there's a stranger in my bed, the chaos in my head (kyla)

❝ there's a stranger in my bed
the chaos in my head. ❞
KYLA & LEO.

Ah finalement, elle revenait sur ses paroles, c'était à ne plus rien y comprendre. Ça l'énervait d'autant plus qu'elle ait la capacité de trouver exactement quoi dire et qui évoquer pour le mettre hors de lui. Malgré la gravité de la situation, le jeune homme ne put s'empêcher de sourire à la remarque de Kyla. Ouais, elle devait bien apprécier ça au fond pour revenir à chaque fois et en redemander. Puis il se figea, les sourcils froncés, ses mains se crispant sur celles de la jeune femme. « Tu es en train de me menacer ? Tu t'es ramenée je ne sais comment à poil dans mon lit, et ça va être de ma faute ? Tu t'approches plus de Caly, tu lui adresses plus la parole c'est clair ? » Son ton était dur, son regard planté dans celui de l'étudiante. Elle ne pouvait plus jouer cette carte, plus maintenant. Mais sans surprise, Leo avait vraiment peur de la portée que pouvaient avoir les paroles de Carmichael à Thomspers si elles venaient à se parler. Il l'avait perdue une fois à cause d'elle, si elle recommençait ça serait fini pour de bon. Il ricana une nouvelle fois. « T'as une drôle façon de me faire part de tes sentiments Kyla. » Il espérait qu'elle ne prendrait pas ça pour une invitation à lui déclarer sa flamme, il n'en voulait pas de ses sentiments, de tout ça, il voulait qu'elle parte. Pourtant il ne bougea pas de sa position. Il faut bien reconnaître qu'un petit frisson le parcourut lorsqu'elle changea assez de position pour que celle-ci soit aguicheuse. Il avait deux solutions : soit il prenait peur et il savait très bien qu'il serait à sa merci, soit il rentrait assez dans son jeu pour la déstabiliser. Soutenant son regard, il effectua un tout petit mouvement de bassin. « J'ai peut-être pas envie de te jeter tout de suite. » Il refit un petit mouvement, un autre avant de s'arrêter, un once d'ironie dans le regard.

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Oh Halberstam, tu me fais tourner la tête. Mon manège à moi, c'est toi. Ces paroles me traversent l'esprit mais c'est totalement ça. Tout ça, c'est qu'un jeu. De ma part et de sa part, même s'il ne voudra jamais l'avouer, l'admettre. Pauvre petit loup. Je ne peux plus bouger la partie haute de mon corps mais c'est pas bien grave, c'est sous la ceinture que j'ai besoin de lui. Enfin non, envie de lui. " Et tu me ferais quoi ? " J'le menace pas, je lui dis juste que sa petite copine n'a pas vraiment confiance en lui... " J'irai pas la voir. J'perds pas mon temps avec les gens inintéressants " Inintéressants, chiants, cons, tout ça quoi. Calypso ne peut rien m'apporter alors franchement, très peu pour moi. Mon temps est précieux, je n'ai pas envie de le gâcher avec n'importe qui. " On me dit drôle, voire rigolote, ça doit être ça " Je lui adresse un large sourire. Il doit bien comprendre que je ne suis peut être pas si attachée que ça à lui, que je lui ai raconté les bobards les plus inaudibles l'autre fois pour le manipuler un peu plus. Mais j'aurais pu tomber amoureuse de lui, vraiment. Leo a tout pour plaire, même un boulet à la cheville. Et c'est bien mon style les mauvais garçons au passé sombre, non ? Je souris légèrement quand il fait un léger mouvement de bassin puis un deuxième. Je meurs de chaud. J'ai envie de lui arracher ses vêtements mais non. Je sais qu'il va essayer de m'avoir, de me donner envie et de me planter. Je pourrais toujours m'éclater, assouvir mes envies avec ma main droite, lui pas trop loin. Oui, ça ça serait vache. Mais non. Je lui refuse d'avoir une once de contrôle sur moi. Je laisse tomber mes jambes sur le matelas. " C'est quand même bien dommage qu'on ait pas envie en même temps " Soufflais-je avec un léger sourire. Foutaises ! Mais ça, je ne compte pas lui dire. Oh non, je ne vais pas lui dire que ça me chatouille..

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KYLA & LEO.

Pour une fois, Leo n'avait aucune envie de répliquer face à l'insulte cachée de Kyla envers Calypso. Ça l'arrangeait plutôt alors qu'elle la trouve intéressante et indigne de sa conversation. Plus elles se tenaient loin l'une de l'autre, mieux Halberstam se portait. C'était sans doute égoïste, pas forcément sympa pour Kyla, pas forcément honnête envers Caly mais au fond il savait aussi que la jeune femme n'avait aucunement envie de savoir ce qu'il pouvait se passer – ou plutôt pas se passer – entre Kyla et Leo. « Ah ah ah ah ah ! Excellent Kyla, c'est vrai que tu es hilarante. » ironisa-t-il avant de bousculer un peu le protocole établi par la jeune femme. Car si depuis son réveil il l'avait vu grimper sur lui un bon nombre de fois, il semblerait qu'elle n'ait eu pas droit à son lot de provocations elle aussi. Mais c'est qu'elle se dégonflait Carmichael ! Il lui lança un regard interrogateur, tiens donc, même pas elle essayait de lui donner envie de continuer. C'était une petite joueuse, insignifiante elle aussi. Il s'arrêta donc, se releva pour être à cheval sur elle, peu importe s'il l'écrasait, il savait très bien qu'elle appréciait qu'il se dandine ainsi sur elle. Enfin, il se leva du lit, l'abandonnant à ses fantasmes – car Dieu sait qu'elle devait en avoir à son sujet – pour se rendre dans la cuisine, buvant un demi litre d'eau accompagné d'un médicament. Il revint dans la chambre, sa bouteille d'eau à la main. « Il faut reconnaître que tu en as quand même bien plus souvent envie que moi. » dit-il avec indifférence avant de poser sa bouteille sur sa table de nuit, poussant ses vêtements dans un coin, ramassant ceux de la jeune femme pour les poser au pied du lit. « Si tu veux manger un truc avant de partir tu te sers. » continua-t-il toujours aussi sobrement. Une façon comme une autre d'atteindre Kyla, il avait comme l'impression qu'elle n'aimait pas qu'il ne lui accorde pas d'attention.

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Comment toucher Leo ? Lui parler de son ex petite amie, tout simplement. Il savait aussi bien que moi que je pourrais faire n'importe quoi pour foutre la merde entre eux et, malheureusement pour lui, il n'avait rien contre moi. Si j'avais été une grande bavarde des sentiments à l'époque, plus personne ne faisait battre mon coeur et rien ne me donnait envie de me battre ou autre. Un électron libre, voilà ce que j'étais à ce moment même. Je le laisse aller vers la cuisine et ronchonne légèrement, frappant du poing dans le matelas. Non mais sérieusement ? Qu'est-ce qu'il me prend de jouer les je-m'enfoutiste alors que l'avoir serait quand même une belle victoire. Mais seulement une victoire parce qu'il ne m'intéresse plus tant que ça. J'ai eu ce que j'ai voulu en séparant son petit couple à la con. Maintenant, c'était du bonus. J'attrape la bouteille d'eau et bois une gorgée, haussant les épaules. " Et c'est un crime ? " Demandais-je avec un sourire. Non parce qu'avoir envie de s'envoyer en l'air c'est pas un crime. Le piratage qu'il avait fait sur mon pc, l'harcèlement qui en a suivi, ça c'est un crime. Et c'est bien pour ça que je reprends mes études à zéro pour bosser dans le cyber harcèlement. C'est à lui que je devrais demander des cours, pas à Alexander ! " Ok " Soufflais-je en posant la bouteille d'eau, m'approchant de lui alors qu'il dépose mes affaires au bout du lit. " Mais j'ai pas franchement envie de partir " Je lui adresse un léger sourire et glisse ma main sur son torse. Je ne donne pas cher de ce poignet qui me fait déjà mal. Mais je m'en fou. J'peux pas avoir droit à sa sucette alors qu'on me laisse toujours les tablettes de chocolat oui !

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KYLA & LEO.

Peut-être qu'au final, elle ne savait pas comment s'y prendre pour le faire perdre pied. Leo avait été insouciant à une époque. Elle serait arrivée quelques mois plus tôt dans sa vie, il aurait déjà couché avec elle depuis longtemps, plusieurs fois sans doute et il ne se serait pas posé toutes ces questions à cet instant-là. Il l'aurait prise au réveil, sans poser de question. Il ne regrettait en rien son changement, son histoire avec Caly était la plus belle chose qu'il lui soit arrivé, encore aujourd'hui elle restait la personne qu'il aimait comme ça ne lui était jamais arrivé avant. Kyla pouvait cracher sur lui, sur les sentiments qui l'habitaient à l'encontre de sa folle de blonde comme elle disait, elle pouvait le haïr de ne pas se donner à elle, de ne pas lui faire sa fête sous les draps, pourtant elle devrait se réjouir d'avoir cette version de Halberstam face à elle. Car cette version ne lui aurait jamais fait subir ce qu'elle avait subi à cause de lui l'année d'avant. Ni les photos, ni le chantage qui avait suivi. Tour à tour amoureuse, aguicheuse, énervée, insultante, allumeuse de nouveau, elle ne savait plus quel moyen utiliser pour le faire céder. « Ça y ressemble assez, personne t'a donné le droit de vouloir t'envoyer en l'air avec moi. » Il sourit, toujours aussi moqueur à l'égard de la brune alors qu'elle s'approche de lui. Il la laissa le toucher sans sourciller, habitué aux manières de la jeune femme. À savoir maintenant si elle allait le repousser, l'entraîner sur le lit, l'insulter, rager, l'envoyer bouler. Il ne s'attendait à rien, pourtant elle restait prévisible. « Pourtant t'as plus grand chose à faire ici. » Alors oui, sa main se posa sur son poignet mais au lieu de le serrer pour se dégager, la main de Leo continua son parcours le long du bras de la jeune femme, glissa ensuite sur les boutons de sa chemise qu'elle portait toujours, jouant avec l'unique bouton qu'elle avait attaché. Il voulait la faire regretter, il voulait l'allumer, qu'elle en demande toujours plus pour qu'il puisse la rejeter comme il se doit en temps voulu. « C'est dommage qu'on en ait jamais envie au même moment. » dit-il en reprenant ses paroles.

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Face à Leo, je me rencontre que les trois-quarts de mes relations avec les hommes sont malsaines au plus haut point. Leo et le chantage, Cole et les parties de jambes en l'air, Andrew et son addiction à ma frangine. Sans parler de Royce, de Maxwell, d'Alaska. Ouai, même les femmes dans ma vie, c'est pas la joie. Et plus que malsain. " Je savais pas qu'il fallait une autorisation pour avoir envie de coucher avec quelqu'un. On va chercher où le formulaire ? Dans le caleçon de monsieur ? " Bah quoi, c'est lui qui le dit ! Personne ne m'a donné le droit d'avoir envie de lui. Si on devait demander avant de vouloir, on serait vraiment pas dans la merde... Je crois que je resterais seule à vie. Autant s'amuser toute seule que devoir demander l'autorisation à quelqu'un, ça perd tout son charme. " Il y a toujours des tas de choses à faire dans un appartement... " Regarder la télé, vider le frigo, s'envoyer en l'air, prendre une douche ! Oui tiens. Ça serait une bonne idée ça. Se décrasser de l'odeur de Leo, de la sensation de son bras sur ma peau au réveil, de ses lèvres sur mon épaule. Oust oust oust ! Je le regarde, le dévore du regard, ne baisse pas les yeux. S'il veut jouer, on peut jouer. Je le laisse caresser mon bras, mon épaule. Je le laisse se diriger vers l'unique bouton qui cache ma poitrine. Je ne suis pas pudique alors s'il veut profiter de la vue, il peut, sans soucis aucun. " Ça peut s'arranger tu sais " Lançais-je en me redressant légèrement, remontant ma main sur ses pectoraux puis me dirigeant vers son épaule. Je me rapproche de lui. Je sais pas ce que je suis entrain de faire mais je le fais. J'ai envie de l'embrasser, de lui donner envie, de sentir son mini lui gonfler... Mais je ne ferais pas le premier pas. Pas tout de suite. Hors de question. Je le vois déjà faire demi tour. Je veux que ce soit lui qui vienne vers moi, lui qui fasse le pas, qui se grille, se brûle les ailes... Je souris légèrement, toujours plus proche. " On va finir par trouver quand on a envie en même temps... " Soufflais-je alors que mes lèvres frôlent les siennes.

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KYLA & LEO.

Oui, il la fallait l'autorisation et malheureusement pour elle c'était pas lui qui avait les formulaires d'autorisation. Il ne s'appartenait plus depuis longtemps et pas sur que la brune ait envie d'aller négocier avec sa rivale l'autorisation de coucher avec lui. « Tu sais au qui de près tu dois aller chercher cette autorisation, mais moi je te donne pas l'autorisation d'aller la voir, c'est bloqué, tu dois passer à autre chose. » Il haussa les épaules, comme désolé de devoir annoncer ça à la jeune femme. Une nouvelle fois, il soupira, levant les yeux au ciel avant de ricaner. « Ouais mais en l'occurrence c'est mon appart et t'as rien à faire dedans. » Tout le petit jeu de Leo consistait finalement à la faire partir d'elle-même. L'humilier, lui rappeler qu'elle ne tenait pas le rôle principal de sa vie, lui faire regretter de vouloir se jouer de lui. Il lâcha un sourire, elle plongeait, il le sentait, peut-être qu'elle ne s'en rendait même pas compte elle-même, que sa peau se tendait sur le tissus, que son corps s'approchait instinctivement du sien. Elle en avait envie, ça crevait les yeux. Et Leo s'amusait à rester impassible, ne bougeant pas lorsqu'elle se rapprochait de lui. Il ne détournait pas la tête, soutenant son regard. Il décale juste un peu ses lèvres pour pas que celles-ci soient tenté de se rapprocher encore de celles de Kyla. Ses mains glissent contre le dos de la jeune femme, caressent son bassin en soulevant un peu sa chemise. Lentement les doigts du jeune homme descendent pour tirer sur l'élastique de sa culotte avant de remonter le long de son dos. Dans ses mouvements, il décroche involontairement le dernier bouton de sa chemise mais il ne sourcille pas, concentrer sur ses gestes, sur la manière dont il veut que Kyla craque avant lui. Il ne répond donc pas à ses derniers mots, ses caresses toujours plus appuyées, remontant le long de son ventre sans jamais atteindre sa poitrine.

(Invité)

Je le regarde et l'écoute me déblatérer un nombre incalculable de conneries. Sérieusement ? J'en ai rien à carrer de l'avis de Calypso. Et puis... Qui dit qu'elle ne m'autorisera pas à grimper dans son caleçon ? Je sais très bien qu'elle le fera, juste pour le tester. " Elle t'a volé ce que t'avais entre les jambes ? " Demandais-je, nonchalamment, du genre "sois un homme et dépends pas d'une nana complètement tarée". " Si c'était ta copine, j'aurais pu envisager de lui demander son avis... Mais là... " ugh, Leo, t'as perdu tout intérêt ! Enfin non, pas tout intérêt non plus. Je suis toujours aussi envieuse de savoir ce qui se casse sous ce caleçon. Ça paye pas de mine comme ça mais je suis sûre qu'en pleine action, ça peut être vraiment très, très intéressant... Et épanouissant. Je n'en ai aucun doute... Je le regarde et soupire légèrement. J'suis pas entrée par le fenêtre non plus. Ni par effraction. " Pourtant hier t'as pas franchement rechigné quand tu m'as invité " Oui bon, il m'a pas vraiment invité, il a juste pas émis d'opposition quand je lui ai demandé les clés de chez lui. J'aurai pu abuser de lui, c'est ce que je tente de lui faire croire, mais ce n'est pas le cas. Je ne suis pas - encore - comme ça. Quand je couche avec un homme, je veux que ça soit voulu des deux côtés. S'il n'y en a qu'un qui s'amuse, c'est vraiment pas drôle mais alors pas du tout. Et si je veux bien qu'on me traite de pute, d'allumeuse, de tarée, je n'accepterai pas qu'on me traite de violeuse. Oh non... Je sais ce que c'est, je sais la sensation - ou plutôt non sensation - que ça procure et je ne suis pas ce genre de nanas. Je ne le lâche pas du regard et il fait de même. Ses mains sur mon corps, l'élastique de ma petite culotte qui claque contre le bas de mon dos... Je prends sur moi mais je le fais. La chemise s'ouvre et un large frisson parcourt mon échine. On va dire que le tissu qui glisse contre ma poitrine est très agréable... Ma main glisse le long de son torse, je glisse deux doigts sous son caleçon et le décale légèrement de sa peau. Pas pour l'attirer à moi, juste pour zieuter son attirail. Je relève les yeux avec un léger sourire en coin et Leo a toujours le visage décalé. J'attrape son menton entre deux doigts, exerçant une légère pression et soupire légèrement. " Leo, Leo, Leo... Si tout ça est un supplice, on peut passer le pas. Ce qui se passe dans cette chambre reste dans cette chambre " Soufflais-je en embrassant sa lèvre inférieure. Un très léger baiser, rien de sensuel. Si ce n'est que je le dévore du regard et que je n'attends qu'une chose : qu'il craque.

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KYLA & LEO.

Le sourire du jeune homme et lointain, à vrai dire Kyla aurait mieux fait de ne pas inviter Calypso dans cette chambre, dans cette conversation. Elle ne devait pas se rendre compte de l'importance de cette femme pour Leo, elle écrasait tout le monde sur son passage et si la brune avait cru bon de l'évoquer pour énerver Halberstam, elle avait surtout trouvé le moyen de lui donner une raison de s'éloigner. « J'avais oublié que tous les mecs que tu kiffais te rejetaient, tu connais pas cette sensation, j'ai pas besoin qu'elle soit ma copine Kyla, c'est ça que tu comprends pas. » Non seulement c'était la vérité, mais c'était aussi un excellent moyen de toucher la jeune femme dans son orgueil, faisant écho aux éventuels sentiments de Kyla pour Leo. Dans le jeu qu'il venait d'entamer, il pouvait tout aussi bien se brûler, il le savait, c'était un risque. Il s’approprie le corps de la jeune femme, il donnerait n'importe quoi pour ressentir le frisson que lui procure sa blonde à lui, pourtant Kyla est bien en chair, aveuglé par la haine qu'il peut ressentir à son égard il en oublie presque que c'est une belle jeune femme. Elle répond à ses caresses, s'y adonne aussi, elle s'amuse à regarder ce que cache son caleçon, elle lui titille la lèvre inférieure et enfin elle réclame. Leo n'étouffe pas le sourire satisfait qui naît immédiatement sur ses lèvres. « Tu en as envie. » constate-t-il simplement. Mais lui ne peut pas en avoir envie, il se l'interdit et se contente d'allonger de nouveau la jeune femme sur son lit. Il glissa ses mains entre les cuisses de la brune pour les lui faire ouvrir, s'allongeant de nouveau sur elle, ignorant le contact de sa poitrine contre son torse, ses dents venant mordiller sa mâchoire. À l'instar de quelques minutes plus tôt, il l'aguiche, son bassin bougeant légèrement contre elle. Il s'arrête néanmoins, son regard soutenant celui de Kyla, le ton froid et sans appel. « Je veux que tu partes de chez moi. »

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Je ne lâche pas Leo du regard. C'est plus fort que moi. Même si je sais que j'ai perdu d'avance. Mais ça occupe ma matinée d'une manière comme d'une autre. Je ne cille même pas face à ce qu'il me dit. S'il savait que tout ce que je lui ai dis l'autre fois ne sont que des foutaises. Matthéo est revenu et Cole... Oh, Cole... " Je préfère ça plutôt que d'être éprise d'un homme qui n'en a rien à faire de moi " Merde. Je viens juste limite de lui offrir sur un plateau d"argent tout ce qu'il veut : je ne l'aime pas et il peut oublier notre conversation de la dernière fois. Je veux juste m'envoyer en l'air avec lui. Et je crois presque que c'est entrain d'arriver. Presque oui. Parce que je me force à rester sur terre, à ne pas fermer les yeux, à ne pas apprécier outre mesure ses gestes, ses mouvements. Il m'allonge sur le lit, se glisse entre mes cuisses et je ne cesse de le regarder. Il t'a fait vivre un enfer Kyla, garde les yeux ouverts avant de sombrer. " Autant que toi " Soufflais-je alors qu'il recommence avec ses mouvements lacifs. Il va vraiment falloir que je me trouve quelqu'un sur le chemin. Je me demande où Cole habite. Ou bien Matthéo. Oui, Matthéo, plus facile à avoir... Il veut que je parte de chez lui. Soit. Certes. Je lui souris, embrasse son nez et ne me gêne pas pour donner un gentil coup de genou dans son entre jambe alors que je me glisse pour me lever. Tu joues au con, je joue à la conne. " Si je ne peux pas en profiter dans la demi heure, c'est pareil pour personne. Oh, attend " Il ne veut que sa folle dingue, il ne l'aura pas, elle ne le veut pas. Leo tout seul, Leo pas content ! J'enlève sa chemise, que je lui jette dessus comme je jetterais la couche sale d'un bébé dans une poubelle et enfile ma robe. " J'ai assez perdu de temps ici " Lançais-je en enfilant un talon tout en me tenant au chambranle de la porte. Puis même cinéma pour l'autre. " On aurait pu s'éclater ensemble Leo, oooh, on aurait pu " J'enfile ma veste que je ferme rapidement sur moi. Cette robe me met en avant mais elle montre aussi chaque réaction de mon corps. " Mais tu peux aller voir ailleurs si j'y suis " Ou pas, justement. Je sers le joli noeud de ma ceinture et le regarde de haut en bas. " J'ai été bien assez gentille avec toi hier. J'aurais du te laisser la gueule dans ton vomis " Il a pas gerbé mais bon, si je lui dis 'la gueule dans les égoûts' il est bien capable de me dire que c'est à côté de ça qu'il s'est réveillé. Connard. Bâtard.

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