(sonnarley) et entendre ton rire s'en voler aussi haut.

Et entendre ton rire s'envoler aussi haut que s'envolent les cris des oiseaux.
— Sonnarley

Après tout peut-être que c’était la vérité, peut-être que tu étais vraiment un espion qui la stalkait depuis toujours pour enfin pouvoir lui parler et qu’en plus tu n’en étais même pas au courant. Un véritable complot digne des illuminatis ! Tu aurais dû t’en douter, lamanage planait sur toi depuis trop longtemps. Cela ne manqua pas de te faire en tout cas, tu posas ta tête sur ta paume en prenant un air faussement rêveur. « C’est un moment absolument inoubliable pour moi. » Tu lui glisses en hochant la tête, riant de plus belle en mordillant ensuite un peu ta lèvre. Et tu hoches vivement la tête en l’entendant. Elle avait trouvé ton secret ! Bizarrement tu te sens tout de suite assez complice avec elle, sans le moindre problème. Comme si vous vous connaissiez depuis un sacré bout de temps. Mais suite à cette histoire de robot - qui vous fait éclater de rire tous les deux - elle semble un peu s’emmêler les pinceaux. Mais tu l’écoutes néanmoins avec la même attention, penchant la tête sur le coté, avec une moue adorable digne d’un chiot. Et lorsqu’elle conclut, non, t’es pas vraiment sûr d’avoir compris, mais ça te fais beaucoup rire et de bon coeur. Elle était absolument adorable. « Euh, je suis pas sûr, mais je comprend l’intention ! » Tu conclus à ton tour avec un grand sourire, ayant comprit qu’elle voulait te faire un compliment. L’air de rien ça te met dans un état de joie qui te chatouille un peu. Tu la regardes se cacher derrière son café et tu ris légèrement de nouveau, buvant ta propre boisson histoire de l’imiter. Ca aussi tu adores, imiter les gens. « Oh je vois. » Tu fais un peu plus sérieusement en l’entendant, hochant la tête pour acquiescer. « Moi aussi j’aime bien changer d’air. » Tu lui confies en songeant à ton voyage surprise au Senegal. Puis tu l’admires un peu avant de sourire. « Je crois que je t’aime bien. » Tu fais encore en hochant la tête, définitif, terminant ta boisson.

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— Sonnarley

Je le regardais posé sa tête contre sa main et je craquais totalement. Il était adorable. Il fallait absolument que j'arrête de craquer sur les mecs avec une petite tête de bébé, mais c'était absolument plus fort que moi, c'était comme ça, je n'y pouvais rien. Puis, par la suite, j'avais essayé de lui faire un compliment. Sauf que c'était partie en steack et je m'étais totalement emmêlée les pinceaux. Ma phrase ne voulait absolument rien dire, même moi je ne m'étais pas comprise c'était pour dire. Je riais alors quand je voyais qu'il avait pas l'air sûr d'avoir compris. « C'était un compliment. » confirmais-je avec un petit sourire. C'était plus facile comme ça, moins compliqué. J'étais bien contente de l'avoir rencontré, il y avait un certain feeling entre nous qui s'était installé presque immédiatement. Et ça me plaisait, ça me faisait un peu peur, mais ça me plaisait. Toutes les filles devaient craquer sur ce mec, il était tellement adorable, c'était dingue. Je lui expliquais ensuite vaguement pourquoi j'étais partie, sans rentrer dans les détails car je risquais de le refroidir de suite s'il savait mon passé et je n'avais pas envie de ça. « Tu voyages beaucoup ? » demandais-je quand il me disait aimer s'évader. J'étais curieuse, je n'y pouvais rien. Puis, je le regardais ensuite surprise par ses paroles. Alors là, je ne m'y attendais pas du tout. « On peut dire que tu es franc toi au moins. » rétorquais-je avec un léger rire. Il venait juste de me dire qu'il m'aimait bien. Mais tout va bien. Il fallait que je reste calme, totalement zen, comme si tout était normal et que ça ne me faisait rien. Mais c'était dingue, rien que son regard me déstabilisait totalement. « Moi je ne crois pas, je suis sûre que je t'aime bien. » rajoutais-je en lui souriant, avant de lâcher son regard pour finir mon café. Ca, c'était fait.

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— Sonnarley

Elle te confirme en effet que sa petite tentative était bel et bien un compliment. C’était en effet ce que tu pensais avoir compris malgré ses drôles de lapsus et ses balbutiements qui l’avaient rendus encore plus mignonne qu’elle ne l’était déjà. Sans doute te retrouvais-tu beaucoup en elle, dans ta maladresse légendaire et ta difficulté à t’exprimer à l’oral - même si elle semblait tout de même beaucoup plus à l’aise que tu ne l’étais. C’était bien, ça équilibrait un peut tout ça… Quoique. « Alors ça me fait plaisir. » Tu acquiesces en vivement la tête, parce qu’un compliment ça fait toujours très plaisir, surtout quand ce sont des gens comme elle qui t’en font un. Et sans même vous en rendre compte vous vous mettez à parler de vos vies respectives, sans le moindre mal, comme si vous aviez tous les deux envie d’apprendre à vous connaître alors que vous vous connaissiez depuis toujours. Toi qui avait de grandes idées sur les notions de destin et de spiritualité, t’étais tout à fait du genre à penser que vous auriez pu peut-être vous rencontrer dans une autre vie. Elle te questionne sur les voyages et un grand sourire se pose sur tes lèvres, les voyages et les fleurs, se sont tes sujets de prédilection. « Dès que je peux, à chaque vacances j’essaye de partir quelque part de différent. Mais j’ai fais un grand voyage humanitaire qui a duré un an, il y a quelques années. Ça change une vie ! » Tu lâches presque songeur, quelques images de ses dures journées de labeur pires qu’enrichissantes pour toi te revenant en mémoire tandis que tes grands yeux bleus s’illuminent. Et puis sans aucune honte tu lui lâches que tu l’aimes bien, mais complètement sincèrement et sans filtre que tu es. « Je le suis. » Tu confirmes lorsqu’elle rit et te dis que tu es franc, il n’y pas plus franc ou sincère que toi. Néanmoins tu attends sa réponse comme un petit garçon le jour de Noël et cette dernière tombe encore plus douce et plaisante que tu ne l’aurais imaginé, tes yeux s’illuminent à nouveau. « Et… » Tu ris nerveusement alors que tes joues se gonflent légèrement. « Oh, je ne sais pas quoi dire après ça ! » Tu fais en mordillant ta lèvre, te sentant juste bien.

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— Sonnarley

Je n'étais pas douée pour les compliments. Enfin, je savais en faire, mais cela dépendait des personnes. Soit le compliment sortait tout seul, soit j'étais déstabilisée et je galérais à parler. C'était malheureusement ce qu'il venait de se passer avec lui. Je souriais quand il disait que ça lui faisait plaisir, tant mieux, c'était le but. J'aimais voir les gens sourires, j'aimais rendre les gens heureux. Je n'y arrivais malheureusement pas toujours, il n'y a qu'à prendre l'exemple de ma mère pour comprendre que ma bonne humeur n'est pas toujours contagieuse. Puis, on parlait de nous, de nos vies à Harvard, de nos études et je l'écoutais attentivement, voulant tout savoir au fond. J'avais l'impression d'avoir touché le bon sujet quand je parlais de voyage, il avait l'air bien content de pouvoir parler de ça. « Cela doit être génial de faire un voyage humanitaire, on doit vraiment se sentir utile ! » disais-je avec un petit sourire, réfléchissant quelques secondes avant de rapidement reprendre la parole. « Du coup, entre les voyages humanitaires et le fait que tu sois absolument adorable, je me dis que tu dois faire partie des Quincy non ? » demandais-je en plongeant mon regard dans le sien. Mauvaise idée, ses yeux sont bien trop beaux et je risque de me noyer dedans. De me perdre totalement en fait. Mais en réalité, on me perdait surtout au moment où il me disait qu'il m'aimait bien. Même si je ne le montrais pas et que je restais totalement sereine face à lui. Un grand miracle, une Marley pas expressive, ce n'était pas habituel. « Alors ne dis rien et profites juste. » rétorquais-je en riant légèrement.

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— Sonnarley

Vous partiez alors sur un sujet qui te passionnait particulièrement, les voyages. Rien ne te faisait plus plaisir que de parler de ça avec une fille aussi adorable qu’elle. La vérité c’était sans doute que ta vie entière tournait autour des voyages et que ce n’était certainement pas un hasard si t’avais eu une pulsion à dix-sept ans qui t’avait poussé à rejoindre l’autre bout de la terre. Tu savais bien que ça recommencerait, qu’un jour t’aurais à nouveau envie de partir, et que ce serait incontrôlable. Que ça te rendrais dingue, tu vivais pour découvrir sans cesse de nouvelles horizons. Tu n’aimais pas l’habitude, ton rêve de gosse ça avait toujours été de faire le tour du monde. T’attendais chaque vacances avec un peu plus d’impatience chaque jour. Le mieux sans doute serait un voyage à deux, sans limites. « Oui complètement ! J’me suis vraiment sentis à ma place. » Tu lui confies avec un demi sourire, parce que tu la sens de confiance. Et sans aucune hésitation elle devine alors que tu es quincy, tu rougis en écarquillant les yeux, dans un nouveau immense sourire. « Oh mais toi aussi tu as des pouvoirs alors ! » Tu fais en riant. « Attends attends moi aussi je veux essayer. » Tu fais avec enthousiasme en prenant ses mains, penchant la tête sur le coté en la regardant droit dans les yeux. « Hmm… » Tu fais d’un air contrarié de celui qui n’y arrive pas. « Non, je veux pas dire de bêtise, je devinerai après. Parle moi encore de toi, je vais bien finir par trouver. » Tu conclus en haussant les épaules, prenant cela très au sérieux malgré tout le plaisir que te procures ce petit jeu. Et alors que tu lui confies que tu ne sais plus quoi dire, elle te dit de simplement profiter, et tu clignes lentement des yeux en inspirant, obéissant en restant simplement à la regarder avec un demi sourire.

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— Sonnarley

On commençait à parler voyage et je voyais bien que ce sujet lui tenait à coeur. Alors je l'écoutais avec grand plaisir. Surtout que j'étais de nature très curieuse, presque trop curieuse en fait. Alors j'étais bien contente de l'écouter, là. J'apprenais un peu à le connaître et cela me faisait plaisir. « J'imagine que tu as envie de recommencer alors. » disais-je avec un petit sourire. J'aimerais tellement pouvoir voyager, visiter de nouveaux endroits. Tout les voyages que j'avais fait, c'était avec Harvard. Parce que je n'avais pas les moyens pour partir moi-même en voyage, j'étais malheureusement loin d'être riche. Et avec Harvard, avec ma bourse, cela me revenait toujours moins cher. Je voyagerais plus tard seule, quand j'aurais un boulot dirons-nous. J'étais contente d'avoir trouvé dans quelle maison il était. « Tu as vu ça, je suis forte moi aussi ! » rétorquais-je avec un léger rire. Puis je le laissais attraper mes mains, alors qu'il essayait de devenir dans quelle maison j'étais. Marley Jenkins dans une maison. Marley Jenkins dans une maison qu'elle déteste, depuis des années. Si seulement les gens savaient la vérité, le fait que je ne sois qu'une espionne et que je suis juste chez les Cabots pour les détruire. Mais bon, je me devais de garder le secret. « Oh, je ne sais pas quoi te dire sur moi. Je suis une fille comme les autres, tu sais. Qu'est-ce que tu veux savoir ? Sauf que j'ai une grande gueule et que je suis chiante. Très chiante en fait. » répondais-je en riant, avant de reprendre la parole. « Oh, et je suis célibataire aussi, j'trouve ça important. » rajoutais-je en haussant les épaules, un petit sourire aux lèvres. Pas la peine de préciser que j'étais mariée à Lucas, ce n'était rien de toute façon, ça.

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— Sonnarley

Suffisait finalement de te parler de voyages, de fleurs ou de joint. Bon, c’était un résumé un peu caricatural mais en gros c’était ça. Tu acquiesças d’ailleurs vivement lorsqu’elle devina que t’aimerais sans doute repartir, c’était plus qu’une évidence. T’étais simplement persuadé de le faire un jour, lorsque ce serait le bon moment, lorsque tu te sentirais prêt à de nouveau tout abandonner ou à tout emmener ailleurs. Cela pouvait bien arriver demain comme dans dix ans, tu savais juste qu’un jour tu le sauras. « J’espère oui, mais le mieux c’est, j’sais pas, de transmettre ça à quelqu’un. » Grand idéaliste que t’étais, tu rêvais sans doute de quelqu’un qui comprendrait ta passion pour Lennon et qui chanterait avec toi tout en t’aidant à faire tes couronnes de fleurs. Et même dans l’hiver qui aurait dû te faire déprimer, tu retrouvais ces envies. « Extraordinaire. » Tu confirmas avec une petite lueur dans les yeux lorsqu’elle affirma être forte elle aussi. Ca tu n’en doutais absolument pas, c’était bien pour cela que t’avais tant envie de la découvrir. Et là t’attendais juste qu’elle te parle d’elle, trouvant que t’avais largement assez parlé de toi, alors que d’habitude t’étais du genre à pas dire un mot, ou plutôt des conneries poussées par le joint. Sincèrement, t’avais envie de la connaître d’avantage, se dégageant d’elle ces grands mystères de femme secrète. « Alors raconte ce qui te passe par la tête. » Tu l’encourageas avec un petit sourire tendre dont tu avais le secret, souriant d’avantage lorsqu’elle se mit à parler. Alors c’est comme ça qu’elle se définissait ? Chiante et grande gueule ? Tu fis une petite moue pas tout à fait convaincue. « Hmm, tu n’as donc aucune qualité, t’es juste chiante ? » Tu fis en exagérant un peu le ton pour lui montrer que tu n’y croyais pas une seconde, riant, penchant la tête sur le coté. « Déjà t’es pas râleuse, tu cries pas quand on renverse ton café. Eh, c’est déjà plutôt pas mal ! » Tu fis en riant d’avantage, fier de ce que tu avais trouvé. Cependant la suite te fis cligner un peu des yeux et tu mordillas tes lèvres. « Ah oui, ça c’est important. » Tu fis en te raclant la gorge, nichant son visage dans ton thé pour cacher le moindre rougissement. Si tu pouvais un minimum ne pas lui montrer que cette info te faisait plus plaisir que de raison. « Bon, Marley, chiante mais pas râleuse ? C’est donc tout ce que tu veux partager avec moi ? » Tu lui fis dans une moue taquine.

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— Sonnarley

Je ne savais pas pourquoi, mais j'me sentais comme obligé de l'écouter. Il avait ce truc qui donnait envie de lui parler, de l'écouter. Limite il pourrait me parler d'autruches que je continuais de le regarder avec mes yeux pétillants. Pathétique. J'étais pathétique. Mais c'était pas grave, je le vivais plutôt bien. Je fronçais légèrement les sourcils quand il disait que le mieux, c'était de transmettre cela à quelqu'un. « Tu m'emmènes en voyage ? » lâchais-je du tac-au-tac, avant de rire. Je le connaissais depuis 10 minutes et j'lui demandais de m'emmener en voyage. Une situation tout à fait normal, non ? Ouais, non, ce n'était pas normal. Mais je m'en foutais, j'étais comme ça, enthousiaste pour un rien. Ce n'était absolument pas ma faute. Mais maintenant, il voulait que je parle de moi. Mais je n'étais absolument pas douée pour cela, je n'aimais pas parler de moi, je ne savais jamais quoi dire, je ne savais jamais ce qui était intéressant et ce qui ne l'était pas. C'était compliqué du coup, là, dans la situation actuel. Il me disait de dire ce qu'il me passait par la tête alors c'était ce que je faisais, mais ce n'était pas fameux. « Juste chiante. » rétorquais-je impassible, avant d'exploser de rire. « Non, je suis aussi gentille, toujours là pour mes amis et drôle. Fin, j'fais rire que moi parfois. » disais-je en haussant les épaules. Je faisais parfois rire les autres aussi avec mes blagues, heureusement, sinon ce serait triste. « Tu veux que je te raconte une blague ? » demandais-je en l'observant, un petit sourire aux lèvres. Je risquais de me ridiculiser en demandant ça et s'il disait oui, mais bon. Le ridicule ne tuait pas, n'est-ce pas ? Je riais après son argument. « Vrai. » disais-je simplement avant de lui dire que j'étais célibataire. Pourquoi ? Je n'en avais aucune idée. Mais c'était le genre de trucs que l'on disait, non ? Et je ne disais pas ça pour le draguer ou lui dire genre "heey, j'suis célibataire, mes cuisses sont ouvertes !" m'voyez ? Mais il voulait que je parle encore plus de moi. « Ma vie est déprimante. Moi, j'suis joyeuse, mais ma vie est déprimante. Vraiment, j'te jure. » répondais-je en levant les yeux au ciel.

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— Sonnarley

Ce besoin de transmission de tes passions te collait à la peau depuis ton plus jeune âge, et t’avais sans doute prédit la quincy house. T’avais besoin que les gens comprennent tes goûts, tes envies, de les partager avec eux, en fait, ta plus grande peur c’était d’être mal compris. Comme une sorte d’artiste bien que tu sois complètement improductif et voué à écouter du Bob Dylan à moitié nu et à moitié mort sur ton lit. Ouais t’étais vraiment bizarre comme mec. Tu fus sortit un peu de tes pensées en l’entendant te demander si tu voulais l’emmener en voyage. Tu penchas la tête sur le coté avec un petit sourire. « Où est-ce que tu voudrais aller ? » Tu répliquas sans le moindre gêne, comme si c’était tout à fait normal, que t’allais t’apprêter à acheter les billets. Après tout pourquoi pas ? C’était bien ton genre toi, de trouver l’illumination brutalement et sans raison. Ca aussi, ça devait être une cause du joint. Mais là tout de suite, t’étais ‘sobre’ alors ça devait même pas venir de là. « Juste chiante ? » Tu répétas avant de rire à ton tour en la voyant éclater de rire, son rire étant si communicatif que tu ne pouvais pas ne pas la rejoindre. Tes yeux s’illuminèrent cependant. « Moi aussi je ne fais rire que moi ! » Tu fis en continuant dans ta lancée, secouant la tête. « Bon, gentille c’est une bonne qualité non ? » Tu fis avant d’écarquiller les yeux. « Oh oui vas-y je t’écoute ! » T’étais excité comme une puce rien qu’à l’idée d’écouter une blague. T’aimais bien les blagues, toi tu riais pour un rien en général, t’étais genre le meilleur public au monde. « Oh. » Tu fis cependant lorsqu’elle te dit que sa vie était déprimante. Tu pris une mine alors plus sérieuse pendant quelques secondes comme si tu cherchais une solution à tous les problèmes de l’univers. « Alors dans ce cas il faut te créer de très bon souvenir, il faut te rendre heureuse. » Tu fis très lentement, de tonnes d’idées te traversant l’esprit. « Tu as déjà pensé à te rendre heureuse ? » Tu demandas très sérieusement comme si cette question avait le moindre sens.

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— Sonnarley

Pour une raison totalement inconnue, je lui avais carrément demandé s'il voulait m'emmener en voyage. C'était tout moi ça, parler sans réfléchir. Mais en même temps, ça me dérangerait pas de partir avec lui, il avait l'air tellement.. parfait. Je ne pouvais pas me tromper autant sur lui, si ?  « Mmh.. Je ne sais pas trop. Je te suivrais. » répondais-je en haussant les épaules. Il y avait tellement d'endroits à visiter, de pays où aller, je ne savais juste absolument pas comment faire pour choisir entre tous. C'était juste impossible pour moi. Parfois, j'aimerais réellement être riche et pouvoir prendre un billet d'avion pour partir aussi loin que possible. Ou même carrément faire le tour du monde. Je pouvais toujours économiser, mais je n'étais pas sûre d'avoir assez de sous quand même pour pouvoir faire ça. Triste réalité. On parlait alors de moi et comme toujours, je me définissais comme chiante. Parce que je l'étais et je l'assumais totalement. Heureusement, je n'étais pas que cela et c'était un point positif. « Cela nous fait un point commun ! » disais-je en riant légèrement quand il me disait qu'il ne faisait rire que lui, lui aussi. « Evidemment que c'est une bonne qualité ! » rétorquais-je avec un petit sourire. Je réfléchissais alors rapidement à une blague quand il me disait qu'il m'écoutait. J'aurais sûrement mieux faire de me taire, parce que j'étais la reine des blagues, certes, mais elles étaient nulles. Je ne voulais pas le faire fuir. « C'est trois steack hachés qui se promènent, puis d'un coup, deux steack hachés disparaissent et l'un d'eux se retrouve seul. Alors il les cherchent, car il a peur tout seul et d'un coup, ils réapparaissent ! Il leur demande où ils étaient et ils répondent "bah on s'tai caché !" » disais-je en le regardant, avant de rire toute seule de ma blague. « Je sais qu'elle est nulle mais je l'adore ! » disais-je en riant de plus belle. Bien Marley, calme-toi, il va te prendre pour une folle là. Je reprenais mon sérieux alors que je lui disais que ma vie était déprimante. Je fronçais les sourcils après ses paroles et je le regardais surprise à sa question. « J'aimerais être heureuse. Mais je pense que pour l'instant, je n'y ai pas droit.. » répondais-je en baissant les yeux vers la table, jouant avec ma bague.