your bed is so comfortable. (alaska)

YOUR BED IS SO COMFORTABLE.

feat. alaska hamilton.

Cela faisait un mois que j'ai posé les pieds sur la ville de Cambridge. Un mois, que je suis rentrée à l'université de la ville. Jusqu'à présent je vis dans un hôtel de la ville parce que je n'avais pas encore trouvé l'endroit idéale pour y vivre. Du moins, jusqu'à aujourd'hui. On m'avait appelé pour me dire qu'une chambre dans la confrérie où j'ai postulé qui venait de se libérer. Je suis heureux de pouvoir quitter l'hôtel où je dormais. Ce n'est pas une vie pour un estudiantin comme moi. Je prépare mes valises en moins d'une heure et je réclame un taxi pour qu'il puisse m'amener à l'université. Je donne l'adresse au chauffeur après avoir pénétré à l'intérieur du véhicule. Je donne un billet de cinquante dollars au chauffeur. Quarante minutes plus tard, je pénètre à l'intérieur de la Mather House à la recherche de la chambre. Je cherche pendant quelques minutes avant de la trouver finalement. Je ramène mes affaires à l'intérieur et commence à tout placer pour éviter d'avoir un bizarre dedans. Je prends mes gels douches, shampoing, rasoir, brosse à dents et tout le reste pour les ranger dans la salle de bain. Je ressors de la salle de bain pour m'allonger sur le lit. J'avais envie de tester le lit, de voir s'il est confortable ou non. Ça me change complètement de ma chambre d'hôtel où je me sentais étouffé tellement qu'elle était petite. En même temps, je ne suis pas assez riche pour prendre une chambre luxueuse dans un hôtel cinq étoiles. Je me contente de ce que j'ai, sans me plaindre. C'est déjà énorme, de pouvoir vivre et étudier dans une université de grande renommé.

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J'habitais à Boston, dans un appartement avec Dimantika et Samael. Le loyer n'était pas trop cher, franchement, ça allait et je pouvais m'arranger avec mes petits jobs à côté. Par contre, j'avais gardé ma chambre à la mather dans laquelle il restait quelques-unes de mes affaires. Mes colocataires n'étant pas très présents et ayant quelques problèmes en ce moment, je préférais ne pas rester seule dans l'appartement. Puis, la Mather, c'était ma seconde famille. J'aimais vraiment l'ambiance fraternelle et malgré leur consommation douteuse, je tenais le coup et j'aimais vraiment partager du temps avec eux. Comme ce soir par exemple. Après une journée de cours fatigante, accumulait à mes heures de travail au musée, je n'avais pas eu le courage de retourner sur Boston pour la soirée. Je décidais donc de retourner à la Mather pour y passer la nuit. Je me glissais dans ma chambre et je m'arrêtais aussitôt quand je vis un jeune homme en train d'installer ses affaires. Je fronçais les sourcils, posant mon sac sur mon bureau. « Euh... Tu crois que tu fais quoi là ? » Je regardais autour de moi. Genre, le mec avait vraiment mis ses affaires partout. Je ricanais nerveusement. « Cette chambre n'est pas libre, c'est ma chambre. Il y a mes affaires d'installées. Ma brosse à dents... Tu n'as pas remarqué qu'il y avait une bonne à dents et des fringues et de la déco ? » lui demandais-je en haussant le ton sans le vouloir. J'voulais être tranquille, je n'voulais vraiment pas qu'on m'fasse chier.

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feat. alaska hamilton.

Un mois que je me démène pour trouver un logement convenable. Puisque je ne me voyais pas vivre éternellement à l'hôtel. En même temps, ayant peu de revenu l'hôtel allait vite me mettre dans la paille si je continue d'y vivre. Alors, fallait que je trouve une deuxième option. C'est ce que l'université d'Harvard m'a proposé. De louer une chambre dans l'université prestigieuse pour vraiment peu de revenu. C'était tout ce dont j'avais besoin. J'ai sauté sur l'occasion comme beaucoup de monde aurait fait à ma place. Je m'étais simplement présenté à l'accueil. C'est le personnel de l'établissement qui m'a donné le numéro de la chambre qui restait de libre. Je ne me doutais pas un fragment de seconde que cette chambre pouvait être déjà louée à quelqu'un. Étant donné qu'on m'a confirmé qu'elle était libre comme l'air. C'est pour cette raison que je prends le temps de m'installer confortablement dans cette chambre. Sauf ... que les emmerdes commencent maintenant. Une jeune femme débarque dans ma chambre en gueulant limite contre moi. Je n'y suis pour rien. Qu'elle aille s'arranger avec l'accueil, merde. « Je m'installe dans ma chambre, ça te pose problème ? » Je suis peut-être nouveau à la Mather House mais, je ne vais pas me laisser faire pour autant. Pas, contre une petite minette haute comme trois pommes. « Si tu as un problème, vas le régler à l'accueil. On m'a confirmé que cette chambre était libre. Alors, tu remballes tes affaires et tu t'en vas faire ton scandale ailleurs. » Elle peut lever le ton, pas de soucis. Je le lèverais aussi. Personne jusqu'à présent m'a donné d'ordre, ce n'est pas elle qui va commencer.

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J'y croyais pas. Je rentrais dans ma chambre à la Mather House, j'étais crevée et là, je tombe nez à nez avec un mec qui était en train de s'installer dans MA chambre. Genre, la chambre dans laquelle je logeais depuis presque six ans. Elle était parfaite, elle était petite, elle avait sa propre salle de bain et elle était faite pour une seule personne. C'était MA chambre, à moi et à personne d'autre. Jamais je n'allais la quitter, c'est bien pour ça que j'étais revenue, la vie de confrérie me manquait, cette petite pièce me manquait. Alors, non, je n'acceptais pas la présence du jeune homme ici et je ne lui cachais pas. Je sentais déjà qu'il allait y avoir du fight, il avait l'air sacrement têtu, mais le truc, c'est qu'il était tombé sur plus con que lui. « Evidemment que ça me pose un problème, étant donné que c'est MA chambre. Elle est prise. » Il ne comprenait vraiment pas. Il ne pouvait pas s'installer ici, c'était vraiment impossible. Il n'allait certainement pas être impressionner par mon physique, mais qu'il fasse attention, je suis une vraie harpie. Je le regardais, penchant ma tête sur le côté en fronçant les sourcils. Il veut mourir ? « Ah non non, tu n'as pas compris mon pauvre ami. Jamais je ne quitterais cette chambre » Je me déplaçais vers MON lit, j'attrapais son sac vide pour y remettre les affaires qui ne m'appartenaient pas, les siennes. « Il y a d'autres chambres de libres, celle-ci est la mienne alors tu t'en vas... » Le truc, c'est que je savais qu'en bas, ma chambre était comptée comme libre étant donné que j'avais un appartement à côté et que du coup, je ne pouvais plus payer le loyer de ma chambre universitaire, donc, je vivais ici clandestinement.

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feat. alaska hamilton.

Je voulais simplement m'installer pour pouvoir profiter de ma chambre tranquillement. Je me sentais vraiment bien dans celle-ci. J'avais ma propre salle de bain, le lit était confortable, je pouvais me sentir chez moi sans aucun remord. Néanmoins, une jeune femme en furie vient à m'engueuler parce que j'étais dans sa chambre. Alors, qu'officiellement en bas cette chambre était libre. Je ne déménagerais pas pour qu'elle soit contente. Je suis quelqu'un de hargneux. Je ne me laisse pas faire et j'ai peur de personne. Encore moins d'une jeune femme plus petite que moi. Elle me semblait inoffensive. « Elle est prise officieusement puis qu’officiellement on m'a bien confirmé qu'elle était LIBRE. » J'insiste bien sûr le mot « libre » pour qu'elle prenne que je ne lâcherais pas le morceau. Si elle veut vraiment récupérer sa chambre, elle devra s'arranger avec les secrétaires qui s'occupent d'attribuer les chambres des confréries. Je continue de la regarder faire, de comprendre comment elle fonctionnait. De voir si j'arriverais à trouver une fail dans son comportement. « Comme tu ne m'as pas compris ma pauvre idiote. Je ne quitterais jamais cette chambre non plus. » Au pire on peut partager le même lit. Ça ne me poserait aucun problème. Puisqu'il faut avouer qu'elle a un physique attractif. Qui ferait fondre n'importe quel homme normalement bien constitués. Quand j'aperçois qu'elle chope mon sac pour y ranger mes vêtements. Je viens à me diriger vers le lit pour attraper le sac et lui arranger des mains. Je ne compte pas me laisser faire, elle devra passer sur mon corps pour me faire partir d'ici. « Je ne m'en irais pas. Tu vas devoir me passer sur le corps. » Répondai-je avant de m'installer sur le lit avec mon sac d'affaire dans les bras. Je ne suis pas prêt à lâcher l'affaire aussi facilement.

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J'y croyais pas. Je rentrais tranquillement dans ma chambre et un mec était en train de s'installer. Non, mais non. Pas possible. C'est MA chambre et elle n'est PAS libre. Bon, officiellement si, mais officieusement, j'étais toujours là. J'essayais de le lui faire comprendre, mais le jeune homme semblait vraiment têtu, assez pour essayer de me remettre à ma place, mais c'était sans compter que moi aussi, j'étais têtue. Qu'il ne croit pas que ma taille résumait mon caractère, j'étais une vraie teigne quand je le décidais. J'haussais les sourcils, bras croisés. Il commençait sérieusement à me gaver lui encore. J'insistais en tout cas. Tellement que je finissais par attraper son sac vide pour y remettre ses affaires à l’intérieur. Hors de question que je me laisse faire. Cette chambre est la mienne, c'est mon havre de paix depuis des années déjà. Peut-être que je devrais lui montrer le dessous du matelas pour qu'il voit les énormes taches de sang qui avaient marqué le matelas au moment de ma fausse couche. Ici, c'est chez moi. Ce sont mes souvenirs, mes moments et je ne voulais pas qu'il mette les pieds dans ma vie. Le jeune homme attrape mes mains pour m'empêcher de continuer, récupérant son sac au passage et venant s'asseoir sur le lit. Il affirme aussitôt qu'il ne compte pas partir et que j'allais devoir... Il a vraiment dit ça ? « Pas de problème ! » affirmais-je avant de littéralement lui sauter dessus, le faisant tomber à la renverse sur le lit. « Ne viens pas chialer comme une fille quand je t'aurais mis la raclée de ta vie » continuais-je en ma bagarrant pathétiquement, sans même me rendre compte que j'étais à califourchon sur l'inconnu.

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Je ne m'attendais pas à voir une femme dans ma chambre. J'avais bien demandé avec certification que cette chambre soit libre. Je ne voulais pas me retrouver dans une situation pareille. Malheureusement, c'était le cas aujourd'hui. Même étant à la Mather j'enchaîne les emmerdes. J'aurais dû rester à l'hôtel finalement, j'aurais eu moins de soucis pour un lit. Cependant, je ne la laisse pas avoir le dernier mot, ni même gagné la partie. Il était hors de question pour moi de partir de cette chambre et, elle ne voulait pas non plus. Sur le moment, j'attrape mon sac pour ensuite m'asseoir sur le lit. Je n'ai pas envie de partir d'ici. Je me sens bien dans cette chambre, j'ai l'impression de retrouver un chez moi que je n'ai pas eu depuis un long moment. Je viens par ailleurs lui dire qu'elle devra passer sur mon corps pour que je puisse bouger de cette chambre. Quand je l'entends me répondre pas de problème. Je ne pensais pas qu'elle réagisse aussi rapidement. Je me retrouve allongé sur le lit avec la jeune femme sur moi à califourchon. La situation ainsi que la position pouvait porter à confusion. « Tu crois que je vais chialer comme une meuf ? Tu ne me connais vraiment pas. » Réplique-je avant de me retourner pour qu'elle soit allongée sur le lit et moi sur elle. J'attrape ses mains pour les placer de chaque côté de sa tête. Je mets un peu de force pour la bloquer. Je n'ai pas envie qu'elle se débatte avant que je lui propose un arrangement. « Serais-tu prêt à faire un arrangement pour cette chambre ? »

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Il récupérait son sac dans lequel j'avais commencé à y remettre ses affaires. Je ne voulais pas qu'il reste ici, je voulais être dans ma chambre, seule. Le jeune homme s’asseyait sur le lit, me regardant alors que j'étais debout face à lui, me disant que j'allais devoir lui passer sur le corps pour récupérer ma chambre. Je n'avais aucun problème avec ça et à sa tête, il était surpris de me l'entendre dire. Normal, qui prendrait ça au sérieux, au premier degré ? Et bien moi, puisque je venais littéralement de lui sauter dessus comme une folle furieuse, le faisant tomber à la renverse sur le lit. Voilà que nous nous mettions à nous battre comme des vrais gamins. J'étais à califourchon sur lui et je lui disais qu'il allait pleurer quand je lui aurais mis une raclée. Oui, j'avais de l'espoir. Vous avez vu ses muscles ? Il me dit que non, il n'allait pas pleurer comme une fille et surtout, il inverse la situation aisément. J'étais neutralisée, mes mains de chaque côté de ma tête. Impossible pour moi de m'échapper de son emprise et la seule chose qui me restait à faire était de lui lancer un regard noir. « J't'écoute » m'exclamais-je alors. Comment on pourrait caser un deuxième lit ici ?

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feat. alaska hamilton.

J'ai neutralisé la situation en peu de temps. Même si je ne pensais pas que la jeune femme prendrait au premier degré mes paroles. Je m'étais bien trompé sur son compte. Étant donné qu'elle me bouscule pour que je me retrouve allongé sur le lit avec la jeune femme en califourchon sur moi. Sauf, que je retrouve la situation en la retournant pour que je puisse la bloquer pour qu'elle ne bouge plus. Elle ne semblait pas vouloir partir et moi non plus. Fallait bien trouver une solution, étant donné qu'on était aussi borné l'un que l'autre. Faut faire un compromis même si l'idée ne m'enchante pas. Je lui lance un regard noir comme elle venait de me faire. Je n'étais pas prêt à me laisser dominer par une femme, surtout pas par cette jeune femme. « On pourrait peut-être partager le même lit quand tu viens dormir à la Mather ? Le reste du temps, j'occupe cette chambre sans que tu puisses dire quelque chose ? » Est-ce qu'elle accepterait ? Aucune question. Mais, au moins j'ai proposé une idée. Après, si elle n'apprécie pas. Elle n'a qu'à proposer quelque chose pour qu'on puisse s'arranger pour cette chambre. Je n'ai pas envie de passer la soirée à trouver un quelconque arrangement.

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J'étais bloquée. Il avait retourné la situation afin de me neutraliser et de bloquer mes mains de part et d'autre de ma tête. J'avais laissé échapper un petit cri de surprise quand il m'avait fait basculer sous lui. La position était bizarre pour le coup, elle était ambiguë surtout que la tension dans la pièce était électrique. Puis bon, il n'était pas dégueulasse non plus. Mais là n'était pas la question. Il était en train de me voler ma chambre et en plus de ça, il était au-dessus de moi, en train de me bloquer avec sa force de géant. Oui, de géant si on compare sa taille à la mienne qui est minuscule et ridicule. Apparemment, il avait une alternative à me proposer étant donné que nous étions tous les deux têtus et bloqués dans la situation. Je lui lançais un regard noir et il me le renvoyait. J'essayais de me défaire de son étreinte, mais non, c'était impossible et de toute façon, je me calmais aussitôt en entendant ce qu'il avait à me proposer. Ma bouche s'ouvrait avant de se fermer, mes sourcils se fronçaient. « Et qu'est-ce qui me fait dire que tu es quelqu'un de confiance ? Tu pourrais très bien être un taré qui t'incruste ici pour me sauter dans mon propre lit ! » m'exclamais-je alors en le regardant. Comment je pourrais faire confiance à un inconnu après tout ?

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