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Jamie & Solweig
M'étant dit qu'un peu d'air frais ne me ferait pas de mal, j'avais décidé, au lieu de rester toute la journée à geeker dans ma chambre, d'aller marcher un peu dans la foret, et essayer de ne pas m'y perdre comme le premier jour. Ces derniers temps, il faut dire que je n'étais pas au plus haut de ma forme, je sortais tout juste d'une grosse déprime à laquelle Rose et Aby m'avaient aidée à surmonter. J'étais très amoureuse de Ethan, qui sortait avec Arwen. J'étais dans une grosse impasse, alors que nous étions très proches. Impossible de faire quoi que ce soit avec cet homme qui occupait toutes mes pensées. J'essayais donc de faire abstraction, ainsi, je parti chercher dans ma valise, une tenue adéquate pour marcher, réfléchir. J'enfila un mini short confortable, auquel j'associa un simple t-shirt et des tennis. Une fois habillée, je pris le nécessaire dans mon sac, à savoir une bouteille d'eau, des fruits, mon portable et un paquet de clopes.
Je me rendis à vélo vers ces sentiers dont on m'avait tant vanté les mérites. C'était en effet magnifique. Je découvrais tout au long de ma marche de resplendissants paysages, donnant sur les plaines du Vermont. Je pouvais même y voir nos chalets, la place du village et de grands lac bleus profond d'en haut. Mais je fut encore plus surprise, lorsque je vis au loin une silhouette qui m'étais familière. Elle s'approchait de moi, un grand brun ténébreux, aux allures de garçon un peu paumé fit son apparition. Il avait l'air tout aussi surpris que moi. C'était Jamie. C'était mon ex, le frère de Rose. A ce moment précis, je venais de faire le rapprochement. J'avais appris deux semaines plus tôt que Rose était la demi-soeur d'Ethan. Je n'avais donc jamais pensé à ce détail... il était le demi-frère de l'homme que j'aimais. Le monde est vraiment petit. J'écarquillais les yeux, troublée, je ne pensais presque plus le revoir un jour, encore moins au Summer Camp d'Harvard. Etait-il nouvellement admis dans la même faculté que moi ? Tout se mélangeait dans ma tete, et moi qui pensais me sortir petit à petit des histoires compliquées, ça ne faisait en fait que commencer.
"Jamie Morrighan..." je n'arrivais pas à sortir autre chose, meme pas de 'tu vas bien', de 'ça fait longtemps'. Non, j'étais trop déboussolée pour ces mots. Je m'approcha de lui afin de lui dire bonjour, sans cacher mon expression pleine d'interrogations.
charlie
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