I dont wanna waste the night || Madisson

Ce second round vient de se terminée en beauté, là sur la table de sa chambre. Je n'en peux plus, je n'arrive plus à respirer, j'ai l'impression que je suis entrain de mourir de l'intérieur. Bon dieu que c'était bon. Ça l'était, tout comme s'était notre première et dernière fois d'ailleurs. Pour le moment, je veux juste profiter du moment. En commençant cette soirée, je ne pensais pas passé une nuit de folie avec Madisson, mais l'alcool en a décidé tout autrement. Un verre, deux verres, puis toute la bouteille de Vodka, mélangé à ça le champagne. Cela ne nous a pas bien réussi. Enfin si, car on a passé un beau moment, mais non, car si on avait été lucide, on aurait rien fait. Respirant tant bien que mal contre elle, je l'écoute prendre la parole, tandis que mon cerveau se remet en place. Qu'est-ce que tu veux faire ?, je lui demande, avant de me mettre à rire à sa remarque. Mon front contre son épaule, mes mains sur ses hanches, je me redresse légèrement, je la regarde, lui souris tout en écoutant ce qu'elle a à me dire. La lumière percent légèrement le rideau, venant éclairer la chambre. Je ne sais même pas l'heure qu'il est. Est-ce toujours le soir, le milieu de la nuit, voir même la matinée ? Je n'en ai strictement pas la moindre idée.

Bien au chaud contre lui, je souriais comme une débile – lui dira « comme d'habitude » mais je jure que parfois, j'ai l'air intelligente – alors que je calmais mon petit cœur et ma respiration. Ma tête tournait encore largement avec tout le champagne que j'avais bu, mais je savais que j'étais à peu près capable de marcher. C'était pour cela que je voulais lui proposer autre chose que du sexe. Je remarquais à ma grande surprise déjà l'aurore pointer le bout de son nez. Roh, non pas déjà ! Mes mains caressant toujours son corps, mes poumons se remplissaient de sa délicate odeur, essayant de ne pas oublier que je devais lui répondre et proposer mon idée. « Vu que tout le monde dort encore et qu'il ne fait pas assez lumineux dehors.. je voulais me baigner toute nue dans la piscine ! » souriais-je en me mordant la lèvre inférieure avant de rire. Moi ? Folle ? Oui, mais grâce aux petites bulles magiques, je m'en fichais complètement. Je ne savais pas s'il voulait balader paupaul à oilp dehors, mais au pire, on prendrait des serviettes jusqu'à arriver dans l'eau. Personnellement, ça m'était égal mais.. j'y tenais à ce petit bain au petit matin.. ce serait amusant !

Oui, c'est vrai, elle sourit comme une débile....comme d'habitude...puis bon, je ne suis pas certains qu'on voit très souvent son côté intelligent. Bref, cette nuit, on a pas été intelligent puisque c'est l'alcool qui a parlé pour nous. Tout contre elle, j'apprend à respirer à nouveau, alors que Madisson veut me proposer un truc. Au passage, elle profite pour dire que ce n'est pas du sexe, ce qui me fait rire. Ah non, j'arrive plus à respirer, il ne faut pas me faire rire en plus de ça. Madi me propose donc de faire un tour à la piscine, tout en étant nu. Je me redresse alors pour la regarder, bien que je la vois double à cause de la vodka. Beun...bonne idée !, je répond tant bien que mal, en hochant la tête. Je la fais redescendre de la table, puis me dirige vers la baie vitrée. Non, pas de serviette. Je suis un Mather, je suis dingue dans ma tête et en plus de ça, je suis complètement bourré. La tenant par la maison, nous longeons les chambres, nus, afin de regagner la piscine. Une fois au bassin, je me met à courir pour sauter dans l'eau. Chuuuuuut Lucas !!.

Maintenant que je disais un truc marrant, mon débile de frère était à deux doigts de s’étouffer. Quel con, j'vous jure. En tout cas, vu sa gueule, c'était carrément flippant de le voir rire. Je me retenais de me foutre de lui alors qu'il semblait d'accord et décider à bouger. Je perdais ma source de chaleur mais de toute façon, il allait dormir avec moi alors je profiterais aaaaaaaaaaall night ! Main dans la main, nous sortions nus hors de ma chambre pour le suivre jusqu'à la piscine. Lui y rentrait en faisant un grand « SPLAAAAASH » alors que moi.. Bah en fait pareil pour le rejoindre. J'avais essayé de faire attention à ne pas sauter sur lui, histoire de ne pas le tuer. À peine à la surface, je riais comme une poule en revenant près de lui en « nageant ». C'était plus un pataugement comme font les chiens, mais on fait ce que l'on peut. Déjà, je ne coulais pas, c'était déjà pas mal ! « Luluuuuu » chuchotais-je le plus fortement possible. La discrétion, on repassera. « C'est où le moins profooooond ? » Parce que je commençais à galérer et à fatiguer quand même. Ouais, la meuf qui décide de faire un truc, que ça amuse pendant deux secondes et qui râle dans la phase d'après. Et si je n'arrêtais pas de rire, en attendant, j'allais vraiment finir la tête dans l'eau.. pour de bon ! Je suis sûre que ça arrangerait le monsieur tout nu dans l'eau..

Nouvelle mission de la soirée : aller jusqu'à la piscine pour s'y baigner. Ok, ok, on peut le faire. Nous quittons la chambre de Madisson main dans la main, passant de porte en porte en essayant de ne pas trop faire de bruit. On y arrive, en gloussant, mais on y arrive. Une fois à la piscine, je fais le saut de l'ange, qui ressemble plus à un gros plat qu'autre chose. Je suis suivit de Madi, qui chuchote mon nom mais en hurlant. La tête hors de l'eau, je me met à faire la musique des dents de la mer, alors que Madisson cherche où elle a pied. Làààààààààààààààààà, tu as pieds, dis-je en l'attirant à côté de moi. Enfin, moi j'ai bien mais je suis à moitié accroupi sous l'eau du coup, je suppose qu'elle à pied elle aussi. Une fois que madame à pied, je me met à nager de long en large, tout en lui disant regaaaaaarde, je suis une sirène, faisant mine d'être une sirène. Sauf que là, je ressemble plus à une baleine échoué. Je rigole tout seul de ma connerie, revenant vers Madisson, lui nageant autour tout en refaisant la musique des dents de la mer. Bah ouais, être dans l'eau ça m'inspire cette chanson. J'aurai pu chanter autre chose, mais non, j'ai choisit celle-là.

Arriver à la piscine fut bien plus simple que je l'aurais pensé.. Serais-je entrain de désaouler ? Roh, non ! Pas déjà ! Alors que je pestais toute seule dans ma petite tête embrouillée, je regardais mon frère s'étaler dans la piscine. J'espérais qu'il y avait des caméras de surveillance pour pouvoir revoir ça, tellement c'est moche. En tout cas, je me jetais à sa suite pour profiter de l'eau – pas super chaude, faut l'avouer – avant de râler parce que je n'avais pas pieds. Au départ, je n'avais pas reconnu l'air que chantait Lucas.. J'étais tellement ravie de pouvoir toucher le fond grâce à lui. Pour le remercier ? Un p'tit bisou sur les lèvres. Il le mérite, hein, il venait sûrement de me sauver la vie tout de même ! Je le regardais.. « nager » en me retenant de rire. Sauf qu'à ses paroles, impossible. On aurait dit une baleine ou un thon.. Mh non, pas un thon. Il est trop beau pour être moche. Son rire étai très communicatif mais.. je me taisais en entendant à nouveau cette mélodie..« NOOOOOOOOOOOON ! » hurlais-je en flippant comme une fillette de deux ans. Sauf que je n'étais pas en capacité d'arriver au bord sans me casser la gueule avant dans l'eau alors.. Je restais plantée là où j'étais, debout et ayant peur du gros méchant requin qui voulait me dévorer !

En quoi je ressemble à une baleine ou un thon ? J'aurais plutôt dit, une beau petit dauphin qui s'ébat dans l'eau ! Bref, je nage comme une merde pesant être une belle sirène alors que non. Tout en nageant, je m'amuse à faire la chanson des dents de la mer. Genre celle qui passe quand le requin est sur le point d'attaquer sa proie, et de la dévorer toute crue. Sauf qu'entre tant, madame est limite entrain de se noyer parce qu'elle a fait deux mouvements de bras. Tsss, vive la sportive...Je l'attire donc jusqu'à moi, pour qu'elle puisse avoir pied. BREF. Revenons à nos mouton, alors que je nage un peu plus loin. Je fais de nouveau ma musique de fond, nage tout autour d'elle, puis, alors qu'elle hurle à la morte, je pars sous l'eau et l'attire d'un seul coup. Voilà, le requin à attaquer sa proie, sauf que nous, on a le sang et les blessures en moins. Je suis fier de moi, je m'exprime en rigolant, tout en secouant la tête pour retirer l'eau de mes cheveux. Genre comme font les chiens quoi. Oui, j'aime les animaux, entre les poissons et là les chiens.

Mon frère avait tellement peu de grâce que c'était vraiment moche à voir. Heureusement que j'avais bu, parce que sobre.. ce serait encore pire. Monsieur trouvait ça amusant de faire le générique des dents de la mer.. sauf que même si je n'avais jamais vu ce film, rien que la musique me faisait froid dans le dos. Alors que je hurlais – réveillant sûrement tout le monde – lui trouvait drôle de m'amener dans l'eau. Et c'est qui qui boit la tasse, c'est Galloway ! Toussotant une fois revenue à la surface, lui se marrait comme un con. « Sale con » ronchonnais-je en m'accrochant à lui. Qu'il secoue ses cheveux de partout me fit encore plus râler. « Stop ! Coucher toutou ! » dis-je avant de rire doucement alors que je relevais les yeux vers lui et hop ! je n'attendais pas longtemps pour lui rouler une pelle. Et entre nous.. rouler un patin à une baleine, c'est super bon. Mon corps revenait contre le sien, l'air de rien. Effet des bubules, deuxième partie !

Comment ça j'ai aucune grâce ? Je suis aussi gracieux qu'une danse étoile, non mais !. Aucune reconnaissance quoi, même pas de la part de ma "sœur". Bien pour me venger, on va rejouer les dents de la mer et je vais la noyée. Ressortant de l'eau, j'explose de rire en la voyant entrain de mourir en s'étouffant. Hey, suis pas con, je lui dis en l'éclaboussant. Voilà que maintenant, je suis un con, en plus de ça, elle me traite de toutou quand je secoue ma tête. T'aimes les animaux toi hein, je lui répond en rigolant. Bha ouais, après la baleine, le thon, c'est le chien. Je vais finir par lui acheter une ferme et un aquarium. Bref, voilà que madame joue les sangsues, en venant d'agripper à moi. M'enfin, elle me roule une pelle, alors pourquoi je vais me plaindre ?.

Le fait de me couler semblait bien amuser mon frère alors que, putain, j'avais bu la tasse quoi ! Sincèrement, je préférais mille fois le champagne à l'eau chlorée ! Alors que je râlais toute seule contre lui, il riait encore et encore. Tout ce que j'avais réussi à lui dire, c'était de l'insulter. Quand on n'a pas de répartie, on assume. Surtout qu'il venait en plus de m'éclabousser. Une chance que je venais de fermer ma bouche pour ne pas boire encore une fois cette eau liquide. On aurait du ramener du champagne ici pour que je puisse me rincer la bouche.. Dommage. Après la baleine, c'était le tour du chien et je tirais la langue à sa réponse avant de venir à nouveau contre lui pour l'embrasser encore une fois. Miam.