Tu es mature jusqu'à ce que tu vois du papier bulle

« Tu as déjà pratiqué des sports de combat ? » mes sourcils se froncèrent. Quoi ? Maintenant on passait au côté, je veux en apprendre plus sur toi. Sa question me piqua au vif. Mon regard était hésitant et méfiant. Mes bras s'enroulèrent autour de moi et je lui fis : « Non, jamais. J'ai appris toute seule. » l'avantage d'être pauvre et d'être née dans une famille de tarée. Je m'étais débrouillée seule et aujourd'hui j'avais au moins le mérite de pouvoir me protéger toute seule. Il s'approcha de moi et mon regard le détailla. C'était quoi ce bordel ? « C'est un bon exutoire tu sais. » un sourire s'afficha sur mes lèvres. Voilà, une chose que je partageais avant qu'il ne dise « parce que tu as l'air en colère, vraiment. » mon sourire s'évapora et mes sourcils se froncèrent. Il était fort, très fort. Il savait détailler chacune de mes expressions et jusque-là, rare avait été ces personnes. « Je ne suis pas en colère. » nier l'évidence. Rapidement, ma main s'envola en direction de l'homme. Une main rapidement contrôler. Mes lèvres se plissaient tandis qu'il tenait toujours ma main. « Et d'ailleurs, c'est quoi votre petit prénom ? Parce que professeur Hamilton ou détective Hamilton sa sonne trop long » petite information sortie tout droit de l'article, un petit clin d'oeil. Mon autre bras s'envola vers la figure du détective. Contrôler à son tour.

Elle a appris toute seule. Par ces simples mots, il comprend qu'elle n'a pas eu la vie facile, qu'elle a du apprendre à se défendre par soi-même. C'est aussi ça le métier de flic, on cerne vite les gens. « Tu te débrouilles plutôt bien, mais on voit que tu n'as pas trop de technique. » Declan n'avait pas non plus de gros moyens dans sa famille, mais la boxe ne coûte pas très cher, fort heureusement. Il la provoque sciemment en lui arguant qu'elle est en colère. De façon attendue, elle répond le contraire mais lui lance aussitôt un poing au visage, qu'il arrête. Sa main tient solidement la sienne, et d'un geste ferme, il la force à approcher. « C'est Detective Yates-Hamilton, tu es mal informée. » Un sourire peint ses traits alors qu'il relâche son emprise. « Et je m'appelle Declan. » Il l'observe de bas en haut, « Et toi ? » Parce qu'il n'y a pas de raison qu'elle sache et pas lui. Donnant donnant.

FAIT AVEC AMOUR PAR WILD HEART.

« Tu te débrouilles plutôt bien, mais on voit que tu n'as pas trop de technique. » il n'avait pas tort, je manquais cruellement de base solide. Reproduire s'était facile jusqu'à ce qu'on arrive sur plus fort que soit. Son intelligence et son 'monsieur je sais tout' était agaçant. Me voilà prise à mon propre piège. S'en était frustrant de se sentir détailler comme ça. Rapidement, il bloqua ma main m'obligeant à m'approcher de lui. Mon regard le fusillait pendant que ma respiration s'accélérait légèrement. « C'est détective Yates-Hamilton, tu es mal informée. » un fin sourire s'afficha sur mes lèvres avant de tourner ma tête sur le côté. Sa prise était inconfortable et il le savait. Rapidement, mon visage s'avança vers l'instructeur et je finis par lui dire. « Eh bien, tu devrais aller voir les journalistes de l'article coller sur la porte de ta salle. Ils se sont trompés ! » ma mémoire était relativement impressionnante. Elle avait toujours un de mes atouts. Mon sourire s'élargissait. 1 point partout. « Et je m'appelle Declan. » Declan, joli prénom pour un casse-pied dans son genre. « et toi ? » mes yeux se plissèrent hésitant quelque peu à lui donner ma véritable identité. Son attention était entière river sur moi. Un désavantage majeur, mon pied se chargea de le faire tomber par terre. Un joli petit croche pied. Declan était par terre. D'un sourire satisfait, je baissais ma tête et finis par lui dire : « Charline, mon prénom est Charline. »

La Provocante n'a pu s'empêcher de venir à l'abri des regards pour un ultime duel et pour tout avouer Declan se demande pourquoi il entre dans son petit jeu. Sans doute parce qu'il est un impulsif et qu'il aime avoir raison mais lorsqu'elle le nargue de nouveau avec un soi disant article, le Flic lâche entre ses dents. « Les journalistes ne racontent que des conneries c'est bien connu. Je te vois bien étudiante en journalisme d'ailleurs. » Fouille-merde, provocante et petite teigne ambulante. Ouais ça lui irait carrément bien. Ca ou le commerce, un truc pour les sans-âme en fait. Il lui avait fait part de son prénom et il avait exigé la pareille sauf que la jeune femme en avait profité pour le prendre au piège et l'envoyer à terre. Il se relève prestement, un sourire aux lèvres, indifférent au tour qu'elle vient de lui jouer. « Alors vas-y Charline, puisque tu es si en colère, vas-y frappe-moi. » Viens donc te frotter à mes phalanges, je vais t'apprendre à goûter au lâcher-prise des coups éperdus, de la rage qui exulte, la sueur en expiation.

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Une personne sensée ne serait pas revenue sur ces pas. Elle serait partie et aurait poursuivi son petit quotidien. Moi. Je n'y arrivais pas. Ce professeur avait su animer en moi un sentiment que je refoulais depuis plusieurs années. La colère. « Les journalistes ne racontent que des conneries c'est bien connu. Je te vois bien étudiante en journalisme d'ailleurs. » j'affiche un mince sourire avant de froncer les yeux. Le journalisme ? Très peu pour moi. Ces abrutis ? Je ne les aimais pas. « je suis surprise parce que pour un détective, tu ne m'as pas du tout cerné. » mon sourire s'élargit comme pour le provoquer un peu plus. Le mystère me définissait et j'étais finalement ravie d'embrouiller une personne comme Declan. Son manque d'attention avait été mise à mal. Allongé par terre, il se releva rapidement avant de finalement s'approcher de moi. « Alors vas-y Charline, puisque tu es si en colère, vas-y frappe moi » mon regard cette fois-ci se fronça. Une grimace s'afficha sur mon visage avant de porter une main sur le haut de son torse pour le repousser. « Arrête ! » contenir cette colère était importante pour moi. Je l'avais toujours fait. Contenir mes émotions et ne pas flancher. Il continua à me provoquer. Je perdais doucement pied, il le savait et il jouait avec ça. Je fermais les yeux avant de tourner ma tête tentant de retenir quelque pulsion. Je n'avais pas envie de lui faire de mal, j'avais juste envie de lui donner une bonne leçon. « Je sais à quoi tu joues... tu veux me faire vriller ! Tu veux utiliser ma faiblesse contre moi » mon regard se planta dans le sien tandis que mon doigt le pointait. Je me mis à sa hauteur et lui fis : « n'utilise pas ma colère ! Jamais ! » ma machoire se crispa et ma gorge se sera.

Un sourire mauvais habille ses traits, puisqu'elle se moque ouvertement de lui, il peut lui rendre la pareille sans culpabiliser. « Tant mieux, tu n'es donc pas aussi fade que tu le parais. » Provocation de sa part c'est entendu, mais quelque chose lui dit que la jeune femme n'aimera pas être qualifiée de commune. Elle l'avait ensuite pousser à terre et le Fier s'était relevé sans demander son reste. De ses ressources, il tentait de faire ressortir la colère en elle. Pas pour la ridiculiser non, pour l'aider et voir ce qui se cachait en dessous de cette grande gueule. Parce que lorsqu'on l'ouvre autant, c'est forcément pour qu'on ne se concentre pas sur ce qu'on veut cacher, protéger. « Sinon quoi ? » demande-t-il en arquant un sourcil ? « Tu vas me frapper ? C'est ce que je veux ! » Ses prunelles cherchent effrontément les siennes. « Tu vas crever mes pneus ? Je te rappelle que je suis flic. » Et qu'il ne vaut mieux pas chercher dans tes affaires Demoiselle, n'est-ce pas ? « Alors ? » Il s'approche d'elle et la nargue d'un nouveau sourire, celui de la tête à claques. Sa main s'approche de son visage mais d'une façon douce, parce qu'il sait qu'elle ne le supportera pas. « Tu fuis ou tu affrontes ? » Tu exploses ou tu te démontes. Pile ou face à toi de choisir ce que tu vas me présenter.

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Son visage m'énervait, son regard m'insupportait et son sourire m'agaçait. Voilà la tête du parfait idiot. Ma gorge se serra un peu plus, et ma respiration s'accéléra comme pour retenir un peu plus le démon qui sommeillait en moi. « Tant mieux, tu n'es donc pas aussi fade que tu le parais. » les apparences, il ne fallait jamais s'y fier. Mon sourire masquait mon trouble. Je fis un petit mouvement de la tête et lui répondis. « Les apparences sont trompeuses, tu es bien placé pour le savoir ! » il l'était effectivement, son métier le baignait dans toute cette merde. Les préjugés, les apparences. Ils s'en méfiaient comme moi je m'en méfiais. Declan appuyait aux bons endroits, ma colère était une de mes faiblesses. Il l'avait appris en quelques secondes. « Sinon quoi ? » mes yeux se plissèrent. Sinon quoi ? Je ne lui répondis pas mais la réponse était évidente. « Tu vas me frapper ? C'est ce que je veux ! » quel connard... pas étonnant qu'il enseigne cette discipline. Il était encore plus chiant que ces imbéciles de délinquants ou de droguer qui croisait mon chemin. Insistant, il continua dans sa lancer tandis que je gardais le silence. « Tu vas crever mes pneus ? Je te rappelle que je suis flic » un sourire s'afficha sur mes lèvres. Crever ces pneus . Sérieusement ? S'était très peu pour moi mais il ne le savait pas. Laissons le croire que j'en étais capable. Et je répondis. « un peu de marche ne te ferait pas de mal » la fuite était finalement une sage décision. Tentant finalement de fuir, le policier s'approcha de moi. Trop près de moi et il approcha sa main de mon visage. Mon regard le fixa que faisait-il ? « Tu fuis ou tu affrontes ? » sa main se rapprochait doucement. Et sans contrôler quoi ce soit ma main s'empara de la sienne pour la repousser violemment. De là, le combat venait de commencer « A ton avis ! » un coup rapide se porta en haut du torse de l'instructeur. Mes pas étaient rapides. Ne jamais rester statique, conseil de mon paternel. Un nouveau coup se porta à son épaule avant de finalement me jeter sur lui pour le faire tomber. « Pour info... je ne crève pas les pneus des voitures ! »

Elle pouvait être la plus énervante de la planète, il admirait tout de même son répondant. Declan était habitué à déstabiliser derrière ses apparences impassibles, et la jeune femme ne se laissait pas intimider et surtout ne se démontait pas. Il ne pouvait pas lui enlever ça. Elle cultivait part de mystère mais elle n'était pas si étrange aux yeux du policier. Declan était habitué cotoyer les écorchés, il reconnaissait ceux qui se protégeaient de l'affront et c'est sans doute en partie pour cette raison qu'elle désirait autant le faire taire. « Tu es étudiante au moins ? » s'amuse-t-il de sa provocation lancée du bout des lèvres, ou bien est-elle une imposture jusqu'au bout ? Il avait finalement réussi à la faire sortir de ses gonds et un sourire entendu éclaira cette fois-ci son visage pour de bon. Impassible, il accueillit les coups qui vinrent marteler son torse solide, habitué à parer aux assauts. Il l'attrapa au vol alors qu'elle tentait de le mettre à terre. « Ah tu sautes sur les hommes que tu connais à peine. Je vois le genre. » Doucement mais fermement, il l'envoie d'une prise à terre. « Mais le problème c'est que moi je ne saute pas sur n'importe qui. » lance-t-il d'un regard incendiaire avant de relancer d'une voix plate. « Debout. » Montre-moi ce que tu as dans le ventre, les paroles ne remplacent pas les actes.

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« Tu es étudiante au moins ? » à cet instant, tu fronças légèrement les yeux. Il ne souhaitait pas faire connaissance, et ces questions n'avaient rien de personnel. Au fond, il se fichait bien des réponses. Ce qu'il voulait s'était peaufiner son dossier. Répondre à toutes les interrogations qui me concernaient. Rien de plus. Un détective dans toute sa splendeur. « As-ton avis ? » répondre par une question, répondre par le mystère. Voilà ce qui m'importait et moins il en savait sur moi et mieux s'était. « Je t'ai même peut-être menti sur mon véritable prénom. » je haussais mes épaules avant de finalement m'abattre sur lui. Sa provocation avait fonctionné « Ah tu sautes sur les hommes que tu connais à peine. Je vois le genre. » Sans prendre garde. Il me mit facilement à terre. J'affichais une grimace, les coups étaient loin d'être factice. Ils étaient bien réels. Je me pinçais la lèvre intérieure. Qu'il était agaçant. « Mais le problème c'est que moi je ne saute pas sur n'importe qui. » Mon regard se posa une nouvelle fois sur l'instructeur. « Debout ». je me redressais avant de me mettre debout. Je le fixais du regard et lui fis malicieusement. « Alors pourquoi tiens-tu encore ta garde ! Hein ! Le truc Declan s'est qu'il y a quelque chose chez moi qui attire ta curiosité. » Ça se sentait et je n'aimais pas ça. Je m'avançais rapidement vers lui avant de m'abaisser pour prévoir son cou. Mon bras se porta à son cou et dans un mouvement rapide. Je le plaquais contre le mur. « Je n'aime pas ça ! Je ne veux pas être comprise. Et rectification... tu n'es pas mon genre de garçon. » mon visage s'approcha un peu plus et tu lui dis : « Tu es trop curieux et trop agaçant ! »

Charline -si tant est que ce soit son prenom- aimait entretenir le mystère autour d'elle, ne répondait pas à ses questions pour répondre par d'autres. Elle n'avait pas tord sur certains points comme le fait qu'il soit intrigué par elle, mais en déniait volontiers d'autres qui étaient tout aussi importants. « Je vais partir du principe que tu as dit la vérité, je ne vois pas l'intérêt que tu aurais à mentir. » En fait, il y en aurait des tas, mais il préférait affirmer le contraire simplement pour l'énerver. D'ailleurs, la Brune l'énervait suffisamment pour qu'il la mette à terre. Il lui ordonne ensuite de se relever et rétorque goguenard. « Tu attises peut-être ma curiosité, mais c'est bien toi qui est venue me provoquer à la fin du cours et qui reste encore là malgré tout le dédain dont tu fais preuve. » Au moins c'était dit, il restait, mais elle aussi. Sa rengaine l'avait suffisamment déconcentré pour qu'elle l'attrape par le cou et vienne le plaquer contre le mur. Ses pupilles bleutés rencontrent les siennes plus foncés, sa voix reprend calmement. « J'en ai rencontré des tas des gamines dans ton genre. Ne sachant pas quoi faire pour se rendre intéressante et crachant leur colère au monde plutôt que d'essayer de contrôler leurs émotions. » Il attrape sa taille avant d'inverser la tendance et de la plaquer à son tour contre le mur de béton. « Je ne cherche pas à te comprendre, je sais quel genre de fille tu es c'est tout. » De celles qui n'aiment pas être rangées dans des cases et être provoquées sur leur singularité, mais prétendre autre chose pour arriver à ses fins s'appelle de la manipulation. Et Declan peut exceller dans ce domaine lui aussi à l'occasion.

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