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(zekorphée) le jour après la nuit.

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C’était comme un retour à tes premières années en tant qu’adulte, quand t’arrivais à peine à Harvard et qu’un peu perdue dans cette immense barrière de langues, tu te réfugiais derrière les paroles d’un rappeur français qui te faisaient redécouvrir ta propre langue et qui savait te rassurer. Au fond, tut e demandais un peu s’il ne t’avait pas encore fait d’avantage bader, Orelsan c’était pas franchement le rappeur le plus gai de la terre, et puis quel rap était gai de toute façon ? Le but premier c’était quand même de dénoncer la société. Bref tu t’en foutais maintenant, Eminem et Orelsan faisaient ton bonheur. T’aurais jamais pensé que miss Zeke aurait pu en écouter. « C’est ça ton but alors, gagner des points auprès de moi ? » Tu fis dans un sourire entendu même si en vérité tu ne savais pas trop comment considérer ça. Bizarrement ça te faisais plaisir, tu te demandait si c’était sincère dans le sens qu’elle voulait simplement se rapprocher de toi. Mais pourquoi ? Pour recoucher ensemble ? Elle avait pas besoin d’être proche de toi pour ça… C’était ce qui la rendait un peu particulière à tes yeux sans doute. Tu prolongeas d’ailleurs cette idée de rapprochement en lui demandant très sérieusement, dans une curiosité sincère, ce qu’elle étudiait. Non en vérité ça t’intéressait vraiment, les études ça pouvait dire beaucoup sur une personne et puis t’étais de ceux qui pensaient que ça constituait vraiment un individu. « Je ne t’aurais pas imaginé dans un truc aussi sérieux c’est vrai, ça te plait au moins ? » Puis tu ris à sa question. « Histoire en majeur, ça aussi c’est pour faire plaisir aux parents et musique en mineur, ça c’est pour mon propre bonheur. » Tu mourrais pour la musique, tel un Mozart mort de sa vie de débauche, rendant son dernier souffle une partition à la main. Quoique t’avais pas le culot de te comparer à Mozart. Mais c’est vrai que tu ne l’aurais vraiment pas imaginé en médecine, qu’est-ce qu’on ferait pas pour les parents parfois. Quoique t’avais pas à te plaindre, pour le moment ils te laissaient plutôt tranquille, mais pour combien de temps encore ? « Ooooh, t’as raison je vais arrêter, tu commences à trop aimer ça ! » Tu fais au sujet des flatteries en riant, fallait pas qu’elle se détende complètement quand même, t’attendais beaucoup d’elle pour cette seconde fois. Fallait pas qu’elle te déçoive quand même, même si tu doutais vraiment de la possibilité de cette option. Vous vous mirent alors à parler des cabots. Tu savais pas ce que les gens avaient tous à parler de ta confrérie mais apparement tout le monde avait sa petite opinion sur les roses. T’étais pas la plus investie dans la vie ou l’ambiance de ta maison à vrai dire, tu tâchais juste d’être là pour celles qui en avaient besoin. « Tu crois que c’est ce que je pourrais être ? » Tu fis avec un petit air amusé. Non t’étais pas tellement du genre à tromper lorsque tu aimais, parce que lorsque t’étais folle… t’étais folle, ouais. « Ah, contente que tu le reconnaisses ! » Tu fis en poursuivant sur cet air ironique qu’elle avait elle même imposé, tirant la langue.

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Merde. Merde, merde, merde. Tu savais que tu parlais toujours trop vite, que tu ne prenais pas le temps de tourner sept fois ta langue dans ta bouche avant de sortir une phrase, et que c'était souvent trop sincère, trop franc. Malgré ta compréhension de la langue anglaise, tu oubliais que les mots que tu employais avaient un certains poids, et que normalement, tu n'étais pas censé dire certaines choses, ni demander, ni faire, selon la concordance avec l'espace-temps et la situation actuelle, par rapport aux convenances. Tu ne demandais pas à quelqu'un que tu venais de rencontrer depuis trois heures de te prêter de l'argent, tu ne disais pas « je t'aime » au premier geste galant ou tu ne demandais pas à la personne de t'épouser lors du second rendez-vous qui s'était bien déroulé. C'était comme des codes, ancrés en vous – et tu ne disais pas à la jolie fille avec qui tu as passé une nuit il y a de cela une semaine que tu voulais marquer des points avec elle. Tu mordais fortement ta lèvre à sa réponse – et heureusement qu'elle ne fuyait pas encore et gardait le sourire – et tu haussais tes épaules négligemment, essayant comme de reprendre le contrôle. « C'est juste cool de connaître quelqu'un d'autre qui connaît, tu vois ? Ça nous fait un point commun. » Tu répondais, espérant que ça passe un peu mieux, qu'elle ne te trouve pas excessivement entreprenante quant à son sujet. Vous parliez tout de même d'étude, et tu répondais que tu faisais médecine et biologie, et que même si tu étais quelqu'un qui n'avait jamais aimé bosser, tu le faisais pour rendre fier tes parents. Tu lâchais un petit rire à sa réponse, et tu soulevais un peu ton menton en la détaillant de ta grandeur, arquant un sourcil intéressé. « Ah bon ? Et pourquoi ça ? C'est mon physique ou c'est ma faculté à céder facilement à quelques avances qui  te font croire que je suis stupide ? » Tu demandais d'un ton faussement léger – non, tu n'allais pas t'excuser de la confronter de suite sur ses quelques paroles lancées sûrement innocemment, tu voulais savoir. « Ça peut aller. A force d'apprendre on comprend et ça devient intéressant. » Tu avouais tout de même à sa question, avant qu'elle ne te parle de faire histoire et musique, mais qu'elle aussi, il y avait une part de famille qui entrait en jeu. Tu ne connaissais absolument rien à l'histoire, alors tu la regardais dans un petit sourire, l'imaginant un instant avec plusieurs instruments de musique dans les mains, essayant de trouver ce qui pouvait le mieux lui convenir – mais la tache était difficile. « Et tu joues de quoi ? Du triangle ? » Tu plaisantais de ton grand sourire moqueur aux coins de tes lèvres – quoi tu rêverais de voir quelqu'un en majeur musique avec comme instrument de prédilection le triangle, mais t'aimais trop le violon pour faire la blague toi-même. Elle flattait ensuite ton visage et ton corps, et toi, t'allais rapidement prendre la grosse tête – plus que tu ne l'avais déjà – si elle continuait. « C'est parce que je le mérite. » Tu lui répondais quand elle disait que tu commençais à trop aimer ça : tu étais une belle fille dans un beau corps, si toi tu n'avais pas le droit à quelques compliments, qui le pourrait ? Puis tu comprenais qu'elle était Cabot, et malgré l'envie de la confrérie de toujours bien se faire voir comme des petites filles parfaites et solidaires et aimantes entre elles, leur image s'était bien dégradée, et les gens les voyait souvent plus comme des filles faciles aux cuisses toujours ouvertes. Elle te demandait si tu pensais qu'elle pouvait tromper son mec comme tu l'avais insinuer, et tu approchais lentement son visage du tiens, haussant un sourcil interrogatif, amusée. « A toi d'me le dire. Les gens trompent, n'ont plus d'respect. Ta plus belle rencontre peut devenir la pire. C'est la vie. » Tu expliquais – et en gros, tu ne pouvais pas vraiment déterminer comment elle elle pourrait être en couple, encore moins depuis si peu de temps que tu lui parlais. C'était ça aussi, le but des tromperies : on se faisait tellement une image merveilleuse d'une personne, on fondait des convictions sur elle, elle qui était assurément l'homme ou la femme de ta vie, et après c'était la grosse désillusion, le retour à la réalité, et cette personne qui semblait si droite, si amoureuse de toi, montrait son vrai visage. T'avais déjà vécu ça, et t'avais détesté. Pour finir tu riais devant son expression après que tu te sois moquée en lui faisant remarquer qu'elle était parfaite, et tu levais tes yeux au ciel – ouais, tu le reconnaissais un peu. Un tout petit peu.

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