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I fucked up and I'm sorry [ft. Bonaventure]

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I fucked up and I'm sorry


Plus Bonaventure exposait les faits quant à mes intentions de garder Paris pour moi toute seule, plus je réalisais que c’était impossible et qu’un jour ou l’autre ça nous empoisonnerait la vie. Comme le dit si bien Bona : le risque zéro n’existe pas, et ce n’était pas pour cela que je devais restée méfiante…je ne le faisais pas exprès de toute façon, mais il fallait maintenant que j’apprenne à me faire confiance, à faire confiance en l’amour que je portais pour Paris et également au sien. « Je crois que t’as plus que raison...et puis, pour être honnête – malgré le fait que la relation que j’entretiens avec lui est récente – je ne me suis jamais sentie aussi amoureuse de toute ma vie. Même avec mon fiancé…. » Je me prenais mes mots comme un coup de fouet, et comprenait soudain l’impact de la situation « Bon sang, j’allais épouser un homme que j’ai aimé bien moins fort que je n’aime Paris aujourd’hui. Limite, ma sœur m’a rendu service » finissais-je par dire en riant ironiquement. Cette histoire de test finalement, n’était peut-être pas une mauvaise chose et il allait falloir que j’y réfléchisse sérieusement.

En attendant, Bonaventure m’assurait que pour ma part, j’avais déjà dû passer quelques tests de confiance de la part de Paris. J’avouais ne pas avoir eu cet impression et être même persuadée que mon petit-ami de m’avait pas testé, mais le métisse clarifiait très vite la situation en évoquant les enfants et la charge que j’en prenais. Je secouais la tête, sans vraiment savoir si c’était vrai ou pas, et répondais d’abord un premier argument « Paris m’a connu parce que je faisais les consultations en pédiatrie…il sait que j’ai l’habitude des enfants et connais mes ambitions professionnelles. Ce n’était pas vraiment un test ça. Il savait juste de base qu’il confiait les enfants entre de bonnes mains… »Seulement Bonaventure releva un point essentiel qui ne m’était pas venu à l’esprit en ces termes : la déception face à la décharge des parents, et la perte de confiance qui en découle. « Si je comprends bien, tu es en train de dire que si Paris et les enfants ont été à ce point déçue par leur propre parents, ils auraient dû ne pas me faire confiance ? .. » avant de me répondre à moi-même à haute-voix en regardant dans le vague « comment faire confiance à un étranger quand on a déjà pas confiance en ses proches…c’est…. » Je relevais alors la tête et observais un instant Bonaventure avant de lui dire « Mais du coup ça veut dire, que si finalement les choses venaient à mal se passer avec ses frères et sœurs, je perdrais Paris ? ». La question des enfants dans la vie de Paris ne m’avait jamais posé de véritable problème en soi : Pour moi, ils faisaient partie intégrante de Paris, j’avais un peu pris les choses d’un bloc les concernant…en acceptant Paris dans ma vie, j’acceptais les enfants, ça me semblait logique jusqu’ici. Mais qu’en était-il pour eux ?? Qu’adviendrait-il le jour où l’un des frères ou sœurs ne m’acceptait plus dans leur cocon familial ?

C’est en ayant cette question en tête que je rappelais à Bonaventure que je devais m’en occuper. Mon meilleur ami se proposait de m’assister et j’hésitais à accepter, voulant d’abord m’assurer que je privais Bona d’aucune autre occasion, mais ce dernier était sûr de lui : il voulait m’aider et surtout se changer les idées. C’est tout sourire que je lui répondais : « Alors c’est super !! Tu vas voir ils sont géniaux et adorable, tu ne vas pas t’ennuyer, et puis le plus grand sera ravi d’avoir un vrai concurrent sérieux au jeu vidéo, parce que moi de ce côté, je lui sers des victoires faciles en ce moment ! » Avouais-je en riant alors qu’on abordait peu de temps après le sujet Amanda. « Écoute le principal dans toute cette histoire, c’est que ce débordement entre vous ne change rien à votre amitié ! Bien que je veux bien reconnaitre que j’aurais aimé qu’Amanda est quelqu’un comme toi dans sa vie, je préfère me dire que tout ceci n’entachera pas notre relation à tous les trois, et que ce genre d’expérience finissent par nous souder tous davantage »

Puis pris d’un élan de motivation Bonaventure me proposait qu’on aille faire des courses pour la soirée, chose à laquelle je répondais bien vite : « Oh oui, je devais y aller quoiqu’il arrive, à ces âges-là c’est des ogres et le frigo se vident à vitesses grand V », puis enchainait sur les descriptions de chacun en donnant leur noms : « Alors le plus grand s’appelle Matthew, et il a 14 ans. C’est avec lui qui tu trouveras sans doute beaucoup de discussion autour des jeux vidéo et du sport. Mais, ne lui parle pas de fille….c’est un sujet délicat en ce moment : il est bourré aux hormones » lançais-je en riant avant de reprendre : « Ensuite tu as Danika et Aaron, les jumeaux de 8 ans. Fille, garçon. Le jour et la nuit, clairement ! Danika est très expressive, très bavarde, Oh et elle adore la photographie ! Autant dire que si tu la lance sur le sujet, tu deviens son nouvel ami super top qui fait des photos trop géniales !!...Aaron, c’est le plus discret de la famille, et pourtant ce n’est pas le dernier à avoir envie de câlins et d’affection : Je n’ai pas encore vraiment réussi à le cerner si ce n’est le fait qu’il est très obéissant, et calme. Du coup, j’ai tendance à le prendre beaucoup dans mes bras et je ne sais pas…il me touche ce gosse, j’ai toujours envie de lui faire des bisous et de le protéger. » Avouais-je aisément, ne comptant plus le nombre de fois où –avec ou sans son consentement – je chopais Aaron pour un câlin ! « L’autre miss câlin, c’est Kaleigh, 7 ans. C’est une princesse ! Mais une vraie : elle collectionne les robes, peut avoir envie d’en changer 2 à 3 fois par jour, parce que hey, c’est une princesse ! Et une princesse ça change d’habits à chaque fois qu’elle doit manger ! » Je racontais ça à mon ami, non pas qu’il en est besoin mais simplement pour qu’il sache à qui il avait affaire et qu’il les reconnaisse facilement « Et comme je l’ai dit, c’est une miss câlins ! Câlin-crampon ! Et je sens qu’elle ne va pas y aller en s’améliorant avec moi » déclarais-je en riant parce que je me savais bien trop tactile avec les enfants pour que ces derniers réussissent à changer dans ce genre d’habitude. « Et enfin, celle qui ne nécessite pas de grande connaissance sur son sujet : Ashlynn 6 mois. Et je te demanderais pas de côtoyer ses couches alors tout va bien » je souriais avant de me planter au milieu de la pièce prête à me bouger : « On est parti ? »


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Summer & Bonaventure
Bonaventure était réellement heureux de voir Summer être aussi heureuse malgré qu’elle n’ait pas de nouvelles de son petit-ami. Pour l’américain, il n’y avait aucune crainte à avoir car de ce qu’il avait lu dans le regard de son armoire à glace, il était totalement amoureux d’elle. « Il n’y a jamais de hasard dans la vie, du moins j’aime me dire que tout arrive pour une raison même si certains événements nous font souffrir, nous font douter. Ce sont dans les épreuves que nous nous révélons aux autres et qu’eux-mêmes se révèlent à nous » lui dit-il se fichant bien de passer pour un vieux sage. Le métisse était quelqu’un de profondément croyant et respectueux de la vie en tant que tel. On pouvait se révolter contre cette dernière, l’insulter, lui faire porter tout le poids de nos erreurs mais il partait du principe que la vie ne faisait que nous donner la vie. C’était en nous que résidait tout le reste : les bons comme les mauvais choix. « Tu sais, il y a une différence entre confier des enfants à un professionnel dans le cadre d’une consultation médicale et laisser une personne pénétrer dans notre intimité et gérer sa famille en son absence » précisa-t-il alors qu’elle analysait ses récents propos. Bonaventure secoua la tête négativement avant de reprendre la parole pour la rassurer. « Oui, il est plus difficile de faire confiance quand on a été blessé, abandonné. Cette confiance est fragile mais quand elle est à nouveau accordée, je pense qu’elle en est que plus sincère et solide mais je suis certain que tu t’inquiètes pour rien. Tu as été acceptée par eux Summer… Je pense que s’il advenait un problème, Paris saurait faire la différence et aplanir les choses. A un moment donné, il devra réaliser qu’il y a sa famille mais qu’il y a aussi votre couple. Il a le droit au bonheur et ses frères et sœurs n’ont pas à lui imposer leur façon de voir les choses » haussa-t-il les épaules. Son petit-ami était un homme avant d’être un frère. « Et puis honnêtement, qui pourrait te détester ? » lâcha-t-il avec un grand sourire, déposant un baiser sur sa tempe. « Cesse de paniquer, vous êtes fait l’un pour l’autre et Dieu ne sépare pas les gens qui s’aiment réellement »

« Amanda trouvera chaussure à son pieds ! Je ne te cache pas que si je n’avais pas été aussi amoureux, sûrement aurais-je été déçu de cette non suite mais comme je te l’ai dit : rien n’arrive par hasard » enchaina-t-il avant qu’elle ne lui présente rapidement les divers membres du clan Maconahey. Eh bien, Paris avait bien du courage avec cette famille nombreuse. « Ouah ! Et tu gères cela toute seule en son absence ? Franchement, vous avez du mérite tous les deux »rigola-t-il en secouant la tête. « J’ai vraiment hâte de les rencontrer… Oui, on est parti ! » s’exclama-t-il en se relevant pour la rejoindre. Bonaventure attrapa sa veste ainsi que les clés de sa voiture. « Je te suis en voiture à moins que tu sois venue en transport en commun ? »

electric bird.
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I fucked up and I'm sorry


J’étais habituée aux paroles de Bonaventure le sage, et puis même si ces dires prêtaient à sourire, il avait bien souvent raison. Ainsi pour lui, il n’y avait pas de hasard, les choses se déroulaient tel qu’elles devaient se passer, chaque évènement n’étant qu’une conséquence des choix que l’on prenait. Et aujourd’hui, si je me concentrer sur ma situation avec ma sœur, et la confrontation que je devais avoir, ce qu’ils s’y passeraient ne serait que conséquences du choix que j’aurais pris à faire confiance ou non à Paris et à ce que je ressens pour lui. De ce fait, ce test, cette étape à passer n’était pas là pour rien… Et quant au test de Paris par rapport aux enfants, j’avais beau penser au départ, qu’il ne s’agissait que d’une confiance naturel lié à mon professionnalisme, Bonaventure ne l’entendais pas de cette oreille, et par ses dires, je comprenais l’ampleur de la tâche que m’avait confié mon petit-ami et de la confiance qu’il m’avait accordé. Seulement un doute venait très vite sur le poids des décisions qu’avaient les enfants par rapport à tout cela, me demandant ce qu’il se passerait si les enfants n’avaient pas autant confiance en moi à l’avenir pour pouvoir faire partie de leur vie. Etre la petite-amie de leur frère était une chose, mais si tout ceci devenait plus sérieux, serait-il tous d’accord ?

Encore une fois – autant dire qu’il était doué pour ça – Bonaventure me rassura, m’expliquant que bien qu’il aimait ses frères et sœurs comme ses propres enfants, Paris savait faire la part des choses et qu’il fallait de ce fait bien comprendre qu’il y avait le bonheur des enfants d’un côté, et le bonheur de Paris de l’autre. Et qu’en temps voulu, Paris saurait aplanir la situation de sorte que chacun y trouve son compte. « Personnellement, je préférerais qu’on en arrive vraiment pas là. Je les aime ces gosses moi ! Si les choses pouvaient continuer de se passer comme elles le sont maintenant, j’en serais la première ravie ! » Et sur cette parole, Bonaventure me fit rire en déclarant que personne pouvait me détester. Pour tout réponse, je venais déposer un bisou sur sa joue, et en lui souriant et le métisse y répondait lui-même par un baiser sur ma tempe « T’as raison, j’arrête de me prendre la tête…du moins sur ce sujet, parce qu’en attendant, même si j’aime profondément amoureuse de lui, je suis quand même en colère de pas avoir de nouvelles » concluais-je avec quand même un sourire contradictoire avec cette colère que j’évoquais. C’était une manière de rappeler à mon ami, qu’on ne pouvait pas changer une femme têtue comme moi…et puis hey, je mérite d’être en colère contre mon homme ! Du moins tant que je n’avais pas de raison valable de l’excuser…

En parlant d’Amanda, on finissait par conclure tous les deux que les choses s’étaient terminé de la meilleure manière pour tout le monde, bien que Bona comme moi espérions que notre meilleure amie trouve enfin chaussure à son pied. Carlisle serait-il le nouvel élu d’ailleurs ? Affaire à suivre…

On décidait de se mettre en route pour les courses et avant de se mettre le chemin, je faisais la présentation du clan Maconahey, donnant les noms de chacun et expliquant deux trois détails sur eux afin que Bonaventure repère très vite les enfants avec qui il aurait le moins de difficultés. Bonaventure exprimait alors son admiration à me voire gérer le petit clan en l’absence de Paris, et moi je souriais timidement avant de lui dire : « Oh tu sais, je crois qu’ils me facilitent tous beaucoup la tâche. Quelques chose me dit que Paris a dû laisser des directives à ses frères et sœurs pour que ces derniers ne me mène pas la vie dure ». Bonaventure attrapa ses clés et sa veste et moi je fouillais dans mon sac à la recherche de mon portable pour voir l’heure en répondant distraitement à Bonaventure : « Je suis venue en bus, j’évite les allers retours en voitures en ce moment. Je garde l’essence pour faire les courses et aller chercher les enfants à l’école » Ca paraissait sans doute bizarre d’être aussi calculatrice sur mon budget, mais depuis que j’avais décidé de ne plus dépendre de mes parents, je faisais toujours en sorte que mes dépenses ne se fasse que sur mon petit compte que je m’étais ouvert en arrivant ici, et non sur l’autre compte ouvert par mon père dans lequel il me versait de l’argent tous les mois. Le seul dernier retrait important que j’avais fait sur ce fameux compte avait été là pour rembourser la caution payé par Bonaventure, et encore j’avais fait plusieurs petit retrait pour ne pas que ça paraisse louche. Enfin bref, à partir du moment où j’avais voulu être indépendante, je tentais au mieux de ne pas « tricher » et de respecter un certain budget. « Oh au fait, ça me fait penser qu’en rentrant de courses, je pourrais en profiter pour te donner les photos de notre dernière séance tous les deux ! Je les fait développer, elles sont juste excellentes ! »


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Summer & Bonaventure
"Je suis certain que tout ira bien ! Tu es une personne extra et surtout à l'écoute. Je ne doute pas que tu feras une mère exceptionnelle pour tes enfants ou même pour eux. Le tout est que tu arrives à t'en persuader. J'ai connu bien des personnes dans ma vie mais aucune ne t'arrive à la cheville. Je crois que si tu n'existais pas, il faudrait t'inventer. Je suis vraiment heureux de te connaitre et de former un véritable trio avec Amanda. Vous êtes ma bouffée d'oxygène" lui assurait Bonaventure afin qu'elle cesse de douter de tout et surtout d'elle-même. Dans le fond, il la comprenait aisément, ayant le même doute en lui concernant ses propres capacités à rendre une femme heureuse. Depuis Lucy, il n'avait jamais réellement cherché l’amour de peur d’être déçu ou même incapable de se donner à fond dans une relation. Pourtant, avec Andrea, tout avait été naturel entre eux : la toucher, l’embrasser, être simplement présent pour elle. Seulement, ses vieux démons l’avaient rattrapé et il avait pris la fuite de peur d’être incapable de donner ou au contraire, d’être dans l’incapacité de refreiner cet amour grandissant. La Dunster lui avait soufflé qu’elle voulait prendre son temps -du moins avant leur dispute le lendemain matin ; mais qu’est-ce qu’elle entendait par cela ? Lui, il était bien incapable de pouvoir mettre un frein à ses sentiments. Pour preuve, elle lui manquait déjà atrocement.

Au moins cette soirée en compagnie de Summer et des enfants allaient lui permettre de faire le calme dans son esprit et penser à autre chose. Il en avait grandement besoin car s’il restait dans sa chambre à la Quincy House, il allait tourner et tourner jusqu’à ce qu’il aille courir autour du stade pour se défouler. « Ce serait sympa de sa part car cinq enfants, ce n’est pas chose aisée ! Tu n’as pas été dégoutée de la maternité ? ça va, tu tiens le coup ? » s’amusa-t-il à la taquiner avant de lui demander comment elle était venue. « Prenons ma voiture nous irons plus vite que le bus et je pense pas que ton petit-ami apprécie beaucoup si je dormais sur le canapé cette nuit » lui dit-il avec un petit clin d’œil. Les deux amis prirent donc la direction du parking. « Oh avec plaisir ! Je t’avoue qu’avec toute cette histoire, je n’avais pas osé développer les photos » répondit-il tout heureux de revoir des souvenirs de cet après-midi-là. « Bon… on file faire les courses en premier ? De tout de manière, je dois remettre de l’essence. Pendant mon séjour au Maroc, c’est ma mère qui va garder ma voiture. Je te l’ai pas dit ? Ma mère a délocalisé son cabinet de psychiatre pour s’installer à Boston. Mon père l’a pas très bien pris arguant du fait qu’elle s’inquiète bien trop pour moi. Chose qui est tout à fait vraie »

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« Bon t’arrête de me complimenter comme ça parce que je vais avoir les chevilles qui enflent, et je ne pourrais plus marcher pour aller faire les courses » m’exclamais en poussant gentiment Bonaventure d’un coup d’épaule alors que je tentais de cacher mes rougissements. Je savais pourquoi le métisse me disait tout ça, et j’avouais volontiers que cela avait de quoi me donner confiance en moi, mais…je n’étais pas habitué à des compliments de ce genre, et je n’étais jamais très à l’aise quand il s’agissait de me laisser être vanter de la sorte. « Merci » articulais-je tout de même pour tout ce qu’il m’avait dit avec le cœur et qui me faisait du bien « T’es un type génial, tu le sais ça ?! » et je lui souriais avec une fierté non négligeable de pouvoir le considérer parmi mes amis les plus chers !

On descendait la résidence et j’expliquais alors à mon ami les raisons qui me poussaient à prendre les transports en commun bien plus souvent que d’habitude. Il proposait de prendre sa voiture et j’acceptais volontiers – mais passant sur l’épisode du canapé, parce que je sentais le gros débat sur le sujet, si je me mettais à contredire l’avis – puis répondais à sa remarque : « Tu rigoles, c’est pratiquement un entraînement avant l’heure ! Bon je ne te dis pas que certaines fois, je regrette un peu qu’on ne soit pas que tous les deux – ne serait-ce que pour s’organiser des sorties, etc. – mais, j’aime bien voir ses petites têtes blondes dès le matin et pouvoir participer à leur quotidien. Je n’ai pas ma famille autour de moi alors…en avoir une aussi soudée qu’eux devant moi tous les jours ? Ça me fait un bien fou ! », avouais-je en me disant que c’était bien la première fois que je reconnaissais éprouver un manque de ne pas avoir ma famille à mes côtés….en fait, seul mon père, mon frère et ma grand-mère me manquaient, mais pour les voir j’aurais été prête à supporter ma mère et ma sœur si cela en aurait été la seule et unique condition.

Je lui proposais de lui faire partager quelques clichés de notre dernière sortie en duo au parc pour photographier les lieux et la conversation dévia sur les parents et Bona, et plus particulièrement sur sa mère. « Ta mère a fait déménager son cabinet ? Du jour au lendemain ? Je veux dire, si effectivement elle s’inquiète pour toi, ça ne doit pas dater d’hier…alors comment se fait-il que ça lui ai pris aussi soudainement ? »


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Summer & Bonaventure
Les deux amis descendaient la résidence tout en parlant de la vie de famille que vivait Summer. « Attends, tu ne serais pas en train de me dire que cela te donne envie de fonder une famille avec Paris ? » lui demanda-t-il étonné pour le coup. Oh il savait que son amie ferait une mère de famille formidable mais n’avait-elle pas l’impression d’aller trop vite ? Trop vite. Une expression qu’il entendait bien trop souvent ces derniers temps. Andrea voulait prendre son temps du moins, avait-elle voulu à un moment donné mais à présent, il n’était plus sûr de rien. La Dunster, malgré toutes les bonnes ondes de ses amis, devait très certaine le haïr pour la découverte qu’il avait faite à son insu. Seulement, avant ce fâcheux épisode, elle lui avait confié vouloir prendre son temps mais qu’est-ce que cela signifiait ? Bonaventure ne savait pas trop. Certes, il ne voulait pas lui sauter dessus comme un homme en rut, prendre le temps de la découvrir, de faire monter l’envie de l’autre… mais pouvait-on concrètement freiner le train de l’amour ? Pouvait-on dire à son cœur : vas-y moins vite ?! Pour lui, c’était mort. Il l’aimait comme le lui prouvait la douleur qu’il avait ressenti en la perdant. Maintenant la question était plutôt : devait-il l’oublier ou pas ?! « Tu n’as pas peur de brûler les étapes ? Si je te pose la question, c’est qu’avant de me disputer avec Andrea, elle m’a dit qu’elle voulait prendre son temps, ne pas aller trop vite. C’est juste que l’on a encore rien vécu ensemble et déjà, elle voulait mettre un frein entre nous… je t’avoue que je ne sais quoi penser de tout ça. Je n’ai pas vraiment de passif amoureux. Avec Lucy, nous nous connaissions depuis des années avant de nous décider à être un couple. Cela s’est fait naturellement » avoua-t-il son impuissance à comprendre les femmes.

Comment en était-il venu à parler de sa mère ? Bonne question. Sûrement parce qu’elle avait parlé de sa famille et de son manque quant à ne pas les voir plus souvent. « Cela fait quelques mois que ça se trame… Je veux dire, ce n’est pas que je suis en froid avec mon père mais… Disons qu’une femme s’est présentée à moi comme étant la fille biologique de mon père… Visiblement, un an après mon arrivée dans leur famille, il aurait fauté avec une femme. Je ne sais pas si c’est vrai ou pas. Il y a quelques ressemblances physiques entre eux mais de là à ce qu’elle soit vraiment sa fille. Tu sais, mes parents m’ont adopté parce que ma mère est stérile. Si jamais elle apprenait que mon père a eu un enfant avec une autre, elle serait dévastée. Je sais également que je ne devrais pas le juger avant de connaitre sa version des faits mais en même temps… Je sais que si j’en parle, j’ai une chance sur deux de faire exploser ma famille » lui expliqua-t-il platement mais on pouvait sentir tout son désarroi face à la situation.


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Est-ce que je brûlais les étapes avec Paris, c’était une bonne question : Dans un sens j’avais l’impression de reculer plutôt que d’avancer vu que je redoutais de présenter Paris à ma famille et que je ne voulais pas le mettre au défi avec ma sœur, et de l’autre, j’avais effectivement que tout allait vite. Mais au lieu d’avoir peur, de penser que j’allais me brûler les ailes, je me sentais chaque jour un peu plus galvanisée par l’amour que Paris me portait, par la tendresse de ses frères et sœurs et je me sentais bien…tellement bien… « Je ne sais pas si je vais trop vite, si on brûle les étapes ou pas. Tout ce que je sais, c’est que je ne me suis jamais sentie aussi bien avec un homme de toute ma vie. Aussi complète et sûre de mes sentiments. Mais je peux comprendre Andréa : si elle a été blessée une fois, elle doit sans doute avoir peur que cela recommence ? Je t’avoue que les premiers temps avec Paris, je n’osais pas tout dire, et surtout, je ne lui parlais pas forcément de mes craintes. Pas parce que je ne lui fais pas confiance, mais surtout parce que j’avais peur de passer pour une folle, une fille instable…mais je sais pas, c’est la façon qu’il a eu de lui-même s’ouvrir à moi, de me dire ce qui le tourmentait, ce qui lui faisait peur…à partir de ce moment-là, j’ai compris que j’étais pas la seule à miser gros dans cette relation…et qu’on a tous nos frayeurs, nos casseroles…. » Je regardais devant moi, l’horizon qui défilait sous nos yeux, me demandant si j’exprimais le fin fond de ma pensées par rapport à mon ami et sa petite-amie ; et pour plus de sureté, décidait de me faire mieux comprendre « Tout ça pour dire Bona, que : si Andréa met un frein, c’est parce qu’un mauvais souvenir doit la bloquer….à toi de lui montrer que toi aussi tu joues gros dans cette relation, que toi aussi tu t’es déjà brûler les ailes, et que pourtant, tu n’as pas peur de tenter l’aventure avec elle…peut-être que ça la rassurera.. »

Finalement, au cours de la conversation, on en vint à parler de la mère de Bona et si il y’a bien un truc auquel je ne m’attendais pas, c’était à tout cette histoire d’adultère de la part de son père, et de cette famille cachée. « T’es sérieux ? T’es en train de me dire que…t’as une demi-sœur dans le coin ? Et que t’as rien dit à ta mère sur le sujet ??! T’as pas peur que cette dernière l’apprenne par quelqu’un d’autre un jour et que la révélation lui soit plus douloureuse » demandais-je à mon ami, tout en m’inquiétant pour le sort de sa mère… Et le père dans tout ça d’ailleurs, il en dit quoi de toute cette histoire. Me posant cette question, j’inspirais alors profondément avant de soupirer tout en déclarant « Eh beeennn, Bona, j’ai l’impression que ce soir, tu vas devoir m’expliquer ça plus en détails ! » Ouais, cette histoire ainsi résumé donnait l’impression d’etre déjà un véritable bordel, alors autant que mon ami vienne m’éclaircir un peu le tableau pour pouvoir y associer toutes les pièces du puzzle.


© charney


TOPIC TERMINÉ
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