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I fucked up and I'm sorry [ft. Bonaventure]

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I fucked up and I'm sorry


J’écoutais attentivement mon meilleur ami m’exposer son problème, et il semblait tellement abattu que cela me déchirait le cœur. Cependant une part de moi ce sentait soudain fière à l’idée d’entendre Bonaventure se confier à moi au sujet de Lucy. Je ne dis pas que je n’étais pas au courant de la situation, il en avait déjà parlé deux ou trois fois avec moi…mais pas dans ces termes, pas sous cette forme de confidences. Ma main qui ne tenait pas celle de Bona vint alors se poser sur nos mains liées et je le fixais avec attention, lui assurant écoute et présence sans vraiment me manifester. Jusqu’au moment où il me demandait de comprendre sa situation en me mettant à sa place : Comment je me sentirais moi, si on m’avait laissé vivre avec Paris, découvrir ce dernier, expérimenté une vie à ses côtés, avant de me le retirer brutalement. Je grimaçais à l’idée et soupirais en avouant dans ce même soupir : « Je serais anéantie… » Certes, je le vivrais très mal, mais si y’a bien un truc que je sais, c’est que je me battrais ! Je ne laisserais personne me prendre Paris sans au moins chercher à faire valoir mes droits. Et c’est d’ailleurs dans ce sens que j’allais secouer mon ami !

« Je serais anéantie mais je me battrais Bona ! Et tu dois en faire autant ! Tu dois de te battre pour la récupérer. Tu l’aimes, d’accord ?! C’est indéniable. Mais tu vois, tu t’es battue pour Lucy tout en sachant que l’amour n’était plus au rendez-vous. Pourquoi te bloquer avec Andréa ? Si elle te dit que tu lui plais, qu’elle a réussi à passer outre le fait que tu aies couché avec sa sœur…c’est qu’elle entrevoit un avenir avec toi. Ça parait peut-être flou pour elle comme pour toi maintenant, c’est vrai. Mais, les choses vont s’arranger d’elle-même à partir de l’instant où tu prouveras à Andréa que tu es prêt à tout pour l’avoir à tes côtés ! Que tu ne veux pas imaginer une seule seconde vivre sans elle. Tu comprends ? En partant ainsi après qu’elle t’ait mis à la porte, tu as voulu respecter son choix, et c’est tout à ton honneur…mais ne lui laisse maintenant pas le temps de croire que cette mise à la porte t’arrangeait toi aussi ! Ne la laisse pas s’imaginer que tu peux te détacher d’elle en claquant des doigts… »


©️ charney


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Summer & Bonaventure
Parler de Lucy avait été très douloureux voire quasiment impossible durant des années. La douleur de la perte, la colère d’avoir été triplement puni durant les attentats, cette solitude qui le rongeait depuis lors. Pourtant, avec le recul, Bonaventure n’avait pas si souffert que cela de cet amour perdu. Il avait été malheureux de voir son conte de fées se terminait aussi brutalement mais il n’avait pas cherché à se battre. Il avait accepté les choses avec fatalité. Durant trois ans, il s’était imaginé que c’était parce qu’il souffrait, parce qu’il n’avait plus confiance en lui ; En réalité, c’était parce que quelque part, il était soulagé de ne plus être avec elle. Lucy n’avait pas eu à le voir sombrer, elle n’avait pas eu à subir ses sautes d’humeur. Finalement, qu’elle le quitte avait été la meilleure chose pour eux car il savait que si elle était restée, il aurait fini par la détruire en même temps qu’il s’était lui-même détruit. Bien sûr, il n’allait pas se mentir ni même se voiler la face : le départ de son ex-fiancé lui avait tout de même brisé le cœur, il avait sombré plus rapidement également. Tout le paradoxe de ses pensées.

« Parce que j’ai peur de ne pas être à la hauteur… De ne pas réussir à l’aider dans son problème » soupira-t-il. Une petite voix lui souffla qu’il n’était qu’un lâche qui fuyait Andrea parce qu’il craignait lui-même de sombrer à nouveau dans ses problèmes d’addiction. Il avait fui la queue entre les jambes parce que c’était ce qu’il faisait depuis des années. « Je sais que tu as raison Summer… Crois-moi, je le sais au fond de moi mais j’ai peur de ne pas être à la hauteur de ses attentes. Lorsqu’elle a commencé à me fuir, je me suis demandé si elle ne voulait tout simplement pas de moi mais après, elle m’a accepté… Je suis totalement perdu ! Je l’aime comme un fou et ça me fout d’autant plus la trouille. J’ai peur de me gameller mais au-delà de ça, j’ai peur de la faire souffrir, de lui offrir quelque chose et qu’au final, cela la fasse souffrir. Et si j’étais incapable de la rendre heureuse ? » lui demanda-t-il avant de se relever pour faire les cent pas. « J’ai beau donner des conseils à tout le monde, je suis incapable de les appliquer moi-même » soupira-t-il avant de venir se rasseoir auprès de Summer. « Mais assez de déprime s’il te plait… Parle moi donc de ce fameux Paris ! Est-ce qu’il te rend heureuse ? Est-ce qu’il te traite bien ? »

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I fucked up and I'm sorry


Ca me faisait de la peine de voir que mon ami ne se sentait pas à la hauteur face à sa nouvelle histoire amoureuse. Pour être honnête, si cela ne tenait qu’à moi, je serais moi-même partie voir Andréa pour faire valoir mon meilleur ami. Mais sincèrement, je doutais que ce ne soit nécessaire. Pour moi, cette fille était tout aussi attaché à Bonaventure que le métisse ne l’était d’Andréa.

Une de mes mains lâchait alors la sienne pour venir se plaquer dans son dos et caresser ce dernier d’un mouvement circulaire, pour le réconforter. « Tu te sous-estime Bona ! Tu es encore perdu, parce que votre dispute est encore fraîche, mais…prends le temps de réfléchir : Si tu l’aimes, tu sauras trouver la force en toi et te montrer disponible et à la hauteur. La seule chose que je te conseille, c’est de ne pas attendre trop longtemps avant de te re-manifester. Si y’a bien un truc que je sais sur une fille, c’est que si tu lui laisse trop le temps de cogiter, elle aura tout le loisir de se faire tout un tas d’idée, et au moment où tu voudras prouver ta bonne foi, elle sera bien plus méfiante » Je souriais à ma remarque : toutes les femmes n’étaient des grosses « cogiteuses » comme moi, mais il fallait bien admettre, qu’une femme qui n’a pas le temps de réfléchir au pour et au contre quand un homme se place devant elle, elle est bien plus disposé à agir par instinct et donc se laisser porter par les volontés du mec. « Crois-moi. Moins elle réfléchit à votre situation, plus t'as des chances que les choses tournent en ta faveur »

Finalement, Bonaventure s’était relevé du canapé, et après avoir fait les cent pas pour calmer son anxiété sans doute, il se décidait à changer de sujet, préférant s’intéresser à l’homme de ma vie. Je souriais alors l’annonce de son nom et mes joues rougissaient déjà à l’idée de parler de lui. Et j’étais en plus plutôt contente de pouvoir discuter de ça avec mon meilleur ami, malgré ce qu’il s’était passé. Il restait mon meilleur confident, au même titre qu’Amanda, et j’avais bien besoin de ces deux Quincy dans ma vie pour garder la tête sur les épaules. « Il est génial. Vraiment. Je sais qu’il t’a peut-être semblé un peu bourru et dans le genre armoire à glace il se place là… » Déclarais-je en riant légèrement, avant de poursuivre « Mais je t’assure qu’il est adorable avec moi et puis…j’aime son côté ours mal luné ! » Je me pinçais les lèvres, n’osant pas trop étalé mon bonheur à la tête de mon meilleur ami, surtout quand celui-ci passait une mauvaise passe amoureuse, mais en même temps, j’avais tellement de chose à dire sur Paris que, si je m’écoutais, j’aurais explosé mon débit de paroles. « Je suis amoureuse de lui…Je l’aime vraiment. De tout mon cœur, même si... On ne se l’est pas encore officiellement dit. Je l’aime tellement qu’aujourd’hui, il n’y a pas un jour où je n’ai peur de le perdre. Ça m’angoisse constamment, mais en même temps, je me sens tellement heureuse que je n’ai pas le temps de ressentir les vrais effets de l’angoisse, tu vois ce que je veux dire ? C’est comme si mon esprit stressait, mais que mon corps et mon cœur n’en ressentaient pas les syndromes… »


© charney
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Summer & Bonaventure
La présence de Summer lui faisait un bien fou sans parler de sa main dans son dos qui tentait de le réconforter. Son amie lui avait vraiment manqué ces dernières semaines mais il n’en ressentait vraiment la force de ce manque que maintenant alors qu’elle le consolait et le guidait. « Tu as raison. Je pense que je vais la laisser prendre des vacances, s’aérer l’esprit car je n’ai pas envie de régler cela par téléphone. Je veux pouvoir la voir et peut-être la prendre dans mes bras. Je ne pensais plus ressentir cela pour une femme mais Andrea… Andrea me plait énormément et je crois bien que j’en suis tombé amoureux… follement. Depuis qu’elle est venue à la Quincy House et que nous nous sommes embrassés, je n’ai qu’une seule envie : recommencer. La nuit que l’on a passé ensemble était d’autant plus magique. Je n’avais pas aussi bien dormi que cette nuit-là » se confia-t-il avec un air plus mélancolique que triste. Depuis trois ans, Bonaventure ne dormait pas beaucoup, passant le plus clair de ses nuits à travailler ses cours, à hacker des programmes ou à en créer d’autres. Il s’occupait comme il pouvait, en bon insomniaque qu’il était. Or, la seule nuit qu’il avait passé à serrer cette femme dans ses bras… il avait sauté dans les bras de Morphée sans un regard en ailleurs.

Cependant, parler de lui n’était pas vraiment sa tasse de thé, aussi changea-t-il de sujet pour se préoccuper de la vie sentimentale de Summer. Sagement, il l’écouta lui parler de ce Paris, ne ressentant plus cette pointe de jalousie. Non, il n’y avait plus que le bonheur de voir son amie heureuse et comblée dans les bras de cette armoire à glace. « Je comprends tout à fait ce que tu cherches à m’expliquer… Mais je suis certain que tu ne le perdras pas. Je suis assez doué d’ordinaire pour cerner les gens et leurs sentiments et je peux t’assurer que ton ours mal luné comme tu dis, est vraiment accroché à toi. Je sais que tu as connu un passé qui puisse t’amener à douter de toi ou même de ta capacité à le garder près de toi mais n’y pense pas… Tu as le droit à ta part de bonheur et peut-être que tes précédents échecs n’étaient que des répétitions pour le grand jour, pour que tu puisses ne pas faire les mêmes erreurs avec lui » lui dit-il en déposant un baiser sur le dos de sa main. « Et puis, il serait fou de quitter une femme telle que toi ! Tu es une véritable perle » lui dit-il avec un grand sourire avant de pencher la tête sur le côté. « Cela te dirait que l’on se commande quelque chose à manger ce soir et qu’on se fasse notre réveillon du nouvel an que l’on a finalement pas fêté ensemble ? » lui demanda-t-il soudainement. « Comme ça, tu oublieras l’espace d’une soirée que tu es totalement en manque de ton ours » rigola-t-il, la charriant au passage.


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I fucked up and I'm sorry


C’est avec un petit soulagement que j’entendais Bonaventure admettre qu’il ne pouvait pas rester là, avec pour fardeau la fatalité d’avoir perdue Andréa. Il allait devoir se battre parce qu’il savait au fond de lui qu’il était dingue de cette femme. Et l’entendre prononcer ses mots à voix haute, me faisait énormément plaisir: Malgré la situation, Bonaventure avait trouvé l’amour, l’être avec lequel il retrouvait l’envie d’aimer, de partager, d’être lui sans condition, et j’étais bien la première à comprendre ce par quoi il passait émotionnellement : « C’est comme si tu avais trouvé le morceau qui te manquait pour te sentir enfin complet, n’est-ce pas ? » lui demandais-je sans vraiment attendre de lui qu’il me confirme les faits. Je savais que c’est ce qu’il ressentait parce que ses sentiments faisaient écho à ceux que je ressentais pour Paris, et cette sensation de plénitude ? Je la vivais depuis que le Dunster faisait partie de ma vie.

Bonaventure déviant la conversation sur moi, j’avais été dans l’obligation de lui faire partager – avec plaisir – mes sentiments à l’égard de mon petit-ami. J’avais un sourire qui ne quittait jamais mon visage à chaque fois que je parlais de lui, et j’exprimais la manière dont Paris réussissait à me combler jour après jour. Seulement, ce bonheur soudain et expansif me faisait tout de même peur, et je confiais de ce fait cette frayeur à mon meilleur-ami. Le métisse me rassurait très vite sur mes doutes, déclarant avec conviction que le beau Dunster n’était pas prêt de me lâcher! je souriais amoureusement à cette idée, même si une partie de moi restait prudente... Bona était au courant de mon passé amoureux, des problèmes que j’avais rencontré et des doutes qui s’étaient formé dans mon esprit au point de me déprécier, et d’être toujours en train de mettre en cause mes capacités à suffire à quelqu’un. Encouragé par le baiser de Bonaventure sur ma main et ses paroles réconfortante, je me devais de lui dire que je prenais vraiment considération de ses mots, bien qu’un léger doute subsistaient toujours.

« J’entends bien ce que tu me dis Bona, crois-moi. Et en cet instant, je me sens convaincue par tes mots. Mais…je ne sais pas, des fois, je contrôle rien dans ma tête. Mes inquiétudes reprennent le dessus et je deviens parano. » Je penchais la tête sur le côté et fronçais le regard, tentant de réfléchir à la situation, et comme mon meilleur ami était toujours d’une bonne écoute et d’un manque évident de critique, je me sentais suffisamment à l’aise pour lui parler de deux problèmes qui subsistaient dans ma tête : « En fait, aujourd’hui, au-delà de ma sœur qui reste un souci encore non résolu, il y a une autre fille. Sienna... Elle compte pour Paris. C’est une amie à lui, mais….elle a un peu, comment dire… été l’exception avant moi. » je devais passer pour une grosse égoïste qui veut être la seule et unique privilégiée dans le cœur de son homme, mais ce n’était pas comme ça que je voulais me comporter. « Enfin j’veux dire, il a le droit d’avoir éprouvé des sentiments pour d’autre femmes avant moi c’est pas le problème, mais c’est juste que….j’arrive pas à me dire qu’elle n’est pas un danger. Mais je crois honnêtement que je fais un transfert de mes problèmes avec ma sœur, sur Sienna. Parce que cette fille représente tout ce que je reconnais chez ma sœur : Elle est tout aussi belle, tout aussi intelligente ; elle attire tous les hommes, elle respire la sensualité, elle réussit dans tout ce qu’elle fait. Et puis elle partage avec Paris des choses que je pourrais jamais partagé avec lui…enfin j’crois. » Je soupirais puis haussais les épaules en signe de capitulation et me redressais le haut du corps avant de conclure « Tu sais quoi ?! Je crois qu’il faudrait que j’arrive à faire en sorte d’affronter ma sœur une bonne fois pour toute, et limite lui présenter Paris en gardant l’espoir qu’il ressentira rien. Comme une sorte de test tu vois ? il passe l’étape et je peux enfin souffle, Sienna devenant ainsi une simple femme dans la vie de Paris... » Bon sang que cette idée était puéril et ridicule. « Nnnaannn laisse tomber, c’est idiot et horrible comme idée… »

Bonaventure souhaitait alors me changer les idées et me proposait de reprendre le projet que lui et moi avions prévu pour les fêtes de réveillon. Cette idée me faisait réellement envie et en d’autres circonstances, j’aurais sautillé d’excitation à l’idée de passer une soirée en compagnie de mon meilleur-ami. Mais malheureusement pour moi, je devais décliner « Bona, j’aurais trop voulu, t’imagine pas ! Ca me manque trop nos soirées…Mais je ne peux pas : je dois m’occuper des enfants » lançais-je sans prendre le temps de préciser l’histoire concernant de Paris et sa famille en détails : « En l’absence de Paris, c’est moi qui m’occupe des frères et sœurs de Paris, dont il a la garde… » Oui, parce que même si les choses n’était pas claires officiellement, pour moi, Paris était déjà leur tuteur légale, que la justice en décide autrement ou non. Pas de doute la dessus. « Mais je te promets ptit chou, que je me rattraperais et que je te réserverais une soirée rien que pour nous deux ! Films, Pizzas, popcorns, trucs bien gras ! TOUT ce qu’il faut pour passer une super soirée rien que toi et moi ! » et je concluais ma promesse en venait enrouler mon bras autour de son cou et déposer un baiser sur sa joue, comme j’avais l’habitude de faire avec lui avant…


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Summer & Bonaventure
« Oui totalement… C’est ce que tu ressens avec Paris, n’est-ce pas ? » répondit-il avec tendresse. Summer n’en avait pas conscience mais lorsqu’elle évoquait son petit-ami, tout son visage se transformait. Elle resplendissait le bonheur, l’amour malgré l’inquiétude qu’il sentait non loin d’elle. Son regard était hanté par le doute si bien que le métisse se trouva un nouvel objectif : aider son amie à y voir plus clair, à être heureuse tout simplement.  Il y avait des choses que l’on ne pouvait dire à l’être aimé mais qu’il était aisé d’énoncé à un ami car il n’y avait plus le frein lié à la peur de blesser l’autre par ses propos, ses craintes ou ses doutes. Aussi essaya-t-il de la rassurer du mieux qu’il le pouvait même si, connaissant son passé, c’était limite comme donner un coup d’épée dans l’eau. Il ne la jugeait pas, lui-même subissait les contrecoups de son passé dans sa relation avec Andrea -du moins, si on pouvait parler de relation dans leur cas. « Je ne vois pas en quoi c’est idiot et horrible comme idée »

Bonaventure se leva pour venir s’agenouiller en face d’elle. « Qu’on soit bien clair, cette fois-ci, évite de m’embrasser hein ? » tenta-t-il l’humour pour la détendre avant de prendre ses mains dans les siennes. « Tu es heureuse en amour, ça on le sait tous les deux mais tant que tu ne feras pas en sorte de te débarasser de tes chaines, il y aura toujours une part de toi qui ne se livra pas à Paris… Il finira par le voir, le ressentir et au final, ça creusera un fossé entre vous deux. Tu auras beau tout faire, tu douteras encore et toujours de lui et lui, il finira par mal le vivre car il se demandera ce qu’il a fait de mal ou même se forcera à ne plus voir certaines personnes. Au départ, il n’y aura aucun problème mais il suffira d’une étincelle pour que cela vous pète au visage » commença-t-il par lui expliquer. « Présente-le à ta famille, prends le risque d’affronter ta sœur une bonne fois pour toute. C’est à la fois pour ton bien mais aussi pour le bien de ton couple. L’amour est trop fragile pour se permettre de le fragiliser encore plus avec des doutes. Tu l’as dit toi-même : si on aime une personne, il faut se battre pour elle. Le présenter à ta sœur sera non seulement un test pour toi mais également pour lui voire pour vous deux. Tu ne crois pas qu’il vaut mieux le faire maintenant que dans x mois où tu trembleras dès que cette Sienna s’approchera de lui ? »

Il espérait vraiment que ce petit discours lui viendrait en aide et naturellement, il lui proposa de passer la soirée ensemble, histoire de lui changer les idées mais Summer dû décliner. Une histoire de babysitting. « Il en a beaucoup ? Non parce que si tu veux, je peux venir t’aider ! » lui dit-il après qu’elle eut entouré son cou de ses bras et déposé un baiser sur sa joue. Lui, n’était pas resté en reste et l’avait enlacé après s’être relevé. « N’empêche, c’est fou ce que cela m’avait manqué de parler avec toi. Promis, on se quitte plus ma belle hein ? Sinon j’irais me plaindre à Amanda et elle te mettra la pâtée ! »

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Bonaventure avait vu juste : si je lui parlais de cette sensation de plénitude, d’accomplissement parfait de votre être parce que la partie qui vous manquait est enfin trouvé, c’est bel et bien parce que je ressentais cette chose avec Paris, et que pour moi c’est sensation se mêlait simplement avec le fait d’être totalement et inconditionnellement amoureux de l’autre. Alors forcément quand mon meilleur ami parlait d’Andrea, et que je voyais son corps répondre à ses propres paroles, comme s'il manifestait son amour et sa frustration en faisait tout ressortir par tous les pores de sa peau, je ne pouvais que conclure que lui aussi se sentait enfin complet. Les choses n’étaient peut-être pas encore clairement établies, et il y avait une part d’ombre à son bonheur, mais j’étais persuadée à 200% que le métisse trouverait en son courage et sa façon si particulière de communiquer avec les bons mots, le moyen de conquérir entièrement Andrea sans que celle-ci ne retrouve à redire sur le bonheur que Bonaventure pouvait lui offrir.

Bien que Bonaventure m’avait assuré du caractère indéniable de l’amour que me portait Paris, et de ma façon si amoureuse de réagir en parlant de lui, j’avais tout de même voulu exprimer mes doutes, ou plutôt mes craintes. J’avais exprimé à mon meilleur ami que j’avais sans cesse peur de perdre Paris, que je l’aimais comme une folle, mais qu’une réserve se faisait à cause de mon passé, ou plutôt la menace qui pesait au-dessus de ma tête ; menace que je voyais sous les traits de Sienna, nouvelle figure redoutée par mon corps et mon cœur tout entier. J’avais exprimé à Bona que cette fille n’était finalement qu’une réplique de ma sœur; et laissant mon cœur parler avant ma tête, cette idée de confrontation avec ma sœur était sortie. Plus qu’une confrontation en fait, il s’agissait d’un test, comme une sorte de rite de passage obligatoire…et à peine l’avais-je évoqué tout haut, que déjà je regrettais mes dires, les caractérisant d’idiots et horribles. Bonaventure ne comprenait pas ce qu’il y avait de grave dans mon idée, et grimaçant honteusement, j’haussais les épaules et en lui répondant : « Je ne sais pas…disons que c’est comme si je forçais Paris à passer une sorte de test. C’est ça que je trouve dégueulasse, en fait ! Comme si, je signifiais que s’il passait le test haut la main, alors là je m’autoriserais à vivre pleinement sans me méfier de qui que ce soit. Et ce n’est pas comme ça que je veux que les choses soient vu, tu comprends ? Je ne veux pas que Paris croit que je ne serais pas à 100% engagé avec lui tant qu’il ne faisait pas cette étape… Parce qu'engagée, je le suis déjà.»

Oui dans le fond, je me savais déjà à 100% amoureuse et engagée. Je savais même que peu importe le résultat de cette confrontation entre Paris et ma sœur, mon cœur était déjà bien épris. Et il n’y avait pas 36 chemins pour lui au finale : soit il se treconstruisait, soit au contraire il terminait en miette ! Et puis…est-ce que le fait de faire cette confrontation allait vraiment me faire disparaître cette crainte constante de perdre Paris ? Est-ce le passage validé devant ma sœur, me permettait après de pouvoir réellement ne plus me méfier de Sienna et de ce qui la lie à mon petit-ami ?! Allez savoir…c’est peut-être justement ce manque de garantie qui m’empêchait clairement de prendre de décision sur le sujet. Mais je dois avouer qu’en ce moment-même, Bona présentait des arguments important que je ne pouvais pas négliger. Et puis il se servait de mes propres mots pour me convaincre, ce qui me fit rire instinctivement : « ce n’est pas beau de se servir de mes arguments contre moi !...mais je dois reconnaître que tu as raison : Il va bien falloir que je passe par cette étape, pour la simple et bonne raison que si je vois en Paris l’homme de ma vie, il faudra que je le présente à mon père. Non pas que j’attende son consentement, mais je veux que mon père puisse le connaître…et l'aimer tout autant que moi»

Et quelques minutes plus tard, Bonaventure me proposait de finir la soirée ensemble comme on aurait dû le faire durant les fêtes de fin d’années. L’idée m’enthousiasmait plus que de raison, mais je me devais de refuser l’invitation par obligation « familiale » si l’on pouvait appeler cela comme ça. Cependant je trouvais l’offre à suivre de mon amie plus que généreux de sa part : « Il sont 5. Un bébé de bientôt 7 mois, une fillette de 7 ans, des jumeaux de 8 ans et un adolescent de 14 ans ! Tous aussi adorables les uns que les autres, pour ma plus grande chance ! » Avouais en riant quelques peu avant que Bonaventure ne m’avoue que nos petites discussion en tête en tête lui avait manqué ! Pour toute réponse, je venais prendre mon meilleur ami dans les bras tout naturellement et le serrais fort contre moi avant de rire franchement à sa menace concernant Amanda ! « Oui bah surtout que tu sais maintenant que tu l’as bel et bien dans ta poche, hein ?! » plaisantais-je en cherchant à faire illusion à ce que je savais « Apparemment, toi et elle vous êtes maintenant bien plus proche que je ne saurais jamais avec vous deux ! » Je lâchais mon étreinte pour observer le métisse, un sourire narquois sur le visage et les yeux rieurs « Tu croyais vraiment que je n’allais pas être tenue au courant ?! »


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Summer & Bonaventure
Bonaventure avait eu un sourire lorsqu’elle l’accusa de retourner ses mots contre elle. « Tu vois, quoiqu’il arrive, tu auras besoin d’aller vers cette confrontation. Et puis, tu sais, ce n’est pas un mal de tester l’amour d’un homme. J’ai toujours vécu avec l’idée que l’amour était plus fort que tout, que quoiqu’il arrive, si deux êtres s’aimaient, rien ne pourrait les séparer. Je me trompais. Tout être humain à ses limites… Lucy avait les siennes et j’ai les miennes également. Maintenant, avec le recul, je me dis que tout simplement, nous n’avions jamais évoqué ce genre de sujet. Nous étions dans notre bulle rose d’amour, sans chercher les complications. Nous étions jeunes, plein d’avenir… Je nous pensais vraiment capable de tout car j’avais bêtement l’assurance qu’elle était la femme de ma vie » commença-t-il en se passant la main sur sa nuque. « J’ai juste pas envie que tu fasses les mêmes erreurs que moi. Il n’y a rien de mauvais à tester un amour  et je suis certain que Paris pensera la même chose. Après tout, si cela se trouve, il t’a testé lui-même sans que tu ne le saches » haussa-t-il les épaules. Il n’y a rien de mal à prendre des assurances dans la vie.

Le métisse comprit rapidement où était le fameux test de Paris : les enfants. Si Summer n’avait pas passé le test des enfants, leur relation n’aurait peut-être pas pris cette tournure ; Il en était persuadé…Aussi ne voyait-il aucun mal que la jolie blonde se rassure en confrontant Paris à son pire cauchemar. « Eh bien… ses parents n’ont pas chômé côté « enfants » mais je maintiens mon offre : je veux bien t’aider avec eux. J’adore les enfants ! » maintenait-il son offre avant que Summer ne le prenne par surprise en parlant d’Amanda et surtout de ce qu’il s’était passé entre eux. Aussitôt, il détourna le regard avec un petit rire nerveux. « C’était une nuit… le lendemain matin, j’ai su de suite que j’étais à nouveau friendzoné mais ce n’est pas grave… J’ai beaucoup de tendresse pour elle mais.. » commença-t-il avant de s’interrompre. Oui, il avait beaucoup de tendresse mais il n’avait pas ressenti cette étincelle qui vous retournait le cœur. Pas comme avec Andrea. « J’espère qu’elle t’a parlé de notre nuit en bon terme… c’est que je veux au moins lui avoir donné…du plaisir » osa-t-il dire avant de rougir faiblement. Ahhh la pudeur. Heureusement que son amie l’avait tenu dans ses bras sans quoi, elle se serait davantage moqué de sa gêne.


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Bonaventure tentait de m’expliquer avec sérieux que mon idée d’affronter ma sœur en plantant Paris devant pour connaitre la réaction de ce dernier, n’étais pas une mauvaise chose. J’écoutais attentivement mon meilleur ami, tentant de me placer dans son point de vue sur le sujet, essayant d’y voir les choses avec un peu plus de clarté. Et dans un sens, il n’avait pas tort : l’amour était pavé de défi, de test…ainsi on pouvait mieux jauger son existence sur le long terme. Mais tout dépendait la nature du test ! La vie en elle-même servait suffisamment de test pour éviter d’en ajouter d’autre par-dessus non ? Plus Bonaventure avançant dans son discours plus je comprenais qu’il parlait en connaissance de cause, et alors qu’il parlait des limites du corps humain, de ses limites avec Lucy, je ne pus m’empêcher de rétorquer sans réfléchir : « Et si les limites de Paris s’arrêtait à cette confrontation ? Et si, il finissait comme tous les autres avant lui : à baver devant ma sœur ? Je le perds à tout jamais….alors que si je le garde pour moi, que je nous tiens éloigner tous les deux de ma sœur ? J’ai la garantie qu’il reste dans mes bras, tu comprends ? »

Ce genre de test, bien que légitime à entendre Bonaventure, me faisait peur, même si selon lui, ce genre de chose était un passage obligatoire à tout le monde. Le métisse était même d’ailleurs persuadé que Paris m’avait testé. Noooonn, Paris ? Me tester ? J’ai plus l’impression de lui mener la vie dur avec mes craintes, à le faire me rassurer sans cesse. Et je n’avais jamais ressentie la sensation d’être testé dans la force de mon amour pour lui ! « Je ne pense pas qu’il l’ai fait. Ou du moins ne l’ai pas ressenti dans ce sens peut-être…ou peut-être qu’il ne l’a pas ENCORE fait ?! »

Quoiqu’il en soit, malgré mes doutes du à son absence, les choses devaient continuer d’avancer, et pour ma part, cela passait par le quotidien des enfants à maintenir : Ecole, Devoirs, heures fixe pour jouer, dîner se laver…et surtout se coucher !! S’assurer que tout tourne rond dans cette famille malgré l’absence du pilier familiale, c’était ma mission ! Et elle me tenait à cœur. Voilà pourquoi je n’avais pas accepté la proposition de départ de Bona, mais j’avoue que son aide pouvait être un bon compromis. Je le regardais alors avec les yeux pleins d’espoir et lui demandais : « T’es sûr que l’idée de jouer au baby-sitter avec moi à l’appart ne te dérangerait pas ?! J’avoue que ça faciliterait les choses et puis une fois les enfants couché, on pourrait se la faire, cette soirée films & popcorns ! Mais je ne veux pas t’imposer ce genre d’emploi du temps…t’as sans doute mieux à faire ». Loin de moi l’idée de venir chambouler le quotidien de mon meilleur-ami, même si j’avais vraiment envie de passer la soirée avec lui, nos têtes à têtes m’ayant manqué. Je savais Bonaventure gentil et sympa, les enfants seraient sans doute super accueillant avec lui et surtout curieux, mais je ne voulais pas que Bona sacrifie sa soirée pour la passer avec les enfants et moi si il avait mieux à faire ailleurs.

Et alors que la conversation allait bon train, je dérivais subtilement sur Amanda, évoquant l’incartade entre mes deux meilleurs amis. Je me moquais gentiment de la situation mais avouais cependant au Quincy : « Quand j’ai su, j’ai cru que j’allais sauté au plafond j’avoue ! …mais étant donné la situation d’Amanda, j’ai très vite compris la nature de votre…nuit torride passé ensemble ! » Bona m’avouait alors qu’il avait lui-même compris que cette nuit s’en tiendrait là, mais je ne voyais aucune rancœur dans ses paroles. A vrai dire, j’avais l’impression d’avoir le double d’Amanda en face de moi. De la tendresse, une bonne nostalgie de l’instant, mais pas d’étincelle ! Au moins, je pouvais être sûre en les voyant tous deux réagir ainsi, que rien ne changerait dans le fond : Amis et c’est qui importait ! Et moi, tant que je n’avais pas à prendre parti ou me batailler pour en garder un, j’étais ravie !!! « Ne t’inquiète pas là-dessus » commençais-je à dire au métisse pour le rassurer sur le plaisir qu’avait pu ressentir Amanda ce soir-là. J’émettais d’ailleurs petit rire et ajoutais : « D’après ce que je sais, tu as été PAR-FAIT ! Elle ne retient que des bonnes choses de cette nuit-là…grâce à toi…»



© charney
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Summer & Bonaventure
« Summer, avec des SI, on referait le monde ! Tu ne pourras pas l’enfermer dans une jolie petite cage dorée. Des femmes, il en côtoiera dans son travail, dans sa vie de tous les jours. Tu pourras peut-être le cacher de ta sœur mais tu ne pourras jamais réellement l’arracher aux autres femmes. Le risque zéro n’existe pas mais je sens que tant que tu n’auras pas eu cette confrontation, quelque part, tu n’auras pas entièrement confiance ni en toi, ni en lui. L’amour requiert des risques, des sacrifices… le nuage rose ne dure jamais très longtemps » répliqua Bonaventure pour essayer de lui faire comprendre qu’elle aurait beau redouter cette entrevue, elle ne pourrait jamais mettre son couple à l’abri complétement. « Aie foi en toi et surtout en lui. Si vous vous aimez autant que je le pense et que je le vois alors crois-moi, ta sœur va se manger le plus gros râteau de sa vie » rigola-t-il. Oh il ne doutait pas un seul instant que ce serait cette fin.  Son amie s’étonna par la suite qu’il ose avancer que très certainement, Paris l’avait testé. « Vraiment ? A ton avis : un homme qui laisse à sa petite-amie le soin d’approcher sa famille, de voir le cocon familial… Qui part jusqu’à lui confier les clés de son appartement… Si ce n’est pas du test, je ne vois pas ce que c’est. Que crois-tu qu’il se passerait si ses frères et sœurs ne t’aimaient pas ? S’il a la garde de ces derniers, c’est que j’imagine que les parents n’assurent pas derrière… Je me trompe pas n’est-ce pas ? Alors te confier ses frères et sœurs est à la fois une grande marque de confiance mais également un test » lui apprit-il. Après, Bonaventure pouvait se tromper mais il en mettrait sa main à couper.

Voilà pourquoi, finalement, il proposa son aide. Après tout, il était curieux de connaitre un peu plus cette famille et puis, il adorait réellement les enfants. Du coup, aider Summer et assouvir cette curiosité était faire d’une pierre deux coups. « Bien sûr que je suis certain ! J’adore les enfants, je fais même du babysitting de temps en temps pour une amie… puis ça me changera les idées » lui dit-il avant qu’elle ne vienne à déposer un certain sujet brûlant sur la table à savoir : Amanda. « J’ai… enfin j’ai beaucoup aimé moi aussi cette nuit-là. Amanda a été parfaite mais j’ai compris rapidement qu’elle n’était pas entièrement avec moi. Je ne lui en veux pas du tout, nous n’étions pas faits pour avoir ce genre de relations. Je me dis juste que peut-être cela aurait pu être sympa entre nous.  Enfin je dis ça mais Andrea m’obsède tellement que je doute de pouvoir regarder à nouveau une femme et la trouver séduisante au point de finir la nuit dans ses draps. Bon… on va faire quelques courses pour notre soirée après que les gamins soient couchés ? D’ailleurs, ils s’appellent comment ? »

electric bird.
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