Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityI fucked up and I'm sorry [ft. Bonaventure]
Le Deal du moment : -25%
PC Portable Gamer 16,1” HP Victus 16 – 16 ...
Voir le deal
749.99 €


I fucked up and I'm sorry [ft. Bonaventure]

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité







I fucked up and I'm sorry


Cela faisait un moment que je retardais les faits, sans vraiment savoir pourquoi…enfin, si je savais pourquoi : Je me sentais morveuse. Quelques textos, un appel à la rescousse, ce sont les seules nouvelles que j’avais donné à Bonaventure depuis le fameux baiser qu’on avait échangé. Et bien que je sache depuis le temps qu’il ne m’en tenait pas rigueur, je ne pouvais m’empêcher de me sentir encore coupable. Sans doute parce que je m’étais servie de mon ami pour ressentir une émotion que je perdais en compagnie de mon copain à l’époque ? Ou alors parce qu’il s’était montré tellement attentive et doux que j’avais craqué ? ou tout simplement parce que j’étais désespérée….désespérée de trouver un jour, une raison de croire en moi, de croire en une histoire d’amour sans risque de perdre la personne que j’aime. Je ne sais pas….La seule chose que je sais, c’est qu’après ce baiser, je m’étais prise dans un énorme questionnement sur ma relation avec Gabin, avait préféré coupé temporairement les ponts avec Bona pour éviter de confondre manque et envie, amour et amitié…Et puis les choses s’étaient enchaîné pour moi, le temps s’était écoulé et….me voilà maintenant planté devant la porte du Quincy, sachant pas trop encore ce que j’allais lui dire, si ce n’est deux choses : « Merci » et « Tu me manques » ; parce que oui, Bonaventure me manquait. Nos rendez-vous photos me manquent, nos petits bavardages me manquent….enfin bref, tout le monde sait à quel point j’ai besoin de garder mes amis proches de moi.

Je toquais à sa porte, réajustait un peu mes vêtements, surtout par nervosité. Et au moment où Bonaventure ouvrait la porte, j’arborais un énorme sourire à la fois nerveux et bien heureux ! Le revoir en dehors d’une caution me faisait plus que plaisir. Je rentrais un peu la tête dans les épaules, je demandais peu sûre de moi : « Hey…Salut ?! Est-ce que…t’as un moment pour parler à la pire des amies du monde ? » je me mordais la lèvre inférieure, un peu timide et honteuse et attendait son verdict en ajoutant « parce que…je dois bien avoué que tu me manques…beaucoup ! Et que j’ai des excuses à te présenter… »


© charney
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
I fucked up and I'm sorry ✩
Summer & Bonaventure
Fait exceptionnel dans la vie de Bonaventure : il avait rangé complétement sa chambre à la Quincy House pour la rendre fonctionnelle et surtout abordable. Entre les livres de cours, ses divers dossiers d’enquêtes en cours et autres matériaux d’usage, il n’avait plus eu le choix que d’apprendre à poser des étagères murales et surtout à s’organiser. Pourquoi ? Ou plutôt pour qui ? A votre avis ? Il ne pouvait y avoir qu’une femme derrière tout cela mais je vous arrête de suite, c’était surtout la colère qui l’avait poussé à ranger. Le ménage avait été un défouloir plus que tout autre chose et c’était en nage et torse nu qu’il avait fini -devait-on préciser avec quelques pansements sur les doigts parce qu’il n’était vraiment pas bricoleur ?! Quoiqu’il en soit, il était enfin et à nouveau pleinement installé à la Quincy House pour son plus grand plaisir.

Au moins, le temps d’un après-midi, il n’avait plus rien pensé mise à part à : attention, un coup de marteau, ça fait mal sur les doigts. Bonaventure était parti prendre une douche et avait revêtu sa tenue de sportif à savoir : jogging et débardeur quand on tapa à la porte de sa chambre. Son premier réflexe fut de se dire qu’il s’agissait peut-être d’Andrea mais si la femme était bien blonde, il ne s’agissait pas d’elle mais de Summer. Son amie, celle pour qui, il avait longtemps éprouvé plus que de l’amitié jusqu’à un baiser fatidique. Un malheureux baiser qui lui avait fait comprendre qu’à ses yeux, il n’était rien d’autre qu’un ami et quand il avait vu son petit-ami, il avait compris autre chose : il n’aurait jamais pu rivaliser avec cette tour Eiffel. « Salut » lui dit-il avec douceur. Un léger rire secoua ses épaules en la voyant aussi mal à l’aise en sa présence. « J’ai toujours du temps pour parler avec toi… Allez entre ! » lui dit-il en s’effaçant pour mieux la laisser entrer et fermer la porte derrière elle. « Tu as de la chance, tu serais passée ce matin, tu n’aurais pas eu un centimètre pour t’asseoir » reprit-il en enfournant les mains dans les poches de son pantalon de jogging. « Cela fait plaisir de te voir… ton petit-ami sait que tu es ici ? Non parce que j’ai senti la dernière fois qu’il était pas super ravi que tu me fréquentes » lâcha-t-il sans mauvaise pensée. Juste par précaution.

electric bird.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité







I fucked up and I'm sorry


Un salut de la part de Bona puis un rire, et je me sentais déjà mieux ! Il ne semblait pas froid ou distant, et cela me réchauffait le cœur ! Non pas que j’avais pensé Bonaventure de se montrer rude ou quoi ?! C’est juste qu’en règle générale, personne n’aime être utile à ses amis, uniquement lorsqu’ils sont dans la merde. Et en ce moment, j’avais un peu l’impression d’avoir agi comme ça. Et il restait toujours ces excuses officielles par vraiment prononcées…autant dire que j’avais beaucoup à me faire pardonner et heureusement pour moi, Bonaventure me facilitait la tâche.

Il m’invitait à entrer et je m’exécutais volontiers tandis qu’il plaisantait sur le fait que sa chambre était dans un bien meilleur état que ce matin ; il m’aurait été impossible de m’asseoir selon lui. Je lui répondais alors avec humour « Bah je me serais assise sur tes genoux dans ce cas ! » je regardais ensuite autour de moi, observant en détails la chambre, hochant la tête comme pour approuver la qualité du ménage et le rendu final ! « Tu veux que je te dise ?...Ta chambre est mieux rangé que la mienne et c’en est presque flippant ! » Déclarais-je en riant avant de pivoter sur moi-même au milieu de la pièce pour m’attarder finalement sur Bonaventure, tout sourire. Il était content de me voir et je m’empressais de lui répondre « Moi aussi ! » avec enthousiasme, mais Bonaventure évoquait Paris et là – bien que d’habitude, j’aurais limite exalter de joie à l’entente du prénom de mon petit-ami – je baissais la tête en souriant timidement, comprenant à quelle « fois » Bonaventure faisait allusion. « Il ne sait pas que je suis là, pour la simple et bonne raison qu’il est je ne sais où en vacances…Et puis, j’arrive pas à le joindre donc. » Je relevais la tête avant d’ajouter « Et ce n’est pas qu’il n’est pas ravie que je te fréquente, t’inquiète pas. C’est juste qu’il…enfin il s’est mis une fausse idée en tête, mais c’est réglé » concluais-je. Paris était partie du fait que Bonaventure était - ou avait été - amoureux de moi, chose qui semblait tout bonnement impossible selon moi, et c’est pourquoi Paris s’était montrée un peu méfiant. Mais dans le fond, mon compagnon savait que quoiqu’il arrive, Bonaventure était un homme respectueux, qui se montrait avant tout présent pour son amie. Je regardais Bonaventure, hésitant à savoir comment amorcer la discussion, puis finalement, en évoquant Paris il m’avait tendu un perche : « En parlant de ça, euhm….Je tenais encore à te remercier de nous avoir sortis de là. Je ne savais pas qui appelez, et je voulais vraiment éviter que mon père se fasse des idées, tu vois ? » Sincèrement je ne me voyais pas dire à mon père que je m’étais retrouver en cellule avec mon petit-ami ! Mauvaise première impression. « Et j’aaaaiii…aussi des excuses à te faire. » avouais-je enfin, après un petit regain de courage.


© charney
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
I fucked up and I'm sorry ✩
Summer & Bonaventure
Revoir Summer était réellement un plaisir. Cette femme lui avait énormément manqué durant ces dernières semaines si bien qu’il prit conscience que depuis leur dernière journée ensemble, il n’avait pas repris de photo. Inconsciemment, il avait fait un blocage complet suite à cette journée où il avait bien cru que le glas de leur amitié avait sonné. Soulagé et heureux, il ne put s’empêcher de rigoler à sa petite boutade. « Je ne suis pas certain que ce soit l’idée la plus brillante que tu ais eu depuis que je te connais. » ricana le métisse. Oh, il y a encore quelques semaines, il aurait même prié pour qu’elle vienne s’asseoir sur ses genoux, de pouvoir l’enlacer, l’embrasser. Summer avait été la première femme à réveiller son cœur mais il avait rapidement compris que ses sentiments ne seraient jamais payés de retour. Cela avait été douloureux à accepter d’autant plus lorsqu’il l’avait aidé à sortir de prison, elle et son nouveau petit-ami. Un dieu grec à la tête pleine. Bonaventure aurait limite apprécié qu’il soit idiot pour avoir quelque chose à critiquer et ainsi soulager son amertume.

A présent, son cœur appartenait à une autre femme mais là aussi, la malchance le poursuivait. « Je crois que j’avais besoin de me changer les idées mais maintenant que tu me le fais remarquer… je crois que j’y suis allé un peu fort côté rangement » nota-t-il en se grattant la tête. Ouais, la colère pouvait lui faire faire de nombreuses choses hallucinantes. Toutefois, le sujet n’était pas là, Bonaventure rêvait avant tout de prendre des nouvelles de son amie mais quelle ne fut pas sa surprise quand elle lui confia qu’elle avait perdu la trace de son petit-ami. « Il n’a peut-être pas de réseau où il se trouve ? »tenta-t-il de lui trouver des excuses en bon ami qu’il était. « mais je suis content qu’il ne me prenne pas pour un rival car il n’a rien à craindre… Il suffit de voir comment tu le regardes pour comprendre que ton cœur lui appartient » souffla-t-il avec tendresse. Est-ce qu’une femme le regarderait un jour comme Summer le faisait avec son Paris ?!

Summer s’excusa alors de lui avoir demandé son aide ainsi que pour une raison qu’elle tardait à lui donner. « Voyons, tu n’as aucune excuse à me faire pour cette raison ou bien une autre. Nous sommes amis et j’ai été heureux de te rendre ce service, vraiment… mais je suis curieux, de quoi d’autres veux-tu t’excuser ? »lui demanda-t-il tandis qu’il repoussait son sac de voyage du lit pour pouvoir s’asseoir à ses côtés.


electric bird.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité







I fucked up and I'm sorry


J’avoue que l’idée de m’installer sur les genoux de Bonaventure n’était pas une bonne idée, mais elle avait au moins le mérite de nous faire rire. Je saluais la qualité du ménage de mon meilleur ami mais il semblait un peu gêné par ce résultat. Je fronçais le regard au moment où il m’avouait qu’il l’avait fait pour se changer les idées ; cela sous-entendait-il que mon ami avait quelques problèmes ? Avant de m’imposer et de lui poser ce genre de question je souhaitais d’abord mettre les choses à plat avec lui. Cela devait d’abord commencer par le remercier pour la caution. Bonaventure avait d’ailleurs évoquer Paris, voulant s’assurer que ce dernier n’allait pas se mettre à débouler en rage parce qu’il ne savait pas que j’étais venue voir Bona, mais je le rassurais sur le sujet. Et puis de toute façon, Paris ne risquait pas d’être au courant de quoique ce soit, tant que lui ne ferait pas l’effort de me donner des nouvelles !!

« T’as peut-être raison pour le réseau… » Avouais-je en haussant les épaules, n’osant pas dire que j’étais plus en mode énervée qu’autre chose et que même cette excuse n’était plus valable. Mais quand Bonaventure me fit remarquer la manière dont j’étais éprise de mon petit-ami, je me ne pus m’empêcher de m’adoucir et de sourire, charmée dès que le visage de Paris traversait mon esprit. Dieu que j’étais faible : il suffisait qu’on parle de lui, qu’on me rappelle à son bon souvenir, et je succombais à nouveau par des images douces et tendres de nos derniers jours passés ensemble. Je souriais en rougissant et répondais « Tu dis ça parce que j’ai toujours un sourire niais sur le visage c’est ça ?! » je pouffais de rire et ajoutais sincèrement pour rassurer mon ami « Je suis heureuse avec lui…vraiment ! Il me comble au plus haut point ».

J’étais toujours debout au milieu de la pièce, et décidais d’avancer de quelques pas pour rejoindre Bonaventure, et lui déclarais qu’il nous avait vraiment sauvé la mise et que je lui en étais redevable, puis que j’avais des excuses à lui présenter. Mais Bonaventure me coupa très vite en me rassurant : pour lui, je n’avais pas à m’excuser pour cette histoire de caution précipité, ni même pour autre chose d’ailleurs ; on était amis et c’était donc normal qu’il me rende service. Je souriais à cette remarque, le fait d’entendre le mot « amis » toujours présent dans sa bouche me faisant plus que plaisir. Mais sa curiosité le poussait tout de même à vouloir savoir la raison que j’avais de devoir m’excuser. « Je voulais m’excuser pour mon comportement fuyard de ces deux derniers mois ?! D’avoir mis de la distance entre toi et moi, à cause de ce que j’avais fait….du baiser. » Je grimaçais honteusement telle une enfant fautive, et j’ajoutais « c’était déjà pas très respectueux de ma part de t’embrasser comme ça, de te prendre au dépourvu et de me barrer tout de suite après…Mais alors, ne pas assumer ses responsabilités, venir discuter avec toi et balancer de modeste excuses par texto ?! C’est vraiment, mais alors vraiment pas le comportement honorable d’une meilleure amie »


© charney
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
I fucked up and I'm sorry ✩
Summer & Bonaventure
« Qu’est-ce qui se passe ? Tu as l’air en colère… Si tu as besoin de vider ton sac, tu sais que je suis de bonne écoute » lui dit-il avec un sourire tendre, celui qu’il lui avait toujours réservé. Summer avait-elle des problèmes de couple ? Ce Paris manquait-il déjà à son devoir de la rendre heureuse ? Il n’était peut-être pas taillé comme le brun mais il n’hésiterait pas à aller lui dire ses quatre vérités s’il la sentait malheureuse. Son précédent petit-ami avait visiblement déjà faillit de ce côté-là alors hors de question de la laisser souffrir à nouveau. Le métisse ne pouvait toutefois nier le fait que parler de lui, la rendait vraiment heureuse et souriante. « Je n’aurais pas été jusqu’à niais mais amoureux oui, sans nul doute là-dessus ! C’est bien ça qui me pousse à me demander ce qui te rend si en colère contre lui » répondit-il simplement. Oui, il était curieux. « Mais je suis rassuré de savoir qu’il te rend heureuse. C’est tout ce que je te souhaite car tu mérites vraiment de l’être »

Summer se décida enfin à bouger et à le rejoindre, chose qu’il salua d’un franc sourire. Il n’aimait pas la savoir distante ni même gênée en sa présence. Il souhaitait tellement retrouver son amie, celle qui n’hésitait pas à lui planter des baisers sur la joue, à le toucher comme s’il comptait réellement à ses yeux. « Summer… Je crois que c’était mieux que tu t’éloignes de moi après ce baiser » commença-t-il par lui dire. Cette fois-ci, c’était à lui de détourner le regard, de se relever pour faire les cents pas dans sa chambre. « Quand tu m’as embrassé… Cela a vraiment été bon pour moi… Je veux dire… Je ne te considérai pas uniquement comme une amie. J’avais des sentiments pour toi. Je peux même dire que j’étais sans doute un peu amoureux » continua-t-il mal à l’aise au possible, se massant les mains l’une contre l’autre. « Toutefois, quand tu m’as embrassé et quand tu es partie, j’ai bien compris que je ne devais rien attendre de toi. Alors, cette petite séparation m’a fait un bien fou même si tu m’as vraiment manqué mais j’avais besoin de cela pour faire le point et surtout pour apprendre à t’oublier en tant que femme. Au final, j’ai réussi et je suis vraiment heureux de te revoir… en tant qu’amis. Je pense que te voir aussi heureuse et amoureuse avec lui, au poste de police a achevé de me convaincre que je devais t’oublier. Je te dis ça pour être honnête avec toi et pour qu’il n’y ait aucun secret entre nous » termina-t-il avant de prendre une profonde respiration. « Si cela peut te rassurer, je suis passé à autre chose. A quelqu’un d’autre même si je crois que ça s’est terminé avant même d’avoir commencé » marmonna-t-il en se laissant tomber sur le lit, assis, la tête basse. Bonaventure essayait tant bien que mal de cacher sa peine mais Andrea continuait de le tourmenter.

electric bird.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité







I fucked up and I'm sorry


Bonaventure avait décelé mon irritation et je savais pertinemment que je ne devais pas lui laisser se faire des idées quant à la raison qui me poussait à être ainsi en colère. Je fermais les yeux et hochais la tête en signe de reconnaissance au moment où le métisse se déclarait être présent pour vider mon sac. Je soufflais alors avant d’annoncer honteuse « C’est juste que… enfin le fait de ne pas avoir de nouvelle de lui ne me rassure pas. Je veux dire il est parti hier matin, et j’ai beau avoir laissé plusieurs message sur sa boite vocale, c’est silence radio » Devais-je également parler de la présence de Sienna qui venait un peu plus me perdre dans l’obscurité de mes doutes ? Je me sentais déjà puérile à l’idée de pleurnicher parce que mon petit-copain ne me donnait pas de nouvelles, je n’allais pas en plus me tourner en ridicule en parlant de cette Dunster que je redoutais par-dessus tout. Alors pour rassurer une nouvelle fois mon ami, je souriais comme je pouvais et déclarais : « Mais hey, comme tu l’as dit, c’est peut-être le fait qu’il n’a pas de réseau…depuis 24heures d’affilée… » Ouais bon, pas sûre que je le rassurais en me montrant moi-même peu convaincante. Heureusement pour moi, Bonaventure avait toujours les mots qu’il fallait en pareille situation et il n’avait pas hésité à me rappeler à quel point je semblais heureuse avec lui, et mon sourire revenait enfin plus naturellement « Je le suis…amoureuse, j’veux dire. Là je suis agacée, oui mais….ça ne retire rien de ce que je pense de lui, ni même de ce que j’éprouve. » Puis je remerciais chaleureusement mon ami lorsqu’il m’annonçait être ravi de savoir que Paris me rendait heureuse parce que c’est tout ce que je méritais.

Cette nouvelle liberté de paroles me donnait instinctivement l’envie de me rapprocher de Bonaventure et de lui montrer mon envie de retrouver une complicité avec lui. Faire un pas vers lui, c’était aussi une manière de lui prouver ma bonne fois, de lui faire comprendre que je voulais sincèrement m’excuser auprès de lui: Je ne fuyais plus mes responsabilités, je les assumais. Et la réponse du métisse face à mes excuses concernant le baiser, me surprit. Il me donnait raison pour la distance que j’avais placée entre nous après cela. « Je ne comprends pas tu veux dire quoi par-là ? » demandais-je ayant peur qu’il m’avoue que c’était parce que je l’avais mis en colère à ce moment-là, et que fuir m’avait laissé une chance de le laisser prendre du recul et me pardonner. Bon en même temps, si cela avait été la raison, je l’aurais tout à fait compris…Mais non, il ne s’agissait pas de ça ; et alors que Bonaventure m’avouait que ce baiser lui avait fait quelque chose, je le regardais complètement interdite. Je l’écoutais me dire qu’il avait éprouvé des sentiments pour moi, qu’il avait même amoureux de moi en quelques sortes, j’avais l’impression que tout ceci n’était que pure imagination de ma part. C’était pas possible…Bonaventure ne pouvait pas avoir été amoureux de moi ?! « Tu…étais am-…je t’avoue que je suis…euh…surprise » bégayais-je ne sachant si je devais lui exprimer ce que moi j’avais ressenti. Mais Bonaventure me devançait sur ce point, m’expliquant que ce baiser échangé entre nous avait au moins eu le don de le faire réaliser que lui et moi, c’était peine perdue. Je prenais cette info avec une pointe de déception : non pas que je prenais mal les choses, mais j’avais l’impression de lui avoir fait du mal, et de lui avoir donné les mauvais signaux. Il pensait ne plus rien avoir à attendre de moi ? Mon dieu…et dire que de mon côté, je me disais que j’aurais pu envisager d’aller plus loin avec lui, si je ne l’avais pas considéré comme  bien trop parfait pour moi. Moi aussi, j’avais cru ne jamais pouvoir lui convenir finalement. Bon, c’est vrai que bien plus tard, j’avais fini par conclure que notre amitié était bien plus importante à mes yeux et que j’aurais sans doute tout gâché en tentant quelque chose qui n’aurait de toute façon pas marché. Qui plus est, aujourd’hui en couple avec un autre, mes précédentes hésitations à l’égard de Bona semblaient être bien plus insignifiantes que les doutes que j’avais à pouvoir un jour retrouver cette amitié que j’avais tourmentée. C’est cette crainte qui m’avait pris bien plus au ventre que le reste…

Bona m’avouait tout ça pour être honnête et j’hochais lentement la tête en me pinçant les lèvres et regardant le sol, assimilant ses dires pour mieux préparer les miens : « Je te remercie de ton honnêteté, je suis juste un peu perdue parce que…. » J’exhalais un bref soupir, et me montrait honnête à mon tour « Bon sang, et moi qui pensais que je ne pouvais de toute façon pas te convenir…. » Je relevais la tête pour fixer mon meilleur ami et m’expliquais : « Tu avais le don d’être prévenant, attentif à moi, bien plus attentif que Gabin à l’époque. Tu…tu me respectais, et après ce baiser, je me suis demandé un instant si…s’il y avait des chances pour que ton amitié pour moi se change en quelques choses de plus…fort. Mais j’ai fini par me dire que jamais je n’aurais pu te convenir. Que ça ne servait à rien de se poser la question finalement, parce que j’aurais été  une bien meilleure amie que je n’aurais été une petite-amie. Et que tu méritais mieux de toute façon » Je souriais d’un air désolée en fixant mon meilleur ami debout devant moi, le voyant prendre une grande respiration « Je crois que finalement, le temps et le destin à juger pour nous » Cependant, le métisse semblait tourmenté par autre chose, je le sentais bien, et je compris très vite vu qu’il lâchait sa bombe avant de retomber sur le lit. Je m’installais alors à ses côtés et passait naturellement un bras pas dessus son épaule pour l’enlacer. Il y avait eu une autre fille, signe qu’il avait réussi à tourner la page, ce qui me rassurait pour lui. Mais, apparemment les choses ne tournaient en sa faveur avec elle. « Heyyyy, Bona… » L’interpellais-je avec douceur « Pourquoi tu pars défaitiste comme ça ? » Je resserrais l’emprise de ma main contre son épaule pour le coller un peu contre moi et le forcer à se bouger à me parler « Raconte-moi, qu’est-ce qu’il se passe…dis-moi ce qui te tourmente comme ça ? Je dois aller taper quelqu’un ? » Demandais-je avec un sourire histoire de détendre un peu mon ami et lui montrer qu’il pouvait tout me dire. Après tout, on venait d’être honnête en s’avouant les plus gros sentiments du monde, et j’étais maintenant persuadée que tout ceci allait rendre notre amitié plus forte.


© charney
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
I fucked up and I'm sorry ✩
Summer & Bonaventure
« Ecoute, je ne connais pas ton petit-ami mais je sais reconnaitre un homme quand il est réellement amoureux. Je suis certain que s’il n’a pas pu te donner encore de nouvelles, c’est qu’il n’a pas pu concrètement le faire et non parce qu’il prend du bon temps ou que tu ne lui manques pas » tenta-t-il de la rassurer comme tout bon ami le ferait. Bonaventure, il y a encore quelques semaines aurait peut-être tenté de se rapprocher de Summer, de mettre ce Paris plus bas que terre à ses yeux afin d’exister à ceux de cette femme… mais il avait compris et retenu la leçon que Summer n’était pas celle qu’il lui fallait. Une autre femme hantait ses jours et ses nuits à présent et celle-là… Andrea était unique.  

Quoi qu’il en soit, les deux amis semblaient être sur la même longueur d’ondes entre excuses et honnêtetés et Bonaventure crut bon de lui avouer qu’elle avait bien fait de prendre ses distances car il avait ainsi pu panser ce petit chagrin d’amour loin de son regard. Il ne cherchait pas à la culpabiliser mais à être honnête avec elle car Summer semblait réellement s’en vouloir. C’était une façon pour lui de lui signifier que tout allait bien, qu’il n’y avait là, rien à pardonner. La jeune femme le surprit alors en lui répliquant qu’elle s’était longuement interrogé quant à la nature de leur relation mais qu’elle avait renoncé en s’imaginant pas faite pour elle. Sur le coup, le métisse ne trouva rien à dire, il était sous le choc de savoir qu’il aurait peut-être pu finalement connaitre le bonheur d’être le petit-ami de Summer mais une petite voix lui souffla qu’elle avait raison. « Oui, même si cela me coûte de le dire, je crois que tu as raison. Nous sommes faits pour être amis tous les deux » dit-il avec un calme qui le surprit. Il y a encore deux semaines, il aurait argumenté, il ne se serait pas laissé friendzoné de la sorte sans se battre mais Andrea lui avait prouvé par A+B que ce qu’il ressentait pour Summer relevait plus du fantasme que d’un réel amour. Il avait aimé la jolie blonde oui, mais comme un ami. Il s’était fourvoyé dans ses sentiments parce qu’il se sentait seul et qu’elle lui donnait l’impression d’être un homme nouveau, un homme normal. « Je suis tout de même heureux que tu ais quitté Gabin, il n’était pas fait pour toi… » reprit-il avec un semblant de sourire. La vie était tout de même ironique : Bonaventure tombait amoureux d’une autre femme et voilà que Summer lui avouait qu’elle avait songé à quelque chose entre eux. Le monde à l’envers. A présent, elle était en couple avec une montagne de muscles et lui… lui, c’était retour à la case départ.

« Je ne suis pas défaitiste mais réaliste Sum’ » soupira-t-il alors qu’il venait d’avouer à cette dernière qu’il était passé à autre chose mais en même temps à rien. Son amie le serrait contre elle mais il n’arrivait à trouver du réconfort. Lui, ce qu’il voulait, c’était Andrea. Son Andrea. « Il n’y a personne sur qui taper mise à part sur ma caboche. J’ai rencontré une femme sur internet et en fin d’année, on a passé le cap de la rencontre irl. Par Allah, c’est la femme la plus magnifique qui m’ait été donné de voir. Elle est si belle et son sourire… il est renversant. Elle s’appelle Andrea. Nous sommes restés amis jusqu’à dernièrement… Comment avouer… J’ai couché avec sa sœur sans le savoir. Cela l’a mise dans une colère folle mais elle m’a avoué que je lui plaisais et j’en ai fait de même. On s’est embrassé, câliné et le lendemain.. Elle a commencé à m’éviter. J’ai fini par la confronter et tout est rentré dans l’ordre. On a passé la nuit ensemble, en tout bien tout honneur, je précise » lui dit-il avant de s’arrêter. Il ne pouvait pas avouer à Summer qu’il avait compris qu’Andrea se droguait aux médicaments car ce serait avouer au passage qu’il était un ancien junkie. « Disons que le matin, on s’est disputé sur une certaine façon de voir les choses. Elle m’a flanqué à la porte et me voilà… »

electric bird.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité







I fucked up and I'm sorry


Les paroles de Bonaventure au sujet de Paris me rassuraient. Oh je savais que Paris tenait à moi, sinon il ne se serait pas engagé avec moi mais, disons que ces derniers jours, l’absence de mon petit-ami ne m’aidait pas à voir les choses clairement, et j’avais au moins la chance d’avoir un meilleur ami qui les clarifiait pour moi. « Je te remercie de me dire ça…j’ai juste…en fait, je crois qu’il me manque c’est tout. Du coup j’agis bizarrement » répondais-je simplement en haussant les épaules avant d’entrer dans le vif du sujet concernant ce baiser échangé, les sentiments que Bonaventure venait de me révéler et mes propres révélations au final.

Au moins Bonaventure et moi étions d’accord. Aucun regret, aucune rancœur : on se savait très bon amis et notre amitié tenait bien plus la route qu’une amitié quelconque, il ne fallait vraiment pas tout gâcher. Et puis le fait que Bonaventure m’annonce qu’il avait tourné la page me rassurait également : Il ne restait pas ancrer dans ces sentiments à mon égard et se laissait même une chance en amour. Et rien que pour cela, j’étais heureuse pour lui. Alors quand il m’annonçait être heureux que je puisse avoir quitté Gabin, je lui souriais chaleureusement et lui répondais : « Et je suis contente de l’avoir fait aussi. Et je le suis tout autant d’apprendre que tu aies pu rencontrer quelqu’un » avouais-je avant de pencher un peu la tête en arborant un sourire en coin et d’ajouter : « et ce, même si tu penses que les choses sont déjà terminées. » Et c’est ainsi que je lui demandais de m’expliquer un eu les choses et que je l’écoutais religieusement, restant simplement prêt de lui telle une amie compatissante, sans rien dire le temps qu’il vidait son sac.

Il m’expliquait pour cette rencontre virtuel très vite transformé en rencontre IRL et je souriais, bien heureuse pour mon ami, lorsque ce dernier déclarait n’avoir jamais vu une fille aussi belle que cette Andrea. Il semblait déjà très emmouracher de la jeune femme, mais mon regard s’assombrissait en même temps que celui de Bona lorsqu’il m’avouait avoir couché sans le savoir avec la sœur d’Andrea. Je laissais échapper un léger « Ouch » en grimaçant quelques peu, comprenant mieux la situation. Je pouvais facilement concevoir qu’Andrea soit furieuse, mais…comment Bonaventure pouvait-il savoir ?! Il ne l’avait pas fait de plein gré, j’en étais persuadée, il ne mentait clairement pas en disant qu’il ne le savait pas jusqu’alors…Et puis apparemment les choses s’était finalement arrangé vu que chacun avait avoué leur attirance et avait fini par coucher ensemble. Ou était le problème alors. « Où est le problème alors ? » répétais-je cette fois-ci à haute voix ? Bonaventure m’évoquait finalement leur dispute du lendemain matin en réponse, je me redressais pour m’assoir un peu mieux et inspirait profondément en regardant le plafond. Je prenais de réfléchir à sa situation et au final, je lui déclarais sûre de moi :

« Je ne crois pas que c’est terminé entre vous deux. Je suis peut-être pas au courant de ta dispute avec elle, et tu sais très bien que jamais je ne te demanderais de m’en dire plus si tu ne le veux pas…mais si y’a bien un truc que je sais ? C’est que tu sembles vraiment attacher à cette femme, et ….je sais aussi que tu as beau avoir des opinions, des avis, des principes, tu sais être tolérant. Alors peu importe, ce pour quoi vous vous êtes disputés tous les deux, tu sauras prendre le recul nécessaire et prendre en compte sa condition, son point de vue… » Je retirais ma main de son épaule et passais ensuite mon bras devant pour venir lui prendre une main et la tenir entre les miennes « Bonaventure, tu as toujours les mots qu’il faut en règle générale. Tu sais toujours comment il faut faire pour toucher les gens… je suis sûre que tu sauras agir en conséquence avec elle, quelle que soit la raison pour laquelle vous vous êtes disputé. »


© charney
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
I fucked up and I'm sorry ✩
Summer & Bonaventure
Plus Bonaventure pensait à Andrea et plus son cœur se serrait. Il avait beau se voiler la face, autant se l’avouer : il était tombé amoureux d’elle à la minute même où elle était entrée dans ce bar lors de leur premier face à face. Le métisse avait simplement fait l’autruche car à cette époque, il n’était pas prêt à aimer à nouveau, pas prêt à oublier Lucy. Son obsession sur Summer en était la preuve : cette dernière avait été en couple et avait été inaccessible. Oh il ne doutait pas qu’il y avait eu un fond de vérité dans ce qu’il avait ressenti pour la magnifique blonde mais son choix c’était avant tout porté sur elle parce qu’elle était inaccessible. Son baiser le lui avait fait comprendre : lui qui désirait aimer à nouveau s’était trompé de cible. Il avait choisi la facilité pour pouvoir s’en sortir, se dédouaner.  Avec Andrea, il n’y avait pas de faux semblant mais cela ne l’avait pas empêché de fuir à nouveau. Entre la peur d’être rejeté et celle de rechuter dans ces vieux travers… il avait coupé la poire en deux et ne s’était pas battu. Au contraire, il avait dégagé de la scène comme elle le lui avait demandé. Aujourd’hui, il s’en voulait. Il se sentait à la fois misérable et malheureux. « C’est pas que je le pense, c’est que je le sais » soupira-t-il avant qu’elle ne lui demande de s’expliquer.

Le métisse tenta de tout lui expliquer, omettant simplement le détail crucial concernant l’objet de leur dispute. Il ne voulait pas trahir Andrea. Cela serait contraire à son sens de la loyauté. A son petit « ouch » il grimaça. Oh qu’il n’était pas fier d’avoir couché avec Leanne mais à cette époque, il ignorait tout du lien de parenté. Où était donc le problème si finalement tout s’était arrangé entre eux ?! Justement, rien ne s’était arrangé, un problème avait cédé sa place à un autre. Bonaventure avait l’impression que quoiqu’il arrive, ils n’arriveraient jamais à s’entendre ou à être prêts en même temps. Aussi écouta-t-il religieusement ce que lui soufflait Summer. Dans un sens, cela lui faisait du bien d’en parler, de vider son sac. La colère était moins importante, elle s’effaçait même petit à petit. « Je ne sais pas si cette fois-ci, j’en serais capable. Lorsque j’ai perdu Lucy, je croyais que mon monde s’effondrait, que plus rien n’avait de sens. Avec le recul, j’ai pris conscience que c’était surtout parce que j’étais perdu. Je venais de perdre mon meilleur ami, ma jambe, tout s’écroulait autour de moi. En étant honnête, avec Lucy, cela faisait déjà un moment que cela ne fonctionnait plus. La demander en mariage, c’était une façon de m’accrocher, de me dire que rien n’était fini, que l’on pouvait à nouveau se plaire, se désirer mais je me leurrais. Je pense que mon amputation n’a été qu’un déclic : elle ne voulait pas faire sa vie avec moi. On s’aimait mais comme deux adolescents, nous n’avions pas la maturité pour être heureux ensemble dans une vie d’adulte » commença-t-il avant de soupirer, resserrant ses doigts autour de la main de son amie. « Lorsqu’Andrea m’a mise à la porte, j’ai senti mon cœur lâcher.  Je pensais qu’elle me plaisait simplement mais c’est faux. Je suis amoureux d’elle, totalement et cela depuis notre première rencontre mais je n’étais pas encore capable de me l’avouer. Le problème, c’est que j’ignore si nous avons un avenir ensemble et cela me met en rogne…. Comment t’expliquer, c’est comme si on t’avait montré Paris, qu’on t’avait offert l’opportunité de le côtoyer, de l’aimer et que d’un coup, on te l’arrachait en te disant : maintenant vis ta vie, reprend ta route et au revoir » termina-t-il en baissant la tête. « Je crois que je suis incapable de continuer sans elle »


electric bird.
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)