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After all that I've done ♥ SOLVEAN-RT

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2ème soir Road Trip
Je crois qu'à cet instant précis, j'avais tout ce que je désirais. Un cadre idyllique, la femme que j'aime a coté de moi et, cette sensation de vacances. Le fait de partir à l'aventure me faisait énormément de bien. Sauf que j'avais quelques soucis dans ma tête, et bien que ça casserait l'ambiance... Bah je me dis qu'il fallait en parler. Peut être que l'atmosphère minimiserait les choses, et qu'au lieu de s'engueuler comme des dingues, nous arriverions a discuter comme des adultes posés. Après, je ne veux pas me faire de fausses idées, et me préparer a affronter la future foudre de la rouquine. Sauf que quand me vient un élan de franchise, elle fait des trucs trop mignons alors je ne peux pas. Je ne peux pas la rendre triste.  " Ah ouais? "   Je fais une mine faussement choquée mais amusée, et je reprend  " Tu dis ça parce que tu veux tout simplement me décourager. Tu n'as pas envie que je découvre que tes sentiments ne sont pas aussi forts que les miens. "    Je tente de ne pas rire, laissant l'illumination dans mon cerveau qui me disait que inconsciemment, nous étions entrain de nous lancer dans ce jeu idiot. Décidément, l'amour rend con. Mais tellement heureux par la même occasion. Je ne respirais jamais aussi bien qu'au contact de ses mains sur ma peau, de sa bouche sur la mienne. Je m'en contre fous de me coller une image de niais total parce que je suis raide dingue de cette fille. C'est elle qu'il me faut, c'est une certitude qui ne cesse de s'afficher en gros devant mes yeux depuis que j'ai osé lever le voile. Et voilà pourquoi il y avait un genre de tam-tam dans ma tête. Un tam-tam qui soulevait que dans un couple, il n'y a pas de secret. Enfin, si. L'histoire du petit jardin secret blablabla. Mais pas quand il s'agit a moitié d'adultère. Je refuse que Solveig apprenne, par une personne n'ayant pas autant d'importance que moi, la vérité. Totalement mal à l'aise, j'annonce que j'ai des choses a dire, et je fais comprendre par le timbre de ma voix que ça risque de ne pas être facile. Je me décolle un peu, appréhendant la réaction. Je ne dis pas qu'elle va se transformer en furie, mais avec le pique dans ses mains... Je ne voudrais pas provoquer un accident au milieu de nulle part. Mes yeux fixaient son marshmallow, et partaient sur le sol a la fin de ma première phrase. Bizarrement, c'est un soupire et une voix qui ne se hausse pas, que j'entends. J'en viens même a froncer un peu les sourcils, et je tourne légèrement la tête sur elle. Haussant ces derniers, je prend une grande inspiration avant de rétorquer sans grand contrôle   " Ouais... Enfin, ce n'est pas pour autant que nous en mettons nous. "   Oups. Je grimace un peu et je jette a l'opposé de ma petite amie. Il fallait que je poursuive, il fallait que je sorte tout. Sauf que j'ai peur, j'ai vraiment peur de lui faire trop de mal. Son ton changeait. Je fermais les yeux sous les paroles sèches qu'elle me balance. Quand je décide d'ouvrir les paupières, elle n'est plus là. Ride du lion en place, je dresse mon buste pour l'apercevoir un peu plus loin. Je me lève, et je marche en sa direction pour la rejoindre.  " Solveig s'il te plait, écoute moi. "   Je soupire en me tenant la tête pendant trois secondes. Allez Dean...   " Il fallait que je vois Sally pour discuter de cette grossesse. J'ai laissé passé plusieurs mois avant de le faire et... Et ça n'a fait qu'empirer la haine qu'elle a envers moi. "   Pourquoi je raconte ça? On s'en fout la. Stop. Je m'immobilise et, les yeux tristes d'avance, mes bras tombent le long de mon corps   " Elle refuse que je vois mon enfant. Elle m'a frappé. Et... Elle m'a embrassé, mais je me suis reculé. "   Je serre les poings   " Mais pas la seconde fois. "   Mon coeur se compresse.
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Il fallait bien que je me dise que tout ne durerait pas, que la bulle de bonheur, l'atmosphère de bonheur qui régnait entre nous deux n'allais pas durer éternellement, je le sentais, j'avais la désagréable sensation que cela n'allait pas durer et j'avais peur de la suite, peur de cette dispute qui se profilait à l'horizon. Je me sentais un peu bête de penser cela mais je voulais préparer mon corps, et surtout mon coeur à l'avance. Je ne voulais pas avoir cette sensation une nouvelle fois, la sensation d'avoir le coeur brisé par la tristesse. Je me sentais vraiment bête de penser à ces choses-là mais je n'avais juste pas envie de souffrir et j'espérais qu'il comprenait mon point de vue, qu'il l'acceptait surtout. Je ne supporterais pas une énième dispute avec lui et vu nos caractères différents mais complémentaires, je me doutais que ça péterait une nouvelle fois, malgré le fait que je ne voulais pas. Je voulais que l'on reste sur un conflit presque mielleux, où on parle de nos sentiments respectifs, qu'il m'aime moins que moi et qu'il me dise que je l'aime forcément moins que lui. Je voulais en rester à ce stade la, et quelque chose me disait que lui aussi « N'importe quoi toi ! » Et je levais les yeux pour lui montrer mon faux agacement, non je n'étais pas agacé, il me faisait simplement rire. Il me changeait les idées encore de la plus douce des manières et si je pouvais je le remercierais toutes les trente secondes pour qu'il se rende compte à quel point je suis éperdument amoureuse de lui. Je ne prévoyais pas de futur précis avec lui, mais j'avais la certitude que nous allions passés un bout de chemin ensemble et j'étais heureuse rien qu'à y penser. Le cadre me faisait peut-être avoir le moral, personne pour venir nous importuner, juste le crépuscule, un feu de camp, des sucreries et nous. C'était la meilleure des choses qui pouvait m'arriver avant les examens, après ce que m'avait fait mon père. Mais je savais bien que ça n'allait pas durer, j'aurais dû mettre ma main à couper que j'allais avoir raison. Je restais calme, d'un calme olympien quand il me parlait de cette fille et il me faisait une petite remarque qui ne me plaisait pas tant que ça « Ouais, mais moi j'ai un minimum de jugeote, je prend la pilule, c'est pas donné à tout le monde. » Le ton toujours aussi calme, je fixais le feu avant de me lever quand il me disait qu'il avait discuté avec elle. Je ne voulais pas en entendre plus. Je ne voulais pas savoir ce qu'il s'était dit, ce qui avait été fait. Non, je ne voulais pas en savoir plus. C'est d'ailleurs pour cela que je m'éloignais pour ne pas lui montrer que j'étais triste, qu'il me faisait du mal et que j'allais m'écrouler dans cinq minutes. Voir moins. Lorsqu'il se rapproche de moi, je me recule un peu avant de lui tourner le dos, quand il se met à parler. J'ai l'impression que mes oreilles bourdonnent, que je deviens sourd et au fur et à mesure que les mots me parvenaient aux oreilles, j'avais l'impression que le goût amer de la trahison me tombait dessus. Lorsqu'il me dit qu'il l'a repoussé alors qu'elle l'avait embrassé, je me retourne pour lui faire face, mais ses derniers mots me font l'effet d'un poignard qu'on te plante dans le coeur. « Tu... Quoi ? » Stoïque, je le fixais la lèvre tremblante, à deux doigs de pleurer mais rien ne venait. J'avais le palpitant qui était affolé au point que j'étais à deux doigts de faire un malaise, mais je tenais debout. La douce sensation de se faire briser le coeur une seconde fois. « Tu te fous de ma gueule ? C'est un sketch ? Une caméra cachée ? Et tu me parlais d'amour ? De confiance ? Te fous pas de ma gueule, j'devrais m'en foutre. Vraiment. Mais j'y arrive pas. Mais après tout, j'suis persuadée que cette pu... fille ... Putain puis laisse tomber. J'ai envie de vomir. Tu me donnes envie de vomir. Tu comptais me mentir combien de temps ? Pourquoi tu me l'avoue ici alors qu'on est au milieu de nul part ? POURQUOI. » Et je m'avançais vers lui, je levais ma main vers lui, et à deux doigts de le gifler, je me ravise et je le regarde. Un regard vide, triste. « Tu sais quoi ? Laisse tomber. Fais ce que tu veux de ta vie. » Et je me reculais donnant un coup de poing dans un arbre, je rentrais, la main en sang, dans la tente et là, seulement la, je fondais en larmes. Pourquoi.
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2ème soir Road Trip
N'importe quoi? Le pire, c'est que je sais que je l'aime de manière totalement démesurée. Que je donnerais ma vie pour la sienne, et que je pourrais ramper a genoux sur du verre brisé pour me faire pardonner. Et si j'en viens a penser ça, c'est parce que je sais très bien la suite des événements. Et, je ne peux même pas mettre la faute sur quelqu'un d'autre, je dois assumer totalement mes parts de responsabilités. Ce qui me surprend, c'est le calme dont elle fait part pour la première révélation. Ma réponse n'est pas très maligne, mais je crois que le stress se percute avec mes nerfs et me rend un peu idiot. L'arrogance est une facette dans ma personnalité, et bien que je ne l'ai plus depuis longtemps avec ma petite amie, il se peut qu'elle revienne quand je me sens un peu en danger. Et la, le risque de la perdre et pour moi le plus grand danger du monde. Je pourrais très bien me la fermer, dire 'Ok, tu gagnes sur ce coup' mais non.  " Oui, bah moi je n'ai pas eu assez de jugeote pour me renseigner sur l'utilisation de la sienne. "   Je soupire, les yeux fermés ne sachant plus comment agir. Et, le fait d'ouvrir les paupières et de ne plus la voir me couper la respiration. Je me sentais abandonné, et c'était horrible. Heureusement, elle n'est pas si loin et je reviens a proximité pour laisser la suite sortir de ma bouche. Les poings serrés, je comprenais a la vue de son visage que je venais de lui faire horriblement mal. J'aurais envie de m'enterrer sur le coup. En face à face, je baisse les yeux ne supportant pas de voir le sien, comme ci la lueur était brisée. Son regard ressemblait vaguement a celui que j'avais pu voir le soir où je lui disais que je choisissais Sally. Putain. Je revenais la fixer, écoutant ce qu'elle avait a me dire. Le calme d'avant n'était plus d'actualité, et ses mots me lacérer le coeur. Mes lèvres se pinçaient, j'avais la sensation désagréable de larmes qui me montaient. Ce qui est chiant avec moi, c'est que je m'énerve facilement, alors que je suis dans mes tords.  " Tu crois sincèrement que j'ai envie de rire? De me foutre de ta gueule? Je ne peux pas justifier mon geste, mais voilà. "   Ouais voilà. Assez nul comme répartie.   " Je ne t'ai pas menti. Je viens de te dire la vérité. Et, je ne trouvais aucun moment propice pour te dire tout ça. La d'ailleurs, ce n'était pas le moment non plus. Mais tu voulais que je fasse ça quand? "  J'écarte mes bras, totalement désemparé.   " Vomir? C'est... Extrême. "   Je soupire, laissant mon visage se tourner. Soudain, elle s'approche rapidement de moi, et je reviens poser mes yeux sur elle. Quand sa main se lève, je l'observe furtivement avant de la fixer. C'est le genre de regard percutant, et je ne sais pas si c'est ce qui fait qu'elle ne me gifle pas... Mais je viens d'éviter un coup. Sauf que j'aurais préféré recevoir une claque plutôt que cette phrase. Je la laisse s'éloigner, ne ratant pas une miette de son poing qui s'écrase contre un arbre, et qui saigne avant son entrée dans la tente. Mes deux mains sur le sommet de mon crâne, les doigts enlaçaient, je fixe le ciel. J'étais vidé. Putain mais pourquoi nous sommes au milieu de nul part? J'ai envie de partir. Ma mâchoire se serre, et je me rend a l'évidence que je ne pouvais pas abandonner a mon tour. Non. J'avance alors, et ma main décale la 'porte' pour rentrer a l'intérieur. Elle pleure, et c'est insupportable. A genoux, restant prêt de l'entrée   " Solveig... Je suis désolé. Mais... Je ne veux pas te mentir, c'est pour ça que je te dis tout ça. Elle m'a posé un ultimatum. Si je voulais avoir des droits sur mon enfant fallait que je couche avec elle. Et... Pfff "   Le silence que je laisse doit être insoutenable. Mais j'étais perdu dans mes pensées. Pensées que je lâche a la vue du sang sur sa main. Je me précipite d'un coup en m'allongeant a moitié a coté pour poser la mienne dessus doucement   " T'es blessée... Je vais aller chercher la trousse de secours. "  Et je commence a faire pour me relever.
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Oui je l'aime, je ne peux pas le nier. Je ne peux pas dire que je suis tellement amoureuse de lui que je serais capable d'avoir des gestes ainsi que des mots démesurées à son encontre. Je suis amoureuse de lui et il m'avait fallu peu de temps pour m'en rendre compte ce qui est assez rare dans mon cas tout de même. Je n'avais pas pour habitude de me rendre compte de mes sentiments mais pour une fois, j'y suis arrivée et je ne me retiendrais pas de lui dire des choses tendres. Mais pour le moment, tout ce que j'ai envie c'est de lui claquer la tête contre un arbre, lui crever les yeux ou je ne sais quoi. Mais je me retiens, je lui montre que je suis dans un calme olympien alors que pas du tout. Non, d'apparence je suis calme mais à l'intérieur j'ai l'impression que je vais exploser. Que mon coeur va se transformer en une bombe et qu'il va finir en mille morceaux « ça, la jugeote, tu ne l'as pas eu, je te le confirme. » ton toujours aussi cinglant, mais je ne peux pas m'en empêcher et il ne peut m'en vouloir en quelques sortes, je n'y suis pour rien, je me défend comme je peux. Et la dureté de ma voix est la seule chose que je trouve plausible pour lui montrer que cela ne m'atteint pas, alors que c'est faux, j'ai envie de tout exploser mais je me contiens. Je n'ai pas envie de le perdre mais pourtant, j'ai déjà la triste impression qu'il s'éloigne, que je le perd. Et je ne supporte pas cela. Il y a les mots qui font mal et ceux dont tu as l'impression qu'il te brise en deux, que la terre s'arrête de tourner, que ton monde s'effondre et la, il vient de les prononcer. Pourtant, il savait très bien que ce n'était pas un truc à dire, qu'à chaque fois qu'il me parlait de cette fille, je ne le supportais pas, mais il le faisait quand même. « Tu ne peux pas justifier ton geste ? C'est bien, t'étais très lucide quand tu l'as fait alors, tu t'enfonces Car... Dean. Continues, tu t'enfonces. » Je l'écoutais continuer à parler et je levais les yeux au ciel, insolente. « T'aurais mieux fait de te taire. Et oui, j'ai envie de vomir. Pardon de l'extrémité, je m'en voudrais presque. » Je regrette tellement mes mots, je regrette tellement le ton que j'emploie mais je ne peux pas m'en empêcher. J'ai l'impression que la tristesse a pris place dans mon cerveau et qu'elle contrôle mes faits et gestes, mais j'ai tout de même une once de conscience quand je suis à deux doigts de le frapper et que je m'arrête. Non, je ne veux pas le frapper, je n'ai pas envie de lui faire plus de mal que je ne lui fais déjà, et je ne veux pas lui rendre la pareille. Je m'enfonçais dans la tente, la main en sang, les dents serrées pour m'éviter de râler de douleur. Mais je ne peux retenir mes larmes, non. La force de caractère que j'ai acquise contre mon père, contre ma famille n'est pas assez forte pour endurer ce qu'il vient de me dire. Lorsque je le vois arriver à l'entrée de la tente, je le regarde, silencieuse et quand il prononce ses mots je le fixe, clignant quelques fois des yeux « Quelle pute. » Je ne retirais pas mes mots, je ne le pouvais pas. La colère parlait à ma place et lorsqu'il me disait aller chercher la trousse de secours, je lui attrape le poignet pour qu'il ne bouge pas. « Je te demanderais une seule chose Dean. Une seule. Tu ne me répond pas par des mots, mais par des gestes. Si, tu as couché avec elle, sors de cette tente. Ne t'inquiète pas, je te laisserais dormir ici cette nuit, j'irais dormir dans la voiture de Noah. » Puis, je le fixais, serrant les dents à cause de la douleur de la plaie de ma main « Mais si tu n'as pas couché avec elle, reste ici. Prend moi dans tes bras, et reste la. Ne bouge pas. Il me faudra du temps pour encaisser tout ça, et souviens toi, on a dit que le temps ce n'était pas ce qui nous manquait... » Je le fixais, les yeux rougis par les larmes, ma main tremblante sur son poignet et si on me voyait de l'extérieur, on aurait pu croire que j'étais malade tant j'étais blanche comme un ligne.
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2ème soir Road Trip
Au moins, je peux témoigner maintenant que les cours de sexualité au lycée sont utiles. Car oui, j'avais été un peu idiot de ne pas me protéger avec mon ancienne petite amie. Mais en même temps, je pensais sincèrement qu'elle prenait la pilule, comme quasiment la totalité des filles hétéros de no générations. Quand la rouquine vient confirmer que j'avais manqué de jugeote, je fais un signe de la tête en haussant les sourcils, levant les yeux au ciel comme pour dire, ' Ouais allez ' . Et je soupire doucement. Si déjà ça commence a chauffer avec ça, qu'est ce que ça va donner? Ah bah je le sais rapidement. Je suis derrière elle, a marcher et lui demander de se stopper. Sous mes mots, Solveig se retourne brusquement, comme ci je venais de lui lancer un truc qui faisait autant de mal intérieurement et physiquement. Je m'en veux, je m'en veux terriblement et j'ai du mal a le faire comprendre comme il faut. La, c'était le jeu de celui qui avait le plus mal. Et encore une fois, je suis certain que nous sommes a égalité. Je ne supportes vraiment pas de me comporter comme un con avec elle, parce qu'elle mérite tellement mieux.  " Si par lucide tu entends, sobre... Oui je l'étais. Et puis merde... "   Effectivement je m'enfonce. Ma tête bouge un peu d'avant en arrière, comme ci j'avais envie de remettre mon cerveau en place.  " Faudrait savoir. Tu m'engueules de ne pas l'avoir dit avant, et la tu dis que tu aurais préféré que je me taise... "   Pas trop le temps de débattre, qu'elle avance comme une flèche en ma direction, levant la main une fois a proximité. Je pensais vraiment m'en recevoir une, sauf que Solveig se retient et décide a la place de se défouler contre l'arbre pas loin. J'avais vu son poing qui saignait un peu, mais sur le coup je ne bougeais pas. Je tenais ma tête entre mes mains, me demandant ce que je devais faire. Partir a l'aventure tout seul? Attendre que Noah revienne pour lui demander un conseil? Putain mais pourquoi je pensais a ça moi... Comme ci j'avais besoin d'entendre quelqu'un me dire ce que je devais faire. C'est donc comme ça que j'entre dans la tente pour terminer mes explications. Enfin, pour essayer. Car en plein milieu, je vois sa main qui saigne maintenant plus que toute à l'heure. Déjà très mal d'avoir crée cette situation, j'avais peur que sa blessure soit grave. J'indique alors que j'allais sortir pour ramener la trousse de secours afin de lui poser un pansement. Je sens alors ses doigts qui entourent mes poignets, et je jette mon regard dans le sien en fronçant les sourcils, interrogateur de son geste. " Je re... "   Et j’entends sa demande. La, j'étais immobile parce que j'avais une décision a prendre. Et pas ce qu'elle vient de dire. Soit je reste ici a la câliner, soit je vais chercher cette fichue trousse. Mais si je sors, elle va penser que j'ai coucher avec Sally... Alors doucement, je viens me remettre a coté d'elle. Mon bras passe en dessous de son corps pour la soulever un peu et l'amener sur mon corps. Oui oui, totalement au dessus de moi. Ma main caresse sa joue et met ses cheveux en arrière avant de dire tendrement   " J'ai merdé Solveig... Mais même si j'ai le coeur brisé de me dire que mon enfant ne fera jamais ma connaissance... "   Mes yeux dans les siens   " A choisir, je préfère encaisser ça. Te trahir ne serait pas supportable. "   Je souris doucement   " Et, la je sais que tu seras a mes cotés pour que j'affronte cette épreuve difficile. "    J'avais peur de la perdre, vraiment. Et sa mine n'était plus aussi rayonnante qu'a l'habitude. Ce qui vient me remettre a l'esprit son problème a la main.   " Est ce que je peux aller chercher la trousse de secours?... "   Et je fais une bouille d'enfant a moitié.
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Je ne savais pas ce qu'il y avait de pire, qu'il me le dise ou qu'il me l'ait caché depuis quelques temps, parce que j'étais persuadée qu'il ne l'avait pas vu hier. Mais en fait, une partie de moi l'aurait haï au plus haut point s'il ne me l'avait pas dit mais en même temps, cela faisait tellement mal de me dire que cette fille avait réussi à l'attirer dans ses filets une fois de plus. Et ça faisait d'autant plus mal de me dire qu'en réagissant de la sorte, je le faisais souffrir lui aussi. Et ça, je ne le supportais clairement pas, je ne supportais pas de lui faire du mal et pourtant, c'était inconsciemment ce que je faisais. Je le faisais souffrir en souffrant moi-même mais je ne pouvais pas m'empêcher mon coeur d'être aussi affolé. « Ouais c'est bien. » Je levais les yeux au ciel pour lui faire semblant que je m'en fichais alors que pas du tout, mais il devait s'en douter. Et je n'arrivais décemment pas à me calmer, j'avais l'impression que je devenais tarée, complètement folle et que j'allais finir par le perdre si je continuais à agir de la sorte. C'est peut-être pour cela finalement que ma main ne s'est pas écrasée sur sa joue, que je ne l'ai pas gifler alors que tout mon corps avait besoin d'évacuer cette peine. Mais je ne voulais pas évacuer contre lui, sur lui. Malheureusement, j'étais coincée ici dans cette fôret, je ne pouvais décemment pas partir à mon tour, loin, alors que la nuit commençait à tomber. Non. C'était impossible, je devais juste subir. Et bon sang, je détestais cela, les disputes, les cris, les pleurs, je pensais en avoir fini avec ça maintenant que nous étions heureux et pas du tout. Non, ce n'était qu'une autre dispute, mais qui avait une raison d'être cette fois. A cause de cette fille. Encore. Dans un élan de courage intense, je me jetais dans la tente, ne pensant pas qu'il allait me suivre mais si. Il était là, il n'abandonnait pas le combat. Il ne voulait pas abandonner et cela me rassurait un peu. Comme si une part de moi s'attendait à ce qu'il vienne près de moi. Qu'il vienne me rassurer. Il ne réagissait pas sur le surnom adorable que j'avais donné à son ex et c'était tant mieux, je ne voulais pas qu'il le fasse, j'aurais pu être vraiment méchante. Cependant, une fois qu'il me prévenait qu'il allait sortir, je me sentais comme abandonnée, c'est en partie pour cela que je lui demandais de ne pas partir. Je lui donnais un espèce d'ultimatum. Je ne voulais pas qu'il me soigne extérieurement, je voulais qu'il panse mes blessures intérieures, celle que personne ne voient. J'avais tellement peur qu'il m'avoue à demi-mots qu'il avait couché avec elle, mais lorsqu'il rentre dans la tente, je soupire, soulagée. Je me laisse faire comme un pantin désarticulé et je me blottis doucement contre lui, quand je l'entend prononcer des mots qui me brisent le coeur, alors que c'était l'effet inverse qui était escompté « Je .. Je suis désolée.. Que tu aies dû renoncer à cela.. Vraiment. Je m'en veux.. Mais je te promet que je serais là pour toi... Toujours, tout le temps. Et que je ne t'abandonnerais jamais, ça ira je te le promet. » Je caressais doucement sa joue, du bout du doigt, mon coeur reprenant peu à peu un rythme cardiaque normal, apaisé. Lorsqu'il me demandait s'il pouvait aller chercher la trousse de secours, je fermais doucement les yeux « Seulement si tu me promets de ne pas t'enfuir... » Et timidement, je déposais mes lèvres sur les siennes, laissant une larme solitaire s'échappait de mes yeux. S'il savait à quel point j'étais dingue de lui, il comprendrait tout cela, il fallait vraiment que je songe à le lui dire un jour.
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2ème soir Road Trip
L'épisode a l'extérieur avait été dur, et effrayant. J'ai déjà vu ma petite amie énervée, mon mobilier s'en souvient aussi d'ailleurs. Mais de la a ce que sa main se lève sur moi... Heureusement que je n'avais pas eu son coup. Une claque ça pique légèrement, mais venant de Solveig je crois que la douleur intérieure aurait été insupportable. J'ai bien conscience que la, je viens de la blesser. Que ça doit être invivable pour elle d'avoir entendu ses révélations, et a sa place je ne sais pas trop ce que j'aurais pu être capable de faire. Mes poings auront certainement heurtés eux aussi quelque chose... Et c'est vrai qu'a part des arbres, il n'y a pas tellement de punchingball ici. C'est les aléas de la nature. Mais au moins, ce cadre me fait comprendre que je ne peux pas rester a tourner en rond hors de la tente. Il faut que j'aille la retrouver, il faut que je tente de lui montrer que malgré mes erreurs, mon coeur ne doute pas et que j'ai besoin d'elle. C'est mon moteur, ma motivation est tirée de son amour. Je crois que Solveig n'a pas toujours conscience que si jamais elle me quitte, je pourrais m'effondrer. C'est alors d'un revers de la main que j'enlève le tissus qui nous sépare. Des mots sortent de ma bouche, mais le bordel dans ma tête m'empêche de poursuivre. L'inquiétude que je ressens a la vue de son sang également. Et c'est quand je voulais sentir que sa peau vient au contact de la mienne. Entendant sa demande, cette sorte d'ultimatum, je reste fixé. Mais quelques instants suffisent pour que je vienne m'allonger a ses cotés avant de l'attirer sur moi. Mes mains sur ses hanches, je la laissais se blottir contre moi, fermant a moitié les yeux. J'expliquais alors que je préférais être un menteur plutôt qu'un détraqué. Et que, malgré la difficulté de mon choix, je refusais totalement de la trahir. A ses mots rassurant, je sentais un peu les larmes monter et la boule qui se fortifiait dans ma gorge. D'une voix faible et un peu tremblante d'émotion   " Et c'est parce que je sais que tu es là, que je tiens encore debout. Je ne pourrais pas affronter tout ça seul. "    Je l'embrasse au sommet de son crâne tendrement   " Et c'est a moi que tu dois en vouloir, pas à toi. Tu n'y es absolument pour rien. "   Bon, je comprend qu'en disant ça, ma rouquine indique simplement qu'elle s'en voulait parce que j'avais dû choisir entre mon amour pour elle ou mon enfant. Mais, peu importe ce qui se trouvera en face, a chaque fois ce sera elle et c'est tout. Ma vie en dépendait maintenant. Et pour ce qu'il en est de mon enfant, je n'avais plus qu'à prier que sa mère change d'avis, ou alors qu'arrivé a un certain âge, il décide de prendre lui même contact avec son géniteur. Je sens que c'est une histoire qui ne sera pas simple... Mais je m'en fous. Je m'en fous parce que nous étions deux contre le monde maintenant. Sourire aux lèvres, je souffle un rire a moitié étouffé a sa dernière phrase.  " Promis Bébé. "   Et sa bouche vient au contact de la mienne. Timidement. Une perle salée me mouille un peu. Est ce que c'était de tristesse ou de joie de se réconcilier un peu? Un peu oui. Il fallait du temps pour qu'elle digère. Son corps se repose a l'endroit initial, et je sors alors en me dépêchant. Une fois la trousse en main, je reviens tout aussi rapidement. Je l'ouvre, a genoux a coté d'elle et je dis   " Donne moi ta main. Docteur Carmichael est là. "   Bon, j'allais tenter de faire de mon mieux. Je prends le désinfectant déjà, et une compresse pour nettoyer.    " Je ne sais pas si ça va piquer... Mais au cas où, attrape quelque chose pour mordre dedans. "   Je souris un peu amusé. Attentionné au maximum, je commence les soins. Bien sur, j'y vais doucement pour ne pas lui donner de la douleur. Une fois fini, je commence a sortir une bande, et je l'entoure sur une compresse propre. Je ne serre pas trop, juste ce qu'il faut pour que ce soit utile, et hop, je l'attache. Et c'est en rangeant le matériel que je fronce les sourcils en l'interrogeant   " En allant chercher la trousse, j'ai remarqué que Echo et Noah ne sont toujours pas rentrés... La nuit est tombée. "   Ah... L'inquiétude va revenir d'ici quelques secondes.
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Cette dispute, les mots, les gestes. Je ne les supportais pas, j'avais l'impression que quand nous nous disputions, un fossé se creusait entre nous, un espèce de fossé où il était d'un côté et moi de l'autre et que cela nous éloignait petit à petit, au fur et à mesure que les secondes s'écoulaient , les tic tacs d'une montre résonnaient dans ma tête comme s'ils sonnaient le début de la toute fin. Mais je ne voulais pas cela, je ne voulais pas le perdre. Je ne voulais me rendre à l'évidence qu'un jour peut-être, notre histoire connaîtrait son apogée, un point final. Non, je ne voulais pas cela et je comptais bien me battre pour qu'il n'y ait ni virgule, ni point. Je voulais que notre histoire s'écrive avec une telle fluidité que ça en devenait presque affolant. Je désirais plus que tout au monde que l'encre noir de notre histoire coulent sans cesse, sans jamais s'arrêter. Je ne voulais pas le perdre. Jamais. Et je le lui ferais savoir à chaque fois que j'aurais l'impression que notre vie souhaiteraient nous séparer. Jamais, je ne prendrais le risque de le perdre. C'était une alternative impossible à concevoir. Cette dispute qui venait d'éclater était l'une des pires dans mon esprit, j'étais obligée de l'affronter, je ne pouvais pas fuir pour laisser un silence pesant, afin de réfléchir. La réflexion n'était pas à l'ordre du jour. Je ne pouvais pas me dire que je prenais mes distances, que je prenais le temps de réfléchir, non j'avais été obligé d'entendre ses mots, de l'entendre me dire que c'était bien son enfant qu'elle portait et qu'il n'avait pas le droit de l'approcher à cause de moi. Je m'en voulais tellement, je crevais d'une espèce de honte qui me prenait chaque parcelle de mon être. Un espèce de sentiment ignoble me prenait à l'estomac de me dire que celui que j'aimais, l'homme de ma vie, ne pourrait pas connaître son enfant à cause de moi. Peut-être devrais-je affronter cette fille, mais c'était une solution non-envisageable. Je ne voulais la voir ni de près, ni de loin. Je ne supportais déjà pas d'entendre son prénom, alors l'entendre elle ? Non. Impossible. Lorsqu'il me prenait tout contre lui, ce sentiment qui me prenait à la gorge, menaçant de me faire pleurer, s'adoucissait peu à peu. Il avait le pouvoir de me calmer, d'apaiser cette tension qui me prenait tout le corps par des simples gestes. Ses mots réconfortants sonnaient de manière douce à mon oreille et je répondais d'une petite voix, à demi-mot « Et je te l'ai dit, je serais toujours là pour toi. Dans les pires moments comme dans les bons. Et si j'y suis pour quelque chose, mais je sais que tu ne m'en veux pas alors ça me rassure. » J'aimais aussi le sentiment qui prenait place dans mon coeur quand je déposais mes lèvres sur les siennes, quand nos sentiments passaient à travers des baisers. Je détestais le surnom bébé, je le trouvais des plus... affreux mais quand c'est lui qui le prononçait mon aversion pour ce surnom se calmait quelque peu. Lorsqu'il revenait avec la trousse à pharmacie, j'étalais mes jambes qui auparavant, étaient remontées contre ma poitrine en riant légèrement. Docteur Carmichael ? Intéressant. Je lui tend alors ma main ensanglanté, fermant les yeux quand il commence les soins, serrant la mâchoire quand je sens ma plaie au contact du liquide alcoolisé. Putain, pourquoi j'ai tapé dans un arbre ? Je le regardais du coin de l'oeil, il est tellement beau quand il est concentré que j'ai l'impression de retomber amoureuse de lui à chaque seconde. Une fois qu'il a terminé, je regardais ma main bandée et je soupirais tristement, me trouvant vraiment stupide. Restant silencieuse, je le regardais s'affairer et lorsqu'il me faisait part, d'une voix inquiète, que Noah et Echo n'était pas revenus, je sentais mon coeur qui se serrait. « Tu penses qu'on devrait aller les chercher ? » Je le fixais d'un air assez inquiet, les sourcils froncés. J'ouvrais alors la tente pour en sortir à quatre pattes, avant de me lever en regardant autour de moi. « Je ne sais même pas où ils sont partis... »
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2ème soir Road Trip
C'est dans nos disputent que j'aimerais trouver des mots que personne n'aura jamais prononcé a ma belle rouquine. J'aimerais percuter son coeur et son esprit avec des simples phrases sincères, qui prouveraient simplement que je suis éperdument amoureux d'elle. Parce que oui, même si je ne fais pas toujours des bons choix, même si il m'arrive de faire parfois n'importe quoi. La seule chose dont je suis sûr, c'est que c'est elle que j'aime et que je veux construire un avenir a ses cotés. Le futur s'annonce mouvementé, parce que d'un coté j'ai celle dont j'ai toujours rêvé, et d'un autre, un futur enfant que je ne verrais certainement jamais. Ou de loin, sans pouvoir l'approcher. C'est douloureux, et ça me rend triste mais j'ai la chance d'être soutenu par Solveig. Sa petite voix se faisait porter dans la tente, et je souriais doucement a l'entendre. Une mélodie qui me caresse les oreilles a chaque fois. " Et je serais toujours la aussi. Je ne t'abandonnerais pas, jamais. "  En disant ça, j'avais l'impression de me revoir un peu en arrière. Le jour de ma promesse, quand elle voulait être rassurée sur ma présence dans sa vie.  " Je ne t'en veux pas. Tu n'es pas la responsable de ce fiasco, malgré le fait que Sal... l'autre veuille le faire croire. "  Car oui. Quand mon ancienne petite amie avait donné la raison du pourquoi je ne jouerais pas mon rôle de père, elle avait visé mon couple. C'est vraiment une mauvaise raison, et c'est simplement sa seule façon de me faire payer notre rupture. Pitoyable. Mais d'un coté, elle m'offrait la facilité. J'avais tenté d'être gentil, et maintenant, je pourrais employer les grands moyens comme la justice sans me sentir responsable du verdict. Car entre nous, je suis plus apte a élever un enfant au vue de mon mode de vie. Mais bref. Je n'avais plus envie de me prendre la tête sur ça, la blessure de mon amoureuse m'importait plus sur le moment. C'est donc, tout mignon, que je commence a la soigner. Sa bouille était trop mignonne, malgré que ce soit la douleur qui en soit responsable en partie. Je m'appliquais pour ne pas lui faire trop de mal, et hop, le bandage arrive rapidement. Je me trouvais impulsif, mais je me rends compte que ma moitié l'est tout autant. J'avais un petit sourire, imaginant ce que ce trait de caractère provoquerait quand nous l'aurions au même moment. Le mobilier pourrait ne pas survivre. Pour ça, faudra éviter au maximum les disputes, mais je crois que ce serait rêver. Et puis, j'aime bien nos réconciliations. J'ai juste peur a chaque fois qu'il n'y en ait pas. Sauf que la, heureusement, ce n'est pas le cas. La tranquillité ne s'installait pas pour autant, vu que je soulevais un problème qui nous concerne a moitié. Echo et Noah n'étaient toujours pas revenus, et la nuit était tombée depuis un petit moment.  " Je pense qu'il le faut oui. "   Et hop, je la suis pour sortir de la tente, et ma main s'appliquer a prendre une lampe torche avant de sortir et de fermer notre 'chambre'. Je me redresse, posant mes mains sur mes hanches avant de dire   " J'en sais rien non plus. Mais façon, je suppose qu'ils ont marchés alors bon... "  Et une idée de génie me vient a l'esprit   " Euh... Téléphone à Echo avant d'aller s'aventurer dans la forêt. "  Et en attendant que Solveig le fasse, j'allume la lampe pour vérifier son état. Et elle fonctionne très bien. C'est a ce moment qu'une sonnerie de téléphone retentit dans la tente a coté de la notre. Je tape ma main contre mon front - geste habituellement effectué par l'ancienne présidente, a croire qu'elle m'a contaminé - et je dis en riant nerveusement   " C'est vraiment une championne... Essaie Noah! "   Et je joins mes mains comme pour prier.
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Il y avait des mots, des gestes qui ne trompaient pas. Les mots tendres que j'employais à son égard, les gestes que je me retenais de faire pour ne pas le blesser et les gestes que je faisais quand je voulais lui faire comprendre que j'étais amoureuse de lui. Je n'arrivais pas toujours à trouver les mots justes, les mots qui auraient un réel impact sur lui. Je n'y arrivais pas souvent mais j'avais déjà couché sur papier mes sentiments, il ne me restait plus qu'à compléter ce que je voulais lui dire et peut-être que je pourrais lui offrir cette lettre que je m'appliquais à écrire depuis un peu plus d'un mois maintenant. Mais les mots ne me venaient pas automatiquement, restant bloqué la dans un coin de mon cerveau. Comme s'ils attendaient une occasion bien spéciale, une autre dispute, un moment de tendresse infinie pour pouvoir enfin sortir. Il était la chose qui m'importait le plus désormais, depuis que j'avais renié ma famille, mon père, mes frères, je n'avais plus que lui d'important dans ma vie. Toutes les autres choses étaient sans importance, je ne désirais plus que lui, et je voulais que notre histoire continue d'être sur une pente qui ne faisait que monter, sans embûches, sans problèmes. Mais une partie de mon cerveau me rappelait malicieusement les disputes qui avaient éclatés et je savais que les embûches reviendraient au moment ou je m'y attendrais le moins. Malheureusement. Quand j'avais accepté l'idée du road trip, je ne pensais pas qu'il allait m'avouer cela et cette révélation m'avait en quelques sortes déboussolée avant que je ne me remette moi-même dans le droit chemin. Avant que je ne me dise que j'étais en quelque sortes heureuse dans mon malheur qu'il m'ait avoué cela. Parce que je ne voulais pas que les secrets prennent une place importante dans notre relation et quand il avait prononcé les mots durs, la triste vérité, je me rendais compte inconsciemment qu'il me faisait confiance. Et je me devais de lui faire confiance aussi, pour que l'on soit sur un pied d'égalité. Ma confiance commençait à revenir peu à peu quand j'acceptais qu'il soigne ma main que je venais d'éclater violemment contre un arbre, et il était tellement doux que je me demandais s'il n'avait pas été médecin dans une autre vie. Dean Carmichael en blouse blanche, ça devait être un spectacle à voir « Je suis en partie responsable quand même, mais je m'en voudrais jamais de t'aimer comme je peux le faire. Parce que oui, je t'aime. Je t'aime d'une façon que je ne peux expliquer, les mots ne viennent pas, mais j'ai l'impression que c'était toi que j'attendais depuis tout ce temps, comme si tu étais l'évidence qui manquait à ma vie... » Et je le laissais me soigner après avoir prononcé ces mots, laissant le silence regagnait l'habitacle dans lequel nous nous trouvions. A la fois paniquée et rassurée. J'étais un élan de contradiction quand il s'agissait de notre relation et j'étais heureuse. Heureuse qu'il soit resté la, malgré mes mots, malgré le fait que j'avais failli lui mettre une gifle, qu'il ne méritait pas, après réflexion. Après qu'il ait terminé de me soigner, il remettait l'absence de nos deux compères sur le tapis et il fallait dire que j'étais assez inquiète qu'il ne soit pas avec nous, peut-être que Noah ou Echo aurait essayé de me calmer d'une autre façon et je n'aurais pas calmer mes nerfs contre du bois. Lorsque je sortais de la tente, la fraîcheur se déposait sur ma peau et je sentais un frisson qui me parcourait mais je n'en faisais rien, l'écoutant me répondre. Il fallait que je téléphone à Echo. Attrapant mon téléphone de ma main valide, je l'appelais et le téléphone semblait être resté ici. Bon sang. Je me tournais alors vers lui, les yeux emplis d'inquiètude et lorsqu'il tapait contre son front je le fusillais du regard et lui disait en riant « Eh ! C'est mon truc ça. » Par la suite, il me disait de téléphoner à Noah, ce que je faisais rapidement et je tombais sur sa messagerie. Evidemment, cela ne serait pas drôle sinon « Messagerie... » Je soupirais et sentais une crise de panique me prendre dans la poitrine. Non, ne pas paniquer, ne pas paniquer. Mais non, je n'y arrivais pas. Je commençais frénétiquement à me gratter l'avant-bras avec la main qui le pouvait et j'avais la sensation d'étouffer. Appuyant mes deux mains sur mes jambes, je tentais de respirer convenablement mais je n'y arrivais pas. Il fallait que je parvienne à me calmer, mais ça semblait être une pente assez sinueuse. « Je... Prend moi dans tes bras avant qu'on y aille... S'il te plaît. » Rien que de prononcer cette phrase venait de m'essouffler et je levais la tête, cherchant de l'air, en vain.
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