L'ironie c'est quand tu rentres en prison pour vol de voiture et que tu sors pour bonne conduite....

Dante & Charline ಇ L'ironie c'est quand tu rentres en prison pour vol

Une montre à l'heure et voilà qu'elle indiquait la fin de mon cours d'art dramatique. Sans plus attendre, je balançais mon cahier dans mon sac et prit la direction de la sortie. L'université avait parfois des allures de prison, difficile de garder un semblant de concentration dans un lieu fermé comme Harvard. Tout était contrôlé depuis les accidents seulement à cet instant j'avais besoin d'espace. Je sortis dehors, l'air frais fouettait mon visage encore chaud. Voilà une sensation agréable. La fraicheur s'empara rapidement de mon corps tandis que je continuais à marcher. J'avais rendez-vous. Ne voyez là rien d'intime... j'avais rendez-vous avec Dante. Un de mes très bons mais avec qui j'aimais parler et partager. Rares étaient les personnes qui avaient ce mérite et pourtant avec lui. Les choses se passaient très simplement. J'approchais de la voiture de l'étudiant avant d'entrer rapidement. « Bouh... j'espère que j'ai le mérite de t'avoir au moins fait peur ? » je me mis à rire avant de m'approcher pour lui faire la bise. « Sortons d'ici ! Les cours m'ont épuisé. » les cours m'avaient achevé. « alors que faisons-nous ? J'ai entendu parler d'un super bon film d'horreur » le cinéma, mon lieu de prédilection. Je me mis à sourire comme une gamine comme pour le faire comprendre qu'il n'avait pas le droit de refuser. « Allez-y aura des popcorns » tu siffles et tu finis par rigoler.

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Dante n'était pas le genre de personne a accorder sa confiance facilement, il avait souvent des appréhensions, mais avec Charline, étonnement, dès le départ, tous deux avaient accroché et Dante appréciait grandement sa compagnie. C'est pour cela que régulièrement, il l'attendait à la fin de ses cours et ils allaient se promener - bon la plupart du temps, c'était le cinéma, Charline avait une grande passion pour cet endroit et Dante aimait aussi beaucoup et surtout, manger du pop corns sucré.

Ils s'étaient donc donné rendez vous la veille pour passer du temps ensemble et le jeune italien en était tout simplement ravi, la fraicheur et la bonne humeur de la jeune femme ne pouvait qu'être communicatif. Il l'attendait donc dans sa Mercedes aux vitres teintés tout en checkant ses messages sur son téléphone. Il en lisait un quand la jeune femme entre dans la voiture toute joyeuse, ce qui ne peut que le faire sourire. Sa question le fait rire il en délaisse son portable qu'il range dans sa porte et lui prend le poignet en disant « Si ! Je crois même que je suis en train de faire une crise cardiaque ! » il rit à son tour et lui rend sa bise. La jolie demoiselle lui dit qu'elle veut aller au cinéma, ça, il s'en serait douté avant même qu'elle ouvre la bouche. Il ajoute donc après ses supplications et sa remarque sur le popcorns « Du popcorns ? Là tu me prends vraiment par les sentiments ! Je ferais n'importe quoi pour en manger ! » il lui sourit et reprend « Allez, attache toi ! Direction le cinéma pour voir ton super film ! Mais si tu as peur, évite de me sauter sur les genoux ! » il aimait la taquiné un peu. Tout deux étaient vraiment très complices et toujours prêt à rire ou embêter l'autre.

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La légèreté était un sentiment rare à laquelle j'avais le droit à chaque fois que j'étais avec Dante. Une amitié rafraichissante que j'avais finis par cultiver avec les années. J'en étais presque devenue accro mais ça je le gardais pour moi. L'étudiant stoppa ces activités pour poser son regard sur moi. Un sourire illumina mon visage. « Si ! Je crois même que je suis en train de faire une crise cardiaque ! » je me mis à rire avant d'ajouter rapidement en le pointant du doigt. « Or de question de mettre ma langue dans ta bouche. Par contre, j'ai lu dernièrement un article et il paraît qu'il faut souffler dans les naso des chiens quand on leur fait un massage cardiaque. Donne moi tes narines Basini » Je ne pus m'empêcher de rire avant de finalement relever mon coude pour l'appuyer contre la vitre. Il m'embrasse avant de finalement accepter ma proposition. « Du popcorn ? Là tu me prends vraiment par les sentiments ! Je ferais n'importe quoi pour en manger. » j'en étais sûr, la bouffe et toujours la bouffe. Sincèrement, je le rejoignais. Pour d'autres l'argent était un privilège pour moi le simple goût du pop corn sonnait comme un privilège. « Allez attache toi ! Direction le cinéma pour voir ton super film ! Mais si tu as peur, évite de me sauter sur les genoux ! » un sourire sarcastique s'affiche doucement avant de finalement le regard. Une complicité avait toujours existé et elle avait pris une grande importance pour moi. Je m'attache donc et Dante commence à conduire. Une conduite à laquelle je m'étais habituée. Rapide et efficace. « Quand est-ce que tu vas me laisser conduire ta voiture ? » sujet sensible, j'en suis certaine.

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Cette amitié avait fini par prendre une amitié d'une grande importance pour l'un comme pour l'autre. A vrai dire, Dante aurait beaucoup de mal de passer une semaine sans même lui envoyer un message ou l'appeler un soir pour prendre de ses nouvelles et tout simplement discuter. Il ne pouvait pas se passer d'elle, entre eux, c'était tantôt chien et chat, tantôt l'entente cordiale, mais au moins, l'ennui n'était pas un mot qui faisait parti de leur vocabulaire quand ils étaient ensemble. Il y avait juste des rires, des délires et un tas de chose à faire. De plus, l'humour de Charline et son côté décalé l'avait toujours fait vraiment rire.

Il ne put que rire à ses paroles et ajoute donc « Si je faisais une crise cardiaque tu refuserais de m'embrasser ? Quand même, tu devrais, tu ferais quoi sans moi ? » Il lui adresse un clin d’œil complice. Suite à ses paroles sur la réanimation d'un chien, Dante ne put s'empêcher et rire et d'ajouter en levant les yeux au ciel « Tu lis vraiment des trucs particuliers c'est dingue ! Et un étalon, tu le réanimes comment ? Non mais parce que franchement, quitte à être un animal, je préfère être un étalon qu'un chien ! » il rit et se penche vers elle quand elle vient pour lui faire une bise.

L'idée de manger du popcorns lui donnait déjà l'eau à la bouche, l'un comme l'autre, ces petites douceurs étaient leur pêcher mignon. Suite a sa plaisanterie sur les films d’horreur, la jeune femme lui adresse un sourire sarcastique, ce qui le fait bien rire « Non mais c'est vrai, c'est pas que tu es lourde, juste tu écraserai mon paquet de popcorns ! ». Un nouvel échange de regard puis la jeune femme et Dante démarre et commence à conduire. Il avait une manière de conduire rapide et efficace, au volant, il était toujours sereins mais faisait parfois des choses risquer comme doubler même parfois sur une ligne continue si le chauffard de devant n'avance pas. La jeune femme lui demande ensuite quand elle pourrait conduire sa voiture. Dante lui adresse un sourire et reprend « Quand je serais sûr que tu ne risques pas de la rayer ! » sa voiture, c'était son jouet favori. Il avait économiser longtemps pour l'acheter et l'adorait tout simplement, la prêter était difficilement envisageable et elle le savait.

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« Si je faisais une cardiaque tu refuserais de m'embrasser ? Quand même, tu devrais, tu ferais quoi sans moi ? » pour tout vous dires, je ne m'étais jamais poser la question. Dante était loin d'être moche mais disons qu'il restait une des rares personnes avec qui je ne me voyais pas déraper. Il me connaissait beaucoup trop et s'était réciproque. Je n'avais jamais voulu défier les lois des émotions. Dante était mon ami et j'avais envie qu'il le reste. Je finis néanmoins par lever les yeux au ciel. « Allez un petit bisou, juste pour te réanimer. » je lui fais un clin d'oeil avant de finalement reporter ma concentration devant moi. Je me mis à rire lorsqu'il répondit à ma bêtise. « Un étalon ? Tes sérieux, tu pouvais pas choisir un animal avec de plus grosse narine ? » quelle débilité, que voulez-vous. Voilà ce que ça donnait entre nous deux. Un moment de détente, le genre de chose que j'appréciais et aimais vivre. « Et puis tu n'as rien d'un étalon... » mauvaise et menteuse. Dante pouvait facilement être comparé à un étalon. Musclé, beau garçon, il était rare qu'il n'attire pas la gent féminine. Ma main se pose sur son épaule et je le pousse légèrement. « Ne profite pas de ta beau Goss attitude... » je lève les yeux aux ciels avant de finalement remettre mes cheveux en place. La route defillait rapidement. Dante était un très bon pilote, je n'avais aucune crainte avec lui. « Non mais c'est vrai, ce n'est pas que tu es lourde, juste tu écraserais mon paquet de popcorns. ! » quelle gosse. J'ose les épaules et je lui fis : « Je suis plus importante que les popcorns. » mes sourcils oscillent, le temps passe rapidement et nous voilà arriver au cinéma. « Mauvaise langue, je conduis très bien ! » en réalité, je n'avais pas souvent l'occasion de conduire des voitures. La marche, le vélo, les transports en commun étaient mon quotidien. « Allez bouge tes grosses fesses. » je me mis à sourire avant de lui tirer la langue.

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A peine arrivé qu'ils étaient déjà entrain de rigoler. La première phrase de Charline avait lancé le ton et Dante ne s'était pas fait prier pour relancer le sujet de rigolade. La jeune femme lui annonce que si il faisait une crise cardiaque, elle l'embrasserait rien qu'un peu pour l'aider, mais pas plus, juste de quoi le réanimer. Il rit et ajoute donc « Mince alors ! Moi qui voulait le bouche à bouche façon alerte à malibu, c'est pas avec toi que je vais l'avoir ! » il aimait la charrier, l'embêter et la plaisanter, tout simplement parce que sa répartie était vraiment encore plus drôle et sa folie l'avait toujours beaucoup amusé. Mais entre eux, ce n'était jamais allé plus loin et il était probable qu'ils resteraient simplement amis. Dante tenait énormément à cette amitié et il n'avait même jamais imaginé que les choses ailles plus loin entre eux. Elle le connait par coeur et elle est une femme superbe, mais entre eux, le ton avait été donné à l'amitié dès le début et il aimait cette relation qui était pour lui vraiment précieuse, tel un trésor. De plus, il n'est pas certains qu'en couple ils s'entendraient, tous les deux butés et presque inflexible, une relation amoureuse ferait des étincelles et tout ce qu'il souhaitait avec elle, c'était des rires et à la rigueur des larmes, mais que des larmes de joie. Déjà, de base, qui regarde une émission sur "comment réanimer un chien ?", c'était Charline tout craché, totalement décalé et dans son monde à elle. A vrai dire quand elle lui avait dit, elle aurait pu mentir et raconter des bêtises pour le taquiner mais ça n'étonnerait même pas le jeune italien que ce soit la vérité. Il la voyait très bien assise face à une télévision, à regarder avec attention une émission qui explique comment réanimer un chien. Il lui annonce qu'il préfèrerait être un étalon plutôt qu'un chien. Il trouvait bien plus de lien entre lui et un étalon qu'entre lui et chien. La seule chose qui le rapprocherait du cabot, ça serait sa loyauté. Elle rit en entendant sa réponse et cela le fit rire à son tour. « Oh elles sont pas si grosses que ça ! Tu te débrouilleras ! J'en suis sûr ! » Il rit de bon coeur face à ce délire que seul eux deux peuvent comprendre et suivre. Un simple mortel serait probablement perdu et penserait qu'ils viennent tout simplement d'une autre planète, et ça peut se comprendre vu leur humour et leur débat.

La jeune femme lui ajoute qu'il n'a rien d'un étalon. Loin d'être vexé, il en rigole. Sans vantardise, elle était de mauvaise foi. Elle le pousse légèrement à l'épaule et quand il la regarde, elle vient de levé les yeux aux ciels et de remettre ses cheveux en place après lui avoir de ne pas profiter de sa beauté. Il ajoute donc « Je n'en profite pas, mais enfin ! » il lui sort son sourire de tombeur, le beau sourire, bien kitch et presque niais, il sait que ça va la faire sourire et ajoute « Je suis pas beau avec ce sourire de loveur ? » il rit de ses bêtises lui même. Ses paroles sont à prendre au second degré bien qu'il sait qu'il n'est pas moche et qu'il plait aux femmes il n'est pas du genre à trop se vanter de son physique bien formé même si il faisait tout de même tout pour l'entretenir et le garder au top. Après sa phrase au sujet des popcorns, Dante fait mine d'hésiter, fronçant les sourcils, prenant sa tête sérieuse, comme ci il réfléchissait à un problème de maths complexe, rien que pour la plaisanter et ajoute « Ah, ça c'est toi qui le dit, moi j'en suis pas hyper hyper convaincu. J'hésite ! » il lui sourit en signe qu'il plaisantait et ajoute « Je plaisante, tu es bien plus importante ! » il pose sa main sur son épaule la pousse légèrement comme elle l'avait fait précédemment en souriant.

Le trajet avait été vraiment rapide, en bonne compagnie, il ne pouvait que l'être après tout. Tout en se garant, il réplique « Tu es pas de ceux qui conduise le mieux ! Mais si tu es sage, peut être que je te laisserai conduire au retour ! ». Une fois dans une place de parking, la jeune femme, visiblement pressé de voir son film lui dit de se bouger avant de lui tirer la langue. Dante lui rend sa grimace avant d'ajouter « Il est très bien mon cul ! Ne critique pas ! » il rit à nouveau et détache avant de descendre de la voiture, attendant un court instant que la jeune femme fasse de même pour pouvoir biper la voiture. Une fois chose faite, il demande « Aufaite, il s'appelle comment ton film ? »

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« Mince alors ! Moi qui voulais le bouche-à-bouche façon alerte à Malibu, ce n'est pas avec toi que je vais l'avoir. » je me mis à sourire. Alerte à Malibu, série connue du grand public. Cette série faisait partie de notre génération, je n'avais pas dérogé à la règle et pour l'avoir vu, je l'avais regardé. Au pied du lit, sur le canapé, dans les toilettes. Oui, oui, j'avais suivi l'actualité de ces sauveteurs au jour le jour. « J'embrasse beaucoup mieux ! Faut juste le mériter » je me mis à rire avant de finalement arrêter mes bêtises. Je ne savais pas si j'embrassais bien mais disons que je pouvais avoir au moins le mérite de dire que jusqu'à aujourd'hui personnes ne s'en étaient pleins. Nous étions arrivés très rapidement au cinéma. Le parking n'était pas plein. Nous devions être en avance. Mon regard se porta une nouvelle fois sur mon partenaire de soirée. « Je n'en profite pas mais enfin ! » un sourire s'afficha sur son visage. Ce sourire, celui qui avait le dons d'attirer toutes les filles. Je le connaissais très bien. Dante n'était plus une énigme en soi J'avais appris à apprendre ces méthodes, à deviner ces qualités et ces défauts. Et ce sourire était sa marque de fabrique. « Je ne suis pas beau avec ce sourire de loveur ? » je me mis à sourire avant de lui encadrer le visage de mes mains. « J'aurais presque envie de t'embrasser... mais je suis allergique aux étalons » mes sourcils se levèrent doucement, histoire de le provoquer un peu avant de finalement lâcher prise. J'apportais mon attention sur les gens qui se trouvaient à ma droite. De jeunes personnes, des couples, des amis. Une diversité de personne, tous là pour assouvir la même chose. Le plaisir. Je n'avais pas entendu la phrase de Dante. Mes pensées s'étaient évaporés avant de finalement entendre sa dernière phrase. La plus importante finalement. « Je plaisante, tu es bien plus importante » un grand sourire se dessina avant de venir finalement lui déposer un bisou sur sa joue. « Tu vas presque me faire pleurer » ahah.

Il était d'ailleurs grand temps de quitter la voiture. Le film en question n'allait pas tarder à commencer. « Tu n'es pas de ceux qui conduisent le mieux ! Mais si tu es sage, peut-être que je te laisserai conduire au retour ! » venait-il de dire sage ? La sagesse ne faisait pas partie de mes qualités. Je n'avais rien de sage, j'étais tout sauf Sage et Dante le savait. « La sagesse s'est pas mon truc ! » nooooon. Les limites, j'aimais les dépasser. Nous nous rapprochions de l'entrée avant d'arriver devant la caisse. Rapidement, je sors mon porte-monnaie. « Aufaite, il s'appelle comment ton film ? » aucune idée, je regarde les affiches derrière la caissière et je pointe du doigt un film. Doucement, tu lui dis : « Je ne sais pas... lui il a l'air pas mal. En fait, je ne savais pas ce qui avait au cinéma. » Menteuse et alors ? On en était pas mort . Je pris deux billets que la caissière me donna rapidement. « Et voilà monsieur, je t'invite. »

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Leurs bêtises en fatiguerait plus d'un. Toujours le mot pour rire, toujours à se taquiner, ils n'ont aucun mal à trouver un sujet pour rire. Après tout, il parait qu'on peut rire de tout. En tout cas eux deux peuvent rire de tout. Surtout des sujets les plus loufoques et les plus dingues. C'est probablement ce qui les lie depuis tout ce temps. Ils ne pourraient pas se passer l'un de l'autre, l'un est le fan club de l'autre et vice versa. Toutes leurs habitudes, leurs manières de parler l'autre les connait. Dante annonce alors à la jeune femme qu'il tenait à sa réanimation façon alerte à Malibu. Une série cultisime et complètement kitch, qui est aujourd'hui totalement démoder mais dont ils aiment rappeler l'existence pendant leur délire. La jeune femme a totalement l'attitude attendu, elle se met à sourire, ce qui fait sourire le jeune femme. Elle lui annonce qu'elle embrasse encore mieux que dans la série, mais que ses bisous à elle sont aux méritants. Dante rit légèrement avant de la regarder et de demander « Et que faut-il faire pour en mériter un ? Je paris qu'ils sont pas donnés ! » Le trajet pour le cinéma était finalement passé à une de ces vitesses, en même temps, avec Charline, le jeune homme ne voyait jamais le temps passer, c'était toujours neuf et tellement drôle ensemble. Le parking n'est pas bien plein et bien qu'il soit un pro pour se garer partout, là, visiblement, ça va être simple. Coup d’œil dans le rétro, clignotant et il se gare à la perfection dans une place toute proche de l'entrée. Quand Dante lui affiche son sourire de tombeur, il sait qu'elle sait. Elle le connait tellement par cœur, que ce sourire, elle sait ce qu'il veut dire et elle sait à la moindre intonation de voix ou encore lueur dans le regard ce qu'il peut penser ou être prêt à dire. Ça en serait même presque flippant pour Dante si la réciproque n'était pas présente mais heureusement, elle l'était. Charline sourit alors, posant chacune de ses mains sur les joues du jeune homme, elle lui rétorque qu'elle en craquerait presque face à ce regard, mais que les étalons, elle en est allergique. Elle hausse les sourcils, elle le provoque mais il reprend « Mais tu mourrais en m'embrassant, quelle belle mort ! » La jeune femme semble absorber par le monde autour alors que Dante continu de plaisanter. Elle finit par reprendre le contact avec lui et face à ses paroles, embrasse sa joue, il sourit « Pleure vas y, je te prête mon épaule ! ».

Il sorte du véhicule et le jeune italien s'étire le dos et le cou rapidement, avant de lui annoncer qu'il la laisserait conduire, si elle était sage. Il savait évidemment que ça, c'était improbable, ensemble, ils ne pouvaient pas être sage. Personne ne pouvait savoir ce qu'ils allaient inventer, mais ils faisaient parfois tout pour faire chier le monde. Faire un jeu de cible avec les popcorns et chaque tête touché, c'est 10 points, ou encore parler fort et commenter tout le film, ou encore, dans le genre sadique, aller voir un film à suspense et dès la sortie, quand d'autre attendent pour le voir, raconter la fin tout fort. Toutes ces blagues faisaient parties de leurs catalogues de conneries à deux. Elle lui annonce que la sagesse n'est pas son truc confirmant ses pensées « Justement ! Ça tombe bien ! » Dans l'entrée, Dante demande le nom du film et elle lui indique du doigt, il le savait, elle choisissait à l'affiche. Elle n'avait certainement pas vu de film qui lui plaisait avant de venir. Il espérait donc qu'ils tomberaient sur un film cool où les paroles seraient en anglais américain et avec une histoire cool, car parfois, ses choix n'étaient pas du tout réussi. Elle décide de payer le film, Dante sort ses sous pour payer les popcorns et attrape sa place en souriant « Merci beaucoup Chacha ! » il se penche pour embrasser sa joue avant d'aller au stand de popcorns. Il la regarde « Je prends un paquet XXL de popcorns sucrés, tu veux autre choses en plus ? Un truc à boire ? »

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« Et que faut-il faire pour en mériter un ? Je parie qu'ils ne sont pas donnés ! » Dante n'avait pas tort. Mes faveurs n'étaient pas données ou du moins elles devaient paraître inaccessibles. Le désir se nourrissait comme ça. Il ne fallait pas être né de la dernière plus pour le savoir. J'aimais attiser cette curiosité et j'aimais mon anonyme. Mes partenaires de fortune ne connaissaient rien de moi, ou très peu de chose. Dante avait dépassé ce quota depuis déjà bien longtemps. « Eh bien, il faudrait effacer les quelques années qui sont derrière nous, et là tu aurais le droit à un magnifique et sublime, bisous. » ahah, Dante aurait pu être mon genre d'homme. Qui ne l'apprécieraient-ils pas ? Son physique était également à sa personne. Beau à l'extérieur mais aussi beau à l'intérieur. C'était ce qui m'avait toujours plus chez le Winthrop. La stupidité et l'amusement animaient cette soirée. La légèreté de cette relation me redonnait de l'oxygène. Vivre dans un refuge n'avait rien d'évident . « Mais tu mourrais en m'embrassant, quelle belle mort ! » je tournais mon visage sur le côté avant de hausser les épaules. Il n'avait pas tort, cette mort n'avait rien d'abominable et après tout ce que j'avais fait. Elle était loin de ressembler à l'enfer que je me faisais de ma fin de vie. « j'aurais presque envie de craquer mais j'ai envie de croire à ma longue vie. À soixante dix ans, tu me redemanderas d'embrasser un étalon et je te dirais peut-être oui » petite provocation, je rajoute doucement. « par contre, j'aurais peut-être plus de dent » tu te mets à rire et finis par lui faire un dernier petit bisou sur la joue avant de quitter la voiture.

La spontanéité nous avait amené ici. Il y avait tellement de choses possibles dans un cinéma. Dante était le partenaire parfait, toujours partant pour une petite bêtise. Après avoir payé les places, Dante me remercia et je lui fis un grand sourire. Nous nous dirigeons vers les popcorns comme à son habitude. « Je prends un paquet XXL de popcorns sucrés, tu veux autre chose en plus ? Un truc à boire ? » je regardais avec attention le choix qui se prêtait à moi. « Hum un coca tient. » la demoiselle termina notre commande et nous nous dirigeons vers la salle. « Et bah t'aurait pu prendre encore plus gros pour les popcorns, merci pour le coca » vous vous placiez derrière la file attendant patiemment de s'installer à l'intérieur.

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Dante savait que la jeune femme et lui, entre eux, rien ne serait jamais possible. Il la connaissait trop bien. C'est même possible que ça l'agacerait qu'il en sache autant sur elle. Comment ne pas l'être ? Entre eux, ils se connaissent tellement qu'ils sont capables d'anticipés les réactions de l'autres ou de dire ce qu'il faut juste pour agacer ou piquer l'autre. Depuis le temps ils se connaissent par coeur et c'est ça qui fait entre eux une si belle amitié et une relation amoureuse déjà complètement improbable et surtout des plus impossible. Dante aimait apprendre à connaitre les gens qu'il cottoie, ou même mieux, coucher avec une amie qui est comme lui et ne recherche pas de sérieux. Qui veut les même choses que lui : pas de relation sérieuse, pas de mon amour, pas de je t'aime, pas de surnom ou de pression pour se rappeler de la date de son anniversaire ou de la saint valentin. Il ne veut que des relations amicales voir sexefriend, rien qui n'engage sur du long terme. Depuis la mort de son ex, il ne recherche rien sur du long terme; C'est comme ci il risquait de la tromper ou de la perte pour toujours si il venait a se mettre en couple de manière posé. Charline elle aimait qu'on ne la connaisse pas, elle ne cherchait pas non plus du sérieux mais pour elle c'était des one night, rien de plus. Un one shot, quand c'est fait, ça sera plus lui. Suite à sa phrase, il en sourit, oui ça c'est sur, il devrait effacer beaucoup pour pouvoir envisager un truc. « Peut être un jour si tu perds la mémoire ! » il plaisante bien entendu et elle le sait. Mais il ne put se retenir de rire face aux paroles qui suivirent sortant de la bouche de la jolie brune. Il imaginait très bien la scène et ajoute alors « Je t'offrirai un dentier si il y a que ça ! Comme ça tu auras des dents ! » il y a des solutions à tout après tout non ? Elle finit par lui embrasser la joue en riant avant de quitter la voiture.

Après l'avoir remercié pour l'achat des places, Dante va payer pour le popcorns, prenant le pot le plus grand possible puisque l'un comme l'autre étaient fana de ces sucreries. Elle ajoute qu'elle veut un coca, Il le commande aussi et se prend un Ice tea. Tout le barda dans les mains il retourne vers elle en souriant et ils vont vers la file qui mène à la salle, il répond suite à ses paroles « Il y avait pas plus gros malheureusement ! Mais de rien, c'est un plaisir ! Enfin ça en sera moins un si tu te mets à roter à coté de moi pendant le film ! » il lui adresse un sourire taquin, aimant tout simplement l'embêter un peu. Ca voulait dire qu'il était content de la voir après tout, c'est une bonne chose non ?

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