All of me

« Oui surtout quand il est malade mais ce petit n’est pas capricieux comme l’était son père » dis-tu avec un petit sourire amusé avant d’expliquer que ton enfant était un don du ciel, tu l’élevais seul depuis maintenant trois ans. Oui cela faisait trois années que ton épouse avait perdu la vie dans les terribles attentats de janvier 2013, ce fameux 17 janvier tu ne pourrais jamais l’oublier… Tu n’avais pas pu sauvé la femme de ta vie et tu t’en voulais à mort… « Je suis sûr que sa mère serait fière de nous… ». Ta voix avait pris une teinte légèrement triste avant que tu ne retrouves ton beau sourire et tu lui demandais si tu pouvais être son cavalier ce soir. Elle répondait par l’affirmative avant de se lever subitement pour se rapprocher un peu plus de toi pour te prendre par le col de la chemise et t’ordonner de danser. « Bien sûr. ». Tu n’allais pas refuser une danse avec une aussi jolie femme alors tu te laissais entrainer par la jeune femme jusqu’à la piste de danse et c’était parti pour les déhanchés !

C’était rare que tu te mettes à parler de ton épouse décédée mais au final le fait de t’être rendu à la journée commémoration des attentats t’avait aidé te sentir un peu mieux vis-à-vis de cette perte qui resterait toujours douloureuse. Tu n’avais connu que quatre belles années de bonheur avec ta femme avant que la mort ne l’attrape. Tu savais qu’elle était là-haut auprès du Seigneur maintenant. Qu’importe, ta cavalière de ce soir ne disait rien mais te jetait un regard compatissant. Peut-être qu’un jour tu arriverais à lui en parler mais pour le moment, tu préférais profiter de la soirée. D’ailleurs elle te proposait une danse – quoique c’était presque un ordre – et vous voilà en train de vous déhancher sur la piste au rythme de la musique endiablée et à un moment donné, elle vint s’accrocher à ta nuque pour te murmurer que tu ne dansais pas si mal que ça. « C’est parce que j’ai une très jolie partenaire. J’excelle dans toutes les danses si tu veux savoir ». Tu lui fis un clin d’œil avant de la rapprocher un peu plus de toi et sans réfléchir, tu lui volais un baiser assez chaste mais très sensuel avant de lui faire un sourire malicieux.

Drôle de situation non ? Franchement tu ne t’attendais sûrement pas à vivre une telle expérience mais tu ne donnerais ta place pour rien au monde. Ta partenaire de danse ce soir était tellement sexy et elle t’allumait vachement. Après tout tu n’étais qu’un homme et un homme ça désire ardemment une femme aussi belle. Tu allais faire d’elle ton amante ce soir et pour le reste du séjour, fusse-t-il très court… Ouais deux jours c’est peu ! Mais la nuit allait être longue comme ma planète :mdr : ! Tu lui murmurais que tu excellais dans toutes les danses surtout celle qu’on pratiquait à deux dans un lit ou tout autre lieu insolite. Puis tu vins lui voler un chaste baiser mais qui fut tellement intense que cela te rend tout chose. La jeune femme t’adressa un sourire des plus coquins avant de faire des tours sur elle-même et tu la rattrapes avec brio à ras du sol et la suite fut assez rapide… Un nouveau baiser vous unit et cette fois, tu murmuras entre deux baisers : « Et si nous allions continuer notre petite danse dans un lieu plus privé ? ». Oui c’était carrément une invitation mais tu n’en pouvais plus, tu avais envie d’elle et tu allais la sauter aujourd’hui ! Maintenant.

N’avais-tu pas prévu de passer du temps en compagnie d’un ami d’enfance que tu avais rencontré à l’aéroport ? Eh bien si mais au lieu de cela, tu allais t’adonner à des plaisirs de la chair avec la pédiatre de ton fils ! Vos baisers en disaient tellement long sur ce qu’il allait se dérouler entre vous alors tu lui proposais directement si ça l’intéressait d’aller dans un endroit plus privé et sa réponse te fit sourire de nouveau d’un air malicieux. Elle était tellement désireuse de ton corps que cela réveillait la bête qui sommeillait en toi depuis des semaines… On dirait presque que tu étais en manque sauf que tu ne l’avouerais jamais hein ! Elle avait pris ta main pour t’emmener hors du bar et une fois dans l’ascenseur, elle t’avouait que tu lui plaisais. « Hum c’est totalement réciproque tu sais » murmuras-tu d’une voix rauque avant de te laisser faire. Elle te retirait la chemise de ton pantalon pour pouvoir toucher ton torse sculpté comme un Dieu grec… haha ! Ses baisers étaient si intenses qu’elle allait te faire craquer ici maintenant dans cet ascenseur mais ton étage arrivait bientôt alors une fois que l’ascenseur stoppa, tu la soulevais dans tes bras et tu la portais jusqu’à ta chambre pour le séjour… Tu t’empressais pour l’ouvrir avant d’y pénétrer et la fermer presque aussi vite. Finalement tu portais la jeune femme jusqu’au lit où tu l’embrassais d’une fièvre assez brûlante, tu la caressais par la même occasion… « Est-ce que tu veux bien me faire un petit striptease ma belle ? » osas-tu à demander tout en lui jetant un regard brûlant de désir.

Ton esprit ne cessait de te jouer des tours depuis que tes lèvres avaient été jointes avec celles de cette jolie blonde, elle t’enivre totalement. C’était comme si tu couchais enfin avec une fille de tes fantasmes ! C’était clairement ça surtout que tu adorais les doctoresses, les blondes sont tes préférées – contrastant avec le fait que ton épouse était brune aux yeux verts – et en plus elle faisait de la danse ! Bref un cocktail de plaisir que tu allais tout faire pour vivre intensément. Vos caresses s’étaient faites plus précises dans l’ascenseur et une fois à l’extérieur de celui-ci, tu l’emmenais immédiatement jusqu’à ta chambre et hop direction le lit comme si c’était vital ! Vous vous embrassez avec fièvre jusqu’à ce que tu lui demandes de te faire un petit striptease. Pour répondre à ta demande osée, elle te soufflait que tu aurais la lourde tâche de lui faire oublier quelqu’un. « J’exécuterais cette mission avec toute mon âme. » murmuras-tu avant de lui voler un baiser puis tu te laissais faire alors qu’elle se postait devant toi et qu’elle t’invitait à lui baisser la fermeture de sa robe. Tu t’approchas lentement avant de la baisser avec délicatesse tout en venant déposer des petits baisers jusqu’à ce que la fermeture se retrouve à son terme. « Voilà ». Tu te réinstallais à ta place pour ne rien rater de ce qu’elle allait te montrer.