All of me

Pour ton premier jour dans le club de danse tu avais eu le droit à un petit voyage au Maroc. Ça avait l'air cool et tu étais bien content parce que tu allais surement apprendre à connaitre de nouvelles personnes. Depuis quelques temps tu avais ressenti le besoin de rencontrer des gens parce que tu ne sortais jamais et ton fils t'en avait fait des remarques alors tu avais pris tes congés, tu avais laissé le petit à tes parents avant de prendre l'avion afin de te retrouver en Afrique. Il fallait que tu remercies la jolie princesse de Prusse vu que c'était elle la présidente du club et qui avait organisé tout ça. Ce soir tu te rendais au bar pour boire un petit coup surtout qu'un ancien compère t'avait dit qu'il se trouvait au Maroc en même temps que toi. Tu devais le rejoindre sauf que ton regard s'était immédiatement posé sur une personne que tu ne t'attendais pas tellement trouver ici même si tu savais qu'elle faisait partie du club de danse. Tu allais t'asseoir a ses côtés. " Bonsoir docteur Rose " dis-tu d'une voix chaleureuse et sexy sans t'en rendre compte. Mais cette femme t'intéressait et tu aimerais bien la connaitre en dehors des rapports entre une pédiatre et un parent d'enfant malade.

Tu avais aperçu la jeune femme lors de votre arrivée quelques heures plus tôt mais tu n'avais pas pris la peine de venir la voir puisqu'elle était déjà en galante compagnie et ce n'était pas du tout de ton genre de venir déranger un groupe qui discutait ou ne serait-ce que deux personnes. Néanmoins ce soir elle semblait être seule ou bien elle attendait des personnes tout comme toi d'ailleurs, c'était pour cela surement que tu avais pris la décision de venir vers elle et de t'installer a ses côtés. Elle serait une bonne compagnie pendant le temps d'attente. Sa jolie voix tenveloppait alors qu'elle te répondait enfin et qu'elle se tournait vers toi. Vos regards se rencontraient de nouveau et comme pour la première fois, c'était assez difficile de détacher le tien. " Oui c'est bien ça. Appelez-moi Stuart " dis-tu de cette même voix que tu ne te connaissais pas. Tu n'étais pas en train de lui faire du charme... Non tu ne fais que la conversation... Ou pas ! Elle te demandait si la fièvre de Russell avait baissé avant d'ajouter si elle pouvait te tutoyer. Tu te mis à sourire avant de répondre : " Oui bien sûr. Et Russell va bien mieux, il t'adore d'ailleurs. La dernière fois il voulait t'emmener un dessin pour te remercier de t'etre bien occupé de lui. ". Tu commandais a boire par la suite avant de reporter ton attention sur elle.

Tu étais bien là et tu ne comptais pas partir de suite surtout si ton ami allemand se pointait rapidement. Pourtant ton but n’était pas de draguer cette jolie blonde mais de passer un petit moment en sa compagnie, une petite discussion de rien du tout. Sauf qu’elle t’intéressait beaucoup trop et tu te retrouvais hypnotisé par cette beauté. « Vous c’est bien Sienna n’est-ce pas ? »[/color] demandas-tu à la jeune femme après lui avoir dit de t’appeler par ton prénom et par la suite, elle te demandait si vous pouviez passer au tutoiement, ce qui ne te dérangeait pas du tout bien au contraire. C’était mieux ainsi. « Oui j’imagine. C’est un peu pareil dans mon cas. Je suis pompier à Boston et des fois je crois des personnes que j’ai sauvé si on peut dire ça ainsi. Et oui je suis à Harvard, je fais partie de l’Eliot House. Tu ne m’en veux pas hein mais ton nom m’a intrigué et je me suis renseigné… C’est un honneur de rencontrer la vice-présidente des Dunsters. ». Tu fis une petite révérence avant de lui annoncer que ton fils avait envie de lui faire un petit dessin de remerciement mais ce que tu ne voulais pas lui avouer, c’était que tu avais sauté sur cette occasion pour revoir la jeune femme. C’était chose faite maintenant. « Pas de problème, nous passerons te voir à l’hôpital ou ailleurs si tu veux. ». Moyen assez subtil d’avoir le numéro d’une jeune femme. Elle te demanda alors comment tu trouvais l’hôtel. « Je le trouve assez calme et beau, et je pense qu’on va passer de supers moments ici. »

« Très bien docteur Rose… Mais Sienna est un très joli prénom et il convient bien à ta beauté » souris-tu à la jeune femme, vive les compliments ! Tu n’étais pas très friand de ça généralement mais toujours est-il que tu le faisais quand même parce que cette blonde t’attire beaucoup. Après que tu lui ais dit que tu t’es renseignée sur elle, elle avait semblé être un peu sur ses gardes alors tu t’empressais de dire : « Oui et je te demande pardon si ça te gène, je voulais simplement confirmer que ton nom m’était étrangement familier. » puis par la suite, tu affichais un sourire radieux quand elle te demanda comme tu arrivais à concilier ta vie entre tes interventions en tant que pompier, ton fils et tes cours. « Je dois avouer que c’est un truc de longue haleine. Mon fils est à l’école du lundi au vendredi, sa tante le récupère quand je suis au boulot et les cours je les suis de façon assidument aussi. Et toi comment arrives-tu à concilier la médecine avec la vice-présidence et tout ? ». Il lui assura par la suite qu’il viendra la voir pour lui donner le dessin de son fils avant de récupérer son verre d’alcool et de trinquer avec elle. Elle lui demanda alors ce qu’il pensait de l’hôtel et elle semblait être complètement d’accord avec ce qu’il répondait. « Tu es toute seule ce soir ? ». Tu osais poser la question tout en rougissant légèrement.

Quand elle te fit savoir que ça ne la gênait pas quelqu’un s’intéresse à elle, surtout des beaux jeunes hommes comme toi, cela te fit sourire avec amusement et ça te plaisait encore plus. Par la suite, tu lui expliquais comment tu arrivais à concilier ta vie avec tes engagements en tant que pompier et ton travail à plein temps de père. Elle trouvait ça admirable avant de te répondre qu’elle passait de très courtes nuits et qu’elle faisait de son mieux. « Je suis sûr que tu feras une excellente pédiatre. Et nous avons un point commun avec les courtes nuits. ». Tu souris lorsqu’elle te demanda si tu élevais Russell tout seul. « Oui je suis père célibataire depuis maintenant trois ans. Je le vis bien, cet enfant est un don du ciel ». Tu lui demandais enfin si elle était venue seule ce soir et avant qu’elle ne te réponde, tu finissais tranquillement ton verre avant de le reposer. Elle te répondait qu’elle ne l’était plus. « Suis-je ton cavalier alors ce soir ? ». Ta phrase avait un double sens bien sûr et tu étais sûr qu’elle comprendrait ce que tu insinuais.