i still care about you ✗ sacha

Ça faisait un moment que ça te trotter dans la tête, aller lui parler. À Sacha, juste pour faire une mise en point, pour savoir où vous en êtes. Pas forcement pour remettre le couvert, bien que dans les grandes lignes ça ne te dérangerais pas, mais tu voulais juste savoir où vous en étiez, ce qui advient de vous, et si vous passez à autre chose ou si vous prenez tout ça en compte, en discuté voilà tout. Mais il t'a fallut un courage monstre pour enfin te décidé à y aller, d'abord tu t'es dit : naaaa, pas envie. Alors tu as rouler dans ton lit tel un nem, et tu as checker tes messages, t'en avait pas. T'as regardez un épisode d'American Horror Story et tu t'es dit : merde, faut que j'agisse. Alors t'as bondit, trotter jusque chez lui et tu t'es souvenue que merde : chez lui, c'est aussi chez Leevy. Et que t'avais pas envie de te retrouvez nez à nez avec la blonde à parler de la pluie et du beau temps. Pas d'autre solution, sauf si.. et puis merde. Tu t'es mise à escalader le batiment, en faisant gaffe qu'y est personne qui te regarde bien sûr. Et t'es entré dans sa chambre un peu par effraction. Dans le fond tu serais une bonne voleuse, mais là tout de suite, t'es juste une bonne amie qui veux des explication.. En passant la fenêtre.

Aujourd'hui, comme les autres jours précédents, tu n'as pas le moral. Comment pourrais-tu avoir le moral alors que la fille dont tu es fou amoureux ne t'a pas répondu à ta demande ? 'Fin, tu t'étais un peu expliqué avec elle, mais maintenant tu étais complètement perdu. Lydia avait hésité, toi tu n'aurais pas hésité une seule seconde. Tu es dans ton lit, regardant le plafond... Leevy n'est pas là, ta fille et son fils non plus. T'avais squatté une chambre, heureusement. Du bruit, t'entends du bruit vers la fenêtre. Tu tournes ta tete, et tu vois Lana. Hein ? Lana ? Qu'est ce qu'elle fout là ? Du moins, par la fenêtre ! Tu t'empresses de te lever, de lui ouvrir la porte-fenêtre. C'est ton nouveau moyen de voir les gens ? Lui dis-tu, en riant.

T'as toujours prôner que si t'étais une princesse Disney tu serais Raiponce, il semble qu'au final tu es le prince qui monte par la fenêtre pour retrouver ça bien aimer. C'était assez facile il faut dire, suivre les gouttières et attraper le rebord de la fenêtre, enfin... Si la fenêtre était ouverte. Tu frappes donc un peu dessus pour attirer l'attention de Sacha, qui s'empresse de venir t'aider. Sur le coup, tu devient un peu rouge, honteuse de la situation dans lequel vous êtes. Et tu doit répondre quoi : comme je n'avais pas envie de faire la causette à la mère de tes enfants, j'me suis dit que j'allais passer par la fenêtre ? Pas très classe. « Merci ! » dis-tu en te redressant, virant les quelques feuilles qui s'était emmêler dans ta tignasse. « Original hein ? Par contre, rappel moi de m'étirer avant de le refaire, parce que je crois que j'me suis déplacer une côte. » tu rajoutes un petit rire, mais au fond tu as maaaaal, merde Lana, t'as plus dix huit ans et la vie devant toi, préserve toi un peu.

Tu l'avais donc laissé rentrer, tu n'allais pas la laisser dehors. Puis, c'était Lana,  ce n'était pas du tout n'importe qui. Alors qu'elle s'enlevait quelques feuilles, elle te sort une petite blague. Ou pas. Tu ne sais pas trop si c'était de l'humour, ou peu importe mais tu préfères l'aider à s'asseoir sur le bord de ton lit. T'es sûre que ça va ? Tu veux pas que j'appelle de l'aide ? Lui demandes-tu, prêt à dégainer ton téléphone pour appeler une ambulance. Tu t'assis à côté d'elle, souriant. Je suis content de te voir. Ces derniers jours, tu avais été un peu distant avec ton entourage, plutôt introverti à rester enfermer ici avec ta fille. Leevy était la seule à qui tu parlais vraiment en fin de compte.

Elle était loin la Lana qui pouvait faire des piroutettes et des galipettes, seize ans à peine et riait pour un oui ou pour un non. Quoi que c'est toujours le cas, tu ris toujours pour des blagues nuls et des jeux de mots. Sasha t'aide à t'assoir, alors que tu tiens tes côtes contre tes mains, tu lui adresse un sourire amuser, et tombe plutôt sur le dos en lachant un son genre Arrrg. « ça va aller, j'suis en papier, t'en fait pas. » vrai, tu doit être un truc genre de la pière, sauf quand ça parle de sentiment et de mélo comme tout de suite, quand il te dit que ça lui fait du bien de te voir et que tu ne peut pas t'empêcher de sourire bêtement. « ça vrai? J'avais plutôt l'impression qu'on s'évité depuis le summer camp. » rentrons dans le vif du sujet, tu te tourne vers lui, un coussin caler sous ta tête.

Lana s'allonge sur le dos, mais tu t'inquiètes tout de même. Tu n'as pas envie qui lui arrive quelque chose de grave, tu t'en voudrais surtout parce qu'elle est venue te voir. De plus, Leevy n'était pas là, elle aurait pu sonner à la porte. Ou t'envoyer un message, les possibilités étaient multiples pourtant. Tu lui avoues que ça te fait tout de même plaisir de la voir, elle t'a un petit peu manqué. N'importe quoi... Oublie pas que l'on s'est vu un peu avant Noel. Lui rappelles-tu, vous aviez même coucher ensemble. D'ailleurs, ça n'avait pas été désagréable ce petit moment intime entre vous deux. Lana, ton premier amour et ta première fois, c'était le genre de personne que tu ne pouvais du tout oublier.

Ça n'aurait pas été spectaculaire si tu t'étais contenter d'appeler avant de venir, ou serait la fulgurante et spontané Lana si elle aurait du appeler avant de venir ? Tu te met sur le côté pour le regarder de dos, alors qu'il se tourne vers toi. Noël, alors ça compte aussi ? Tu pensais qu'il fallait faire comme si ça ne s'était jamais passer, mais au final, il faut le compter aussi. « Je pensais que tu voulais oublier tout ça. » en fait, faudrait peut être échanger après avoir fait des choses ensemble, mais parler c'est pas ton fort. Pour parler de tout et de rien, tu peux, mais quand il s'agit de niaiserie et de sentiment, t'es totalement bloquer. « Je pense toujours ce que j'ai dit quand on été ado, tu sais le truc du : tu me fait respirer, ect, ect, ect. Et juste te voir ça me fait un bien fou, alors coucher avec toi c'est.. feu d'artifice dans ma tête. Mais je sais que tu penses pas la même chose que moi, si ? » tu arques un sourcil pour regarder chaque petite partielle de son visage, voir une réponse positive quelques part, espéré qu'il n'y a pas que Lydia qui compte.

+ désolée, je pense que tu me l'a dit mais que j'ai du oublier

A ton tour, au final, tu t'allonges, te mettant sur le côté. Tes yeux étaient ancrés dans ceux de Lana, alors que tu lui disais que tu l'avais vu un peu avant Noel. Avant ta demande ratée à Lydia. Tu avais passé un bon moment avec elle ça t'avait rappeler bien des souvenirs, tout ça. Lana pensait que tu aurai voulu oublié ce qu'il s'était passé, mais ce n'était pas possible. S'il ça aurait été une autre personne, tu l'aurais oublié. Mais, Lana n'était pas n'importe qui pour toi. Tu rougis légèrement lorsqu'elle te déclare ça... mais, elle te dit savoir que ce n'est pas pareil pour toi. Ta main se pose sur la joue de cette belle jeune femme. Je... Tu es importante pour moi quand même, Lana. Lui dis-tu, sincère. C'est ton premier amour, et même si tu es légèrement perdu maintenant, tu ne pourrais pas l'oublier.

Il se pose près de toi, ses bras, cette mâchoire, tu ne peut t'empêcher d'afficher un petit sourire, mordant même tes lèvres au passage. Tu baise les yeux après avoir fait ta tirade, et les relèves lorsqu'il reprend la parole. C'était pas banale ce que vous avez là, c'était quelques chose qui ne se vit qu'une fois, un première amour, innocent et délicat, et s'en défaire était l'une des choses les plus difficile à faire – à mon avis, aussi difficile que de répété dix fois, je suis passé chez soch, récité l'alphabet à l'envers sur un pied, un teste de maths le samedi matin après une soirée beuverie. - « Mais pas autant que Lydia. » dis-tu pour finir sa phrase. Tu ne sera jamais aussi importante que Lydia. Tu passes tes doigts sur son mal rasé, chose qu'il n'avait pas du temps ou vous êtiez ensemble, tu n'a jamais eu le privilège de toucher cette barbe, tu rajoutes ensuite. « ça me fait toujours bizarre de voir que t'as auto de barbe et autant de pectorot, quand on s'est connu t'avoir encore ta voix de fille. » tu lâches un rire, avant de te remettre sur le dos, les mains sur ton ventre. ah la la, la puberté.

Pourquoi parler de Lydia ? Tu es complètement perdu de ce côté là, mais c'est vrai qu'elle compte énormément pour toi et que tu es fou amoureux d'elle, comme tu ne l'as jamais été. Cependant, l'amour que tu portais à Lana était différent : c'était parce que c'était la première fois que tu ressentais un tel sentiment. Arrête... C'est différent, tu le sais. Lui dis-tu, alors qu'elle s'allonge de nouveau sur le dos. Puis, elle te taquine alors sur ton adolescence. Toi, t'avais pas de seins et des boutons ! Dis-tu en riant alors que ta main se pose, sans gene, sur sa poitrine pour lui montrer que ça avait évolué de ce côté là. Bon, il n'y avait aucune arrière pensée dans ta tete, c'était juste histoire d'illustrer tes propos !