J'AI DES CUPCAKES, SI VOUS VOULEZ ? ≈ XEMOLIE

Je devrais peut-être pas être ici. La dernière fois que j’avais parlé avec Charlie, cela ne s’était pas spécialement passé comme prévu. Elle avait toutes les raisons pour me détester, c’est vrai, mais je pense qu’à partir d’un moment, il faut savoir mettre le passé derrière, et accepter le présent. Trop de philosophie en moi vraiment, c’est incroyable. J’avais beaucoup changé depuis le temps. On dit souvent que les hommes prennent plus de temps à devenir mature, et je pense que c’est absolument vrai. Il fallait que je répare mes fautes, comme j’avais fais avec Nemo, ou du moins essayer. On va dire que c’était encore en cours de traitement. Je n’étais pas une encyclopédie sur la nature humaine. Cela devait quand même être plus facile que les chignons que faisaient mes soeurs pour les soirées. Quoique parfois, on pouvait se demander lequel est plus difficile. Toute fois, je ne voulais parler de ses deux sujets, mais de mon ex, Charlie, qui je venais voir pour m’excuser, encore une fois. J’avais décidé d’apporter des cupcakes, histoire de faire bonne impression. On ne dit pas non à des cupcakes, surtout fait maison, avec l’aide ma soeur, mais c’est un détail quoi. J’avais pensé à apporter des sushi et sashimi, sauf que je n’avais pas un souvenir si Charlie aimait le poisson. Ouais, les cupcakes étaient une carte sûre. J’avais appris via une oreille volante l’endroit de la résidence de la vice-présidente Quincy, et m’y rendit alors, venant sonner à la porte pour faire par de mon arrivée surprise.

charlie, xaver & nemo

j'ai des cupcakes, si vous voulez ?

Ne seriez-vous pas bien en stars influentes, aux abonnés et aux fans encore plus nombreux que ceux de toute la famille Kardashian-Jenner réunis ? D'être le genre de duo que tout le monde rêverait de faire parti, que tout le monde rêverait d'être amis avec, paparazzés à chaque coins de rues et giffé à chaque vidéo un peu drôle que vous posteriez ? Ça avait l'air en tout ça assez drôle sur le papier, surtout lorsque Charlie vous comparait à la crème des crèmes, Beyoncé et Jay-Z. « Mais tout aussi stylé et powerful j'espère ? » Tu demandais en riant, puisqu'il était évident que vous n'étiez pas en couple, et que vous deux – vous n'alliez pas mentir – étaient plutôt très blanc de peau. Mais après tout, si vous aviez leur prestance et leur charisme, ça pouvait marcher. Peut-être. Elle semblait ensuite avoir des problèmes avec le beau Tyler Hoechlin, chose que tu avais du mal à comprendre. Il suffisait de le regarder, de voir toutes les fangirls qui ne rêvaient que de lui : il avait un visage et un corps de rêve. Mais Charlinette voulait la perfection de la perfection – enfin... C'est pas en Kol qu'elle le trouverait, elle devrait peut-être tenter de gratter un petit peu plus en profondeur. « C'est vendeur, mais oui ! Tout le monde aime ce qui est mignon. C'est indéniable. A part les psychopathes, et encore. Mais alors quand on mélange le mignon et le sexy, c'est l’apothéose ! » Tu t'expliquais dans un petit rire. Logique non ? C'était le deux en un suprême.

Elle te proposait une manière de voir tous les épisodes de sa série favorite, mais tu réfléchissais, tu débatais dans ton esprit. Est-ce que tu pourrais te contenter de deux semaines sans voir personne à part Charlie, sans les câlins de ton homme ni de ta boule de poil ? Tu savais que ça ferait très plaisir à Graham de garder Malfoy, mais tout de même. Alors pour mesurer la chose, tu tournais le problème sous un autre angle, lui demandant si elle pourrait faire de même si seulement elle était en couple et avec ses chats. Mais elle ne répondait pas réellement sur toute la ligne, t'expliquant que Kol et elle c'était fini – tu t'en foutais comme de l'an 40 ça, c'est pas ça ton soucis. T'avais dit Kol car tu te souvenais du prénom de son ex, c'est comme si tu aurais pu dire Stephan ou Aaron. « Tu évites la question. Si t'étais avec Kol en ce moment-même. Que tu l'aimerais fooollement. Est-ce que tu accepterais toujours de ne pas le voir pendant deux semaines malgré ton petit cœur battant pour la moindre de ses respirations ? La série reste la même pour le moment, et pour tes chats... Quelqu'un de confiance j'imagine. » Tu résolvais déjà pour elle, afin qu'elle se concentre sur ta question. Puis ça sonnait à la porte. Ton regard se tournait vers le rempart de l'appartement, puis tu regardais à nouveau Charlie, les sourcils froncés. « Arf, t'as invité quelqu'un ? Va voir et retourne-là vers d'autres occupations que celle de nous embêter, this is our moment. » Tu disais avant de prendre une bonne poignée de pop-corn.

Si j'étais en couple et follement amoureuse : est ce que j'accepterais de ne pas voir mon mec pendant deux semaines juste pour forcer Nemo à voir l'intégrale de Grey's Anatomy.... Dans l'immédiat je répondrais bien oui. Parce que je n'étais pas amoureuse. Au contraire j'étais même plutôt contrarié avec ce sentiment, que je connaissais que trop bien. Alors oui, j'avais envie de croire que même folle amoureuse je serais faire passer Nemo avant. Seulement voilà : je me connaissais à force et je savais que quand j'étais amoureuse j'étais comme une gamine de quatorze ans. Donc s'il fallait que je sois totalement honnête et surtout réaliste : alors la réponse était non, il n'était pas question que je sois priver de mon copain pendant deux longue semaine. Surtout sans que mes chats soient là pour me réconforter. Je restais silencieuse un moment, réfléchissant à ça, puis alors que j'étais sur le point de répondre l'on sonna à la porte. Sauver par le gong. Je n'aurais pas à choisir si je devais ou non mentir à Nemo pour qu'il regarde Grey's. Ce dernier jette un rapide coup d'oeil à la porte avant de reposer ses prunelles noisettes sur moi. « non, j'ai invité personne, je te rappelle que j'ai pas de vie. » rétorquais-je en me tirant tout de même du canapé puisque visiblement la princesse qui me servait de colocataire ne voulais pas bouger de dessous ses couvertures. « Si c'est Braham je lui dis que tu veux pas le voir. » Plaisantais-je en venant poser ma main sur la poignet de la porte. J'ouvris cette dernière et tombais nez à nez avec Xaver. « Qu... qu'est ce que tu fais là ? » demandais-je bégayant un peu surprise de le voir ici. Je l'observais rapidement de haute en bas, avant de sentir une bonne odeur de pâtisserie encore chaude. Je ne lui avais pas reparlé depuis un long moment. En faite depuis cette rencontre sur le marché, lorsqu'il avait tenté de s'expliquer mais que je n'avais rien voulu entendre. Notre relation était plutôt compliqué, bien que, quelques par elle n'avait pas raison de l'être. J'étais sortie un moment avec lui, j'avais été très amoureuse, puis nos parents s'en étaient mêlés et il avait finit par me larguer. Enfin c'est ce qu'il avait tenté de m'expliquer la dernière fois que l'on c'était vu, mais je restais intimement persuadée qu'il aurait pu éviter de me briser le cœur dans le processus. « T'es venu voir Nemo ? » demandais-je, convaincu que c'était la raison de sa présence ici.

charlie, xaver & nemo

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« Arrêêêêête de dire ça. On a pas b'soin d'avoir une vie quand on a un Nemo ! » Tu t'exclamais, comme si tu fais part d'un grand dicton de la langue anglaise tout à fait reconnu et véritable, puis tu levais tes yeux au ciel, amusé, par sa remarque sur ton petit ami. « Gggggraham ! » Tu insistais sur le -g qu'elle avait oubliée ou fait exprès d'omettre, et puis tu attendais tranquillement, alors qu'elle allait ouvrir la porte. Quelques secondes se passaient, puis t'entendais un peu étouffé ton prénom dans la bouche de Charlie, et tu fronçais les sourcils. Tu te doutais bien que ce ne devais pas être Graham, il t'aurait envoyé un message dans la plupart des cas pour te prévenir – quoi que, tu n'avais pas touché à ton téléphone depuis un bon petit moment - et tu savais que Charlie aurait réellement puis mettre ses menaces à exécutions, lui fermant même la porte au nez pour la blague – elle était pas cool comme ça. Alors ça t'interpellait tout ça, et bol de sucreries entre tes mains tu te levais puis t'avançais vers ta meilleure amie, l’expression incertaine lorsque tu reconnaissais Xaver à la porte. « Qu'est-ce qu'il fout là ? » Tu demandais simplement en te posant à côté de Charlie, avalant une nouvelle poignée de pop corn au caramel, avant que ton regard ne se pose sur une espèce de boîte remplie de cupcake. « Il vient nous pigeonner pour acheter ses cupcakes ? » Tu supposais, imaginant dans ta tête un Xaver en boy scout qui faisait toutes les maisons et les appartements pour vendre ses cookies et faire gagner son équipe.

Je n’avais absolument rien à faire ici. Cela serait vraiment mieux si je partais avant la situation ne s’empire car j’allais m’enfoncer devant Charlie. J’étais là avec des cupcakes pour faire quoi. Me racheter? En soit, je n’avais pas été le premier coupable de l’histoire mais son père qui m’avait assez mal traité. Enfin, je pouvais pas non plus tout lui expliquer, elle ne voudrait surement pas me croire, comme j’étais le grand méchant loup qui lui avait brisé le coeur. je pense a partir d’un moment, il fallait juste mettre le passé derrière et penser au présent. Ce qu’il s’était passé était certes très infortuné, mais peut-être que c’était pour le mieux. Nous n’étions pas fait pour être ensemble, et mieux vaut le réaliser tôt qu’une fois dans une relation destructrice. Mais ce n’était pas le sujet de la discussion donc bref. Après un cours instant, Charlie vient enfin m’ouvrir. je restais un peu con à la regarder avec ma boite dans les mains. Nous restions là un moment à nous regarder en silence, avant qu’elle ne le brise pour me demander si j’étais venu voir Nemo. Hein pourquoi elle me parle de lui? Ils vivent ensemble? Pourquoi personne ne me l’a dit? J’aurai fait autrement pour la voir. Certes, ma relation avec Nemo était entrain de monter mais elle était encore périlleuse et faible. « Euh…non…en fait… » Avant que je n’ai pu finir ma phrase, Nemo se trouvai a cote de sa coloc avec sa rhétorique des plus chiantes. « Non, j’étais venu t’en apporter. Je me souviens que tu aimais bien les cupcakes que je faisais, j’en avais de trop et voilà. » Je tendais la boite à mon ex, ignorant un peu le prince monégasque.

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C'était drôle de le voir la, devant l'encadrement de la porte, sa boîte entre ses mains, l'air incertain, un peu paumé. Ca changeait. Il te regardait lorsque tu te posais, questionnant sa venue, et il finissait par reposer son regard sur ton amie. Aux paroles de Xaver, qui avait l'air de mettre un point d'honneur à te snober tel l'eliot qu'il tentait apparemment de redevenir, un grand sourire fendait ton visage, et tu posais des yeux malicieux sur ta meilleure amie, passant ton bras autour de ses épaules quand elle attrapait la boîte. « Tu aimais bien les cupcakes qu'il faisait hmmmmm ? » Tu chantonnais à tue-tête les paroles de Xaver, jetant un petit coup d'oeil sur les pâtisseries avant de revenir sur Charlie. Donc ils se connaissaient. Est-ce qu'il y avait plus entre eux pour qu'il vienne jusqu'ici lui livrer des gâteaux, malgré qu'elle se complaî à dire qu'elle était seule au monde ? Il essayait de faire quoi là, de le draguer ? N'avait-il pas une petite-amie ? Tu ne savais plus réellement, mais tu regardais la vice-présidente des Quincy comme si elle avait de vilains secrets qu'elle ne te disait pas – et ça, ne rien raconter à son meilleur ami, c'était mal, très mal.

J'étais, sentimentalement parlant, terriblement instable. Donc oui : revoir Xaver ici ne me laissait pas indifférente. Surtout sachant qu'il n'était pas là pour voir l'ancien VP de la Eliot. Il était donc venu me voir. Pourquoi ? Aucune idée. Certainement pas pour me reconquérir sinon il aurait largué sa copine et amener des fleurs. Mais peut-être bien pour enterrer la hache de guerre. Nemo ne tarda pas à me rejoindre à la porte, allant de sa petite remarque, qui évidemment me fit esquisser un sourire amusé. Puis Xaver rétorqua. Mon petit cœur manqua d'ailleurs un battement quand il m'annonça que, se souvenant combien j'appréciais ses pâtisseries, il m'avait amené son surplus de cupcakes. Pourquoi on était pas déjà marié, rappelez le moi ? Ah oui: Il m'avait laissé tomber ! Il me tendit enfin la boite et je la saisis alors que Nemo passait son bras autour de mes épaules. Je tournais légèrement la tête dans sa direction, plantant mes yeux dans les siens, alors qu'il me charriait. « Oui... » répondis-je avant d'ajouter. « Tu les aimerais certainement aussi, si t'avais la chance de les goûter. » sous-entendant clairement que je n'allais pas le laisser goûter à ces fameux cupcakes. Je me dégageais de l'emprise du prince poisson, avant de faire signe à Xaver d'entrer : « Reste pas là. » Il était venu jusqu'ici rien que pour ça, alors qu'il savait pertinemment qu'il avait à faire à une blonde très rancunière. Il était venue pour définitivement se réconcilier, il fallait donc que je fasse un effort, que je lui offre un thé et que je sois sympa avec lui. C'était la moindre des choses.

Si j’avais su que Nemo serait ici, j’aurais peut-être été trouvé Charlie autre part, à la Quincy House par exemple, ou sur le campus. J’aurai dû reconvertir au Bouddhisme, et prôner la pacifisme avec mon ancien ami. Notre relation était peut-être sur le meilleur sentier. N’en restait-il que je devrais faire face à lui. J’étais simplement venu voir Charlie, lui parler, ainsi que de lui donner les cupcakes qu’elle aimait. Je ne savais même pas si elle les aimait toujours, ou si elle le voulait. Je n’avais pas spécialement été gentil avec elle par rapport à notre rupture. Je jetais un coup d’oeil au prince qui prenait un vilain plaisir à chantonner ce que je disais. Il se prenait pour Jay-Z ou quoi? J’aurai dû m’injecter avec un antidote aux idioties avant de venir. Je me retenais de faire une remarque. L’ignorer était peut-être ma seule solution. Je n’allais pas non plus lui dessiner une calligraphie de son nom à l’altesse royale qui se trouvait devant moi. Charlie lui répondit, annonçant à Nemo que oui elle les aimait, et que lui aussi les aimerais si il les goutait. Est-ce qu’il oserait en manger? Peut-être que j’étais venu les empoisonner avec des cupcakes à la ratatouille pourrie. C’était imaginable que je fasse cela. La vice-présidente Quincy m’invita alors à l’intérieur. Je souris au prince, sincèrement. Si Charlie arrivait à faire un pas envers moi, il le pourrait aussi. C’est pas comme si nous avions été en couple quand j’avais coupé le contact avec lui, contrairement à la jeune. J’observais l’appartement avec son jolie carrelage, la télévision ainsi qu’un couvre-lit sur le canapé. J’avais dû les arranger. « C’est sympa chez vous. » Très chique mais pas trop snob, je n’en attendais pas moins de la part de Charlie. « Je peux revenir une autre fois, si je vous dérange. » Ouais, pas envie d’empiéter sur ce qu’ils faisaient.