ALEKHAR + le diable restera toujours près de toi.

Je suis là quand il ne faut pas.

Je me doutais bien que Alexys allait me parler de ma famille, de ma classe sociale et de notre décalage en terme de mode de vie.. je levais le ciel l'espace de quelques secondes. « Ne dis pas de bêtise Alexys, je ne fais pas partie de l'aristocratie non plus. On reste des gens simples, si je ne l'étais pas tu crois que je serais avec une Mather ou quoi..?! Je te signal que mes parents sont partis de rien, sans un sous en poche! Ce n'est pas ma mère qui va te juger, loin de la.. D'ailleurs elle me parle souvent de toi et elle aimerait beaucoup que tu viennes avec moi en Russie, donc ne dis pas une chose pareille sans connaître ma famille. Je suis d'accord sur le fait que nous avions un mode de vie diffèrent, j'aime flamber mon argent à tout va, avoir de belles voitures, de belles villas etc.. mais ça ne fait pas de moi un prince où je ne sais quoi, il n'y a pas de protocole chez moi, on mange avec des serviettes en papier comme tout le monde Alexys. » Dis-simplement avant d'esquisser tout de même un petit sourire amusé, à croire qu'elle voyait ma famille comme la famille de Anastasiya.. rien à voir. Je la regardais glisser sur le sol pour s'assoir contre le mur de la salle de bain, je me contentais de rester debout et d'écouter la suite de ses nombreux reproches. Il est clair que d'entendre tout ça était assez déstabilisant pour moi, j'avais une fierté démesuré et entendre que je ne gérais pas dans mon couple était délicat. Je me positionnais alors devant elle, adossait au rebord du meuble où se trouvait les deux vasques en marbres. Je n'aimais pas que Alexys pense qu'elle ne comptait pas pour moi, j'étais juste un mec handicapé de l'amour.. à voir, la jeune Mather était ma première relation vraiment sérieuse. Avant, je me contentais de plan cul et de petites relations de deux trois mois pas plus.. pour faire jolie. Je me décollais du meuble pour venir m'accroupir devant elle. Je réalisais peu à peu que je m'étais une nouvelle fois emporté dans mes paroles et mes gestes, je me sentais un peu gêné pour le coup. « Je n'arrive pas à être comme tu aimerais que je sois, je ne réfléchi jamais aux conséquences de mes actes.. Puis je ne fonctionne pas comme toi Alexys, je pars du principe que j'ai de compte à rendre à personne, si j'ai envie de me casser je le ferais de toute façon.. Même si je suis éperdument amoureux de toi, je n'arrive pas à fonctionner de façon normale et raisonné. C'est pour cela qu'avant je me suis interdis toute relation sérieuse.. puis je suis tombé sur toi, je n'ai pas pu faire taire mes sentiments envers toi à l'époque. Excuse-moi d'être comme ça, si égoïste et borderline, tu ne mérites pas du tout ça. » Dis-je avant de baisser légèrement la tête en faisant une petite moue navré. « Mais en aucun cas tu as le droit de dire que tu ne comptes pas pour moi, c'est faux et archi faux Alexys. » Ma voix c'était peu à peu adoucit, même si je gardais en tête qu'elle avait fauté à deux reprises pendant mon absence.. à croire que je l'avais bien cherché.

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Après tout, je ne connais pas vraiment sa famille à part Artur alors, comment je peux savoir s'ils sont tolérants ou non, s'ils ont des règles bien spéciales et s'ils m'apprécieront pour ce que je suis. Après tout, je ressemble plus à Artur que n'importe quel membre de la famille et, je me souviens très bien que Zakhar et lui n'avaient pas vraiment une bonne relation au début, qu'il était difficile pour eux de s'entendre. Comment être sûre qu'ils m'apprécieraient et voudraient bien de moi alors que je suis rien. C'est vrai, je suis juste une Mather de Toronto qui étudie les relations internationales sans vraiment savoir si elle arrivera à se faire une place dans le monde des affaires et ce, malgré son caractère de merde et sa détermination un peu trop poussée. Mais il a raison, je les connais pas et je ne peux pas juger. Je savais pas qu'ils étaient partis de rien tout simplement parce qu'il ne me parlait pas souvent de sa famille et, je ne savais pas non plus que sa mère parlait souvent de moi, ça me touche je dois le reconnaître. Pourquoi tu me l'as jamais dit aussi ? Pourquoi tu m'as jamais proposé de venir avec toi ? Bah ouais, peut-être que ça me plairait et puis, je passais pour une sauvage. Je m'assis à même le sol et la fraîcheur du carrelage contre mes cuisses me fit un bien fou. Je frissonnais légèrement avant partir dans un nouveau monologue qui me faisait oublier le fait que j'étais totalement en train de me les geler. Il en fit de même jusqu'à venir s'accroupir en face de moi pour me donner à son tour des explications. Je savais comment il était et je ne cherchais pas à le changer du moins, pas trop. Je l'aimais comme il était, j'avais juste besoin d'entendre certaines choses d'ailleurs, ses mots me firent légèrement sourire. Je me rappelais alors tout ce qu'il avait déjà fait pour moi et c'est vrai, il a raison, j'ai pas le droit de dire que je ne compte pas pour lui parce qu'il aurait pu ne rien faire et continuer à me détester ou même me repousser au moment où ses sentiments sont apparus et ça n'a pas été le cas. T'as des comptes à me rendre à chaque fois que tu pars et j'ai des comptes à te rendre à chaque fois que tu pars. Tu compliques les choses alors que ça pourrait être super simple entre nous. J'ai jamais essayé de te changer, je t'aime comme tu es ! Je te dis juste que non, t'as pas le droit de te casser quand t'en as envie alors que t'es en couple. Pas sans m'en parler avant en tout cas ! Je me mords la lèvre inférieure en le regardant du coin de l'oeil. Je sais plus trop où me mette pour le coup.

(Invité)