Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityJe suis juste là pour t'apprendre à danser | Annalynne - Page 3
Le Deal du moment : -19%
PC portable MSI Gaming Pulse 16” -Ultra7 155H ...
Voir le deal
1299 €


Je suis juste là pour t'apprendre à danser | Annalynne

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Mes paroles la font taire quelques secondes mais ce répit ne dure pas bien longtemps. Juste le temps qu'elle trouve de quoi me répondre. Elle aurait très bien pu se taire et ça se serait arrêté là, mais non... Elle a toujours besoin d'aller plus loin. Elle me demande alors si je ne l'ai pas jugée moi. J'ai peut-être jugé l'endroit dans lequel elle vit, le fait qu'elle soit obligée d'épouser un homme qu'elle n'aime pas, etc. et en ai déduit que c'était une jeune fille de bonne famille. Je l'ai peut-être mise mise dans une case. Mais je ne l'ai pas insulter. Je ne me suis pas permis de la juger comme elle l'a fait. Je ne dis pas que je n'ai pas de préjugés. Mais je n'ai pas jugé votre vie privée ou votre mariage arrangé. Je pensais au départ que pendant le cours, elle s’adoucirait un peu mais c'est allé de pire en pire. Mais j'avoue qu'avec votre comportement, plus le temps passe et plus j'ai de préjugés ! Ce n'est peut-être pas qu'avec moi qu'elle est comme ça. C'est peut-être tout simplement une peste de nature. Ou alors un masque qu'elle enfile pour se protéger en attaquant. Depuis le début, je ne fais que lui répondre.
Cela aurait été bien plus agréable pour elle et pour moi si ce cours se passait dans la bonne humeur. Car de toute manière, elle apprendra la valse, alors autant le faire en souriant. Qu'elle me montre que cela ne lui convient pas ne changera rien à mon contrat. Et puis il faut qu'elle se dise que plus elle apprend vite, moins elle me reverra.
Finalement nous stoppons la danse et faisons une petite pause. Je lui dirais bien que si elle parlais moins, elle aurait certainement moins soif mis je m'abstiens. Très bien, dis-je en soupirant. Je la laisse aller boire. Pour l'instant je n'en ai pas le besoin. Je vais stopper la musique et me pose par terre les jambes tendues, attendant qu'elle ait fini sa pause. Moi je peux reprendre quand je veux. Peut-être que faire une pause va lui remettre les idée au clair.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
« Je ne dis pas que je n'ai pas de préjugés. » C'est du pareil au même, n'est ce pas ? En tous les cas je le crois, mais je veux bien me prendre dans son délire, étant donné, que je suis experte en ce qui concerne les jeux de mots détournés. Soit juger et préjuger n'est pas du tout la même chose, si ça peut te plaire de le croire, pas vrai ? « Mais je n'ai pas jugé votre vie privée ou votre mariage arrangé. » Pas le moins du monde, c'est vrai ? Je peine à le croire, je dois me l'avouer. Je l'accuserai bien de mensonge, d'ailleurs, cependant je me retiens, parce que j'ai cette intime conviction qu'il n'a pas terminé. On en fini jamais, lorsqu'on perd son temps à se justifier. Et à l'évidence, lui, il adore cela. Le moindre de ses gestes, la plus infime pensée. Pour peu, il en vient à m'ennuyer. « Mais j'avoue qu'avec votre comportement, plus le temps passe et plus j'ai de préjugés ! » Et donc ? J'en plisse les paupières, presque déterminée à lui demander s'il s'attend à ce que je me mette à pleurer. Il en faut bien plus pour m'atteindre. Je suis blindée. Impossible à blesser. Et non pas par un homme qu'à peine je connais, que je viens juste de rencontrer. J'ai mis des mois à bien vouloir laisser Clay m'atteindre, s'infiltrer. Poison délectablement divin. Mais encore, je me contente de lui cracher un regard mesquin, de reprendre de notre danse le chemin. Une minute de plus à jouer les pantins. Et puis je feins la soif. Je ne lui demande pas le droit, parce que j'ai horreur de ça. Me contente de le lâcher, et de déjà tourner les pieds. Mes pas me mènent bien rapidement dans la cuisine, où je retrouve Amélia, employée de maison, affairée à la préparation d'un je ne sais quoi. A mon arrivée, elle se retourne, me lance un regard interrogatif, suivi d'un « Madame ? » et je lui réponds. « Un thé glacé. » Sans s'il te plaît. Mais elle ose une petite grimace, j'en devine directement le sens. « Quoi, il n'a pas précisé s'il avait envie de boire ou pas. » Et ses manières intrusives m'agacent, à celle là. Elle en hausse les épaules, silencieuse, et fais ce pour quoi elle est payée. Me servir. Aussi simple, rien que ça. J'attrape le verre, en bois une gorgée avant de rebrousser chemin, de réemprunter le couloir infernal de nos glorieux portraits. Glauque, à souhait. Le sous sol, à nouveau, et me revoilà face à mon prof du jour. Assis par terre, je lui concède un regard dépité. Quand je m'entends, quelque peu agressive, lui cracher. « Pourquoi la danse ? » Je commence à en avoir marre de parler de mon mariage, irritable, comme jamais.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Annalynne quitte la salle pour aller se chercher à boire je suppose. Une fois qu'elle est sortie, je me lève à mon tour pour aller à mon sac et récupérer la bouteille d'eau. Je ne vois que deux gorgées. Ce n'est pas comme si on s'était énormément dépensé depuis le début.
Je me remets au sol et elle pénètre dans la salle quelques secondes plus tard. Elle m'adresse le même regard qu'elle a depuis le début avant de me poser une question qui m'étonne. Pourquoi la danse ? En quoi ça la regarde ? Et puis avec le ton qu'elle emploie, je ne suis pas sûr qu'elle est réellement envie de le savoir. Vous savez vous n'êtes pas obligée d'alimenter la conversation. La réponse à cette question vous intéresse réellement ? Je n'ai aucune intérêt à lui raconter d'où vient cette passion. Je ne compte pas lui raconte la vie. Elle ne me raconte pas la sienne. Si elle me répond oui j'aviserai. Mais pour l'instant, je n'ai rien à lui prouver, surtout pas lui raconter l'origine de ma passion.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Avant mes fiançailles, bien évidemment, j'aurai pu apprécier, apprendre à danser la valse, et autres déhanchés. En fille de bonne famille je suis presque certaine même que j'aurai adoré ça, tout dans le seul et unique but de plaire à papa. A présent, c'est différent, alors qu'il n'a rien demandé, si ce n'est accepter un job qui paie, je me perds dans l'idée de le torturer, de lui montrer comme je peux être réellement ce cliché. Celui de la fille pourrie gâtée indomptée. Mais dans un élan de bonté, ou de je ne sais quoi, j'en viens à arrêter de parler de moi pour tenter de me préoccuper de lui. Un minimum tout du moins, m'avouant intérieurement que si je le fais ce n'est que pour oublier la situation dans laquelle je me trouve et sur laquelle nous n'arrêtons pas de débattre depuis son arrivée. « Vous savez vous n'êtes pas obligée d'alimenter la conversation. » Sa condescendance commence à faire plus que simplement m'irriter. Je jure que malgré les volontés de mon père j'envisage de le virer. « La réponse à cette question vous intéresse réellement ? » Non … Oui. Ou pas. Pour ce que j'en sais moi. Je voulais retourner une situation en ma faveur, me jouer du monde des gens, des coeurs. C'est en ça que je suis experte. Rien de plus, rien de moins, et je me dis que mon blason n'est pas aussi doré que ce qu'on le croit. Je me fonds dans des facettes, dans celle qu'on attend de moi, éternellement marionnette. J'ai presque parfois du mal a définir qui je suis ou je ne suis pas. Et c'est sa faute, je le sais bien, la faute à Clay, putain. Parce qu'il n'a de cesse de me changer et j'en viens à trouver que c'est si compliqué de fonctionner. « Seulement si ça vaut le coup de l'entendre. » Je me surprends à prononcer, tout en continuant un argumentaire improvisé. « Si c'est pour me sortir un « Je l'ai toujours su, c'était en moi. », vous pouvez vous abstenir, Indiana. » La banalité, je ne l'ai jamais appréciée.
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)