Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityJe suis juste là pour t'apprendre à danser | Annalynne
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Je suis juste là pour t'apprendre à danser | Annalynne

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'Taxi !' Je lève la main pur que celui ci s'arrête à mon niveau. Je monte à l'intérieur et lui donne comme adresse le manoir Malcolm. Nan nan je ne vais pas là-bas parce que je suis invité. Enfin si en quelque sorte. J'ai été engagé par Monsieur pour donner des cours de danse à sa fille. Gagner de l'argent pour apprendre à danser : j'avais déjà trouvé pire comme job.
J'arrive devant le manoir. Je paye le taxi et sors avec mon sac de sport sur l'épaule. Je ne me suis pas habillé classe ou un truc dans le genre. Je viens comme je suis peu importe comment je suis vu. Je lève alors les yeux sur la bâtisse. 'Eh ben outain ! Ils sont à l'aise !'
Aujourd'hui c'est la première séance. Je sens que je vais avoir à faire à une petite capricieuse et pourrie-gâtée qui n'en fait qu'à sa tête. Dans une maison comme celle-là...
Mais bon du moment que je suis payé tout va bien. Surtout que Monsieur avait été généreux dans ses prix. Je ne sais pas pourquoi sa fille devait absolument savoir danser, mais elle le devait !
La grille étant ouverte, je traverse l'allée pour atteindre la porte d'entrée. Je m'approche et appuie sur la sonnette. J'ai quand même hâte de voir à quoi ressemble cette demoiselle.
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Ma réaction première a été des plus enfantine, je le sais, il m’a dit qu’il avait engagé un professeur, pour m’apprendre à danser, et j’ai simulé, le fait de dégobiller. Il a levé ses yeux au ciel, en resserrant son nœud de cravate. Tout en précisant « Je comble tous tes caprices. » Et j’ai compris, qu’il parlait de la voiture que j’ai pu acheter il y a un mois déjà. Voiture que je n’utilise pas, que j’ai offert et dont il fait semblant d’ignorer le propriétaire. « Bien. » J’ai prononcé, avant de demander durant combien de temps je devrai me plier à cette nouvelle volonté. « Le temps qu’il faudra. » Pour que je sois parfaite, cela va de soi. Ma mâchoire un instant s’est serrée et j’ai accepté, docile et bloquée.

Au manoir Malcolm pour le weekend, c’est dans ma chambre de petite fille que je me prépare, nouant mes cheveux rapidement, d’un élastique délavé et qui n’arrive plus vraiment à serrer. Et observant dans le miroir le reflet de l’horloge rose poudrée, je remarque qu’il est bientôt l’heure de voir mon supplice commencer. Comme si j’avais quinze ans. Bridée. Je descends plusieurs escaliers, et entends déjà qu’une personne se trouve à l’entrée, le majordome me devance, et recule mon moment d’entrée dans la danse. « Monsieur Yeager, je suppose ? » Au moins, je n’aurai pas à me torturer l’esprit afin de retrouver le nom qu’il peut porter. Je m’avance, et prononce solennelle « Je suis là. » De toutes les façons, il n’est pas venu ici pour discuter avec les employés. « Annalynne Malcolm. » je me présente en lui tendant la main, n’ayant pas franchement prévu qu’on devienne copains. « La salle de danse est au sous-sol. » Comme si c’était parfaitement naturel, de posséder sa propre salle de sport.
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L'attente devant la porte n'est vraiment pas longue. Et comme je m'y attendais, c'est un majordome qui m'ouvre la porte. Oui c'est ça, je réponds lorsqu'il me demande si je suis bien 'Monsieur Yeager'. Ça me fait vraiment bizarre d'être ici. Les grandes maisons et les majordomes, c'est pas vraiment mon truc.
Une jeune fille arrive alors derrière. Je suppose que c'est elle et elle confirme mes pensées en se présentant comme Annalynne Malcom. Enchanté !, je lui réponds en lui serrant délicatement la main. Elle m'indique ensuite que la salle de danse se trouve au sous-sol. 'Ils ont une salle de danse ??' Je pensais qu'on allait faire ça dans le salon où un truc dans le genre mais non. Ils avaient une salle de danse ! Elle passe devant et je la suis. Je ne peux pas m'empêcher de regarder partout autour de moi en me dirigeant vers le sous-sol. Cette baraque est tellement grande. J'ai jamais vu une chose pareil.
On arrive enfin dans la salle. Je pose mon sac par terre et enlève ma veste pour la poser dessus. Me voilà en jogging et t-shirt. J'avais des baskets aux pieds. 'A tous les coups il va falloir que j'ai des chaussures spéciales pour danser sur ce sol', je pense sans en dire un mot à voix haute.
C'est parti pour une heure de danse. Son père m'avait engagé mais je ne sais même pas ce qu'elle devait apprendre... Bon alors. Quelle est la danse que mademoiselle doit apprendre ?, je demande tout en regardant autour de moi pour admirer la salle.
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« Enchanté ! » Et je m’abstiens de lui répondre que cela pourrait se trouver être réciproque. Sachant l’heure de torture qui nous attend, j’ai bien du mal à penser, que je saurai être capable d’être enchantée. Alors je lui indique que la salle se trouve dans le sous-sol, tandis qu’il me serre la main, comme si j’étais une chose fragile et délicate qu’il ne faut pas abimer. J’en plisse les paupières, peut-être pour mieux le comprendre et le sonder. C’est sans mot dire que je nous guide finalement, traversant le hall d’entrée, la bâtisse et le reste, mes prunelles vacillant sur cette décoration que je connais que trop bien, et ses portraits d’une famille bercée d’illusions et croyances sans nom. La porte d’accès au sous-sol que j’ouvre à la volée, il me suit, toujours en silence, et j’avoue que ça me va. Qu’il ne m’assourdit pas, bien au contraire, il m’apaise d’avance, quand je sais que je vais bientôt devoir me faire violence. Puis une fois en place dans la salle, après un couloir toujours bien habillé, il pose sa veste, se met à l’aise, et reviens vers moi. Enfin pas physiquement, mais en paroles, juste ça. « Bon alors. Quelle est la danse que mademoiselle doit apprendre ? » Puisque son regard balaie les lieux, je le devine impressionné, quand tout ce qu’il reste en moi au sujet de notre démesure est un sentiment de blasée, à l’usure. Alors je racle ma gorge, pour attirer son attention, attrape ses iris des miens, dans le reflet d’un des miroirs qui orne l’endroit, comme il se doit. Je le regarde lui, un laps de temps qui m’est parfaitement indifférent. « La valse. » Je lance en conclusion, avant de me contenter d’observer mon propre reflet. Fille de bonne famille, mais j’ai toujours refusé, de voir la danse devenir un de mes passes temps préférés. Ce n’est que lorsque je me suis perdue au Nirvana, que je me suis mise à essayer des jeux biens plus lubriques que de simples ondulations de salon. Mais peu importe, m’observant toujours, pensant une seconde à Clay, quand c’est Alan que je dois épouser. « Je dois apprendre à valser, comme le ferait une future mariée. » Sonne le glas. « Mais on peut passer une heure à ne rien faire, ça me va. » Je ne danserai pas.
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Les seules paroles qu'elle prononce sont son nom et l'endroit où se situe la salle de danse. Je pense que les cours de danse ne vont pas être de tout repos avec elle. Je ne me sens pas trop le bienvenu mais en même temps je ne suis pas ici pour devenir ami avec elle.
Une fois qu'on arrive à la salle de danse, qui était je dois dire impressionnante, je pose mes affaires et lui demande ce pourquoi je suis là. La faire danser d'accord, mais quelle danse ?
Comme je regarde autour de moi, elle attire mon attention en se raclant la gorge. Je l'observe alors dans le miroir avant de me retourner vers elle pour attendre sa réponse. Elle me dit alors simplement après un temps de silence : La valse. Elle observe alors son reflet. Puis elle ajoute qu'elle doit apprendre à danser pour son mariage. Elle n'avait pas l'air enchantée le moins du monde de cette cérémonie qui marque normalement une belle période de la vie. A voir l'endroit dans lequel elle vit, le salaire qu'on me verse pour la faire valser et le ton dont elle m'a annoncé son mariage, j'en déduis que c'est un mariage forcée d'une fille de bonne famille. Et j'allais devoir géré ça... Les cours seraient encore plus long que ce que j'avais pensé ! Elle ajoute alors qu'on peut passer une heure sans danser. Que ça lui va comme ça : Peut-être, mais je ne suis pas là pour ça. Je ne vais pas rester une heure dans cette salle sans rien faire. Je suis payé pour lui apprendre à valser, peut importe ses caprices. Je prend la clé USB dans mon sac que je vais brancher sur la chaine présente dans la salle. Je ne met pas la musique trop forte. Si la jeune fille ne sait absolument pas danser la valse, cela servira uniquement de fond sonore.
Je tends la main vers elle. Alors ?
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Quand de mes prunelles, je le détaille, j’en viens à me demander, combien mon père a pu le payer. Combien un homme serait-il censé donner pour cela ? Un homme normal, il demanderait à un ami, cela va de soi. Mais lui ? Intimer à quelqu’un, d’apprendre à sa fille une danse quoi qu’elle puisse rétorquer afin de ne pas se plier à ses quatre volontés ?  Et lorsqu’il semble réfléchir à ce que je viens de prononcer, je réalise du ridicule de la situation, de ce que je pourrai faire pour la société, et étrangement, de cette cage, qui pèse dans ma poitrine, esquisse de plus en plus le fait de l’atrophier. « Peut-être, mais je ne suis pas là pour ça. » Souriante et pleine de mesquinerie, je réponds inconsciemment à la question que je me posais, si mon père l’a payé, assurément que cela doit représenter un bon paquet. Puisqu’il doit deviner quel genre de fille se trouve face à lui, et pourtant, il est toujours ici. A moins d’être un véritable passionné, et encore, j’imagine qu’il n’apprécie pas forcément de se dire que je vais le torturer. Je grince des dents, lorsqu’il prend l’initiative d’allumer la chaine, d’y insérer sa clé, et de me confier à nouveau son attention afin de me gratifier d’un « Alors ? » bourré d’aplomb, tout comme l’est son geste de tendre sa main en direction. Intérieurement, j’ai l’étrange sensation de mon sang en ébullition. Et je le sens battre de mes paumes jusque mes tympans. Une seconde, je me permets, de clore les paupières, et d’essayer, de remettre de l’ordre dans le cours de mes pensées, de m’interroger sur les bonnes choses, de ne pas m’égarer. Omettre les différentes parties de mon jardin secret en faveur de ce que l’on attend de moi. Etre cette reine des glaces qui un jour, aux côtés de son mari, règnera. Ca me bute, au niveau de l’estomac. Mais lorsque je rouvre mes yeux, et que mes pupilles retrouvent les siennes, c’est emmerdée, que mes doigts réticents frôlent les siens. « Je jure que si vous avez le malheur de me toucher plus qu’il se doit, je vous fais enfermer. » J’ai l’art et la manière de savoir me faire détester. Etant donné qu’il semble décidé à ne pas déroger à sa tâche, autant la lui rendre la plus difficile possible. « Et faites attention à mes pieds. » Manquerait plus qu’il les écrase et qu’en prime, je ne suis plus porter mes louboutins préférés.
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Ça m'agace de faire cours à une fille qui n'en a pas du tout en vie. Surtout qu'elle a l'air d'être une petite fille capricieuse qui a l'habitude qu'on se pli à ses 4 volontés. Je ne lui ferai pas ce plaisir. Elle va danser.
Je me dirige donc vers la chaîne hifi pour la mettre en route, ce qui n'a pas l'air de lui faire plaisir. Tant pis. Je retourne vers elle et lui tend la main pour qu'elle la saisisse. Elle ferme les yeux pour penser à je ne sais pas trop quoi, donc j'attends. Quand elle les rouvre, elle a l'air déterminée mais pas pour danser... Pour être insupportable apparemment. Je ne pensais pas que j'avais une tête de pervers. Je ne lui ferai rien du tout elle peut être rassurée. Une petite fille pourrie gâtée, bien qu'elle soit incroyablement jolie, ne m’intéresse pas. Vous inquiétez pas princesse, je suis uniquement là pour vous faire danser. Même si cette réponse n'allait pas la satisfaire non plus puisqu'elle ne veut pas danser. Je la saisis alors à la taille et prends sa main droite avec ma main gauche. Elle ajoute que je dois faire attention à ses pieds. Mais c'est incroyable ! Eh c'est qui qui doit apprendre à danser à l'autre ? Je sais comment danser moi ! Elle a décidé d'être désagréable ? Je vais en faire autant pour la remettre en place.
Déjà ta main droite doit être posée dans le creux de la mienne et ta main gauche sur mon épaule. C'est l'homme qui dirige la danse, la femme suit ! Voilà quelque chose qui n'allait pas encore lui plaire. Mais je suis ici pour lui apprendre à valser, et c'est comme ça que ça se passe.
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« Vous inquiétez pas princesse, je suis uniquement là pour vous faire danser. » Je lui lance un regard assassin, lui révélant tout le dédain que je ressens sur l’instant. Pour finalement lever les prunelles au ciel et soupirer fortement, en surjouant, bien qu’il est parfaitement véridique que j’ai horreur d’être qualifiée de princesse pourrie gâtée. Par une autre personne que moi, s’entend. « Heureusement. » Feignant l’indifférence totale que je peux lui porter, et dans la méprise aussi, c’est vrai. Et tandis qu’il attrape mon corps avec fermeté, je l’assassine, cette fois, avec des paroles un tantinet mesquines, auxquelles il répond, s’insurgeant contre ma personne. « Eh c'est qui qui doit apprendre à danser à l'autre ? Je sais comment danser moi ! » Mais je hausse les épaules, pour lui démontrer que je ne suis toujours pas d’accord, et que si je m’en sors avec des ecchymoses, c’est les murs du manoir tout entier qui vont trembler. « Déjà ta main droite doit être posée dans le creux de la mienne et ta main gauche sur mon épaule. » Plus enfantine que jamais, je râle intérieurement et me montre toujours autant réticente à m’exécuter. Mais c’est sans penser que sa répartie va grimper en niveau mordant, me piquant à vif. « C'est l'homme qui dirige la danse, la femme suit ! » J’ai comme l’étrange sensation que ça va être des plus compliqué cette séance, et plus encore avec les jours qui vont suivre. Serrant la mâchoire pour taire un autre soupir, c’est ma langue que je mords, avant de la délier, parce que c’est plus fort que moi, et qu’il n’est pas encore né celui qui sera capable de me contrôler – sans penser à mon père, évidemment – je garde alors une certaine distance lorsque mes mains vont se poser où il me l’a demandé, avec dégout. Non pas envers lui, mais vers ce que cette danse signifie. « Comme ça, professeur ? » J’insiste sur le dernier mot, pour lui montrer une nouvelle fois que je ne suis pas un cadeau. « L’homme a-t-il envie d’être castré ? » Juste pour info, qui sait, si l’envie lui reprenait de me sortir d’autres phrases du genre qui ont l’art et la manière de franchement m’énerver.
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Je savais que le 'princesse' n'allait pas lui plaire et je suis assez fier du regard noir qu'elle me lance après avoir fini ma phrase. Elle lève ensuite les yeux pour soupirer. N'empêche qu'elle a vraiment des airs de princesse parfois. Je n'ai pas tout à fait tord. Elle me lâche alors un 'heureusement' auquel je réponds par un sourire.
Quand je la tire contre moi pour commencer à danser, elle me regarde de nouveau froidement en me disant de faire attention à ses pieds. Je lui dis alors avec fermeté que je sais danser. Elle hausse simplement les épaules en réponse. Quand je lui dis où elle doit placer ses mains, elle ne le fait évidemment pas. Puis la phrase d'après clos le spectacle. Je sens sa mâchoire se serrer mais elle finit quand même par mettre sa main dans la mienne et l'autre sur mon épaule en me demandant cyniquement si elles sont bien placées. Parfaitement, princesse. J'insiste également sur le dernier mot pour lui montrer que ce n'est pas elle qui domine la situation. Ce n'est peut-être pas moi non plus mais je ne compte pas me laisser marcher sur les pieds, sans mauvais jeu de mots. Ce n'est pas moi qui est inventé cette danse. Je suis juste ici pour vous l'apprendre. Si vous préférez, l'homme entraîne la femme dans la danse. De toute façon quoi que je dise ça veut dire la même chose. La femme doit suivre les pas de l'homme. C'est le principe de la valse.
Bon ensuite, les pas se font en trois temps. C'est pas compliqué. On peut essayer doucement. Je ne sais pas quel type de valse son père veut que je lui apprenne mais on va commencer par la valse classique. Ce sera déjà un exploit si j'arrive à lui faire danser celle-là.
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« Parfaitement, princesse. » L'envie de le lâcher et de lui mettre une claque devient de plus en plus présente en mon esprit. J'ose espérer cependant qu'il aura la jugeote de ne pas continuer, parce que je ne suis pas certaine d'être capable de me contenir plus longtemps. Mes pensées tournent, furtivement, en faveur de mon père, et presque j'en viens à plaindre ce pauvre gars, après tout, lui aussi n'est qu'une marionnette entre ses doigts. Pourtant ma langue fourche une nouvelle fois, quand je l'interroge sur le fait de savoir si oui ou non il a envie de garder sa capacité à procréer. « Ce n'est pas moi qui est inventé cette danse. Je suis juste ici pour vous l'apprendre. Si vous préférez, l'homme entraîne la femme dans la danse. » Mes prunelles s'élancent à nouveau vers le ciel, avant de venir se planter dans les siennes. Ruminant mon envie de lui envoyer en plein visage que je n'ai jamais demandé à apprendre quoi que ce soit, j'en ai rien à faire de valser moi ; « Profitez. » Je lui réponds en riant de moitié, ouais, qu'il profite parce qu'il pourra se vanter d'être un des seuls à m'avoir un brin contrôler. « Parce que dans d'autres conditions, les rôles seraient inversés. » Assurément, et je ne suis pas prétentieuse, j'énonce juste un fait. Les hommes, je n'en fais qu'une bouchée. « Bon ensuite, les pas se font en trois temps. C'est pas compliqué. On peut essayer doucement. » A défaut de lui répondre que non, je ne veux pas essayer, je me contente de soupirer, longuement, bruyamment. Histoire de lui faire un petit rappel du niveau de mon énervement. Mais cela ne change rien, ses pieds se déplacent, les miens les suivent. Un, je m'enfonce. Deux, je me noie. Trois, je déraille. Un, je m'expose. Deux, je ploie. Trois, ça me tiraille. Je baisse le regard, fixe mes pieds, prenant conscience de cette étrange réalité. Celle où je partage mon quotidien en compagnie d'un homme pour me voir en épouser un autre, et sur cette pensée, je m'énerve un peu plus, c'est donc pour cela que je lui crache, toujours en regardant en bas. « T'es obligé d'autant me coller ? » Je ne suis même pas certaine que ce soit vrai.
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