Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityJe suis juste là pour t'apprendre à danser | Annalynne - Page 2
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Je suis juste là pour t'apprendre à danser | Annalynne

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J'ai l'impression d'avoir en face de moi un lion indomptable. Mais je ne compte pas me laisser faire et je trouve que pour l'instant je m'en sors plutôt bien. Bien entendu, le 'princesse' ne lui plaît à nouveau pas mais elle ne fait rien.
Puis elle me demande si l'homme a envie 'd'être castré' pour avoir inventé une danse où c'est lui qui dirige. Je lui réponds que ce n'est pas moi qui aie inventée cette danse. Si j'avais su qu'il existait des femmes dans son genre, je m'en serais abstenu. Je n'en doute pas une seconde !, dis-je lorsqu’elle me dit que dans l'ordre normal des choses, c'est elle qui dirige. Vu son caractère, cela ne m'étonne pas. Je lui explique tout de même la suite de la danse et à ma surprise, elle s'exécute sans trop râler. La tête baissée vers le bas, elle me suit. C'est toujours le regard au plancher qu'elle me demande si je suis obligé de la coller. J'ai bien envie de lui répondre que non et que je fais ça uniquement parce que c'est elle mais je ne le fais pas. Parce que de une, ce n'est pas vrai et que de deux, je risque de vraiment m'en prendre une si je continue à la chercher. Je pense que je pourrais facilement la maîtriser si elle devenait violente, mais je n'ai pas envie d'en arriver là. Oui je suis obligée. Je vous apprends la valse, pas le country ! Je réponds assez sèchement mais j'en ai marre de ses remarques. Si elle n'est pas contente que je sois là, qu'elle aille se plaindre à son père, pas à moi. Bon on peut reprendre ?
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Incommodée par la situation, je continue sur ma lancée de garder ce ton suffisant et arrogant qui semble tant l'agacer. Après tout, puisqu'il est décidé à me faire chier danser, autant continuer mon manège, déterminée à lui montrer que je ne suis pas facile à amadouer, et que pour me convaincre de faire ce que mon père attend de moi, il en faudrait – beaucoup – plus que ça. « Je n'en doute pas une seconde ! » Que je mènerai la danse ? Assurément, et quelque part, j'ai un peu l'impression de le faire tout de même dans l'instant. Parce que bien qu'il arrive à me faire effectuer deux trois pas, j'ai le dessus niveau parole, et je me satisfais de cette petite victoire personnelle. C'est d'ailleurs pour cette raison, et aussi parce que c'est vrai que notre proximité me dérange, que je lui demande si c'est obligatoire de voir mon corps collé au sien. « Oui je suis obligée. Je vous apprends la valse, pas le country ! » Presque, je me dis que cette danse doit être plus drôle, et certainement plus appropriée sachant que je suis fiancée, et que je tente du mieux que je peux de vivre mon histoire avec Clay. Mais évidemment, je me tais, parce que lui balancer ça, serait signé l'arrêt de mes fiançailles, et surtout mon héritage. « Bon on peut reprendre ? » Ma langue passe sur mes lèvres, tandis que je baisse la tête en soupirant. Je me contiens tellement que ça me donne le bourdon. J'ai appris à bien me tenir, depuis enfant, à rester neutre, à réussir et exceller dans l'art du « sois belle et tais toi. » ou tout du moins à le faire devant les personnes à qui je devais plaisir. Le problème, ici, est donc celui de déterminer si je dois vraiment lui convenir, s'il fait parti du même monde que moi. Alors c'est soudainement que ça m'interpelle, un détail auquel je n'avais pas pensé avant de jouer les pestes invétérées. « Vous allez lui faire un rapport ? » A mon père, sur mon comportement, comme si j'avais encore quinze ans et que je faisais l'idiote au lycée. Et bien que l'idée me déplaît, mon naturel, ou tout du moins celui que je cultive depuis le jour où il m'a enchaînée, revient au galop et je lui crache en m'approchant à nouveau. « Précisez lui, si vous le faites, que je ne suis pas un chien auquel on apprend à faire le beau. » Présentement, une chienne.
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Quand je lui fais des remarques, elle ne répond pas. Mais je me doute bien que cela la démange à l'intérieur. Elle n'a pas l'air d'être une fille qui se laisse faire mais du moment que j'arrive à la faire danser c'est tout ce qui compte. Malgré le fait qu'elle soit raide, elle comprend vite le principe de la valse, qui en soit n'est pas la danse la plus compliquée.
Quand je lui demande si on peut reprendre, elle ne dit rien et continue à suivre mes pas. Cela ne l'enchante pas mais c'est le dernier de mes soucis. Bon d'accord, je n'aimerais pas non plus qu'on m'oblige à me marier. Je trouve que le mariage est quelque chose de sacré qu'on doit partager avec la personne qu'on aime. Mais pour qu'elle soit comme elle est en ce moment avec moi, c'est sûrement qu'il y a une histoire d'amour derrière tout ça. Mais je ne vais pas m'aventurer sur ce terrain là.
On continue donc de danser quand elle me demande soudainement si j'allais faire un rapport à son père. Puis elle me lâche qu'il faut que je dise à son père qu'elle ne va pas se laisser faire. J'en ai ma claque. Je crois que vous n'avez pas compris. Je ne suis pas ici pour faire du babysitting, bien que j'avais une gamine capricieuse en face de moi, mais pour apprendre à danser. Vous réglerez vos comptes avec votre père quand je serai parti ! Je ne vais pas la gérer elle ET ses histoires de familles. Si je suis engagé, c'est à cause de son père. Ce n'est pas moi non plus qui la force à se marier alors qu'elle se calme avec moi.
C'est jeune femme a trop eu ce qu'elle voulait. Il faut que quelqu'un lui apprenne que ça ne se passe pas toujours comme ça. Qu'elle soit contente ou non, elle saura danser la valse !

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Un chieur, voilà ce qui se tient devant moi. Un vrai chieur décidé à me faire danser, quoi que ça puisse lui coûter. Et il n'en faut pas plus pour me renfrogner d'avantage. Ouais, même si extérieurement, je me retiens du mieux que je le peux, puisque je pourrai tellement faire mieux pour le rendre dingue, intérieurement, j'enrage. « Je crois que vous n'avez pas compris. Je ne suis pas ici pour faire du babysitting. » J'en mords ma lèvre, avant de passer à ma langue, n'aimant pas le fait qu'il insinue que je ne suis présentement qu'une enfant qui se comporte impoliment. « mais pour apprendre à danser. Vous réglerez vos comptes avec votre père quand je serai parti ! » Pour le coup, je lui accorde le fait qu'il n'a rien à faire au milieu des querelles que je peux entretenir avec mon paternel. Et d'ailleurs, je le fais en soupirant, et tout en hochant le visage, exaspérée, clairement. Il s'est juste contenté d'accepter un job, et ne devait pas se douter qu'il allait tomber sur une fille dans mon genre, donc je peux concevoir que lui aussi soit un tant soit peu agacé par la situation. Mais puisque l'altruisme n'est pas de mes premières qualités, il peut toujours courir s'il pense que soudainement je vais me mettre à le plaindre de sa condition. Après tout, je suis certaine que Monsieur Malcolm, papa lui a promit un joli pactole s'il arrive à remplir sa mission. « Généralement pour danser, faut se taire. » Je finis par lui cracher à son visage qui est toujours bien trop proche du mien. Et l'accuse de passer son temps à papoter plutôt que de remplir sa tâche. Moi ? Faire preuve de mauvaise foi ? Non, jamais. Et je replace mes mains sur lui en attendant pour qu'on se remette à compter inlassablement jusqu'à trois.
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La jeune femme ne répond rien à mes répliques ce qui me convient parfaitement. Qu'elle arrête donc de faire sa gamine et qu'elle se comporte comme une femme. Si elle doit se marier contre son gré, qu'elle le fasse en silence ou qu'elle ne le fasse pas et qu'elle s'enfuie. J'admets que ce que je pense est horrible. Personne ne devrait être forcé à se marier avec une personne qui n'est pas l'élu de son cœur. Ce qui lui arrive est triste, je suis tout à fait d'accord avec ça. Mais en aucun cas ce n'est moi qui ait organisé ce mariage.
Si j'avais su que ce job me mènerait à Annalynne, je me serai abstenu. Surtout avec la phrase qu'elle ose me lancer à la figure. J'hallucine. Mais je ne me démonte pas : Vous savez je ne demande que ça, ne pas vous parlez. Mais vous semblez être une jeune femme qui a de la conversation. Commencez donc par vous taire, j'aviserai ensuite. Si elle continue de parler, je le ferai aussi, elle peut compter sur moi. Si elle ne veux plus m'entendre, il va falloir qu'elle fasse des efforts aussi. Je n'ai pas envie de lui parler plus qu'elle n'a envie de le faire avec moi. Les phrases que j'ai besoin de lui dire sont des conseils et la façon de danser la valse. Rien d'autre.
Finalement elle replace ses mains dans la mienne et sur mon épaule. Je place ma deuxième main autour de sa taille et on reprend. Allez on y va. Un deux trois, un deux trois ... Je compte les premiers pas pour la remettre dedans. Bien évidemment, même si je lui ai précisé en début de séance que l'homme guide la femme, elle ne se laisse pas faire pour autant et essaie d'aller là où ça lui chante. Je force donc sur mon bras droit pour la forcer à me suivre. C'est comme ça qu'on danse la valse.
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« Vous savez je ne demande que ça, ne pas vous parlez. » J'en lève les yeux au ciel, après tout, ce n'est pas comme si c'était le premier à vouloir me faire fermer ma jolie bouche. En vain. Qu'on se le dise, parvenir à me tenir est encore plus compliqué qu'il n'y paraît. « Mais vous semblez être une jeune femme qui a de la conversation. » Et l'ironie dont il fait preuve, je la ressens au plus profond. Quel pauvre con. J'en rumine, mordant ma langue pour ne pas couper sa tirade. « Commencez donc par vous taire, j'aviserai ensuite. » Evidemment, l'ordre est simplement retourné. Je suis presque déçue, je le pensais capable de faire mieux, de me faire ployer. Et ne reste à mes pensées, qu'une subtile et vile idée. Il n'a pas ce qu'il faut là où il faut. C'est aussi simple, je crois bien. Je parle plus de danse, bien sur, mais plutôt de l'art et la manière de parvenir à sa requête, celle de me voir me taire. Encore je mords ma langue … Sauf que … « C'est tout ce que vous avez trouvé ? » Je suis moi. Et le monde entier le sait, on ne m'ordonne pas.

« Allez on y va. Un deux trois, un deux trois ... » Puisqu'il le faut vraiment. Ses phalanges se referment sur mes doigts, sur ma hanche. Et nous reprenons, bien que l'envie n'est toujours pas là. J'ai la tête ailleurs, aussi bien que mon coeur. Je hais chaque seconde qui passe, chaque temps que peuvent battre nos pieds, chaque centimètre durant lesquels de lui, je tente de m'éloigner. Je pense à ce mariage, à cette perfection que mon père ne veut pas s'arrêter de rechercher. Je lui en veux si fort, que ça me dévore. Qu'à défaut du reste, je ne ressens que haine envers l'univers dans son intégralité. Et ça aurait été différent, je le sais, s'il n'y avait pas eu Clay, je n'aurai pas voulu de mon mariage, mais aurais su m'en accommoder, avec le flic dans ma vie, c'est de suite compliqué. Mais tandis qu'il me serre encore pour me démontrer le fait qu'il doit me guider, je sors de mon semblant de torpeur. « Évitez de me briser. » Parce que comme avec mon amant de voisin, face au professeur de danse, je semble bien frêle, je le sais. « Et vous ? » Danser et me taire, ce n'est pas faisable, tout simplement. « Vous êtes marié ? » L'heure passera plus vite, pas vrai ?
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Je pense qu'elle a atteint son but. Elle commence vraiment à me taper sur le système. Non pas dans ce qu'elle me dit, ça je m'en fous complètement. Si elle se croit supérieure et qu'elle prend cet air hautain, tant mieux pour elle. Mais ce genre de filles qui veulent qu'on leur accorde tout, qui sont pourries gâtées depuis leur tendre enfance, et qui - dans ce cas là - ne s'en prenne pas à la bonne personne, m'exaspèrent au plus haut point. Oh si mais ce ne serait pas la bonne manière de s'adresser à une princesse !, je réponds sur un ton sarcastique. Elle n'avait pas aimé la façon dont je l'avais appelé la première fois, continuons sur cette voie !
Puis nous reprenons la danse. Je tente de la garder contre moi, même si je sens que la seule chose qu'elle désire est de quitter cette pièce. Oh une femme forte comme vous devrait résister à plus que ça ! Bien sûr que je faisais attention à ne pas lui faire mal. Mais je la serre suffisamment pour qu'on puisse danser réellement la valse.
Finalement elle finit par me poser à nouveau une question : est-ce que je suis marié ? A ce que je peux voir vous concernant, ce n'est pas la meilleure des solutions si ? Je pense qu'à ce moment, je m'aventure sur un terrain dangereux. Je sais qu'elle doit se marier contre son gré, mais je ne sais pas pourquoi elle voue apparemment une haine féroce au futur mari. Certains mariages forcés se finissent bien au final. Peut-être y a-t-il un autre homme en jeu ? Voyons ce qu'elle répond et si je vais ou non, finir par recevoir un coup de pied ou une baffe.
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« Oh si mais ce ne serait pas la bonne manière de s'adresser à une princesse ! » Je lui offre un nouveau regard noir, relevant le menton à son intention, tout en soupirant. Evidemment, il a comprit que le surnom ne me plait pas, et j'ai comme l'impression qu'il va se faire un plaisir de le sortir encore plusieurs fois. Princesse … Est-ce que moi je t'appelle Patrick Swayze en carton ? Non parce qu'on est loin de Dirty Dancing, putain. Tellement, quand je pense que j'ai pu m'abrutir – comme toutes les filles – devant des conneries pareilles. Tous les mecs qui dansent, ne finissent pas par défier nos pères et nous rendre notre liberté … Faudrait que je demande à Clay, d'ailleurs, s'il sait danser, histoire de savoir s'il peut encore plus me faire rêver. Et de cette pensée, j'en suis frappée par ma stupidité. Liberté, même s'il dansait, le flic qui me sert d'amant, je n'en serai pas plus encline à laisser tomber les projets que mon père a cru bon de préfabriquer pour moi. « Oh une femme forte comme vous devrait résister à plus que ça ! » C'est contre son torse, que je me permets, pour la première fois de notre entrevue de rire à moitié. Préférant de beaucoup, le fait d'être comparée à une femme forte, de pouvoir, de puissance, qui règne sur un empire, plutôt qu'à une princesse pourrie gâtée, que son père a enfermée dans sa prison dorée. « C'est vrai. » Je me contente de prononcer, adoucie, un tantinet. Et c'est pour cette raison, que soudainement, je me permets de lui poser une question plus personnelle, j'ouvre encore ma bouche tandis qu'il la voulait scellée. « A ce que je peux voir vous concernant, ce n'est pas la meilleure des solutions si ? » J'aurai du m'abstenir à l'évidence. J'en secoue le visage, tout en serrant les dents. Choisis pour l'instant de ne pas le regarder. De me dire, l'espace d'une infime seconde, qu'il ne cherchait pas à m'énerver en disant cela, qu'il n'a pas réalisé, qu'il ne savait pas. Encore une fois, stupide Anna. Alors je relève les prunelles vers l'intéressé, avant de me permettre d'un peu plus le juger, puisqu'il semble vouloir arpenter encore se terrain miné. « J'en déduis que vous ne l'êtes pas. » Puisque ce n'est pas la meilleure des solutions. « Je plains d'avance la fille qui devra passer toute une vie à vos côtés. » Je lui dépeints un tableau des plus aiguisés, de ma langue qui elle aussi l'est. « Parce que bordel, elle va passer toute une vie à se faire chier. » Danser, c'est pas la chose la plus galvanisante de l'année.
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Contre toute attente, j'entends un rire provenir de ses lèvres? J'ose à peine y croire. Je souris intérieurement. Finalement il est possible de la voir sourire. Cela m'embête qu'on se soit rencontrés dans de telles conditions. Si j'avais su que ce cours de danse donnerait ce que je suis en train de vivre, je me serais abstenu. Ça aurait mieux valu pour elle comme pour moi. Car quand je quitterai cette salle, elle n'aura rien appris et je serai bon pour revenir.
Sachant que son mariage est forcé, je réponds sans méchanceté que le mariage n'est pas meilleure des solutions. Sans pitié, mais plus de la compassion, je n'aimerais pas être à sa place. Qui le voudrait ? Finalement je me rends compte que la remarque peut être prise à double tranchant et elle a apparemment choisi le mauvais. " Vous déduisez bien ! ", je réponds lorsqu'elle me dit que je ne suis pas marié.
Puis viens la remarque désobligeante. Je commence à cerner le personnage et je me doutais bien que cela allait arriver. Ce moment de calme n'aura duré que peu de temps. Dommage ...
" Mademoiselle ! " Contre son gré, je la fais tourner sur elle même pour la ramener à moi. Ce pas ne fait pas parti de la valse mais je m'en balance. " Vous ne me connaissez pas ", je me contente tout d'abord de répondre. " Vous ne pouvez juger une personne que vous avez rencontrée il y a une demi heure. Vous ne pouvez débattre sur ma vie privée. Je suis ici uniquement pour vous apprendre à danser. Alors contentons nous de faire ce pourquoi Papounet m'a engagé. " Ça aurait été trop beau que le reste du 'cours' se déroule au calme.
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" Vous déduisez bien ! " En même temps, il ne faut pas sortir de Saint Cyr pour le faire. Et comme je me sens encore et toujours attaquée, je finis par lui dire le fondement de mes pensées. C'est à dire le fait que sa future femme est déjà malchanceuse, il faut l'avouer. Et moi, par contre je ne me résigne pas à dire que mon avis est totalement biaisé, étant donné les conditions de notre rencontre. " Mademoiselle ! " Il est vexé, pari gagné. Mais me voilà en train de tourner, et là, c'est moi que ça fait chier, pas son hypothétique future mariée. " Vous ne me connaissez pas » C'est vrai, mais ce n'est pas ce qui m'arrête pour le juger. Cela ne m'a jamais arrêté, avec qui que ce soit. « Vous ne pouvez juger une personne que vous avez rencontrée il y a une demi heure. » Ses paroles rejoignent mes pensées, comme quoi on peut être sur la même longueur d'ondes lui et moi. « Vous ne pouvez débattre sur ma vie privée. » D'accord ça va,pas la peine d'invoquer un avocat. « Je suis ici uniquement pour vous apprendre à danser. » C'est très répétitif tout ça. J'avais compris lorsqu'il me l'a planté la première fois. « Alors contentons nous de faire ce pourquoi Papounet m'a engagé. » Bien joué, sa piqûre de rappel sur le fait que c'est mon père qui détient les rênes. Alors une seconde je me dis qu'il a raison, qu'on ferait mieux de ne faire que danser, sans pour autant faire la conversation. Puisqu'après tout elle n'arrête pas de dévier sur des terrains glissants à souhaits. Cependant, je me dois de préciser. « Parce que vous ne m'avez pas jugée ? » Princesse, c'était bien le mot utilisé ? Il n'est pas blanc comme neige, il ne faut pas abuser. Certes je suis une peste, mais à mes affronts, il a bien répliqué. Je me permets même de penser que pour le coup, c'est dans le même moule – ou presque – qu'on est fait. Et donc pour parfaire le fait que je n'ai pas envie d'être ici, je me stoppe net, en attendant de voir ce qu'il va pouvoir me répondre. Après tout, je suis habituée à passer pour la pétasse vénale qui épouse quelqu'un afin de garder son héritage et d'avoir l'avenir qu'elle mérite. Et ce faisant, je lui dis finalement ; « J'ai soif. » Nous octroyant les prémices d'une pause improvisée. Peut-être que durant celle ci la hache de guerre sera enterrée.
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