COKA ≃ LOVERDOSE

Ne regarder qu’elle ? ça faisait des mois qu’il ne regardait qu’elle. Cody s’accordait un instant de répit, paumé dans ses pensées, injuriant silencieusement l’injustice de ses sentiments. C’était étrangement quand ils n’avaient plus le droit de se toucher et qu’ils se perdaient, que Kovache et Bleeker se rapprochaient le plus. Il était un bout de ferraille et elle un aimant doté d’une telle puissance magnétique que même au travers d’un mur, elle parvenait à l’attirer. Mais une fois à proximité l’un de l’autre, ils se retrouvaient face à une paroi, une muraille qu’ils ne pouvaient traverser. Pourtant, Cody le connaissait ce phénomène. En économie, on l’appelait le coût marginal. Sur une courbe de coût, plus on se rapproche de l’infini, moins le coût marginal a de valeur. Cody et Diamantika, même combat. Quand ils s’éloignaient, chaque baiser s’avérait être une mine d’or, chaque soupir une pépite. Puis ils se rapprochaient et les couleurs devenaient ternes, chaque mot perdait de sa significativité et les caresses ne résumaient qu'à un main dans la main dans la rue. Et ce n’était pas juste. Pas juste de devoir se déchirer pour mieux se recoller, pas juste de se détruire pour mieux se reconstruire, pas juste de se saouler, de se droguer, pour se retrouver dans une chambre d’hôtel miteuse la veille d’un grand départ à goûter à un bonheur qu'ils croyaient perdu. Pas juste. Cody condamnait le tribunal de grande instance de leurs émotions, parce qu’il se foutait clairement de la gueule des amants divorcés. Cody leva les yeux vers Dia, la bouche entrouverte, muet face à la jeune femme. Il ne savait plus quoi faire, il était impuissant – enfin pas tout à fait – et ne comprenait pas tout à fait où cette soirée les mènerait. Elle se rapprocha de lui, enserrant ses cuisses entre les siennes alors que son excroissance durcissait violemment contre sa peau. « Mais qui parle, Dia ? Toi ou la Dia de ce soir ? » Il ne souhaitait pas qu’une dernière fois ne soit formulée que par les vestiges d’une surconsommation de drogue. Enserrant sa taille de ses bras, Cody emprisonnait Kovache contre son bassin, superposant les meilleurs amis sans les faire réellement se rencontrer. Il violait le désir, attendant d’être rassuré sur les intentions de la jeune femme. Ses lèvres, pulpeuses et assoiffées de se shooter à leurs respirations saccadées, se déposèrent tendrement sur son front, avant que Cody ne frotte lentement son nez contre Diamantika. Ce n’était pas humain d’aimer quelqu’un à ce point et de ne pas parvenir à formuler leur bonheur. Les amants maudits, c’était eux. Condamnés à s’aimer comme des fous aveugles, sourds et schizophrènes, chacun aux commandes la Wrecking Ball de Miley Cyrus et disposés à s'en foutre plein la tronche au moindre mot de travers.

Honnêtement ? T'avais pas envie de te poser des questions ce soir, t'avais pas envie de méditer sur la situation actuelle, te demander pourquoi ce n'était que lorsque vous vous séparez que vous vous retrouviez mieux. T'avais vraiment pas envie de faire travailler ton cerveau ce soir, déjà qu'il n'était pas en état. Tout ce que tu désirais, c'était passer la nuit dans ses bras et adviendra que pourra demain au réveil. Si toutefois, son visage était la première chose que tes grands yeux verront. Pas étonnant qu'il prenne la fuite avant que tu ne te réveilles ou que ce soit toi en fait. Enfin, tout cela appartenait à demain de toute façon et ce qui devait appartenir à ce soir était en train de se produire alors pourquoi méditer sur des questions sans réelles réponses ? Pourquoi penser à demain et aux jours suivant ? Alors que vous pouvez juste vivre l'instant présent. C'est drôle, quand tu ne voulais pas que Bleeker t'assigne de questions, c'est là qu'il le faisait et en fait, il le faisait toujours au mauvais moment. « Je ne sais pas Cody, je sais juste que cette envie de toi a toujours été réel, sous alcool ou pas. Mon état, c'est juste un petit plus pour oublier la douleur, mais mon envie de toi demeura toujours présente et tu le sais, parce que tu ressens la même chose et je le sais, parce que je ressens tout ton désir. » Il enserrera ta taille alors que ses lèvres se posèrent dans un moment de tendresse sur ton front, puis son nez. Tu fermais les yeux pour savourer ce moment, car il est certain que tout ça te manquera et pas qu'un peu. De plus belle, tu approchais ton visage du sien, vos souffles se mêlaient à nouveau et tes lèvres capturaient les siennes mordillant sa lippe inférieure avant de chercher sa langue dans un baiser qui vous emportait tous les deux au paroxysme de la passion. Vos cœurs battaient à l’unisson, tes seins reposaient sur son torse pressant impétueusement, vos corps s’enlaçaient et vos pouls s’emballaient plus encore. Tu éloignais ta bouche de la sienne histoire de reprendre un peu de souffle et la re-déposa plus fougueusement ensuite. Parcourant sa peau, tu glissais insensiblement une main vers son entrecuisse tandis que l'autre agrippait ardemment sa nuque.

Il y avait de quoi douter. Au lit, ou dans la baignoire en l’occurrence, adaptons-nous à la situation puisque les Kovableeker étaient les MacGyver de l’amour, Diamantika était comme Ka, le serpent du livre de la jungle. Déjà, obviously, niveau forme. Elle avait autant de poitrine que Ka. Mais surtout, parce qu’elle faisait croire qu’elle était du côté de Cody, lui susurrait des mots doux dans le creux de l’oreille, le pendait littéralement à ses lèvres et l’hypnotisait de ses pupilles noisettes. Puis après, la douche froide, toujours. M’enfin, Cody se rassurait en se disant que le jet d’eau était de l’autre côté de la baignoire et que de toute manière, Bleeker tenait fermement Dia contre lui. Mais il ne voulait pas qu’elle dise le lendemain matin que Cody avait profité de son état pour avoir ce qu’il n’était pas parvenu à avoir pendant le mariage. Elle était vicieuse la Dia. « Certes. » murmura-t-il entre deux étreintes fougueuses. Une main curieuse de Diamantika s’aventurait sous le niveau de la mer, sans doute pour vérifier par elle-même l’incident diplomatique dont elle était responsable au niveau du territoire de Codynosaure. Qu’elle se rassure, toute la nation est debout, l’étendard est levé. Cody ferma les yeux et pouffa de rire avant de poser ses lèvres contre l’épaule de Dia, récupérant sa main peu farouche qu’il dirigea vers sa nuque. Ses deux bras dessinaient toujours la taille de Diamantika alors qu’il leva la tête, contemplant le visage rougi de son ex-femme. Il pouvait contempler cette œuvre d’art sans se lasser. Il ne comprenait pas pourquoi des mecs supra riches payaient des millions pour des tableaux, des sculptures, des gravures réalisés par d’autres. Bleeker, le truc qu’il trouvait le plus beau au monde, quitte à passer pour le prince de la niaiserie, c’était le désir qu’il lisait dans les yeux d’une femme. Il aurait pu rester des heures comme ça, mais il provoqua l’avalanche. La tempête Diamantika grimpa au sommet du mont Cody et l’enveloppa de son voile de neige. Mais c’était brûlant. Cody soupira et se rattrapa en embrassant langoureusement la jeune femme. Il tremblait, tressaillait. Il était la petite boule de neige qui descendait le long du pan de montagne, qui grossissait progressivement, prenant de la vitesse, à mesure qu’il se frottait à Kovagin. Ils n’étaient plus qu’un, comme harnaché l’un contre l’autre, alors qu’ils affrontaient tous les deux le déferlement de sensations causés par leur corps-à-corps. Cody, hâtant ses coups de reins dans l’entrecuisse de Diamantika, pressant ses lèvres contre les siennes, puis sur sa joue, cherchant parallèlement à planter ses ongles inexistants dans son dos. C’était si bon de retrouver cette sensation qu’il pensait disparue, propulsée à des milliers de kilomètres d’eux dès lors qu’ils avaient signé leur divorce. Il ne cachait pas son plaisir, sa jouissance, alors qu’ils vidaient presque la baignoire sur le sol de la salle de bain par leurs mouvements échaudés. Au pire c'est pas grave, c'est Dia qui payait la chambre, donc osef, c'est elle qui perdra la caution.

Je souhaite quand même que le prince de la niaiserie trouve ce désir uniquement beau dans les yeux d'une seule femme qui n'est autre que Dia. Cordialement Dia et Chérine. Ceci dit, Bleeker s'abandonna enfin à toi, il venait de comprendre que ça ne servait à rien de faire travailler son cerveau parce que de toute façon, la tornade Dia était lancée et il pouvait résister à tout, sauf à cette tornade-là, n'est-ce pas Bleeker ?. -Tension à ce que tu vas dire ein- Vos lèvres s'embrasaient aussi passionnément que dans les Hunger Games, ressentant son désir, jumeau du tien. Escaladant enfin le mont-Bleeker et c'était encore plus bon qu'escalader le mont-Ivresse je vous assure !. Vous n'êtes plus qu’un tourbillon de sensations, toutes plus délicieuses. Tu glisses un passionnant "Cody" au creux de son oreille alors que ton corps et le sien succombaient à la passion qui vous dévorait. Tes lèvres collées aux siennes, tu goûtais ses gémissements comme un dernier fruit défendu et tu te redressais soudainement, amusée de son regard troublé étant donné que vous étiez en train d'atteindre le septième ciel, mais c'était encore beaucoup trop tôt pour que vous jouissiez. Espiègle ? On pouvait aussi te qualifier comme telle. « Suis-moi... » Murmurais-tu silencieusement lui attrapant une main en le guidant vers la chambre. Attention à ne pas glisser sur la grosse flaque d'eau dans la douche quand même. Une fois près du lit, tu glissais tes deux mains sur ses cuisses, remontant jusqu'à son torse et le poussant presque sauvagement sur le lit. Cette scène te rappelait soudainement votre toute première fois dans ta fameuse chambre à la Eliot. Dire que tout avait commencé ce soir-là. Ça te paraissait bien lointain et malgré tout, tu te souvenais encore de chaque détail de cette soirée. Tu restais debout à le contempler et à te mordiller les lèvres. Que cherchais-tu à faire ?. Ummm... à le faire languir, à le provoquer, à chercher la bête sauvage qui sommeillait au plus profond de lui. Et puis, tu glissais enfin contre son corps, resserrant rapidement tes cuisses contre son bassin et plaquant sauvagement ses mains au-dessus de sa tête. « Oublie pas, oublie pas ce que ça fait de m'embrasser et de me toucher, oublie pas tout ce que tu ressens lorsque je t'embrasse et je te touche...Oublie pas. » En gros, tu venais de sous-entendre que ce n'était pas parce que vous étiez désormais divorcés que Bleeker devait aller jouer le nouveau célibataire puissance mille, je me tape qui je veux, je suis libre comme l'air blablabla. Ouaich t'avais peur, t'avais peur qu'il finisse par t'oublier dans les bras d'une autre et honnêtement, t'aurais toujours peur. Tu mordais sa lèvre avec gourmandise tout en escaladant de nouveau Codynosaure. Ta langue s'engageait dans une danse audacieuse et lascive contre la sienne goûtant à la saveur toujours sucrée de sa salive. « Je sais que tu ne peux rien me promettre. Laisse-moi vivre dans l'espoir. S'il te plaît... » Murmurais-tu avant de commencer un va-et-vient plus que sensuel sur son bassin. Tes lèvres mordillaient la peau de son cou y déposant un suçon allant faire la même chose de l’autre côté et glissant ensuite sur l’une de ces épaules que tu croquais sans lui faire mal pour autant. « Tu ne m’en veux pas de prendre les rennes ?. » Ton regard n’avait pas changé, toujours aussi désireux et pleins d’envie, ton sourire espiègle et provocateur à la fois.

Cody et Diamantika pratiquaient l’amour tout-terrain. Après avoir montré leur étanchéité et leur résistance à la houle – ils ne craignaient pas les vagues et les remous, puisque seul le plaisir les submergerait – la jeune femme décida qu’il était temps de revenir aux classiques. Das Auto, c’était les Volkswagen, mais Das Couple, c’était Coka et ils s’en sortaient aussi bien sous la mer qu'immergés dans leurs draps. Puis elle ne laissait pas trop le choix à Cody, elle qui assiégea son entrecuisse dès lors qu’elle accéda à son sommet. Les gouttes d’eau perlaient des cheveux de Kovache, s’égarant sur le torse brûlant de Bleeker. Il jurait qu’un phénomène physique les émulsionnait dès lors qu’elles rencontraient sa peau. En tout cas, les lèvres de Dia déclenchaient des soupirs, des gémissements, des respirations accélérées comme si on venait de percer leur bulle atmosphérique et qu’il craignait de manquer d’air. Et au-delà de cette soumission au désir, les mots ramenaient d’un coup un peu de réalité dans ce moment hors du temps. « Pourquoi tu me dis ça, Dia ? C’est toi qui l’avais oublié, c’est toi … » Ses dents s’emparaient de la commissure de sa lèvre avant même qu’il ait eu le temps de finir. C’est elle qui avait passé toutes ces attentions, tous les contacts charnels, au second plan. Pas lui. Et rompre avec Dia n’était pas un prétexte pour se taper tout ce qui bouge, Cody Bleeker n’a jamais été ce genre d’homme. Il n’éprouve aucune facilité à séduire une femme. Alors quand il le fait, c’est vraiment parce que l’effort en vaut la peine. Après, il ne comprit pas l’histoire de vivre dans l’espoir, blablabla, alors il se contenta de froncer les sourcils. Ses capacités mentales n’étaient pas tout à fait rassemblées pour discuter là. Il avait le dentifrice au bord du tube, façon trèèès poétique pour dire que son désir approchait le paroxysme. Il ne voyait que les résidus de mousse fondre en eau dès que Diamantika écrasait sa poitrine sur la sienne. « Kova … » soupira-t-il lascivement en s’étirant de tout son long, enfonçant comme il pouvait son crâne dans le matelas alors qu’ils ne formaient plus qu’un. Ses hanches roulaient sous le bassin de Diamantika, imprimant ses va-et-vient comme s’il en connaissait les secrets de fabrication. Tournant la tête vers elle, il demanda, enclin à certaines pulsions presque animales ; « Pourquoi tu parles ? » Sous-entendant … Ben non, ce n’était même pas un sous-entendu. Pierre Durant n’a pas gagné les jeux olympiques avec Jappeloup en restant discuter avec son poney. De même, la seconde guerre mondiale aurait perduré si on était resté au bistrot à siphonner du Jägermeister avec les allemands pendant qu’ils étaient en train de nous envahir. Non, arrêtons de discuter. Cody et Diamantika avaient trop discuté et ça les avait menés devant un bout de papier. Alors pourquoi parles-tu, Kovache ? Bien que bloqué, les mains immobilisées sur le lit – enfin, ça l’arrangeait de faire comme si c’était le cas, bien qu’en réalité il pouvait faire voltiger son ex sur le côté d’un seul coup de hanche qui n’a rien à envier à Shakira, j’peux vous l’assurer – Cody tendit le cou pour happer frénétiquement les lèvres de Diamantika. En vrai, il n’en pouvait plus, il avait tellement soif d’elle, faim d’elle, il la voulait toute entière comme il a toujours voulu l’avoir.  

Il est vrai que vous avez eu un break sexuel si tu pouvais appeler ça comme ça, mais cela ne voulait en aucun cas dire que tu ne le désirais plus ou que t'avais oublié ce que ça faisait que d'être électrisé par les moindres baisers et caresses de ton ex. Oh que non. C'est une chose que t'oublieras jamais parce qu'aucun homme ne t'avait pris de cette façon-là. Si tu lui faisais ce sous-entendu maintenant, c'était juste parce qu'au fond, tu avais peur, peur qu'un incident comme cet été ne se reproduise, peur qu'il finisse par t'oublier cet hiver. Peur qu'il t'oublie tout court. Alors ouai, tu parlais, tu parlais alors que tu ne devais pas le faire, pas dans ce genre de moment où tout ton corps se tendait aux délicieuses caresses et baisers de Codybabouin. Tu n’avais jamais ressentis un tel désir envers un homme ni même une envie aussi dévorante que celle que tu ressentais à chaque fois qu'il te touchait. C’était à la fois douloureux et sensationnel. Douloureux dans le sens où une simple dispute ou un malentendu venait à chaque fois tout gâcher. Enfin... L'heure n'était plus à la discussion puisque tu sentais le corps chaud de ton ex-mari -et futur papa de ton futur gosse - sous tes doigts tandis que les parcelles de ta propre peau qui se collaient sur l’autre étaient tout aussi brûlante. Tu fondais de l’intérieur sous ses baisers aussi fougueux que les tiens. Ton cœur battait tellement vite que tu avais l’impression qu'il résonnait dans toute la pièce, tes pupilles étaient dilatées et ton regard brillait toujours plus. Ton corps quant à lui, était fébrile devenu d’un coup trop sensible au moindre contact alors que vos bassins claquaient avec une pointe de sauvagerie t'arrachant de violents frissons suivis de soupirs d’aise. Toi aussi, t'avais faim de lui et t'en pouvais plus. Du coup, tu libérais enfin ses poignets, quittant ses lèvres et plaquant fougueusement tes mains contre son torse afin d'accélérer encore plus vite et plus fort tes coups de bassins. Ton souffle chaud se perdait dans la fraîcheur de la chambre climatisée, t'avais du mal à te contrôler, mais faire augmenter encore plus le désir était plus fort que tout. Quelques cris s’arrachaient de ta bouche tant cela était exquis, tu bouillonnais intérieurement, tu sombrais de plus en plus dans l’extase, le plaisir montait en flèche et tu voulais ressentir encore plus ce plaisir, cette intensité, cette passion que lui seul, savait te faire ressentir. Ton regard, plus que ardent, ne quittait désormais plus le sien.

Lorsqu’il avait douze ans, Cody perdit sa carte Pokemon Mew. Enfin, ’perdit’ … Il soupçonnait quelqu’un de s’être introduit dans les vestiaires pour la lui piquer. Il y avait cette gosse-làààà, Jamie, une Anglaise qui avait débarqué un beau matin dans son école à Toronto, une vraie boooombe. Elle était une descendante de James Bond et donc, c’était forcément elle qui avait réussi à entrer. Pourquoi il disait cela ? Attendez, vous n’êtes pas complètement teubé. Jamie. Bombe. Angleterre. JAMIE BOMBE AGENT 007 EN ACTION QUOI. Bon, Bleeker ignorait encore à ce moment-là qu’il deviendrait l’agent 00-Sexe et donc qu’il la surpasserait en tout point, mais bon sur le coup, ça l’avait saoulé de perdre cette carte. Et cent fois il s’était imaginé la retrouver. La joie qu’il aurait en la tenant de nouveau dans ses mains. Puis les années ont passé et Bleeker n’y a plus vraiment pensé honnêtement. Jusqu’au jour où il s’est marié puis divorcé. Diamantika n’était pas une carte, même si évidemment on pourrait s’y méprendre à la vue – ou la non-vue – de sa poitrine. Pourtant, il l’avait perdu, de la même manière. Non, là, il ne soupçonnait pas qu’on la lui ait volé. C’est juste lui qui n’avait pas été foutu de la conserver en lieu sûr, à l’abri du temps, de l’érosion, de la routine, et surtout de sa négligence. Donc il l’avait perdu. Mais ce soir, il l’avait retrouvé. Dans son état le plus pur et originel. Il l’avait retrouvé et jouissant littéralement de cet instant, pendu à ses lèvres pour une étreinte échaudée, de laquelle ils laissaient leur corps frictionner à la place de leurs esprits. Il l’avait retrouvé. Ça ne voulait pas dire qu’il la garderait, qu’il la conserverait avec lui. Il ignorait si quelqu’un comme lui devrait garder quelqu’une comme elle. Il n’en savait fichtre rien alors il savourait l’instant. Le baromètre grimpait à une vitesse fulgurante alors que les deux masses d’air et de souffle s’activaient l’une contre l’autre. Chez nous, quand le tonnerre gronde, on dit que ce le bon dieu qui joue aux boules. Là, j’sais pas trop ce qu’il foutait le bon dieu, mais ce n’était clairement pas lui qui y jouait, à en entendre les cris étouffés des deux amants. Il tâtonna jusqu'à ses doigts, caressant la pointe de ses articulations, avant de l'attirer sauvagement contre lui, roulant dans le même temps sur le côté, prenant à son tour le siège du chef d'orchestre. Des bulles plein les yeux et l’indétrônable sourire mutin, il marqua un break, bien que toujours logé au cœur de ses cuisses, brossant doucement les mèches de Dia entre ses doigts. Il attrapa sa main avec la seconde et y apposa ses lèvres, sans détourner son regard de Kova. « Je sais ce que je dis parfois mais … Ne m’écoute pas. T’es la perfection incarnée. » C’est d’ailleurs sa réputation à Harvard blablabla je lis ton profil. Il approcha son visage et dans un murmure, termina ; « Je suis désolé pour tout ce qui s’est passé, désolé que tu en sois venue à regretter de m’avoir rencontré, je … Je ne voulais pas que ça se passe comme ça. Je te jure. » Il resserra son étreinte autour de la main de la jeune femme alors qu’il plaqua son front fiévreux au sien.

Ton corps s’imbibait de quelques gouttes de sueurs et recevait de plus en plus de décharges au fur et à mesure que vos bassins claquaient. Néanmoins, tu sentis les mains de Cody gambader sur tes courbes puis, t'attirer aussi sauvagement qu'un animal contre lui. Tu fusses surprise tandis qu'un rire s'arrachait de tes lèvres lorsqu'il te roula sur le côté afin de reprendre les rennes. Resserrant rapidement tes cuisses contre son bassin, tu le laissais t'offrir un peu plus de tendresse spectatrice de ce délicieux moment où ses lèvres se posaient sur ta main. Tu frémissais d’excitation à ses paroles, ta tête bourdonnait, ton cœur tambourinait fortement dans ta poitrine qui se plaquait sensuellement contre son torse. Ton doigt libre vint se poser sur le bout de son nez que tu appuyais vers le haut histoire d'imiter un nez de cochon. « Et c'est maintenant que tu t'en rends compte ?. » Dis-tu en riant et en lui tirant la langue non sans te vanter, pas ton style ein. Lâchant enfin son pauvre nez de mario, tu glissais ta main dans son dos alors qu'il plaqua son front contre le tien afin de s'excuser de tout ce qui avait pu se passer dernièrement entre vous. Il est vrai que tu n'étais pas allé de main morte également, mais t'étais une fille et une fille calme de nature, lorsque ça s'énerve, bah ce n'est pas du jolie à voir. Frottant ton nez et tes lèvres contre les siens à la verticale, tu lâchais dans de petits soupires et murmures. « Arrête, j'étais super énervée ce soir-là et t'crois que si je regrettais de t'avoir rencontré, je serais là à quémander de m'embrasser et de me faire l'amour ?. Même saoul, j'aurais eu envie de piquer ta tête sur une lance et la lancer aussi loin que possible dans l'espace !. Mais ce n'est pas le cas, sous la colère, je dis toujours des choses que je regrette ensuite, tu ne dois jamais les prendre en compte. Et j'suis désolé, parce que je n'ai pas assuré aussi. » Bien que dernièrement, t'avais vraiment eu envie de tout arranger, et même de prendre vraiment les choses en mains. Anyway, sans prévenir, tu baissais légèrement ton bassin sortant presque codynosaure de son antre pour mieux s’empaler dessus avec une force sauvage faisant claquer ta peau contre la sienne. « Oupss !. » Lâchais-tu sur une pointe de provocation dans le regard, te mordillant même le coin de ta lèvre inférieure comme une petite innocente pas si innocente que ça.

Nan, bien sûr que non, Cody savait que Diamantika était parfaite et ça, depuis le début. Mais il savait aussi qu’ils n’étaient absolument pas accordés. La princesse aux courbes parfaites, l’intelligence et la malice derrière un même sourire, la richesse dans la tête et dans les gênes. Cody n’avait rien de tout ça, il était bedonnant et héritait du mauvais caractère de sa mère. Mais que voulez-vous, on appelle ça un phénomène physique. Les opposés s’attirent disait Aristote, ou bien Galvani ou bien Amélie de Secret Story. I fucking don’t knowwwww and I don’t careeeee. « C’est bien que tu le reconnaisses, tu … » commença-t-il … Puis toute sa chair s’électrisa quand Dia claqua ardemment son bassin contre le sien et un cri rauque s’échappa depuis la gorge de Cody. Il ferma les yeux, immobile, le nez vers le ciel, avant de baisser son regard sur Diamantika et soutenir son grand air provocateur. « OK, j’ai compris le message. » Ah-ah-ah, sois beau et baise-moi-ah-ah-ah Oups, je ne peux pas dire des mots comme ça à une heure de grande écouuuute. Bref, tous les cris les SOS partent peut-être dans les airs d’après Balavoine, mais dans le cas Coka, les cris terminaient leur course dans les cours des amants, des amoureux. Cody assiégea la joue, la mâchoire puis la gorge de la brunette de baisers fiévreux alors que son abdomen s’abattait frénétiquement sur celui de Kovache. Et puis les nuages s’épaissirent brusquement sur un ciel plutôt dégagé il y a tout juste quelques minutes. Les précipitations. L’orage. La foudre. Cody pressa ses lèvres contre les siennes avant d’en prendre possession dans une fougue incontrôlée. Il gémit, gronda tel le tonnerre alors que tous membres vibrèrent en rythme et symphonie avec Diamantika. La grêle. La pluie. Puis le beau temps. L’averse prit fin après cette osmose transcendante où ils ne furent plus que les ombres d’eux-mêmes, propulsés dans une galaxie lointaine avec Leia et Han Solo. Les souffles saccadés prirent le silence en otage et Cody embrassa de nouveau la jeune femme, une fois, deux fois, trois fois, puis plus longuement en passant tendrement sa main sur son front. On fait toujours l’amour une dernière fois et vous savez pourquoi ? Parce que cette fois, c’est toujours la meilleure. Parce que les corps se donnent et se prennent aussi violemment qu’intensément. Parce qu’ils savent que c’est la dernière caresse, la dernière étreinte, les dernières chaleurs. On fait toujours l’amour une dernière fois, sachez-le.

Tu n'as pas assuré, il n'a pas assuré, vous n'avez pas assuré point barre. Par contre, s'il y a un domaine où vous assurez clairement mieux, c'est bien sexer ensemble, alors on va dire que tout n'est pas perdu. Sourire mutin aux lèvres, t'étais heureuse qu'il comprenne ton message. Tu rejetais la tête en arrière entrouvrant les lèvres de cris qui se perdaient entre tes gémissements toujours plus bruyants lorsqu'il posa ses lèvres sur chaque parcelle de ta peau et que son bassin bougeait fougueusement contre le tien. Plus les minutes passaient plus le plaisir augmentait n’arrivant pas encore au seuil critique, mais c’était bien partit pour. Il agrippa de nouveau tes lèvres, étouffant tes gémissements contre les siennes et toi tu répondais langoureusement à son baiser tandis que vos corps continuaient de se frotter l’un à l’autre. Tu t'étais laissé tomber dans la luxure de ses coups de reins sauvages, sombrant dans une chaleur dévorante, tes hanches bougeaient frénétiquement sur codynosaure s’empalant toujours plus fortement dessus. Tes complaintes de plaisir intense, ton cœur qui semblait vouloir sortir de ta poitrine et qui résonnait dans ta tête sentant ce délicieux moment arriver à son terme plus les secondes passaient. Et entendre ton bien-aimé gémir et soupirer de cette façon te procurait des frissons violents. Vous étiez tellement pris dans un gigantesque tourbillon de sensations intenses, que tu avais trouvé la force de te redresser pour t'asseoir sur ses cuisses. Tes doigts agrippaient sauvagement ses cheveux courts, alors que ton visage se plaquait contre le sien, tantôt l'embrassant, tantôt gémissant, tantôt soupirant et tantôt, le mordant. De longues minutes plus tard encore, ce fut la délivrance dans un râle puissant, un cri de plaisir déchirant la nuit et te cambrant avec violence, ton corps parcouru de spasmes, le souffle coupé, c’était bien la première fois que tu avais du mal à reprendre ton souffle. Relâchant tous tes membres dans un dernier soupire d'aise, tu t'écroulais sur le lit, lui contre toi ne bougeant plus, car t'étais aux anges, calmant ta respiration comme tu le pouvais et tentant de prolonger son baiser plus long. « Une dernière fois ein ... » Murmurais-tu un sourire au bord des lèvres tandis que tu roulas pour te retrouver allongée sur son corps. Ta main bougeait sur son torse le caressant du bout des doigts. Pour une dernière fois, s'en était une. Mais c'est drôle, tu venais à peine de terminer que t'avais déjà envie de lui again. Non non non, c'était la dernière Dia. Ne soit pas gourmande princesse. Tes yeux se fermaient, mais tu gardais néanmoins le sourire.