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We all are living in a dream ~ Bonaventure

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We all are living in a dream.
Des mains moites, un souffle haletant, une ombre sur un mur blanc. J’étais dans cette chambre, cette chambre d’hôpital aussi glauque que terrifiante, mes yeux étaient rivés sur le lit où gisait ma mère. Ma cage thoracique allait exploser, entre mes poumons surexploités et mon cœur qui tapait anormalement fort dans ma poitrine, j’avais l’impression que tous mes organes allaient s’arracher et imploser. A côté, un corps apparut, le cou raccordé au plafond, le visage tuméfié presque indissociable et méconnaissable, il me semblait que c’était mon père.

Mes yeux s’ouvrirent du plus qu’ils pouvaient, j’avais le souffle coupé et j’entendais les battements de mon cœur résonner dans mes oreilles. Des larmes apparurent immédiatement et je commençais à sangloter, seule dans cette chambre trop grande pour moi. Je me levai immédiatement et me dirigeai vers la salle d’eau pour humidifier légèrement mon visage blême et amaigri. J’étais profondément triste et désespérément peinée. Mon cœur se serrait et mon ventre se tordait dans d’intenses mouvements, provoquant chez moi la nausée et de grands maux de ventre. Je pris une serviette afin d’éponger ma figure et lorsque j’eus fini, je sortis de la salle d’eau, enfilant une paire de chaussons et me dirigeant finalement vers la porte de mon appartement pour sortir. Je ne pensais à rien, juste à trouver quelqu’un avec qui finir la nuit paisiblement. Il devait être trois heures du matin et inconsciemment, je me dirigeais vers la chambre de Bonaventure. Peut-être que je recherchais tout simplement une épaule sur laquelle pleurer, une épaule sur laquelle me reposer et enfin, apaiser mon cœur trop lourd. J’arrivai devant la porte de l’appartement de mon ami et posai ma main sur la poignée que j’enclenchai directement, sans même toquer. Je savais qu’il dormait, je savais que tout le monde à cette heure-ci dormirait, c’était évident, mais je voulais tenter ma chance d’être apaisée ce soir, au moins. La porte s’ouvrit, à ma plus grande surprise et je me faufilai directement à l’intérieur, doucement et sans un bruit. Me dirigeant vers sa chambre, j’essayais d’être la plus discrète possible et lorsque j’arrivai à l’entrée, ma main se déposa sur le bois de la porte pour la pousser délicatement. Un énorme grincement se fit entendre et mon corps se pétrifia immédiatement, Bonaventure allait se réveiller, c’était sûr…

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Amanda & Bonaventure
Bonaventure avait passé une journée éprouvante. Son père l’avait appelé au moins une dizaine de fois pour prendre des nouvelles de sa femme. Son fils avait été tenté de lui dire d’aller se faire foutre chez les grecs mais il n’avait pas osé malgré son agacement plus que prononcé. Voilà des semaines qu’il luttait et enfermait son ressentiment envers son père dans un coin de sa tête mais là, il commençait à peiner. Le jeune homme n’aimait pas dans l’état d’énervement dans lequel cette histoire le mettait. Il aimait son père, il l’aimait réellement mais il ne pouvait oublier qu’il savait qu’il avait trompé sa mère il y a une vingtaine d’années et qu’une enfant était née de cette union. Sa mère l’ignorait mais elle n’était pas dupe. Elle avait compris qu’il se passait quelque chose entre son mari et leur fils. Aussi s’était-elle éloignée pour ouvrir un cabinet à Boston. Un jour ou l’autre, il faudrait qu’il crève l’abcès mais le métisse avait trop de casserole pour être en prime, responsable du divorce de ses parents. Du moins, c’était le cas le plus pessimiste de l’histoire.

Aussi avait-il passé l’après-midi à faire du sport pour se changer les idées, rentrant plus tard que prévu à la Quincy House où il avait récemment réélu domicile. Une douche, un rapide repas avalé sur le pouce, il s’était écroulé comme une masse sur son lit, la serviette toujours autour de ses hanches. Sa prothèse, quant à elle, était oubliée dans un coin de la chambre. Il dormait donc d’un sommeil du juste quand un bruit le fit sursauter. Sa porte venait de grincer. Etait-ce un rêve ou pas ? Encore groggy de sommeil, il se releva pour sortir de sa chambre, se servant d’une béquille n’ayant aucunement l’envie d’enfiler sa prothèse. « Amanda ?! »s’étonne-t-il de la voir sur le pas de sa porte. « Tout va bien ? » lui demande-t-il inquiet. Il la discernait mal mais elle lui semblait amaigrie et bouleversée.

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Je portais un short de pyjama assez long pour couvrir la moitié de mes cuisses et un t-shirt un peu trop long pour moi. Mes cheveux étaient en bataille et mon visage légèrement rougis par les sanglots qui m’avaient prise juste avant. Des tas de frissons parcouraient mon corps entier, j’avais traversé le couloir de la Quincy House et il fallait avouer qu’il n’y faisait pas réellement très chaud en cette période de l’année, ce pourquoi j’avais un coup de froid. Ma peau était plus blanche que d’habitude, presque livide et on pouvait même apercevoir quelques taches de rousseur sur le haut de mes joues.
Arrivant à l’entrée du logement de Bonaventure, j’avais fait un vacarme fou avec cette porte trop vieille pour ne pas grincer et j’étais apeurée, je n’avais pas voulu le réveiller. Pourtant, ce fut chose faite, quelques secondes après, je le vis devant moi, presque nu, une simple serviette autour de la taille et une béquille dans la main droite. J’étais légèrement surprise de le voir, assez pour que mes lèvres s’entrouvrent et laissent passer un soupir d’étonnement. D’ailleurs, le garçon avait l’air tout aussi alarmé que moi, il me demanda immédiatement si cela allait et à ce moment, je le regardai avec peine. Je ne savais pas quoi dire, alors, j’hochai simplement la tête de gauche à droite, les mots étaient trop difficiles à sortir. Je m’approchai alors de lui et, faisant attention de ne pas lui faire perdre l’équilibre, le pris dans mes bras, me resserrant contre son torse bombé. « Je peux dormir avec toi ? » Dis-je, la voix basse et quasiment éteinte. J’avais besoin de lui plus qu’à n’importe quel moment…

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Amanda & Bonaventure
La surprise qu’il venait d’avoir de trouver son amie sur le pas de sa porte avait cédé sa place à l’inquiétude surtout lorsqu’elle vint se blottir contre lui pour lui demander si elle pouvait venir dormir avec lui cette nuit. « Bien sûr petit cœur, tu peux rester avec moi » lui dit-il en passant son bras libre autour de ses épaules, la serrant contre lui avant de déposer un baiser sur le sommet de son crâne. « Va te mettre dans mon lit, j’arrive dans un instant, je vais fermer la porte et passer quelque chose sur moi » lui dit-il en la poussant à quitter ses bras pour ensuite, exercer une pression au creux de ses reins et la diriger vers sa chambre. Le jeune homme se dirigea tant bien que mal vers sa porte d’entrée pour la verrouiller. Il avait toujours des difficultés à se mouvoir sans sa prothèse mais il ne résistait jamais à une occasion de l’enlever. Cela soulageait son moignon ce qui était dans son cas, une véritable bénédiction. Puis, il entra dans sa chambre pour choper un boxer qu’il enfila habilement avec la force de l’habitude. Ce n’est qu’ensuite qu’il vint s’allonger à ses côtés dans son lit. « Allez viens là… Qu’est-ce qui s’est passé petit cœur ? Du moins si tu as envie d’en parler » lui demanda-t-il soucieux de la faire parler afin de faire fuir ses démons au moins pour la nuit. La parole était libératrice dans certain cas avait-il appris par expérience personnelle.

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Blottie contre lui, Bonaventure passa son bras autour de mes épaules pour me resserrer contre son corps à moitié nu. J’étais là, comme une enfant déboussolée qui venait de faire un vilain cauchemar. Sauf que le pas entre les rêves et la réalité était tellement minime que ce cauchemar avait été pour moi, la résurrection des moments les plus douloureux de toute ma vie.

Je me sentais bien à ses côtés, si bien que j’étais presque déjà soulagée... Du moins, le soulagement commençait à arriver. Il accepta que je reste, m’embrassant sur le haut de la tête et m’indiquant qu’il fallait que j’aille me mettre dans son lit pendant qu’il allait passer quelque chose après avoir fermé la porte. J’exécutai tandis qu’il me poussait très doucement jusqu’à la chambre. J’y arrivai alors que lui était parti de son côté, me faufilant jusqu’à son lit, je m’y installai, timidement et sur le flanc, je l’attendais patiemment. Ressassant dans mon esprit les images que j’avais vu dans mon affreux rêve, je resserrai mes mains entre elles, me demandant pourquoi les mauvais rêves se marquaient tant dans notre mémoire tandis que les bons repartaient presque aussitôt que le réveil était là. Je soupirai, essayant à tout prix de ne pas pleurer et fermai les yeux quelques secondes, le temps de remettre mes idées en place. Lorsque mes paupières se relevèrent, Bonaventure était là, il allait venir s’allonger. Alors, je me décalai quelque peu pour lui laisser de la place et l’accueillis dans son lit. Lorsqu’il fut installé, je me mis directement dans ses bras, évitant de trop l’étouffer. Le jeune homme me demanda ce qu’il s’était passé et c’est à ce moment que, difficilement, j’avouai : « J’ai fait le cauchemar le plus horrible de toute ma vie… J’ai vu ma mère et mon père… Tous les deux, morts. C’était affreux, trop affreux… » Répétai-je afin d’appuyer mes mots et pour définir l’impact que cela avait eu sur mon esprit.
Je n’avais encore rien dit à Bonaventure de tout ce qu’il s’était passé ces derniers temps… Peut-être était-ce là le moment tant attendu… Pour le moment, j’attendais de me calmer un peu plus pour pouvoir me libérer du poids de mes chaînes toujours présentes…

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Amanda & Bonaventure
Bonaventure s’inquiétait réellement pour Amanda car jamais auparavant son amie s’était montrée aussi dévastée, aussi fragile. Aussi s’était-il dépêché de la rejoindre dans le lit pour mieux la réceptionner dans ses bras. Bien sûr, il lui posa des questions, essayant de comprendre afin de pouvoir l’aider ou au moins de la soutenir. « Ce n’était qu’un cauchemar » tenta-t-il de la rassurer en caressant ses cheveux et son dos dans des mouvements circulaires. De sa main libre, il vint la poser sur le bras qu’elle avait passé en travers de son torse. Le jeune homme n’aurait pas tenu le même genre de discours s’il avait su mais hélas, il était encore dans l’ignorance totale au sujet des derniers événements qu’avait connu Amanda. « Je suis là, je te promets qu’il t’arrivera rien » continua-t-il de lui murmurer pour essayer d’apaiser ses tourments. Alors, il redoubla de tendresse à son égard, déposant de temps en temps des baisers sur son front. Cela lui faisait mal de la savoir aussi triste. A cet instant, Bonaventure aurait tout donné pour pouvoir lui ôter le tourment qui était le sien. Malheureusement, c’était au-dessus de ses forces.

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« Si seulement ce n’était qu’un cauchemar… » Etaient les mots qui résonnaient dans mon esprit, en réalité, j’avais peur de dire ce genre de chose à Bonaventure. J’étais très à l’aise à ses côtés mais je ne m’étais jamais montrée si faible, si dévastée… J’étais consciente que je pouvais me confier à lui comme je pouvais me confier à Summer, mais au fond, j’avais honte de ce que j’avais fait… Dans certaine culture, on m’aurait achevée après avoir tenté de me suicider. Je me rendais petit à petit de plus en plus compte que la vie valait la peine d’être vécue dès lors que quelqu’un se trouvait à nos côtés… Ici, à Boston, j’avais mes amis et désormais, ils étaient devenus ma véritable famille.

Je réfléchis quelques minutes avant de lancer la discussion, j’avais peur que Bonaventure soit choqué par ce que je pouvais lui raconter ou qu’il soit complètement démuni face à tout cela. Ce n’était pas une situation évidente. Mes mains se crispèrent et mon souffle commençait à devenir haletant. J’avais peur de lui avouer quoi que ce soit, je me retenais, je ne voulais pas lui balancer toute cette histoire dans la figure... Alors, d’une voix basse presque inaudible, je dis : « Mon père est vraiment mort Bona… Il … » Je ne continuai pas le reste de ma phrase, l’émotion me submergeant un peu plus à chaque seconde.

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Amanda & Bonaventure
Amanda venait de lui confier que son père était vraiment mort et la seule réaction qu’il eut, ce fut de la serrer davantage contre lui, comme pour chasser ses tristes pensées, son chagrin d’elle. Bonaventure aurait pu lui dire : je suis désolé, toutes mes condoléances mais il savait de sources sures que cela ne servait vulgairement à rien. Aucune parole ne lui rendrait son père ni n’apaiserait le manque de lui. Aucune parole ne pourrait effacer la douleur de sa perte. « Je suis là, tu n’es pas toute seule petit cœur » murmura-t-il en s’écartant légèrement pour pouvoir plonger son regard dans le sien malgré la faible lueur qui provenait des lampadaires encore allumés non loin de la Quincy House. « Je sais que ce n’est pas un moment facile, que tu dois être dévastée ma pauvre chérie mais je te promets que quoiqu’il arrive, je resterai près de toi pour t’écouter ou simplement te réconforter » lui fit-il cette promesse car c’était la seule chose à l’heure actuelle qu’il pouvait lui offrir : une épaule sur laquelle s’épancher et pleurer. Un soutien sans faille.
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Lorsque j’eus finalement avoué à Bonaventure que mon père était réellement décédé, il me serra encore plus fort, aussi fort que la peine que je pouvais ressentir. Je ne pleurais plus, j’avais cessé de pleurer depuis un certain moment et la fatigue, étant bien trop présente pour que mes paupières ne se vident une énième fois. Il me rassura en me disant que je n’étais pas toute seule et Dieu seul savait à quel point heureusement que je n’étais pas toute seule…

Il s’écarta légèrement de moi pour me regarder dans les yeux. Je distinguais certaine forme de son visage et ses yeux légèrement luisants grâce aux lueurs des lampadaires se situant à l’extérieur. Mon cœur était serré mais les mots du jeune homme m’apaisaient et rendaient la situation légèrement moins angoissante… « Merci… Je sais qu’il est tard et je suis vraiment désolée... » M’excusai-je avant de baisser la tête délicatement en signe de désolation. « Je dois te parler… » Amorçai-je tout en relevant les yeux sur le Quincy.

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Bonaventure était dévasté par le chagrin d’Amanda. Cette femme ne méritait pas de vivre ce qu’elle vivait et s’il n’en avait tenu qu’à lui, il lui aurait pris sa peine pour l’assumer. Malheureusement, il n’était qu’un homme et cela était au-dessus de ses compétences. La seule chose qu’il pouvait faire, c’était d’être le meilleur ami possible pour elle. « Hey ne t’excuse pas, je suis ravi que tu sois venue me voir au lieu de rester seule dans ton coin » lui dit-il avec empressement pour la déculpabiliser aussitôt. Amanda était la bienvenue qu’importe l’heure du jour ou de la nuit. Sa porte lui serait toujours ouverte. « Tu veux me parler de quoi ? »lui demanda-t-il avec une certaine curiosité car pour le coup, il ne savait pas quels seraient les enjeux de leur conversation. Voulait-elle lui parler de son père ? D’elle ? De ce qu’ils avaient partagés le temps d’une nuit ? Le métisse n’en avait aucune idée mais il se promit que quoiqu’il arrive, il ne chercherait pas à botter en touche ou à éviter le moindre sujet.
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