TOPIC DE GROUPE 1 ► Les commémorations

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La bombe de janvier 2013 avait fait de sacrés dégâts a Harvard, et avait couté la vie de nombreux étudiants. Sienna elle, s'en était tirée avec un simple morceau de verre dans le poignet gauche et quelques ecchymoses. Heureusement pour elle, Sienna n'avait perdu personne de proche. Néanmoins, certains de ses amis, si. Cette période avait été très douloureuse pour tout le monde et Sienna tenait a soutenir tous ceux qui avaient pu perdre un être cher. Elle partit donc pour la cérémonie que le Doyen et le corps administratif de Harvard avait décidé d'organiser. Elle s'avança la ou la cérémonie allait débuter, observant une a une les personnes présentes. Tous avaient le visage grave. Sienna soupira et ferma les yeux un instant, repensant a toutes les personnes qui s'étaient éteintes.

Trois ans. Cela fait trois ans qu'Harvard a été la cible d'un acte cruel qui a coûté la vie de beaucoup d'étudiants de la faculté. J'étais déjà Doyen lorsque c'est arrivé et je tenais vraiment à faire ce mémorial. Je tenais vraiment à tenir un discours aussi. J'arrive près de la stèle avec un petit papier dans les mains. Je regarde le papier, la gorge nouée mais je préfère ne pas suivre ce que j'ai écris.

« Votre attention s'il vous plait. » J'attends que les étudiants se taisent et c'est après avoir toussé pour débloquer le noeud dans ma gorge afin de continuer. « Merci à tous, d'être venu à cette commémoration. Je suis très heureux d'inaugurer cette stèle, avec le nom des victimes des bombes qui ont explosé à Harvard il y a de ça trois ans. Que vous ayez été présent ou pas lors de ce drame, vous devez bien comprendre que ce genre d'action n'a pas sa place dans une université, et encore moins dans une université comme la nôtre. Le monde a fait preuve d'une cruauté sans nom ces dernières années et j'ai, je dois bien l'avouer, peu d'espoir en l'humanité. Nous sommes un établissement qui prône le savoir et personne ne devrait avoir peur de se balader dans les couloirs de notre belle faculté. Ce n'est pas sans oublier les évènements de l'an passé. Peut-être trop frais pour en parler de trop, sachez que la sécurité au sein de notre établissement a été sérieusement renforcée. Je tiens aussi à rappeler à tous les étudiants dans le besoin, que ça soit au niveau des évènements d'il y a trois ans ou ceux de l'année dernière, que des psychologues sont présents sur le campus et peuvent vous aider à parler, à mettre des mots sur ce que vous ressentez.

Cette stèle est là pour ne pas qu'on oublie. Nos amis, nos collègues partis beaucoup trop tôt. Mais également pour que l'on réfléchisse à l'utilisé des erreurs que nous faisons. Chaque erreur que nous faisons doit être une leçon pour ne pas avoir à refaire ces mêmes erreurs. Et pourtant, nous savons que ces erreurs se répéteront, encore et encore. Mais pas au sein de mon établissement, je peux vous l'assurer. Merci encore de votre présence ici. »

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Comment oublier ce qui s'était passé 3 ans passés? Depuis 3 ans, j'avais un rendez-vous à la même journée. Ma consultation avait le Dr. Blackburn, le père de Talya, mon spécialiste pour mon oreille. 3 ans que j'étais sourd dans mon oreille gauche, le conduit ayant été écrasé lors de l'explosion de la bombe. J'avais mon appareil auditif et je marchais pour aller à mon rendez-vous comme d'habitude quand je vis plusieurs gens réunis autour du momument commémoratif des événements que Harvard avait subi. C'était bien que les gens prennent le temps de se recueillir et de se rassembler pour démontrer l'esprit de solidarité. Il y avait pas de gens qui étaient au courant de ma condition car je la gâchais depuis 3 ans. Je ne pouvais pas passer à côté sans aller me recueillir à mon tour. C'était un jour sombre mais on se remémorait les disparus. Je m'approchais de la foule et écoutait le Doyen. Je trouvais le passage sur les erreurs bizarres mais fini par applaudir.

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Déjà ? Il n'arrivait pas à se dire que cela faisait déjà trois ans. A l'époque, il n’était même pas encore chez la police. C'est ce l'a d'ailleurs poussé à y entrer : les bombes, suivi de près par les prises d'otages. Même s'il n'a pas été touché au niveau familial, il l'avait été personnellement. Comme un peu tout le monde, en fait. Même si sur le coup, il avait pensé avant tout aux autres, il avait du mal à se dire qu'il avait survécu. Pour lui, tant que sa famille va bien, tout va bien. Son frère étant en dehors et sa sœur étant hospitalisée, il avait été rassuré. Il n'avait pas de proches à honorer, mais il vint quand même, pour tout ceux qu'il n'a pas pu sauver et pour ceux qui sont mort à cause de l'explosion. Il y allait certainement avoir des pleurs, des veufs et des veuves, mais il se senti vraiment obligé. Le silence était de plomb. Tous étaient habillé en noir complet, du blanc venant dessiner les extrémités de leurs vêtements. Le foule, découvrant le monument, était émue. Il regarda le monument, longuement. Il allait presque pleurer, des flashs lui survenant à la suite. Tout ceux qu'il n'a pas pu sauver, ceux qui sont mort. Des flashs similaires lui arrivèrent encore, mais cette fois-ci, c'était pour la prise d'otage. Il se frotta les yeux avec le poignet et respira un bon coup. Malgré le fait qu'il n'a perdu personne, cela restait dur de faire face à ça. Très dur. Il écoutait le discours du doyen, ne disant pas un mot. Il espérait qu'il disait vrai, et que ces évènements n'allait jamais se reproduire.

Je me dis que ça aurait pu être n'importe qui. Si moi je n'avais pas été touchés, certains de mes amis l'avaient été. Je m'étais inquiétée pour mon frère, ma demi-soeur, pour mes amis Matthéo, Grace, Briony, Alexander... pour les Mathers, les étudiants, mes proches, mes connaissances mais aussi pour de parfaits inconnus. Personne ne méritait pas. Je ne comprenais pas comment on pouvait faire une telle chose. Pour combler le tout, le Doyen rappela les faits de l'année dernière et je me mordis la lèvre. Je ne savais pas si j'étais énervée ou triste. Surement les deux car mon coeur battait fort et mes larmes vinrent à rouler le long de mes joues. J'arrivais tout simplement pas à me retenir et je devais vraiment sortir, m'éloigner de la foule parce que ça me rendait claustro. Je séchais mes larmes du revers de la main avant de m'excuser auprès des gens que je bousculais pour m'asseoir sur un banc un petit peu à l'écart histoire de me calmer, de reprendre mes esprits.

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La journée qui commençait était une journée de deuil pour l'université d'Harvard. Zoya avait eu vent de la commémoration ainsi que des autres événements qui allaient avoir lieu dans la journée, et bien qu'elle n'avait pas été touchée de manière directe par ces attentats, elle avait décidé de s'installer sur un banc proche de la stèle avec un café en main et d'attendre. Elle ne lui avait pas demandé, mais elle savait qu'il allait venir. Il avait perdu son premier amour cette journée là et Zoya ressentait le besoin d'être là pour lui dans cette journée du souvenir. Certes il avait aimé cette fille comme il n'avait jamais aimé et comme il n'aimerai plus jamais personne de la même manière, et cela la jeune russe en était consciente, mais elle n'avait aucune amertume au sujet de Laura et ne cherchait en aucun cas à prendre sa place dans le coeur du jeune homme. Alors quand elle vit sa grande silhouette prendre place face à la stèle, elle jeta son gobelet à la poubelle et alla se placer tout en douceur aux côtés de l'homme qu'elle aimait, plaçant doucement sa main dans le bas du dos de @Gabriel A-B Batista avant de rapidement la retirer pour ne pas que cela soit déplacé.

J'écoutais les mots du doyen sans lever les yeux vers ce dernier, bien que ses paroles étaient maladroites pour moi, je serrais fortement mes poings, laissant apparaître mes jointures blanchies, sous l'émotion. Bien sûr que chaque année, ce jour ci, mon état d'esprit était beaucoup plus sombre qu'à l'ordinaire. Je ne savais pas si c'était une bonne chose cette stèle, égoïstement, je ne voulais pas sentir cette douleur à chaque fois que je passerais devant, quoique, maintenant, je n'y passais moins ... Une présence se faisait sentir à mes côtés, je ne levais pas la tête mais je reconnaissais ses chaussures, je savais que c'était elle. Zoya. Sa main se posait dans le bas de mon dos, ce geste me fit du bien, mais rapidement, elle l'enlevait. Contrairement aux deux années précédentes, à cette même date, aujourd'hui, je me sentais mieux. Dans un mouvement non réfléchis, j'attrapais sa main pour la serrer dans la mienne tout en tournant, enfin, mes yeux vers elle pour lui murmurer un Merci du bout des lèvres. Entre nous, ce n'était pas si idyllique que ça en ce moment, nous avions quelques problèmes que nous essayons de résoudre, mais elle faisait l'effort d'être là. Elle ne lâchait pas prise. D'ailleurs, en pensant à ça, je l'attrapais pour la poser contre mon torse afin d'enrouler mes bras autour d'elle, nouant mes mains sur son ventre et en posant ma tête contre son épaule. Je pensais pas que tu viendrais ...

@Zoya Thomspers

Est-ce que c'était absolument nécessaire que le Doyen rappelle les événements de l'année dernière? Sûrement dans le but de boucler le tout pour qu'ENFIN tout le monde puisse revivre et surtout faire renaître l'espoir sur le campus de la plus prestigieuse des universités. Je décidais de sortir des rangs, je me sentais étouffé et je sentais qu'on me scrutait comme un robot à cause de mon appareil auditif malgré que sa me donnait plus le style d'un agent de la CIA. Je cédais ma place aux gens pour qu'ils puissent aller admirer le monument en l'honneur des disparus quand je vis @Alexys Carpenter pas loin. Est-ce qu'elle pleurait? Bordel moi qui croyait que cette fille était un robot qu'une émotion était quelque chose qui n'allait pas dans son vocabulaire. Mon premier but ici n'était pas la bagarre loin de là, alors je m'approchais tranquillement pour lui dire: ''Ca va aller?'', tout le monde vivait un deuil aujourd'hui.

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• Je suis loin d'être un gars habitué à venir à ce genre de cérémonie, j'me suis toujours dit que ça faisait mouton, que c'était juste une façon de faire comme tout le monde. Au final, à quoi bon venir rendre hommage ? Quel est le but de ce geste ? Qu'est-ce que ça va apporter de plus ? Est-ce qu'on va pouvoir changer le passé, revenir en arrière et faire en sorte que ça n'arrive pas, que rien ne pète ? Non, malheureusement non. Mais, par respect pour tout le monde, et surtout, par respect pour moi-même étant donné que j'étais présent ce jour-là, et que moi aussi, j'aurais pu y rester, et bien, je viens. Je viens participer à tout ça, et, bien que je n'ai gardé aucune séquelle, bien que cette histoire ne m’ait pas hanté, je préfère quand même assister au discours, et, je comprends que pour certaines personnes, ça peu encore être douloureux. Alors, doucement, je m'avance vers la foule, ne voulant pas trop me mêler non plus, j'ai toujours trouvé que je faisais tâche dans ce genre d'endroit. •