(Flashback) What the fuck ? Dites moi que je rêve || Marley

Vivaaaa Las Vegas, c'est ce que j'ai crié en posant mes pieds dans la ville. Avec des amis de la Mather House, et quelques élèves d'autres confréries, on a décidé de se faire un petit trip dans la ville de tout les vices. Enfin, je ne pensais pas que Marley serait de la partie mais bon, quand elle est là, je passe mon temps à la faire chier. Vous voyez, à être le genre de mec insupportable qu'on a envie de frapper. On ne se porte pas dans le cœur l'un de l'autre, c'est comme ça. Honnêtement, je ne sais pas ce que j'ai fait la nuit dernière, tout ce que je sais, c'est quand me réveillant, j'ai un mal de tête horrible. Allongé sur le côté gauche, j'ouvre légèrement les yeux, ayant la vue sur une porte d'hôtel. Je regarde le reste de la pièce, mais ne reconnaît pas ma chambre. Putain, mais qu'est-ce que j'ai encore fait. Je me redresse, posant les pieds au sol. Je n'ai pas encore remarqué que je ne suis pas seule, dans cette chambre, dans ce lit. Bon, ce qui est certains, c'est que je suis nu. Posant ma main sur mon visage, un truc me gêne, frotte ma peau. Ouvrant un peu plus mes yeux, j'aperçois un anneau à mon doigt. What the fuck ? Qu'est-ce que c'est cette merde ? Je me retourne alors, et là, c'est le drame. Un OH PUTAIN DE MERDE, sort de ma bouche en regardant Marley dormir dans le lit.

Las Vegas. Je venais à peine de remettre les pieds à Harvard, depuis bientôt deux mois et j'étais déjà partie faire la fête. Mais quand des amis m'avaient proposé ça, j'avais été obligé d'accepter. C'était trop cool, beaucoup trop tentant, je ne pouvais résister. Et j'avais besoin de me changer les idées, sans aucun doute. Bon, j'avais eu la mauvaise surprise de voir que Lucas faisait parti de la soirée, mais je le faisais chier, ça m'amusait et basta. Il allait pas gâcher ma soirée. Mais là, je dormais paisiblement avant qu'une voix, ou un cri plutôt, me fasse sortir de mon sommeil. J'ouvrais les yeux, sentant directement un horrible mal de crâne et.. Je voyais Lucas. « MAIS QU'EST CE QUE TU FOUS LA ! » criais-je en remontons la couverture contre moi. Attendez, j'étais à poil ? Il avait l'air d'être à poil aussi. Je fronçais les sourcils, omg non. « S'il te plait, m'dis pas qu'on a couché ensemble quand même ? » demandais-je en le regardant. Non non non, c'était IMPOSSIBLE ! Même complètement saoule, j'avais pas pu faire une connerie pareille, si ? C'était la catastrophe, malheureusement, j'étais loin de me douter qu'il ne s'était pas passé que ça, cette nuit-là..

Pincez moi et dites moi que je rêve, je vous en supplie. C'est ça, je rêve, dans deux secondes, j'ouvrirai mes yeux et je serais dans ma chambre et seul. Je finis par exprimer ma grande surprise en voyant la chose à mon doigt, tout en regardant l'autre chose qui est dans le lit. A son tour, elle se réveille, me demandant ce que je fais là. SI SEULEMENT JE LE SAVAIS, je hurle intérieurement. Pourquoi j'ai ça au doigt ? Qu'est-ce que tu m'as fait ?, je demande tout en ayant la tête dans le cul. Merde, on est bien nu tout les deux, putain, mais on l'a fait ? Naaaaaaaan. J'ai toujours su que tu voulais mon corps. Ouais, humour mais j'ai toujours pas capté que la jeune femme porte elle aussi une bague à son doigt. Sortant du lit, j'enfile mon boxer, et lui dis je crois qu'on a fait bien pire, remarquant la bague à son doigt, l'air paniqué. Mais qu'est-ce qu'on a foutu bordel ?, dis-je d'un ton agacé, tout en retournant toute la pièce afin de trouver des preuves, enfin, quelque chose qui pourrait nous rappeler ce qu'on a fait cette nuit.

C'était de la folie. J'étais dans un lit, nue, Lucas était lui aussi nu. C'était impossible, j'étais en plein cauchemar ! J'avais envie de mourir, déjà parce que j'avais un mal de crâne insupportable puis coucher avec lui.. L'horreur total. Je fronçais les sourcils en voyant une bague à son doigts... Oh mon dieu, je regardais ma main et j'en avais une aussi. Oh nooon. « Qu'est-ce que je t'ai fait ? Tu te fous de ma gueule, ça ça va pas être ma faute hein ! » disais-je en levant les yeux au ciel. Il avait craqué, j'avais rien fait, c'était ce putain d'alcool. Mais j'aurais pu me coucher et me marier avec n'importe qui, mais non, il avait fallu que je le fasse avec lui apparemment. « C'est beau de croire en tes rêves. » rétorquais-je après ses paroles. Je ne voulais pas son corps, jamais putain ! Je le regardais en train de retourner toute la pièce pour une raison qui m'échappait totalement. J'essayais de me souvenir de la soirée, mais rien, le gros trou noir. J'attrapais les premières fringues que je trouvais sur le sol près de moi pour les enfiler. « J'en sais rien ! Je sais que ce marier à Vegas est une habitude, mais pour l'avoir fait avec toi.. Je devais vraiment être au bord du gouffre hier. » lâchais-je en soupirant, fixant la bague à mon doigts. Ca craint, putain.

Avec toutes les femmes qu'il y a sur Terre, voir même à Vegas, il faut que je me retrouve dans un lit, nu avec Marley. Non mais, qu'est-ce que j'ai fait au bon dieu putain ?. Tu adores me péter les couilles, alors pourquoi ?, dis-je tout en sortant du lit. Bon sang, faites que je me sois au moins protégé !. Je retourne ensuite la chambre, histoire de trouver des indice, mais je ne trouve rien à part....un emballage de préservatif. Merci mon dieu, je chuchote en regardant vers le haut. Ouais, je crois pas au mon dieu à part dans ce cas précis. J'ai du être drogué, sinon c'est clair, je ne t'aurai pas épousé ! Elvis Presley à la limite mais pas toi, je lui répond en m'asseyant sur le bord du lit. Bon, qu'est-ce qu'on fait ?, je lui demande tout en enfilant mon jean.

Il m'exaspérait. Je ne savais pas ce qu'il m'avait pris de coucher avec lui, sans déconner. J'avais de sérieux soucis mentaux, je ne voyais pas d'autres explications. « Ouais et ce qu'il s'est passé cette nuit va me donner encore plus envie de te casser les couilles. » répondais-je avec un petit sourire mesquin alors qu'il se levait pour courir partout dans la chambre. J'attrapais mes habits, c'était trop gênant d'être nue là. Puis, je réfléchissais à hier soir, à cette putain de bague que j'avais au doigts, je réfléchissais même clairement au sens de ma vie là. « Evidemment, pauvre petit malheureux drogué. T'es pas le seul à pas vouloir de ça. » lâchais-je en levant les yeux au ciel. Il revenait s'asseoir sur le lit et me demandait ce qu'on faisait. J'avais la gueule de bois, j'étais fatiguée, j'étais mariée et j'avais couchée avec un mec que je détestais, est-ce que j'étais réellement en état de prendre des décisions ? « On va manger ? J'ai faim. » lâchais-je en me levant, maintenant que j'étais habillée. Je pouvais pas réfléchir, j'avais besoin d'un café, de nourriture et de me remettre les idées en place.

TU ME LES CASSES DÉJÀ LES COUILLES !!, je lui répond légèrement exaspéré. Non, mais sérieux, quelle drogue à bien pu me mettre dans un tel état ? Avec l'alcool, j'arrive à garder des souvenirs mais là, rien, le vide. Drogué et fier CHÉRIE, je lui dis en lui faisant un beau petit doigt. Une fois habillé, je lui demande ce qu'on fait et là, elle me propose d'allé manger. Putain, on vient de baiser et de se marier, et elle, elle pense à bouffer ! Putain de merde, mais sortez moi de là. Je lui répond par un simple okay, avant d'enfiler mon t-shirt et mes chaussures. Par la suite, nous quittons la chambre afin de nous rendre dans la salle des petits déjeuner, là où un buffet nous attend. A l'entrée de la salle, un salarié de l'hôtel nous regarde en souriant, et nous dit Bonjour, et encore félicitations. Là, je reste con, je me plante devant lui, la bouche bée. Qui ? Quoi ? Comment ?. Reprenant mes esprits, l'homme est parti. NAAAAAAAAAN. C'est désespéré à nouveau que je rentre dans la table, et me dirige vers le buffet.

Oh, le monsieur s'énervait. Et ça me faisait rire, je ne pouvais juste pas m'empêcher d'afficher un sourire satisfait. J'arquais un sourcil, le regardant me faire un doigt. « Ce n'est pas une façon de parler à sa femme. » m'exclamais-je d'un air faussement outrée. Même si cette situation me faisait chier, même si je n'arrivais pas à croire que j'étais mariée, encore moins à lui, je devais avouer que je m'éclatais. Si je pouvais faire chier quelqu'un, tout le monde savait que j'y prendrais un malin plaisir. Je me levais, une fois habillée et je lui demandais d'aller manger. J'avais besoin de me remettre les idées en place et j'avais surtout besoin d'un café brûlant. Rien de mieux pour cette putain de gueule de bois. On sortait de la chambre et en arrivant en bas de l'hôtel, pour rentrer dans le buffet, qu'un employé de l'hôtel nous.. félicite ? seriously ? On rentrait dans le buffet et je pouffais de rire. « Faut croire qu'on était vraiment heureux d'être mariés pour l'avoir dit à tout le monde. On est vraiment les deux plus gros cons de la planète. Surtout toi, cela va de soit. » disais-je en haussant les épaules. Je prenais un café, plusieurs donuts, pleins de bouffe en soit et j'allais m'asseoir à une table, attendant que Lucas me rejoigne pour que l'on parle sérieusement de tout ça.

Ooooh je l'emmerde ma femme !!, dis-je en lui faisant le regard qui tue. Oui, oui, je suis un amour comme mari, l'époux idéale. Enfin, je le suis, le serais si je me mari avec la femme que j'aime, pas avec celle que je déteste. On finit par se préparer, afin de regagner le buffet du petit-déjeuner. Là, un salarié nous félicites avant de disparaître comme par magie. Non, mais on a hurlé à tout l'hôtel qu'on s'est marié ou quoi ?. Je secoue la tête, tout en suivant Marley. Je préfère être un con qu'une garce, dis-je en la laissant, allant vers le buffet. Prenant une assiette, j'y dépose des pains au chocolats -ouais plusieurs-, puis du pain et une petite dose de Nutella -la base-. Rejoignant Marley à notre table, je regarde son assiette avant de lui envoyer un nouveau pique. Hmm, je comprend mieux pourquoi tu es serrée dans tes pantalons..... Je suis tellement choupinou quand je m'y met. A table, un serveur vient prendre notre boisson. Je lui demande un café, laissant Marley répondre à son tour. Je commence alors par croquer dans un pain au chocolat, regardant autour des nous. Pourquoi ils nous regardent ?, je lui demande, alors qu'un petit groupe à une table ont les yeux rivés sur nous. Ils sont peut-être amoureux, à moins qu'on ait fait une connerie.

Le monsieur était énervé dit donc, il était pas du matin. Enfin, de toute façon, il était toujours con, peu importe l'heure de la journée qu'il était. « T'inquiètes pas, elle t'emmerde aussi. » disais-je simplement avant de me lever et de lui dire que je voulais aller manger. Et oui, mon gros estomac me perdra. Ma gourmandise aussi. Mais après tout, le petit déjeuner était offert, alors je n'allais pas me plaindre. En arrivant en bas, on nous félicitait. Je pouvais pas m'empêcher de rire, j'arrivais pas à croire que l'on s'était vanté d'être marié. On était vraiment éméchés mon dieu. « Disons que tu es une garce au masculin. » rétorquais-je avant de prendre toute la nourriture qu'il était possible de prendre. Gueule de bois ou pas, j'avais vraiment pas. Je m'asseyais et je relevais la tête vers lui après ses paroles, levant les yeux au ciel. « Il faut croire que mon corps doit te plaire comme ça, vu que tu as couché avec moi. » disais-je avec un large sourire mesquin, entamant mes merveilleux donut's. Il n'y avait rien de meilleur sur terre, sans déconner. Je suivais son regard, observant le groupe de personnes qui nous fixaient. Je fronçais les sourcils. « Aucune idée, qu'ils nous fixent s'ils veulent. » disais-je en haussant les épaules. Je me foutais toujours du regard des autres, ça allait pas changer aujourd'hui.