Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility« paradis perdu » oliver et anna.
-20%
Le deal à ne pas rater :
Drone Dji DJI Mini 4K (EU)
239 € 299 €
Voir le deal


« paradis perdu » oliver et anna.

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Ma robe est trop serrée, j'en viens à regretter mon corset, je me dis que ça doit surement venir des lacets, en tentant d'oublier, la personne qui se trouve à mes côtés. Princesse du soir accompagnée par celui que l'on décrit comme charmant, et qui pour ma part est capable de me provoquer plusieurs vomissements. Mes prunelles posées sur les plis calculés de ma robe en contre bas, ce n'est que lorsqu'il m'adresse la parole sans que je ne sache de quoi il s'agit, je relève le regard vers son visage et lui dit « Tu m'as parlé ? » Juste afin de savoir si c'était réellement moi qu'il essayait d'atteindre par ses mots, et lorsque ses prunelles bleues se lèvent au ciel, je comprends et entends même son agacement. « Tu crois que j'ai envie d'être ici ? » Qu'il me demande doucement même si je sais pertinemment qu'il serait capable de le faire en vociférant s'il n'y avait pas autant de gens autour de nous. Et c'est tout d'abord avec un soupir que je lui réponds, mon esprit embué par la présence d'un autre homme que je voudrai cent fois plus à mes côtés. Dans le hall des salles de spectacle, mes yeux se perdent sur l'habitacle, et mes souvenirs en bandoulières au sujet de Clay et de son anniversaire. « Souris. » Me souffle mon fiancé, quand un appareil photo vient nous immortaliser. Couple de l'année. Mon sourire s'efface quand sa main vient se lier à la mienne, et l'impression de ne plus être capable de respirer revient m'oppresser. On s'apprête à faire notre entrée, afin de faire acte de présence pour l'opéra que mon propre père a financé, donc, moi. Et tirant sur mes hanches le tissu incapable de bouger, je suffoque de moitié. « Faut que j'aille me repoudrer. » Je lui lance finalement, quittant ses doigts et fuyant. Mes chaussures martelant le sol parfaitement ciré de leurs talons rehaussés, je me dépêche afin de disparaitre derrière la porte des toilettes. Mes phalanges s'accrochent au marbre de l'évier, et je courbe l'échine le temps de reprendre mes esprits. D'être ici, je n'en ai aucune envie. D'être cette marionnette pour le restant de ma vie. Prenant conscience encore une fois de ce fait là, je sors de l'endroit, en courant à moitié, ne voulant surtout pas être rattrapée, et une fois au dehors, essaie de prendre une grande inspiration avant de me glisser dans un taxi que j'arrête à la volée. Le souffle court, mes prunelles ne remarquent pas directement qu'à côté de moi se trouve une tierce personne, et pourtant, lorsqu'elles le font, je lui demande, supplie. « Enlèves-moi ça. » Tournant le dos et désignant les laçages de mon bustier du bout de mes doigts.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
   
Paradis perdu

× Annalyne & Oliver ×
J’avais connu de meilleures soirées. Un instant de nostalgie et j’avais quitter mon lit où j’essayais depuis des heures de produire quelque chose de potable dans mon carnet de croquis. Syndrome de la page blanche. C’était quelque chose qui m’avait toujours frustré au plus haut point. Ne pas être capable de produire, avoir le cerveau qui tourne à vide alors que mes doigts me démangeaient de faire glisser un crayon sur les feuilles.  

Je ruminais mes idées manquantes et mon syndrome quand j’ai eu mon idée de génie. À Montréal, il m’arrivait souvent d’aller virer en boîte pour trouver de l’inspiration. Les boîtes de nuit, les bars, les cafés, la vie nocturne de la ville... je finissais toujours par croiser un phénomène rare, un cliché ambulant ou tout simplement une beauté tranquille qui me permettait de trouver assez d’inspiration pour noircir quelques pages. Boston étant plus grande, il ne devrait donc pas être difficile de faire pareil, sinon mieux! Je m’étais donc changé, enfilant tant bien que mal une paire de jeans noirs, ma cheville blessée ne me facilitant pas la tâche, un t-shirt simple et un pull. J’avais glisser dans ma poche un carnet de voyage et un feutre noir, attrapé mon manteau, ces fichues béquilles et était sorti, avisant la maisonnée que j’allais faire un tour. Une course en taxi m’avait conduit au cœur du Theater District où j’avais passé plusieurs heures à chercher l’étincelle.  

***

Nada! Rien! Que dalle! J’en restais pris à la case départ. Mon cerveau continuait de tourner à vide et, à force, j’avais un mal de chien à me déplacer. Je m’étais résolu à me claquer un antidouleur à sec et j’attendais impatiemment qu’il fasse effet tout en cherchant un taxi pour faire le retour. Après plusieurs tentatives infructueuses, une voiture finit par s’arrêter et je pus grimper à l’intérieur. J’eus à peine le temps de terminer de donner des indications au chauffeur que quelqu’un se glissa sur la banquette arrière avec moi.  

Elle semblait s’être échappée d’un bal ou d’une soirée de gala huppée. À des années-lumière de mon style confortable, elle était magnifique, mais ne semblait pas au mieux de sa forme. À peine le taxi démarrait qu’elle remarqua ma présence.  

– Enlève-moi ça. Fit-elle en me tournant le dos et m’indiquant les lacets de son corset.  

J’eus un temps d’arrêt, puis, rit de la situation. Moi qui cherchais de l’inspiration! Que dire de ça? Alors que j’exécutai sa demande, je ne pus m’empêcher de demander :  

– Depuis quand Cendrillon fuit-elle le bal, avant minuit, en s’engouffrant dans un taxi?  

Une fois les lacets défaits, je reculai à ma place. Laissant son espace à la dame.

– Vous allez mieux? Vous semblez passer une soirée plus difficile que la mienne.

Une constatation. Aussi évidente que le nez au milieu du visage. Je me demandais si je pourrais faire autre chose pour elle.

– Puisque nous partageons désormais le même taxi, où doit-on vous déposer, Miss...?
code by lizzou × gifs by tumblr
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Haletante j’essaie du mieux que je le peux de retrouver ce souffle qui n’en finit pas de me manquer. Ma poitrine dans cette cage, se soulève à répétitions, difficilement, et me donne cette impression de crever à chaque fois. Et lorsque je l’entends rire, l’inconnu auquel je viens de demander de me défaire mes lacets, je réalise que ça rajoute un degré à mon oppression.  Je mords ma langue afin de m’empêcher de devenir vexante à son égard, puisque je sais que si la situation était inversée, moi aussi, j’aurai ris. Ris de cette fille qui semble sortie d’un conte de fée et pourtant qui ose se battre pour se sortir de sa vie. Mon ridicule m’assaille, et intérieurement, je jure, je déraille. Mais ce sentiment s’étiole quelque peu, lorsqu’il me donne ce dont j’ai besoin, de l’air, du bout de ses mains. « Depuis quand Cendrillon fuit-elle le bal, avant minuit, en s’engouffrant dans un taxi? » Mes paumes plaquées sur mon buste afin de ne pas voir le tissu totalement me quitter, je le sens s’éloigner, et mes incisives tranchant mon inférieure, je me retourne afin de lui lancer un nouveau regard, ou plutôt un premier, étant donné la rapidité dont j’ai fait preuve au moment d’entrer. Railleuse, je lui réponds, simplement. « Depuis que le prince n’est pas vraiment ce qu’on pourrait qualifier de charmant. » Mais j’ai fait mon choix, c’est juste que ce soir, je ne le supporte pas.

« Vous allez mieux? Vous semblez passer une soirée plus difficile que la mienne. » Difficile, n’est pas le mot le plus correct, au contraire, j’ai tous les privilèges, tout ce dont une femme peut rêver. La fortune, un mariage à l’horizon, un monde que je saurai être capable de faire ployer selon mes plus infimes volontés. Et pourtant … « Les paillettes, c’est surfait. » Je me contente de lui répondre, sous mes airs lassés. Une fois n’est pas coutume, mes iris se baladent sur lui, pour finalement voguer au dehors, observer les lumières d’une nuit à mon gout, pas assez entamée. Et je ne ressens pas l’envie de rentrer chez moi, dans cet appartement vide de lui et froid. « Puisque nous partageons désormais le même taxi, où doit-on vous déposer, Miss...? » Sa politesse n’a d’égale que mon aigreur, et mes prunelles le retrouvant, j’esquisse un semblant de sourire, tout en laissant de côté, ma mauvaise humeur, l’espace d’une seconde, seulement. « Malcolm. » Héritière légitime d’Omnicom, si je ne refuse pas de me marier avec un homme que j’aime moins que les billets. « Annalynne Malcolm. » Je précise, comme si l’appellation prononcée en entier pourrait faire les choses, se changer.
Ma voix s’élève alors à l’intention du chauffeur, et lui intime de « Roulez. » Peu importe la destination, peu importe le temps, juste le temps nécessaire à mes pensées pour rentrer dans l’ordre et pour redevenir moi. Alors mon regard se heurte au sien et par souci de douceur dont je ne fais preuve que très rarement, je lui demande. « Si je n’étais pas entrée, vous seriez allez où ? » Peut-être qui sait, que sa destination peut m’intéresser. Tout plutôt que de retourner aux côtés de celui à qui on va me forcer à unir ma vie.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
   
Paradis perdu

× Annalyne & Oliver ×
Je ne pus m’empêcher un sourire en coin alors qu’elle me répondit que son prince était loin d’être charmant. La situation n’était probablement pas l’une de ceux que l’on se réjouit, sinon, elle ne partagerait pas un taxi avec moi, mais sa formulation était amusante. Une sorte d’insulte doucement prononcée. Je pouffai à sa réplique sur les paillettes; c’était un sujet sur lequel je ne pouvais argumenter. Ce n’était pas trop mon domaine.  
 
J’appris son nom : Malcolm. Lorsqu’elle me précisa son prénom, j’eus l’impression que j’aurais dû le connaître. Annalyne Malcolm. Je faisais face à quelqu’un de connu à Boston, seulement, je n’avais aucune idée de qui il s’agissait, ni domaine dans lequel elle œuvrait. Je venais de m’installer, qui plus est, le gratin people ne m’avait jamais vraiment attiré. Artiste connue, milliardaire philanthrope, PDG d’une richissime compagnie, mannequin, héritière royale... Ç’aurait pu être le lot complet, je n’en avais aucune idée! Qui plus est, je n’avais pas une bonne mémoire des noms, alors je partais avec un strike.  
 
À ma question sur sa destination, elle intima au chauffeur de continuer de rouler. Soit. Le taxi me déposerait et Miss Malcolm repartirait ou bon lui semble. Il m’était facile de comprendre, si elle était connue, qu’elle ne veuille pas que je sache où elle résidait.  
 
– Si je n’étais pas entrée, vous seriez allez où?
– Je rentrais chez moi, répondis-je honnêtement. Puis-je vous inviter à prendre un café ou autre quelque part? Où préférez-vous que je vous laisse tranquille?
 
Elle ne semblait pas particulièrement pressée de retourner chez elle ...ou peu importe serait sa destination. Je lui proposais un temps mort dans sa soirée. Après quelques secondes de réflexion, cependant, je réalisai que ça ne serait peut-être pas bien vu.  
 
– Navré si mon invitation semble l’œuvre d’un groupie décérébré, mais ce n’est pas le cas. Sans vouloir vous offenser, votre nom ne me dit rien. J’essayais simplement de vous offrir une pause avant que Charming ne vienne vous rattraper.

Finalement, la clarification n'était peut-être pas mieux.
code by lizzou × gifs by tumblr
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Sa présence, contre toute attente, ne me dérange pas le moins du monde, et je blâme mon état émotionnel pour cela. Dans un autre contexte, dans un autre cas, mes pensées me murmurent que je n’en aurai qu’une bouchée, de celui-là. De par mes mots je l’aurai dégouté, j’aurai justifié les factices miens, et aurai sûrement oublié son passage dans ma vie. Oui, j’aurai … Mais le fait est qu’il en est tout autre et que je patiente afin de savoir vers quel chemin il comptait voguer, au moment de s’engouffrer dans cette voiture. « Je rentrais chez moi » Sur ma poitrine mon emprise se resserre, m’assurant de ne pas voir le reste de tissu à présent non attaché, tomber. Il rentrait, ce n’est pas comme si ça me perturbait, je me demande même ce que j’attendais, une lueur d’espoir dans un monde vain. « Puis-je vous inviter à prendre un café ou autre quelque part? Où préférez-vous que je vous laisse tranquille? » Un fin sourire s’insinue sur mes lèvres, j’envisage oui, l’espace d’un instant irréel et incontrôlé, d’accepter ce café qu’il propose, de m’accorder une trêve. J’aime la façon dont on ne se connait pas, me dire, surement stupide, qu’il ne me juge pas. Même si je sais pertinemment que c’est l’inverse qui doit être vrai. Comment ne pas juger, cette fausse princesse qui vient de s’enfuir d’une salle de spectacle huppée ? Mais dans les méandres de mon esprit étriqué, je sais que je n’ai pas envie de rentrer chez moi, de retrouver ses murs blancs, vides et froids. Esseulée par son absence qui depuis des jours et jours encore, me hante. Je prendrai n’importe quelle option, oui, n’importe, plutôt que de me retrouver à aller sonner à la porte de son appartement, afin de lui demander, de me prendre comme je suis, et de tout accepter. On s’est trop perdus, pour que je me permette de flancher. « Navré si mon invitation semble l’œuvre d’un groupie décérébré, mais ce n’est pas le cas. Sans vouloir vous offenser, votre nom ne me dit rien. J’essayais simplement de vous offrir une pause avant que Charming ne vienne vous rattraper. » A nouveau je lui concède un acte manqué de la part de mes lèvres en train de s’étirer. Alors qu’il se perd dans ses propres explications, justifications données dans l’espoir de se voir moins considéré comme un pauvre taré, je réalise, moi, que je n’avais même pas envisagé cette option là, qu’il soit dérangé, en résumé. Comme si … De mon piédestal rien ne peut m’en faire descendre, rien ne peut m’atteindre, jamais. Au-dessus du monde et des lois, je suis faite comme cela. Si bien que je m’espère douce lorsque je m’adresse finalement à mon compagnon, je reconnais ce brin de froideur, dans mon expression. Faite comme cela. « J’imagine que nos mondes diffèrent. » Je lui donne comme solution au fait qu’il ne connaisse pas mon prénom, après tout, je ne suis pas certaine qu’il s’interroge souvent sur qui peut bien régner sur le monde de la communication. Quand mes prunelles se laissent porter sur les bâtiments adjacents, je me décide, finalement. « Un café … » Dans un endroit perdu, quelque chose de peu connu. « Mais votre prénom avant. » Un sourire, une seconde, une envie de le voir redevenir rond, mon monde. « Sait-on jamais, si Charming devait vous poursuivre pour m’avoir kidnappé. » Reprenant sa propre moquerie, qui m'a plu, je l'avoue, mais aussi avoir son prénom pour sublimer ma curiosité et cette rencontre dont l’originalité n’a pas fini d’augmenter.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
   
Paradis perdu

× Annalyne & Oliver ×
Mes bafouillages qui avaient pour but d’expliquer une bévue ne font que m’enfoncer. Cependant, alors que je vois ses lèvres s’étirer doucement, je me dis que je peux bien avoir l’air d’un imbécile pour un instant.  
 
– J’imagine que nos mondes diffèrent.
 
Je hoche silencieusement la tête. Nos mondes doivent être particulièrement différents. Le sien brillant d’or et de paillettes, un monde coupé de ma réalité et de celle de plusieurs autres de la classe « moyenne ». Cependant, nous restons humains... Et alors que son regard parcourt les bâtiments devant lesquels le taxi passe, je songe que tristesse et nostalgie sont des émotions que je peux comprendre, malgré que je n’aime pas les fréquenter. Je m’y abîme trop à chaque visite. Certains diraient que c’est le tempérament des artistes, un psy dirait que c’est un traumatisme suite au départ de ma mère et à ma mauvaise relation avec mon père. Pour ma part? Je n’en ai cure. Les émotions noires sont douces, calmes, tentantes et peuvent se révéler particulièrement destructrices si je me laisse porter par leur bras trop longtemps. Je flirte avec elles, essayant de ne pas me laisser tenter par leurs charmes.  
 
– Un café… elle marque une pause, puis demande : Mais votre prénom avant.  
 
La réponse que j’allais lui donner se transformer plutôt en sourire alors qu’elle apporte une précision.  
 
– Sait-on jamais, si Charming devait vous poursuivre pour m’avoir kidnappé.
– Dois-je craindre pour ma sécurité? demandais-je en riant. Je me nomme Oliver Matthiew Davis. Choissez le prénom qui vous convient le plus, ajoutais-je en souriant.  
 
Je m’étire pour demander au chauffeur une nouvelle direction, puisque je ne connais pas encore vraiment la région. Un café. Un endroit tranquille, précisais-je. Il m’assure en connaître un qui devrait convenir et nous continuons à nous éloigner du centre-ville. Il me semble assez correct pour que nous ne retrouvions pas dans un boui-boui. Je me réappuie contre le dossier et avisant la main de ma compagne sur sa poitrine, retenant le tissu de sa robe, je lui demande :  
 
– Voulez-vous que je refasse votre laçage, mais moins serré? Ce serait probablement plus pratique pour bouger.
code by lizzou × gifs by tumblr
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Du tac au tac – ou presque – avec malice, il répond à la supposition d’une quelconque recherche possible de la part du fiancé précédemment cité, et j’utilise son nouveau baptême ironique qui commence à me plaire, d’ailleurs, pour parler de lui, à contre cœur, ayant envie de voir enfin s’arrêter la croissance de mon étrange malheur. « Dois-je craindre pour ma sécurité ? » Comme il rit, et que j’apprécie le non sérieux de l’instant, lorsqu’on le compare avec l’endroit d’où je viens, ça fait tellement de bien, je me permets de sourire aussi. « Je me nomme Oliver Matthiew Davis. Choisissez le prénom qui vous convient le plus. » Je note, un peu idiote, comme sa façon de se présenter semble désinvolte, il s’en fout un peu, peut-être beaucoup, et me laisse pleins pouvoirs dictateurs de renommer si je le veux son âme et son cœur. C’est étrange à penser, et je me demande si j’aurai eu l’audace de le faire, tenant tellement à mon identité. Que ce soit Annalynne ou Anna, peu importe, les deux faisant intégralement partie de moi. Elles se rejoignent et se complaisent en cette même personne que j’ai mis des années à forger. Alors je me permets, à demi amusée. « Votre sécurité, je ne pense pas. En toute honnêteté ? » Ma prétention, toujours, à jamais. Ego démesuré. « Je suis plus puissante que lui. » Où un jour, je le serai, quand j’aurai réparé tout ce que mon père a pu « casser » au milieu de la société. « Mais il est plus chiant. » Pauvre, pauvre Alan … « Alors monsieur Davis, il faut se méfier. » S’il en avait le pouvoir, ou ne serait-ce qu’une once d’idée de notre position, il serait déjà là, à venir me baratiner sur ce que je fais risquer à Omnicom. Mes pensées s’étiolent, elles essaient de me souffler, qu’en plus de ça, s’il le faisait, il aurait raison. « Voulez-vous que je refasse votre laçage, mais moins serré? Ce serait probablement plus pratique pour bouger. » Alors relevant les prunelles vers lui, je hoche tout d’abord la tête de façon positive afin de lui répondre. M’extirpant des propres méandres de mon esprit, petit à petit. Je lui réponds finalement par l’affirmative, à haute voix. « Ce serait une bonne idée. » Oui, parce qu’il est vrai, que si nous allons tous les deux boires un café, même si ce sera surement quelque chose de calme, de confiné, je n’ai pas follement envie de me retrouver dénudée. « On va éviter le striptease pour finir la soirée. » Je prêche le faux, omets le vrai, cette grande héritière qui passe habituellement ses nuits au fond d’un club de striptease, à moitié dénudé. A l’inverse de tous les clichés que ce soir, il peut voir.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
   
Paradis perdu

× Annalyne & Oliver ×
Si Charming venait effectivement à me poursuivre en m'accusant d'avoir kidnappée sa dulcinée fuyante, j'aurais probablement des ennuis beaucoup plus gros que moi. Au mieux, mon frère ferait pression pour m'aider, mais je doutais qu'il puisse faire face à une panoplie d'avocats et à certaines envellopes brunes qui pouvaient entretenir de "bonnes relations". La réponse franche d'Analynne me fit rire. Et malgré que je ne sois pas en mesure d'évaluer les termes de "puissance" qui était énoncés, je la croyais sur parole.

- Mais il est plus chiant. Alors monsieur Davis, il faut se méfier.
- Je tâcherai de m'en souvenir, fis-je en riant.

S'il me tombait dessus, je ne pourrais rien faire. Je n'allais pas devenir paranoïaque pour ça, surveillant mes moindres gestes et paroles, évitant de sortir et regardant toujours derrière moi. Prince Not-So-Charming contre "crevette" Davis - on salut mon frère pour le surnom. Cette confrontation n'était pas le tableau du chat acculant la souris, c'était un remake de l'apparition du T-Rex dans Jurassic Park et je serais la chèvre attachée au poteau. Alors à quoi bon? Si ma vie devait basculée, autant essayer de profiter du "avant".

Annalyne appuya mon idée de refaire son corsage.

- Ce serait une bonne idée. On va éviter le striptease pour finir la soirée.
- Essayons d'éviter une situation malaisante, approuvais-je en hochant la tête et en étouffant un rire.

Alors que je m'attelai donc à la tâche avec un sourire en coin alors que les flashs d'une soirée particulière me revenait en tête. La dernière fois qu'il avait été question de strip féminin en ma présence, autre que lors d'une conversation de mecs, l'épisode avait effectivement créer un beau malaise. Lors d'un party, j'avais passé une partie de la soirée à discuter avec une fille plutôt sympa et elle y avait vu une tentative à pousser plus loin la soirée. Je ne sais plus comment, mais nous nous étions retrouvé isolés et ça avait été un signal que je n'avais pas été capable de voir venir. Ce n'est que quelques vêtements en moins plus tard, que j'avais maladroitement brisé sa bulle. Les courbes féminines ne m'attiraient pas. Je savais reconnaître et apprécier leur beauté en ma qualité d'artiste, mais elle ne m'intéraissaient pas autrement.

Le taxi finit par s'arrêter devant une série d'immeuble abritant au premier des commerces et des restaurants, tandis que les étages supérieurs devaient être des logements ou des bureaux. Le chauffeur nous indiqua le café et je réglai la course. Récupérant mes béquilles de sous les pieds de ma compagne, je m'excusai de ne pouvoir faire preuve de plus de chevalerie et de ne pouvoir lui offrir mon bras pour s'extraire du taxi.

- Je ne serai pas non plus le modèle de galanterie ce soir, je ne peux malheureusement vous offrir de vous ouvrir la portière, à moins que vous ne soyez d'une grande patience, m'excusais-je en riant. Cependant, je peux t'offrir mon bras pour traverser la rue si le cahotement de ma démarche ne te dérange pas trop.
code by lizzou × gifs by tumblr
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
« Je tâcherai de m'en souvenir. » Opinant du visage, je lui sers à nouveau un sourire, me détendant petit à petit au sujet de la soirée, comparé à ce que je m’apprêtais à vivre, je me dis, que ce n’est pas si pire. Après tout, je préfère – et ce de beaucoup – la passer aux côtés d’un garçon rencontré dans un taxi, plutôt qu’avec l’homme auquel je suis forcée de lier ma vie.
Et lorsqu’il me demande si je souhaite le voir rattacher mon corset, je réponds par la positive afin de ne pas risquer d’être dénudée en public, il manquerait plus que ça, n’est-ce pas, pour que la mascarade qu’est ma vie soit parfaite. « Essayons d'éviter une situation malaisante. » A son image, je hoche le visage, tandis que je me tourne afin qu’il puisse s’atteler à ce qu’il m’a demandé. Docilement, donc, il resserre les lacets, moins que la première fois, et bien que le poids pesant sur ma poitrine semble toujours présent, j’avoue ne plus être en train d’étouffer, je blâme l’espace d’une seconde mon attachement à Clay, me dit même que si je ne l’avais pas rencontré, les choses seraient moins compliquées, mais comment … Comment pourrais-je sérieusement le regretter ? Je suis spécialiste en mauvaise foi, depuis très longtemps, mais là, je n’ai pas la force de me convaincre de cela. Il est une partie de mon univers qui m’attire et avec laquelle je me complais. Silencieuse, je patiente qu’il termine et lorsque c’est chose faite, je me permets un instant de plus sans mot dire, ressentant le taxi ralentir. Quand il sort quelques dollars pour payer, je le regarde et précise, non par gêne, mais par vanité, celle qui colle à ma peau depuis des années. « J’aurai pu le dédommager. » Phrase dite en vain, puisque la course il vient de la régler. Le voilà s’abaissant pour récupérer ses béquilles que je ne remarque que maintenant, fronçant les sourcils devant l’indifférence dont je peux faire preuve parfois, égoïste jusqu’aux bouts des doigts. « Je ne serai pas non plus le modèle de galanterie ce soir, je ne peux malheureusement vous offrir de vous ouvrir la portière, à moins que vous ne soyez d'une grande patience. » Il rit encore, et moi je me contente de secouer la tête, de façon négative, je pourrai me passer de cette politesse. « Cependant, je peux t'offrir mon bras pour traverser la rue si le cahotement de ma démarche ne te dérange pas trop. » Et puisque j’aime le ton de sa voix, et la proximité nouvelle dans ses paroles, doucereuse, je me contente de laisser mes phalanges glisser sur la portière, et actionner la poignée. Je descends de voiture, et sur le côté, l’attends. Lorsqu’il me rejoint, de façon presque trop naturelle, je m’accroche à lui, comme il me l’a proposé, et lui demande, puisque la franchise est une de mes qualités. « Tu as eu un accident ? » Peut-être que c’est trop comme interrogation, pour une première rencontre, mais je n’en ai que faire, au mieux, il répond, sinon, juste tant pis. On se met en route, vers le café, et lorsque la devanture est plus facile à apprivoiser de nos prunelles, je pense à haute voix, disant simplement cela. « C’est parfait. » Pour le côté calme, le côté intimité cachée. Et c’est donc, côte à côte, que nous pénétrons dans l’endroit, je nous guide – ou tout du moins je le crois – vers une table, assez retirée, ignorant les regards que ma robe attire sur moi, repensant à la comparaison à cette Cendrillon de pacotille ayant quitté le bal dont il m’a gratifié au moment de mon entrée dans la voiture, je soupire, tout en murmurant à mon compagnon, au moment de prendre place. « C’est loupé, pour la discrétion. »
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
   
Paradis perdu

× Annalyne & Oliver ×
Sans me répondre, elle actionne la poignée et descends du taxi. Je la rejoinds, me balançant sur mes deux supports de métal. Depuis, je commence à avoir l'habitude et je constate avec plaisir que je me déplace beaucoup plus aisément et aussi plus rapidement qu'au départ. ...c'était d'un pénible! Alors que j'arrive à sa hauteur, je lui offre mon bras et, j'en suis un peu étonné je l'avoue, elle s'y accroche sans cérémonie. Un sourire discret étire mes lèvres.

- Tu as eu un accident ?
- Peut-on considérer comme un accident quelque chose que j'ai, somme toute, volontairement causé?

Nous approchons du café et je choisis de laisser mon questionnement en suspens, au moins jusqu'à ce que nous soyons installés. Je détaille la devanture et jette un rapide coup d'oeil par la vitrine. Tout semble calme. J'entends Annalyne dire que c'est "parfait" et un léger rire secoue mes épaules. En d'autres temps, je ne suis pas sur que l'endroit portait le même qualificatif, mais ce soir, j'imagine qu'il convient à ce dont elle a besoin : un endroit ou M. Le Grand et ses possibles troupes ne pourront la trouver. Elle cherche l'anonymat et le calme, même si ce n'est que pour un instant, et je suis heureux si je peux contribué à cette pause.

Lorsque nous passons la porte, je me laisse guider par ses pas vers une table plus retirée. Notre passage fait tourné les têtes et mettre sur pause certaines conversations. J'entends la demoiselle soupirer :

- C’est loupé, pour la discrétion.
- Ils sont surpris de voir débarquer la duchesse au bras du cracheur de feu, fis-je en rigolant doucement. Les journaux à potins seront-ils un problème demain?

Je reste un instant sur place, m'assurant d'appuyer mes béquilles pour qu'elles ne nuisent à personne et qu'elles ne nous tombent pas dessus pour rien. L'anti-douleur prit un peu plus tôt fait complètement effet désormais et j'ai envie de tester ma nouvelle atelle. Le doc m'a assuré que je pouvais marcher dessus, mais, outre pour me promener sur de très très courte distance chez Jay, je n'ai pas encore tester. Un allez-retour au comptoir ne devrait pas poser de problèmes et ça me dégourdirais un peu.

- Que désire-tu boire, ou manger? m'enquiais-je auprès de ma compagne, puis marquant une hésitation, je lui demandai également : On peut se tutoyer?

Elle était tout en droit de me répondre par la négative et si c'était le cas, je ferais ce qu'elle me demanderais. Après tout, alors que je lui avais dit mes prénoms, elle m'avait appelé "Monsieur Davis", bien que c'était dit sur le ton de la plaisanterie. Qu'elle m'appele Oliver, Matthiew, Oli, Matti, Matthieu, Olivier... tant que ce n'était pas Hey, ça me convenait. Mon opinion n'était peut-être partagé cela dit. Je lui offrit un sourire en attendant sa réponse.
code by lizzou × gifs by tumblr
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)