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× Sam & Oliver ×
Belle journée. Un peu trop tôt à mon goût, mais je me dois de reprendre le rythme pour suivre les cours à Harvard. Mon agenda était plutôt vide et Jay m'a convaincu de le suivre au boulot, puisqu'il est assigné au poste pour la journée. Ma "patte folle" n'aura donc pas à subir trop de dérangement. C'était, selon lui, une bonne occasion de prendre un peu d'air frais. Mouais. Entre l'air de la maison ou celle de la station, l'air le plus frais reste probablement celui de la maison. Un gros zéro pour la crédibilité, donc. Je soupçonne plutôt qu'il voulait laisser sa journée à sa femme, sans qu'elle n'ait à m'endurer - raison pour laquelle je l'avais suivi - ...ou qu'une grosse discussion était pour s'engager dans la journée - raison que je redoutais. 
 
- Coffee? Me demande Jay, alors qu'on passe les portes du poste. 

- Toujours!
 
Une dose de caféine au petit matin m'est nécessaire. Ou n'importe quand dans la journée en fait. Mon frère passe au self, me prépare un café rapidement, puis nous reprenons le chemin vers le bureau qu'il partage avec quelques collègues qui semblent absents pour le moment. Il me désigne une chaise devant son poste, dépose ma tasse et s'installe pour travailler. De mon côté, je sors mon carnet de dessins et quelques crayons. 
 
- 'Pas pour te vexer Jay, mais votre café est assez imbuvable.
 
Je repose ma tasse en grimaçant. Vraiment pas super. 
 
- Je sais, c'est pourquoi j'en achète toujours en chemin. Dit-il en levant le nez de son ordinateur. 

 
À mon air outré, mon frère éclate de rire. Je lui tire la langue. Il m'ébouriffe les cheveux. Je n'ai jamais eu à me justifier avec Jay ou à suivre un quelconque code de conduite - tant que je n’enfreignais pas la loi - et ça fait un bien fou.  
 
La journée s'écoule tranquillement au rythme du son du clavier d'ordinateur et du grattement du crayon sur les feuilles. Après un certain temps, mon frère se lève, contourne son bureau pour regarder mon croquis par-dessus mon épaule. 
 
- Hey, not bad! Je préfère celui-là, dit-il en pointant. 

 
Inspiration de l'environnement, j'ai décliné plusieurs essais d'un mad dog policier. 
 
- Je ne me ferai pas coffrer pour insultes aux forces de l'ordre? Je rigole. 

 
Jay empoigne le dossier de ma chaise et me fait tourné face à lui, plantant son regard dans le mien. Ça sent la discussion grave! 
 
- J'ai parlé à p'pa.
 
Aie! Sujet piégé. Trouvons une sortie. Jason continue : 
 
- Il m'a dit...
 
Il n'a pas le temps de terminer sa phrase qu'une femme cogne, puis entre pour lui demander qu'il s'occupe d'un cas. Je laisse échapper un soupir à peine discret. Sauvé par la cloche! Jason se redresse et avant que je n'aie pu acquiescer un mouvement, sa paire de menottes me retient la main droite à l'accoudoir de ma chaise.  
 
- Qu'est-ce...!!? 
- Don't move.
 
Il m'adresse un sourire baveux, prends ma paire de béquilles et les appuis tout près de la porte, trop loin donc. 
 
- Hey! Tu vas pas me laisser comme ça! 

- Oui, sinon tu vas t'enfuir et j'ai besoin de te parler.
 
Regard appuyé. Je ne m'en sortirai pas. Je soupire à nouveau.
 
- T'aurais pas pu choisir la gauche au moins, j'aurais pu continuer à dessiner. 

- Non. C'est plus drôle comme ça!
 
Il me retourne une grimace et sort rapidement. 
 
- Va te faire voir! 
 
***
 
- Si vous voulez bien m'attendre dans mon bureau, Miss, je reviens avec les documents.
 
La voix de Jason me parvient de derrière la porte et une silhouette s'approche. Lorsque la porte ouvre pour laisser passer une fille, je n'ai qu'une pensée pour mon frère : "Jason, je vais t'étriper!"
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10 JANVIER. J'allais tuer Nicolas. De toute ma force de moustique, croyez moi. Je déconnais même pas en fait. Je détestais m'occuper des autres, parce que chacun devrait être autonome à notre âge bon sang. On est des adultes, on est conscients de ce qu'on fait, des conséquences que ça peut avoir non ? Voilà pourquoi j'évite aussi d'être proche avec des gens se rapprochant du cliché mather. Car eux, ce sont des gamins immatures et tellement enfantins dans leur façon de fonctionner, se fichant totalement de la portée de leurs actes. Eux, ils vivent l'instinct présent. OUAIIII mais nan, ça fonctionne pas comme ça dans la vraie vie, faut penser sur le long terme. Bref, on va pas s'attarder sur eux hein. Anyway. Je me rendais à la station de police, afin de récupérer mon cher camarade. Ivresse sur la voie publique. Alright. Aggravation avec vol à l'étalage et insultes aux forces de l'ordre. Merveilleux, j'adore, je m'enjaille littéralement face aux chefs d'accusation que le sergent ou wtv ce qu'était le mec devant moi me présentait. Je ne manifestais aucune opposition, torturant de mille et une façon Nicolas. Pourquoi est-ce qu'il m'avait appelé moi putain ? Sûrement parce qu'il savait que je le laisserai pas dans la merde certes, m'enfin c'est pas une raison. Si vous voulez bien m'attendre dans mon bureau, Miss, je reviens avec les documents. 
J'acquiesçais une nouvelle fois, récupérant ma veste sur le dossier de la chaise sur laquelle je m'étais mise assise et mon sac à main, avant de pénétrer dans le bureau. Je fermais doucement la porte, appréhendant cette nouvelle salle et remarqua aussitôt un gars. Qui était blessé apparemment vu ses béquilles. Et qui était mignon. Ah ouai. Carrément même. Bonjour. Il avait de ses yeux... oh mon dieu, j'suis vraiment en train de le fixer ? Mes joues rosirent immédiatement et je baissais les yeux, tirant sur une chaise pour me poser. Je sais pas si vous attendez là depuis longtemps mais le policier va revenir bientôt.. L'attente devrait être bientôt finie.
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– Si vous voulez bien m’attendre dans mon bureau, Miss, je reviens avec les documents.

La voix de Jason me parvient de derrière la porte et une silhouette s’approche. Lorsque la porte s'ouvre pour laisser passer une fille, je n’ai qu’une pensée pour mon frère : « Jason, je vais t’étriper! »


La fille avait l’air plus ou moins à l’aise. Lorsqu’elle remarqua ma présence, elle marqua un temps d’arrêt.

– Bonjour.

Je la saluai en retour. J’essayais d’avoir l’air ...normal. Compte là-dessus mon lapin! Déjà, les béquilles et l’attelle ne passent pas inaperçues... alors menotté à une chaise dans un bureau de la Station Police de Boston? Pfff! Donnez-moi un nez rouge et un ballon! Elle tira une chaise et s’installa. 
 
– Je sais pas si vous attendez là depuis longtemps, mais le policier va revenir bientôt.
 
Je laissai échapper un rire bref, en me redressant légèrement sur ma chaise. Gardons un minimum de bien-paraître! 

– Pour ce que j’en sais, il peut volontairement prendre tout son temps pour me faire poiroter. Mais, il se dépêchera sûrement en ce qui te concerne... C’est pour un cas grave?

J’avais demandé, histoire de faire la conversation, mais à dire vrai, ce n’était pas mes oignons. Avant qu’elle ne m’explique son histoire, je repris la parole. 
 
– Tu n’es pas obligé de m’en parler, c’était plus pour dire quelque chose que par élan de curiosité. Ça ne me regarde pas... 
 
Je lui souris. Je ne voulais pas être malpoli. Les mésaventures qui nous arrivent ne sont pas toujours agréables à discuter. J’étais bien placé pour le savoir! Je voulu me passer une main sur le visage et, par habitude, j’étirai la droite. Cling! Mauvaise idée. Le bracelet de menottes me coupa mon élan et émit un tintement métallique. Je laissai fuser un grognement de frustration. J’allais assommer Jason! Passe cette porte sur-le-champ et je te fais avaler ta brocheuse, mon cher frère! 
 
Je fermai les yeux et me forçai à respirer pour me calmer. 
 
– Navré.

Je m’excusai après m’être passé une main sur le visage — la gauche, cette fois — et avoir ouvert les yeux. Je regardai cette fille blonde à la tête d’ange qui attendait toujours mon frère qui devait revenir avec de la paperasse. Je ne pus m’empêcher un sourire en coin et lui tendis ma main gauche.

– Oliver Davis. Tu m'excuseras, je peux pas faire mieux pour la poignée de main.
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A première vue, le mec avait l'air sympa, fin chais pas trop ce qu'il foutait dans un bureau de policier m'enfin. Mais si on accordait un peu plus d'importance, son attelle et ses béquilles pourraient laisser envisager qu'il s'est fait tabasser et qu'on l'a mis ici pour qu'il se remette de ses émotions par exemple m'voyez. Maiiiiis quand on observait encore un peu... y avait des menottes. Et là d'un coup, il me paraissait carrément moins sympa ce mec. Je sais pas c'est qui, ni ce qu'il a fait. Pour ce que j’en sais, il peut volontairement prendre tout son temps pour me faire poiroter. Mais, il se dépêchera sûrement en ce qui te concerne... C’est pour un cas grave ? Bah tu m'étonnes qu'il va pas se dépêcher pour toi si t'es dangereux, merci pour ton humour hein. Tu n’es pas obligé de m’en parler, c’était plus pour dire quelque chose que par élan de curiosité. Ça ne me regarde pas...  Je fis une petite moue, regardant face à moi et détaillant plus le bureau que le mec près de moi. Je voulais pas être mêlée à lui honnêtement. Les gars dépravés, délinquants, c'est pas mon genre et ça le sera jamais merci bien. En effet, ça te regarde pas. répondis-je dédaigneuse, avant d'arquer un sourcil en le voyant se prendre ses menottes dans la chair suite à un mouvement un peu trop brusque. Pauvrette va. Navré. Pourquoi tu t'excuses ? Tu fais rien de mal si ce n'est te ridiculiser et perdre de la salive. Oliver Davis. Tu m'excuseras, je peux pas faire mieux pour la poignée de main. Il essaie d'être sympa. Ptete de me draguer. Je paierai pas pour ta caution, si c'est ce que t'attends. Faut pas déconner. Tout comportement incorrect et l'irrespect m'insupportent. Et si il était là, menotté, dans une station de police, c'était qu'il était les deux. Maintenant, je pense que c'est mieux si t'évites de me parler, ça t'évitera de perdre de l'énergie. Je plongeais mon regard dans le sien, troublée un instant qu'il soit si clair et si beau, avant de reprendre mon attitude dédaigneuse et hautaine qui m'allaient si bien.
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– Oliver Davis. Tu m’excuseras, je peux pas faire mieux pour la poignée de main.

– Je paierai pas pour ta caution, si c’est ce que t’attends.

Payé ma... Quoi? Je levai un sourcil, essayant de comprendre cette logique. D’une simple présentation, j’en étais venu à quémander une caution? Ha bon.

– Maintenant, je pense que c’est mieux si t’évites de me parler, ça t’évitera de perdre de l’énergie.

Je restai un moment sous le choc alors qu’elle me fixait dédaigneusement. Cette attitude... Puis, j’éclatai d’un rire franc. Oh mon dieu, cette attitude! Envolée, la bouille d’ange, place au caractère! J’adorais. Ma dégaine ne lui revenait pas et j’en paierais si j’osai l’importuner une nouvelle fois. Comment la blâmer? Vu la situation, c’était probablement la meilleure des réactions. Cependant, je tentai le diable pour une dernière fois, pour m'expliquer.

- T’as du mordant, j’apprécie! lui dis-je. Je consens à te laisser tranquille, mais deux choses auparavant : petit un, je n’ai pas de caution à payer. L’officier qui doit arrivé avec ta paperasse est mon imbécile de grand frère et j’attends qu’il revienne avec ses clés de menottes. Une histoire stupide avec laquelle je ne t'embêterai pas. Deux, je ne tenais pas à être mal élevé, c’est pourquoi je me suis présenté. ...mais, c’est bon, je te fiche la paix, ajoutais-je avec un sourire, levant les mains en signe de paix.

Je me retournai vers le bureau pour récupérer mon carnet de croquis pour les mettre dans mon sac. Avisant mon cellulaire dans une pochette, je décidai d’envoyer un texto à Jay pour qu’il se magne.

***
To : Jay
From : Oli
Message : Move your ass! J’en ai marre et la fille va finir par s’impatienter.
***


Aussitôt envoyé, j’entendis une sonnerie de réception. J’étirai le cou pour constater que le portable de Jay était resté devant son écran d’ordinateur.

– Évidemment... soupirai-je. Pas de chance qu’il l’ait gardé sur lui! marmonnai-je.

Je retournai à mes effets, balançant mes feutres dans mon sac pour qu’ils aient rejoindre mon carnet.
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Les pauvres et les délinquants, c'était incroyable tout ce qu'ils étaient capables de faire pour attirer l'attention des plus riches de ce monde. Il croyait sincèrement que j'allais m'apitoyer sur son sort ? Alors déjà mon coco je suis de mauvaise humeur parce que me lever un dimanche pour ça ou plutôt me déplacer pour cette raison, voilà j'aurai aimé éviter et de deux, parce que t'as qu'à prendre à toi même si t'es dans la merde, t'es un grand garçon. Mais apparemment mon attitude le fit plus rire qu'autre chose, adieu toute crédibilité. Je savais que j'avais une gueule d'enfant, c'était vraiment handicapant par moment, comme là. T’as du mordant, j’apprécie! Ah en plus, il me drague maintenant, le grand don juan est de sortie. Laissez moi rire. T'es tellement désespéré que t'en viens à draguer ? T'es pitoyable. Et dire que c'est censé être un adulte.. enfin j'en sais rien. Il a une tête qui est intemporelle ce gars. Tu sais pas quel âge lui donner. Je consens à te laisser tranquille, mais deux choses auparavant : petit un, je n’ai pas de caution à payer. L’officier qui doit arrivé avec ta paperasse est mon imbécile de grand frère et j’attends qu’il revienne avec ses clés de menottes. Une histoire stupide avec laquelle je ne t'embêterai pas. Deux, je ne tenais pas à être mal élevé, c’est pourquoi je me suis présenté. ...mais, c’est bon, je te fiche la paix, Et beh oui, bien sûr et moi j'suis la marmotte qui emballe le chocolat dans l’aluminium, mais oui, prends moi pour une abrutie. Je me demande combien de personnes sont tombés dans le panneau. T'essaies de te prouver que t'es un mec bien ? soupirais-je, agacée par ce manque de tact et de recherche dans sa tactique pour sa liberté m'voyez. J'le voyais gigoter pour choper son cell et fronçais des sourcils. Il avait pas le droit de faire ça.. PTN. Et le téléphone vibra ensuite sur le bureau. Évidemment... Donc finalement.. il disait la vérité. Ah. Okay. J'aime pas dire que j'ai tort. Pas de chance qu’il l’ait gardé sur lui! Je tournais le regard vers Oliver.. il s'appelait bien comme ça ? Et cette fois-ci je le scrutais, en silence, essayant de comprendre qu'il était en fait. T'as fait quoi pour te retrouver là ? Ils devaient pas avoir une relation fraternelle très développée pour en arriver là. Je me grattais le poignet de manière distraite, réfléchissant, laissant mes pensées vagabonder en fait. Si c'est ton frère, il devrait pas t'aider à t'échapper ? J'étais fille unique, les relations entre frères et soeurs c'était l'inconnu pour moi, qu'est-ce que j'en sais de comment on est censés se comporter. Et je m'appelle Sam. Pas vraiment la vérité mais pas vraiment un mensonge non plus.
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***  
To : Jay  
From : Oli  
Message : Move your ass! J’en ai marre et la fille va finir par s’impatienter.  
***  

Aussitôt envoyé, j’entendis une sonnerie de réception. J’étirai le cou pour constater que le portable de Jay était resté devant son écran d’ordinateur.  

– Évidemment... soupirai-je. Pas de chance qu’il l’ait gardé sur lui! marmonnai-je.


Je retournai à mes effets, balançant mes feutres dans mon sac pour qu’ils aient rejoindre mon carnet.  

– T’as fait quoi pour te retrouver là?

Je levai la tête de surprise. Ha tiens, la carapace commençait à s’ouvrir! Elle sembla distraite un moment et alors que je m’apprêtai à ouvrir la bouche pour répondre, elle me devança.  

– Si c’est ton frère, il devrait pas t’aider à t’échapper? Me demanda-t-elle.  

J'hôchais inconsciemment la tête. Somme toute logique comme interrogation.  

– Et je m’appelle Sam.

J’échappai un sourire. L’ouverture s’agrandissait un tout petit peu. Avec un peu de chance, si je savais faire preuve de tact, je finirais par pouvoir discuter avec elle. Je ris intérieurement, c’était pas gagné!  

– Enchanté, Sam.

Je marquai une pause, ne sachant pas si je pouvais risquer une nouvelle fois une poignée de main ou si je me ferais une fois de plus rembarrer. Je finis par laisser tomber l’idée pour répondre à ses questions.  

– Pour ce qui est de mon cas... Mon frère m’aide beaucoup et, contrairement à ce que la situation peut laisser paraître, je ne suis pas un petit délinquant qui s’est retrouvé au poste parce qu’il a mis le feu à un dépanneur, commis un vol à l’étalage ou une quelconque stupidité du genre... Non. J’inspirai un bon coup, puis continuai : Non, en fait, j’ai tué quelqu’un. Je marquai une pause ...le colonel Moutarde, avec le chandelier, dans la bibliothèque, ajoutais-je avec un grand sourire, je n’avais pas pu m’en empêcher. Non, je déconne, m’excusai-je en riant, puis reprenant mon sérieux, je lui donnai la véritable explication. Mon père m’a fichu dehors et mon frère m’a pris sous son aile. On devait avoir une discussion… « sérieuse », je grimaçai sur le mot, mais on a été interrompu quand Miss-je-sais-pas-quoi est venu le chercher pour ton cas. Il ne voulait pas que je me sauve de cette discussion, comme j’en ai peut-être un peu trop l’habitude, alors il m’a menotté. Comme si j’étais pour aller loin avec ça! Fis-je en pointant mon pied en attelle. Mon frère a un sens de l’humour un peu tordu et, bon, c’est ça entre frères, faut bien se taper sur le système une fois de temps en temps! Finis-je en haussant les épaules avec un sourire. Sinon, à part m’écouter blablater, toi, t’es là pour quoi? Si je peux me permettre la question.
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Enchanté, Sam. N'essaies pas non plus de te montrer trop familier mon gars, on vient à peine de se connaître. Pour ce qui est de mon cas... Mon frère m’aide beaucoup et, contrairement à ce que la situation peut laisser paraître, je ne suis pas un petit délinquant qui s’est retrouvé au poste parce qu’il a mis le feu à un dépanneur, commis un vol à l’étalage ou une quelconque stupidité du genre... Non. Bon, déjà je peux me relâcher un peu même si je restais tout de même tendue. Parce qu'on va pas se mentir, se retrouver menotté c'est pas anodin et y a forcément quelque chose derrière tout ça. Non, en fait, j’ai tué quelqu’un. PARDOOOOOOOON ? Je tournais ma tête vers Oliver, le coeur battant, la haine au ventre et avec une énorme envie de lui cracher à la figure. ...le colonel Moutarde, avec le chandelier, dans la bibliothèque, Je fixais toujours le jeune homme, avec une énorme retombée de toutes ces émotions en moi, finissant par détourner le regard. Il m'emmerdait à jouer comme ça de moi, genre véritablement. Il allait se prendre une baffe et ne rien comprendre ce con. Non, je déconne. Il me faisait pas rire là ahah. Ou jaune. Mon père m’a fichu dehors et mon frère m’a pris sous son aile. On devait avoir une discussion… « sérieuse ». En gros il était dans un beau pétrin donc ? C'était ouf comment il me racontait sa vie super facilement alors que c'était tout de même des détails intimes si je puis dire.. ça m'impressionnait. Il avait vraiment pas d'amis ce mec ahaha. Mais on a été interrompu quand Miss-je-sais-pas-quoi est venu le chercher pour ton cas. Il ne voulait pas que je me sauve de cette discussion, comme j’en ai peut-être un peu trop l’habitude, alors il m’a menotté. Comme si j’étais pour aller loin avec ça! Là, par contre, il m'arracha un sourire je devais bien l'avouer. Car se sauver des discussions sérieuses, je pouvais entièrement le comprendre. J'étais pareille. J'avais beau avoir un tempérament volcanique, j'avais le mauvais réflexe de trop garder pour moi et d'éviter les discussions bien trop sérieuses car.. ça me foutait mal à l'aise tout simplement. T'as fait ça comment ? demandais-je en lui montrant du regard ses jambes puis son attelle. Il était bien lancé, il pouvait bien me conter ça. Mon frère a un sens de l’humour un peu tordu et, bon, c’est ça entre frères, faut bien se taper sur le système une fois de temps en temps! Ouai je suppose. Belle conclusion en principe, même si j'avais pas vraiment connu ça. Éventuellement avec ma cousine et même.. Il prend soin de toi, tu devrais pas le railler. Au moins quelqu'un veille à ce que tu ne fasses pas des choses que tu regretterais plus tard. Voilà la bonne parole de l'ange dans le poste de police eh ouai. Nan mais j'étais sérieuse, pas de "grandes" personnes n'étaient là pour moi étant donné que j'étais censée déjà être mature et à la tête d'un empire économique important. J'avais pas le temps d'être immature et de faire des conneries m'voyez. Sinon, à part m’écouter blablater, toi, t’es là pour quoi? Si je peux me permettre la question. Je relevais la tête, sortant brutalement de mes pensées sur ma famille, avant de soupirer. Je dois payer justement la caution d'un gars qui a pas trouvé mieux que de boire et de devenir ivre dans la rue et d'insulter ensuite les agents de la paix qui se sont présentés devant lui. Merveilleux. Apparemment il a trouvé que moi à appeler, donc me voici, j'allais pas le laisser seul même si j'aurai dû en fait. J'avais pas envie de m'occuper d'un gars saoul là.
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– Comment t’as fait ça?
– Ma jambe? J’ai répondu à un type dans un bar. Il n’a pas aimé, et ses copains étaient d’accord avec lui. C’était pas super brillant, mais j’avais eu journée de merde alors j’avais la mèche courte et j’ai pas trop réfléchi. Du coup, je paie.

Je me doutais que je n’aurais pas sa sympathie, ça ne semblait pas faire partie de son caractère et ça me convenait. Je ne cherchais pas de sympathie. J’avais fait l’imbécile et je devais assumer. Et assumer voulait dire se traîner une paire de béquilles pendant quelques mois! Le reste des bleus étaient disparus à part quand je faisais un mouvement brusque, mes côtes ne me faisaient plus mal.  

– Il prend soin de toi, tu devrais pas le railler. Au moins quelqu’un veille à ce que tu ne fasses pas des choses que tu regretterais plus tard.

Je ris.  

– Oh, t’inquiètes, je raille pour la forme. Il... je marquai un temps d’arrêt suite à une prise de conscience. En fait, il est la seule famille qu’il me reste maintenant, fis-je en grimaçant un sourire. Et c’est la seule personne qui, à ma connaissance, m’a toujours accepté tel que je suis.

Cette prise de conscience subite faisait mal. D’accord, il y avait longtemps que j’avais renoncé à prendre contact avec maman. Notre père ne voulant plus rien savoir, j’avais brisé le peu de ponts qu’il y avait eu entre nous. Je n’avais plus que Jay et sa femme. Mon monde rapetissait, se limitait. Je n’aimais pas particulièrement cette pensée, car elle impliquait que je pouvais me retrouver seul.  

– Je dois payer justement la caution d’un gars qui a pas trouvé mieux que de boire et de devenir ivre dans la rue et d’insulter ensuite les agents de la paix qui se sont présentés devant lui. Apparemment il a trouvé que moi à appeler, donc me voici, j’allais pas le laisser seul même si j’aurai dû en fait.

Je pouffai.  

– Ha d’accord, c’est pour ça que tu m’as parlé de caution! C’est gentil de ta part de t’occuper de lui. Souris-je. C’est bien d’avoir des amis sur qui ont peut...

La porte s’ouvrit pour laisser passer Jason, paperasse en main. Je l’apostrophai :  

– Le prochain coup, apporte ton cellulaire! Allez, file ta clé que je me débarrasse de ça! Fis-je en pointant les menottes.  

Il eut un sourire en coin, s’efforçant de garder son côté professionnel. Mais alors qu’il passait près de moi, il fit tinter son trousseau tout en le gardant bien hors de ma portée. Alors qu’il laissait Sam remplir ses papiers, Jason s’adressa à moi.  

– Toi et moi, on a à se parler Oli. Fit-il, se forçant à parler français pour que Sam ne comprenne pas. P'pa n’est pas très content de ce qui se passe. Il...
- N’essaie pas de me faire croire qu’il s’inquiète pour moi! répliquais-je durement à mon frère. La seule chose qui pourrait l’inquiéter, c’est la honte que je pourrais faire à la famille! Il ne lèverait pas le petit doigt si tu lui disais que j’étais dans le pétrin. Il se contenterait de dire que je l’ai bien mérité, que je n’avais qu’à suivre son exemple.
– Il croit que tu es parti chercher maman.
- Tant mieux! m’exclamais-je. Il n’aurait qu’à me traiter d’imbécile rempli d’illusions!
– C’est ce qu’il fait.
– Bon, tu vois! File ta clé, Jay.

Je marquai un temps d’arrêt, réalisant ce que mon frère avait dit.  

- Tu ne lui as pas dit que j’étais ici? m’étonnais-je.  

Mon frère se contenta de me sourire en me filant sa fichue clé. Je le regardai un moment, perdu. Il attendait, l’air de rien, que Sam ait fini de remplir les formulaires. Je défis les bracelets métalliques, songeur. « Tu attends quoi pour changer de vie? » qu’il m’avait dit lorsqu’il était venu me chercher à Montréal. « Harvard, ça serait l’occasion de faire ce que tu veux, pour une fois. » Je souris. Alors que la bouillante blonde se levait, j’en fis autant.  

- Je te raccompagne? proposais-je.
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Ouai, la curiosité et l'envie de faire passer le temps m'avait poussé à poser une ou deux questions à ce mec qui n'était qu'un inconnu pour moi. Mais il n'avait pas l'air de s'en offusquer, au contraire même, il avait l'air d'aimer parler. Ma jambe? J’ai répondu à un type dans un bar. Il n’a pas aimé, et ses copains étaient d’accord avec lui. C’était pas super brillant, mais j’avais eu journée de merde alors j’avais la mèche courte et j’ai pas trop réfléchi. Du coup, je paie. Ah. Okay. Je suppose qu'il doit passer pour un dur à cuire auprès des autres gonzesses à qui il raconte l'histoire mais moi ça m'faisait rien du tout si ce n'est le trouver pathétique. Oh, t’inquiètes, je raille pour la forme. Il... Mmh ? En fait, il est la seule famille qu’il me reste maintenant. Ooooooh que c'est trognon cette prise de conscience. Juste erk quoi. Et c’est la seule personne qui, à ma connaissance, m’a toujours accepté tel que je suis. Bon dieu que ça pue l'amour et les sentiments. J'étais bien contente d'être anesthésiée à tout ça. Erk erk erk. Sortez les violons et les mouchoirs, on va se mettre à pleurer. dis-je avec sarcasme. Sois un homme ptn, réagis pas de cette manière. Puis finalement, je lui racontais mes histoires. Je m'ennuyais qu'est-ce que vous voulez. Ha d’accord, c’est pour ça que tu m’as parlé de caution! C’est gentil de ta part de t’occuper de lui. C’est bien d’avoir des amis sur qui ont peut... Ouai je suppose. Amis riches, ça sert plus. J'étais que ça. La gosse riche, l'héritière dans le top forbes, qu'il fallait dans son entourage. L'agent de police revenait finalement, ce qui me fit soupirer de soulagement. Le prochain coup, apporte ton cellulaire! Allez, file ta clé que je me débarrasse de ça! J'écoutais pas spécialement la suite de leur conversation, occupée à remplir les papiers pour payer la caution de mon ami. J'sortais mon chéquier. Trop d'argent pour ce mec sérieux, il en méritait pas autant. Tu ne lui as pas dit que j’étais ici? Je relevais les yeux à ce moment là, ne comprenant pas trop de quoi il causait mais en tout cas c'était fini. Je finis par négocier de laisser mon pote dans la cellule de dégrisement. Il rentrerait tout seul. Je te raccompagne? Je ricanais. C'est pas parce que tu m'as confié que t'étais un abruti qui provoquait les gars dans les bars qu'on est intimes maintenant. Je vais briser son pauvre petit coeur je pense. De plus, je fais pas spécialement confiance aux gens que je rencontre. Même si ils ont des contacts dans la police. Et qu'ils sont en béquille. C'était ptete un connard qui allait me frapper j'en sais rien. Et enfin, j'ai forcément envie que tu saches où j'habite au cas où tu sois un obsédé compulsif. finis-je avec un ton compréhensif.
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