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Pas de nouvelle, bonne nouvelle ? (Abby)

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Ses doigts se serrèrent sur les miens alors que mon regard se plongeait dans le sien, cherchant à savoir ce qu’il s’était passé. Sauf qu’elle se contenta de son explication évasive : il s’était barré. Et ses mains se dérobèrent alors qu’elle se remettait à gigoter, tournant en rond. « Tu vas me filer le tournis Abby pose toi sur la chaise un instant… » lui conseillai-je, mais je parlais dans le vent car la jeune femme continuait de faire les cent pas. « Mais pourquoi ? Il s’est passé quelque chose ? Y’a eu une dispute entre vous ? Il a rencontré quelqu’un d’autre ? » C’était super délicat à demander surtout qu’elle s’énervait ça se voyait mais il fallait que je comprenne pour pouvoir l’aider comme il fallait.
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Je continuait de marché en rond, j'avais besoin de bougé même que PRiape me disait de m'assoir je ne pouvais pas, je ne tenais pas en place.
"Non" Ah Priape jouais les curieux. Il voulait savoir si on c'était disputé ou quoi.
"Non non, rien!!!!! L'unique fois ou on c'est disputé c'est quand il trouvais que je picolais trop, et que je lui est dit que je faisait sa parce qu'il était pas la, et c'est la seul vrai dispute qu'on a eu! Je sais pas j'en sais rien, il a pas laissé de mot rien!"
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Je regardais Abby faire les cents pas. Je me sentais impuissant face à son désespoir, mais surtout je ne comprenais pas. Et y’avait rien de pire pour un dunster que de pas comprendre. Je ne pouvais pas penser clairement, réfléchir ni même la réconforter si je pigeais pas un minimum ce qu’il s’était passé. Et apparemment, Abby n’avait guère plus d’explications à me fournir. De mémoire, elle ne se rappelait que d’une seule dispute, à propos du fait qu’elle buvait trop. « C’est pour ça que tu t’es jetée sur la vodka tout à l’heure ? Parce que tu sais au fond de toi que ça l’énerverait de te voir comme ça ? » Docteur Zacharias psychanalyste bonjour. « Mais c’est pas logique Abby tout ça… Pourquoi il t’aurait lâché du jour au lendemain ? Tu m’avais dit qu’il était heureux de devenir papa… » J’étais super septique, même si je ne remettais pas en doute le chagrin de la jeune femme, j’avais du mal à croire que son prince charmant se soit soudainement changé en gros connard sans raison.
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Je tournais en rond, je ne pouvais pas resté en place j'avais bien trop de chose dans la tête je saturais. J'alais implosé. Quand il me sortais des théorie je le contredisait toute suite
"Non parce que je veux oublier!" Oui c'est la seul chose qui me faisait oublie pendnant quelque heure. Il me disait que c'était pas logique
"Je sais... Il est injoignable, na pas laissé de mott et a pris toute ses affaire! Il c'est barré alors qu'il avait jurée qu'il resterais! C'est fini c'est tout, de toute façon je ... il va pas être pèrze alors voila!" Oui le mot avorté ne sortait toujours pas de ma bouche.
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« Vas-y molo quand même sur la bouteille Abby. » A trop vouloir l’oublier, elle allait finir en coma éthylique. Et pourtant, j’étais plutôt expert en matière de sa saouler pour tout zapper. Seulement là, la demoiselle avait un petit gabari et en plus elle buvait de la vodka au goulot alors j’étais inquiet… Concernant Eden, je ne trouvais pas cela logique du tout. Alors elle me raconta qu’il n’avait pas laissé de mot, qu’il était injoignable et avait emmené toutes ses affaires. Donc il s’était barré. Oui si il avait été enlevé ou une histoire du genre, il resterait des biens personnels du garçon… Pourtant, je continuais de trouver ça louche… Pas cohérent. « Il ne va pas être père, ça veut dire que tu as… ? » Je pensais comprendre, mais je voulais être sûr. J’imaginais bien ce que la demoiselle avait du choisir de faire en réalisant que l’homme de sa vie avait filé.
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Il me disait d'y aller molo
"Priape, j'ai plus envie..." Oui j'ai plus envie de vivre dans lui, je l'aime tellement et je le deteste a la fois, je veux vivre avec lui, mais il ne veut clairement plus de moi. Je continuais de tourné en rond sans m'arrpeté. Priape me demandais si j'avais avorté, il voulais que je le dise, sauf que j'en était incapble, j'avais tuer deux être, auté la vie a deux petite chose innocente, mais je sais que je serais pas arrivé a les gardé a terme.
"Oui" C'est la que les larmes coulait sur mon visage, je me laissait tombé lourdement sur le sol et j'explosais en sanglot.
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Abby semblait complètement à bout. Elle n’avait plus envie. Plus envie d’y aller molo, de prendre soin d’elle, plus envie de rien… Et elle me confirma d’un petit oui qu’elle l’avait fait. Elle avait donc mis un terme à sa grossesse volontairement suite au départ d’Ed. Je n’avais pas envie de la faire culpabiliser, c’était presque logique qu’elle ait fait ce choix, après tout qui rêverait d’être mère célibataire de jumeaux ? Elle s’effondra au sol suite à cet aveu avant de fondre en larme. Je me penchai pour la prendre dans mes bras, la serrant contre moi, ma main se perdant dans ses cheveux. « Je suis là Abby, courage… Tu veux que je te ramène chez toi… T’as besoin de te reposer… » proposai-je finalement avec douceur.
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Je venais de m'ecrassé au sol en pleurant j'avais tué mes bébés a cause de lui, je sais que la grossesse ne serais jamais arrivé a terme et je ne voulais pas être mère célibataire! Je me serrais dans les bras que Priape entourais autour de moi. Il voulais me ramené pour que je me repose.
"Que si tu reste avec moi!" Je ne voulais pas être seul...
"PArs pas ... " JE veux pas être seul, j'ai aucune envie de me retrouvé seul, j'ai peur de la solitude; j'ai pas envie de pleuré toute la nuit.
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« Je reste, je reste… Je vais nul part Abby. » J’allais certainement pas l’abandonner dans cet état. Je la serrai un peu plus dans mes bras, en proposant même : « Tu veux qu’on aille à la DH ? Mon coloc est pas là en ce moment tu pourras squatter son lit. » Et on resterait tous les deux comme ça. Elle avait besoin de soutien et de présence. Et puis aussi de changer d’air. Elle pouvait pas rester ici, au milieu de la vaisselle brisée et dans ces lieux encore chargés des souvenirs de son ex, celui qui aurait du être le père de ses enfants. « Allez viens, on s’en va d’ici… » fis-je en l’entrainant par la main vers ma voiture.
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Il me jurais qu'il ne partirait pas, il me serais encore plus fort, a cause de Eden, j'ai toujours peur que les gens près de moi me fuit, j'ai peur... Il me proposais de venir dormir avec lui a la dunster, j'agitais la tête de haut en bas. Je voulais aller avec lui, je ne voulais pas resté seul. Je n'arrivais plus a parlé tellement j'avais une boule dans la gorge. Je me relevais avec son aide, je me serais contre lui, mes jambes me portais a peine... Je m'affalais dans la voiture.
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