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Looking at the stars, I can see nothing but you (ft. Paris)

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Paris & Summer

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Trouver un moyen de nous sortir de là, c’était que je m’étais fixée comme objectif pour la soirée. Je ne voulais pas avoir à laisser Paris payer le prix de mon imprudence, et qu’il en pâtisse avec les enfants la démarche qu’il m’avait dit un jour avoir lancé… Plusieurs personnes, dont mes parents m’étaient venus en tête, mais c’est Bonaventure finalement que j’estimais comme étant le seul à pouvoir nous aider. Quand son nom s’était échappé de ma bouche, je remarquais très vite la tête de mon petit-ami, au point de lui expliquer le plus brièvement du monde que Bona était un ami…sans bien évidemment préciser les dernières circonstances dans lesquelles j’avais revu cet ami. Et heureusement d’ailleurs parce que Paris, sans même être au courant, commençait déjà à demander si Bonaventure avait été plus qu’un simple ami. Franchement ce n’était pas le moment. Je cherchais à moyen de sortir, et je n’avais pas envie de me justifier sur le sujet. Du coup, sans réfléchir, j’avais lancé un regard qui en disant long à Paris sur mon humeur : un regard qui voulait dire « Ce n’est pas le moment pour une crise, franchement ». Mais à peine avais-je lancé ce regard, que déjà, je le regrettais. En fait je me sentais suffisamment coupable de mon comportement avec Bonaventure que je ne voulais pas en plus devoir expliquer à mon petit-ami à quel point j’étais une fille instable, qui s’était adonné à un moment de faiblesse parce qu’à l’époque Gabin n’était pas des plus parfaits ! Pire, j’allais passer pour une femme immature qui pouvait faire foirer une amitié à cause d’un moment d’égarement ridicule.

Voilà pourquoi, quand le garde me fit sortir de ma cellule, je n’adressais pas un seul regard à Paris suite à sa question et partais passer ce coup de fil. Comme je le pensais, Bonaventure avait su répondre à ma demande, sans poser de question, juste parce que je lui demandais de l’aide…et je remerciais le ciel à cet instant pour avoir des amis aussi fiables autour de moi. J’avais quand même dit au téléphone que le paiement de la caution était pour deux personnes, sans vraiment lui dire qui. Là encore, je ne sais pas pourquoi je n’avais rien dit. Surtout que je n’avais aucune raison de cacher ma relation avec Paris. Et d’ailleurs, je ne le voulais pas !!! Sans doute était-ce la précipitation qui m’avait fait omettre certains détails...

Je revenais dans la cellule 10 minutes plus tard, et je me sentais mal…Quelque chose en moi n’était pas d’accord avec mon comportement envers Paris. J’avais joué la carte de la petit-amie excédée par la jalousie spontanée de son homme alors qu’en fait, il méritait de savoir.

Il y eut un silence de quelques minutes à partir du moment où j’avais regagné ma cellule : j’étais assise sur le banc, et je regardais le sol tout en me triturant les mains et faisant nerveusement tourner l’anneau en argent que j’avais autour de mon pouce. Je sentais le regard de Paris sur moi…et je crois que c’est le poids de son regard qui me fit craquer. « Ce n’est pas qu’un Ami… » Déclarais-je d’un ton monocorde. Je relevais la tête, honteuse « Enfin si ! Mais… » je me levais soudain de ma place pour rejoindre l’autre côté de la cellule et me rapprocher de celle de Paris, entourant à nouveau deux barreaux entre mes mains « J’ai eu un moment d’égarement avec lui il y a de ça deux mois – juste avant que toi et moi on se rencontre – et…enfin…je l’ai embrassé, et depuis je me suis toujours pas excusée de mon comportement » Voilà ça y’est, c’était dit! Un bref soupir s’échappa de ma gorge, évacuant ainsi le stress d’avoir eu à révéler une information de ce genre, mais maintenant, c’est une boule d’angoisse qui se formait dans mon ventre : j’avais peur de la réaction de Paris face à cette révélation. « Je t’assure que c’est tout ce qu’il y a eu » Me défendais-je tout de suite « et d’ailleurs, quand ça s’est passé, j’ai tout de suite paniqué et je m’en suis voulu parce que…j’étais encore avec Gabin à ce moment-là et…enfin, j’ai eu l’impression de le tromper. Je lui ai tout raconté en rentrant tellement je me sentais mal… » Ouais je me souvenais encore de ce fameux jour, ou j’avais appelé Gabin juste après le baiser échangé avec Bonaventure, pour lui dire que j’avais fait une bêtise…et je me souviens parfaitement de la réponse d Gabin : « C’est tout ?! Tu l’as embrassé, et tu as tout de suite regretté […] On n’est pas mariés Summer, et c’est qu’un baiser » A l’epoque une partie de moi s’était sentie soulagée de voir que Gabin ne m’en tenait pas rigueur, mais une autre partie avait envie de lui hurler dessus parce qu’il ne ressentait finalement aucune émotion à l’idée que j’ai pu lui échapper des mains l’espace d’un instant.

Bref, tout ça n’avait plus d’importance pour moi. J’avais tout mis de côté. Mise à part ma culpabilité à l’idée de m’être mal comporté vis-à-vis de Bonaventure….et de Paris parce que mon comportement passé pouvait avoir des conséquences sur la manière dont il me verrait maintenant.


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Summer & Paris
Summer lui avait lancé un regard qui ne lui avait pas vraiment plus et Paris aurait aimé lui montrer son mécontentent sauf que sa petite-amie put quitter le sous-sol et cela sans se retourner vers lui. Le jeune homme lâcha une bordée de juron avant de faire les cent pas dans cette petite cellule. Son avenir reposait entre les mains d’un parfait inconnu et le pire dans tout cela, c’est qu’il sentait qu’il y avait eu un truc entre Summer et lui. Merde, il voulait pas compter sur un ex de sa petite-amie alors que se connaissant comme il se connaissait, il aurait plutôt envie de lui coller son poing dans la gueule. Là, juste sans raison. Pour marquer son territoire -disons que c’était beaucoup plus classe que de pisser le long de la jambe de son petit ange. Voilà que ses pensées devenaient totalement débiles, signe qu’il pétait un câble à être enfermé dans cette cage. Oui, Paris ne supportait pas d’être enferé et encore moins dans un espace confiné. Là encore, il pouvait se rassurer en ayant une vue sur l’extérieur de sa cage mais le stress commençait à grimper.

Que lui disait-il ? Et elle, comment présentait-elle la situation ? Ces questions allaient le rendre dingue tout comme sa jalousie. Paris se contenait difficilement ! Il avait toujours été d’un naturel violent parce que justement, il ne savait contrôler ses émotions. Voilà une des raisons qui faisait qu’il se défoulait dans le sport, la danse et dans les combats clandestins ou encore dans le sexe. Une manière de se canaliser et de rester l’esprit vif et calme. Or, là, il n’avait rien pour se défouler et Summer l’avait clairement mis au défi de ne pas poser de questions. Au final, il devait donner une belle image d’ours mal luné.

Sa petite-amie revint au bout de trop longues minutes et il n’osa rien dire de peur que ses mots ne dépassent sa pensée ; se contentant de simplement la fixer parce qu’elle avait le don de le calmer simplement par sa présence. Son petit ange finit par craquer, lui expliquant le fin mot de l’histoire. Elle l’avait embrassé alors qu’elle était en couple ave Gabin -signe que ce Bonaventure était tout de même important pour elle. Bon sang, il avait encore moins envie de dépendre de ce type. « Je m’en fous de Gabin, ce type est de l’histoire ancienne. Moi, ce que je veux savoir c’est si je dois craindre ce Bonaventure ? Je te connais Summer, tu n’es pas du genre à sauter au cou des mecs que tu croises et encore moins juste parce que tu as un coup de mou dans ton couple. Est-ce que tu es attirée par ce type ? Est-ce que tu as des sentiments pour lui ? »lui demanda-t-il de but en blanc. Paris voulait bien se préparer à toutes les éventualités mais il avait clairement besoin de savoir si oui ou non, il avait un rival contre lequel lutter. « Et lui, est-ce qu’il a des sentiments pour toi ? Tu sais ce qui me rend dingue, c’est de me dire que tu trouveras toujours mieux que moi sur cette putain de planète. Je ne suis pas le genre de mec qu’on présente à ses parents mais je me doute que ce Bonaventure, c’est le genre gendre idéal hein ?! La pauvre, tu le siffles et il rapplique sans poser de question » continua-t-il en faisant les cent pas, totalement flippé à l’idée de la perdre. « Excuse-moi… Je n’ai pas à te parler comme ça… Juste que l’idée de te perdre maintenant me rend dingue »

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J’étais là en train de tenter de me justifier auprès de mes actions passés concernant Gabin et Bonaventure, en sachant pertinemment que cela aurait sans doute des répercussions sur ma relation présente mais… à ce point-là, je ne m’y étais pas préparée.

Paris avait monté le ton, et j’avais eu un léger hoquet de surprise. Il n’était pas effrayant, il était paniqué…et apparemment ce n’était pas vraiment ce que j’avais fait à Gabin qui le dérangeait, mais ce qu’il avait à craindre de Bonaventure. Et les deux questions qu’il me posait suite à ces révélations me pris un peu de court. Est-ce que j’étais attirée par Bonaventure ? Cette question était un peu délicate. Bonaventure est séduisante, adorable, super prévenant, et avant de m’être égaré avec lui rien ne m’avait fait me poser des questions sur mon attirance pour lui. Je le considérais comme un ami, point barre. Est-ce que j’ai des sentiments pour Bonaventure ? Là encore c’était délicat. Si je devais comparer ce que je ressentais aujourd’hui avec mon incertitude de l’époque : je dirais forcément NON, je n’ai pas de sentiments. Mais…il y a bien eu un moment où je me suis posée la question. Je me préparais donc à expliquer cela à Paris avec les bons mots mais il me prit à nouveau au dépourvu en me demandant si Bonaventure avait lui, des sentiments pour moi ? Je ne m’étais jamais vraiment posé cette question, ne serait-ce qu’une seule fois! Je ne pensais pas à cette éventualité ni à l’époque, ni aujourd’hui, et puis de toute façon ce n’était pas à moi qu’il fallait poser ce genre de question. Et franchement là, elle m’importait peu! Ce qui me faisait le plus mal en cet instant, c’était d’entendre Paris me dire qu’il savait qu’il y avait mieux que lui, qu’il n’était pas un mec parfait, et que Bonaventure lui devait sans doute l’être. Pire encore il rageait sur maintenant sur la facilité avec laquelle Bonaventure accourait quand je l’appelais à l’aide. Je le sifflais ? Et il accourait ?! Les mots de Paris étaient cinglants, et en d’autres circonstances, j’aurais pu lui hurler dessus en lui disant que je n’appréciais pas l’idée qu’il me compare à une femme aussi égocentrique qui prenait les hommes pour des chiens qu’elle pouvait siffler quand elle en avait le besoin. Ma seule réaction fut de croiser les bras devant ma poitrine et de le regarder comme si j’étais prête à réprimander un enfant pour ses paroles déplacer. Sauf que voir Paris faire les cents pas comme un lion en cage me faisait de la peine. J’avais envie de le rejoindre de le prendre dans mes bras et de lui dire qu’il n’avait pas à avoir peur de quoique ce soit. Malheureusement pour nous c’était impossible.

J’avais donc préféré le laisser finir de vider son sac et après un silence de ma part, durant lequel je réfléchissais à mes paroles, je me décidais enfin à lui répondre et tenter au mieux d’apaiser son angoisse : « Je n’ai pas de sentiments pour Bonaventure. Seulement je te mentirais si je te disais ne pas m’être posée moi-même cette question un jour. » Je prenais vraiment le temps de poser mes mots parce que si il y a bien un truc que j’avais compris, c’est que l’angoisse de Paris allait de pair avec l’image qu’il se faisait de lui ; pas celle d’un homme bien…Et une part de moi le sentais fragile. Peut-être à cause de ce qu’il m’avait avoué sur son enfance, le soir même où l’on s’était laissé une chance tous les deux ? Peu importe, quelques soient ses raisons, je voulais qu’il se sent considéré et respecté dans les réponses que je lui donnerais. Chaque mot ayant une valeur, un poids, il était hors de question que je ne prenne aucune mesure en m’adressant à Paris. Il méritait toute mon attention et ma délicatesse.

« J’insiste sur le fait que je ne te connaissais pas à ce moment-là. Parce que crois-moi, ce fait à son importance : Est-ce que je suis attiré par lui aujourd’hui ? NON. Est-ce que j’aurais pu me sentir attiré par lui à l’époque ?....OUI. Mais parce que comparé à Gabin, n’importe qui – je dis bien N’IMPORTE QUI – aurait pu être le candidat idéal…voilà pourquoi j’ai eu ce moment de faiblesse. Surtout qu’à ce moment, Bonaventure m’avait remonté le moral et…enfin bref. Ce n’est pas important. » Oui franchement, ça servait à rien d’aller dans le détail de notre conversation du moment. Premièrement parce que je ne voulais pas m’afficher tout de suite auprès de Paris concernant mes problèmes familiaux, et deuxièmement parce que ça n’aiderait pas à régler le problème actuel. « Est-ce que Bonaventure à des sentiments pour moi ? Je ne crois pas…On a toujours été amis lui et moi, et comme je n’avais jamais cherché à ce que cela en devienne autrement. Je ne me suis posée la question de mes sentiments qu’après l’avoir embrassée. Jamais avant. Maintenant, pour répondre à tes remarques : est-ce que Bonaventure est le gendre idéal ? Est-ce qu’il est parfait ? Sans doute. Mais PUTAIN, Qu’est-ce que je m’en fous !!! » J’avais monté un peu plus la voix pour cette dernière phrase, pas par colère, mais vraiment pour insister sur le fait que c’est ce qu’il devait retenir de tout ça… « Je ne cherche pas la perfection Paris. Je cherche cependant quelqu’un capable d’accepter mes imperfections…et tu viens de le dire toi-même, je me jette pas au cou du premier venu. J’ai besoin de ressentir quelque chose. Une étincelle, une décharge électrique… Pas au sens littérale hein, j’en ai fait les frais et je n’aime pas vraiment ça ! » Une petite boutade en passant ne fait jamais de mal non ? « Cette étincelle je ne l’ai pas senti avec Bonaventure… Je l’ai par contre sentie avec un grand brun de presque 2mètres de haut, qui s’est pointé avec toute sa famille un jour à l’hôpital et que j’ai aimé faire semblant de détester… »


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Summer & Paris
La jalousie le bouffait petit à petit à mesure que les barreaux de cette cellule le retenaient prisonnier. Bon sang, il avait besoin de la toucher pour se rassurer, de l’embrasser, de la prendre dans ses bras. Là, il avait l’impression de se débattre dans un maelstrom d’émotions qui menaçait toujours un peu plus de l’engloutir et de le noyer. Paris n’avait jamais été jaloux à ce point. Il avait bien sûr éprouvé des petites pointes, par-ci par-là parce que justement, son côté possessif le poussait à grogner comme un mâle dominant. Seulement, là, il n’était pas question d’une conquête lambda. Il s’agissait de sa petite-amie et ce sentiment était décuplé voir quadruplé. Il ne contrôlait rien : du ton de sa voix, aux battements irréguliers de son cœur. Il avait l’impression de n’être qu’un crétin prêt à se rouler aux pieds de sa belle pour la supplier de le garder quoiqu’il arrive, coûte que coûte. Le problème, c’est que sa fierté le poussait plus à grogner qu’à rouler.

Heureusement que ce Bonaventure n’était pas en face de lui sans quoi, il lui aurait déjà réglé son compte en mode homme de Cro-Magnon, le pagne et la massue de pierre. Il manquerait plus qu’il s’écrie : MOI TARZAN ET TOI JANE ; et nous avions le parfait exemple du crétin machiste et puéril. Le pire dans toute cette histoire, c’est qu’il avait une confiance aveugle en Summer. Il savait qu’elle n’était pas le genre de femmes à être infidèle et que si c’était le cas, c’est que dans sa tête et dans son cœur, le couple n’avait plus lieu d’être ; Mais voilà, c’était ce qu’il craignait le plus : lui donner des raisons de ne plus croire au futur de leur couple. Lui, il voulait y croire, s’y attacher et se battre comme jamais il ne s’était battu dans sa vie. Summer serait sûrement sa plus belle bataille et lui, il voulait bien être le général de son cœur.

Alors, l’entendre lui énoncer les faits mais également ces vérités lui faisaient du bien mais également du mal. Elle s’était posée la question. Elle s’était posée la question. Il ne cessait de se répéter cette putain de phrase qui le rendait dingue. Aussi, pour exprimer sa colère mais surtout son désespoir, il tourna et tourna dans sa cage comme un lion en peine. Il n’osait croiser son regard de peur de perdre cette rage qui le maintenait debout en fier guerrier qu’il savait si bien être par moment. Mais comment rester de glace à ses propos ? Comment résister à l’appel de cette voix. Il eut un léger sourire à sa boutade signe qu’elle avait réussi l’exploit de l’apaiser suffisamment pour qu’il soit sensible à cette petite trace d’humour. Paris se tourna vers elle, un regard qui lui hurlait de le pardonner pour cette crise, pour cette perte de contrôle. « Je n’aime pas être enfermé » murmura-t-il. Il n’aimait pas cette impression d’être prisonnier et à la merci de tout et n’importe quoi : des gens, de ses émotions. « Je suis désolé, j’ai perdu le contrôle. Je ne voulais pas me montrer sous ce visage mais je n’y peux rien. J’avais déjà beaucoup de vices avant de te rencontrer mais je crois que je peux rajouter la jalousie désormais » avoua-t-il en se rapprochant d’elle. « Je n’ai jamais aimé dépendre de quelqu’un alors d’un inconnu… C’est difficile pour moi mais l’idée que cet homme soit pour toi plus qu’un ami, ça m’a rendu dingue. Je sais que je ne suis personne pour te critiquer quand on connait mon passif sexuel… mais c’est plus fort que moi, j’ai envie d’être le seul et l’unique à tes yeux comme tu l’es aux miens. Je n’ai jamais songé qu’un jour, je puisse avoir la chance d’être avec une femme comme toi Summer. Tu parles de tes imperfections mais elles vont de paires avec les miennes. Je crois que j’ai juste envie de te serrer dans mes bras… Tu es à côté de moi et pourtant tu me manques ! » reprit-il d’une voix, presque un murmure, laissant de côté la colère pour n’être plus que cet homme fragilisé. Une facette de lui qu’elle était la seule à connaître.


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Le voir sourire à ma petite remarque de la décharge électrique me rassurait…au moins il écoutait. ET, il s’apaisait ! C’était donc une demi-victoire pour moi pour le moment parce que je n’étais pas encore sûre qu’il prenait conscience de tout ce que je lui disais par rapport à Bonaventure…

Il ouvrit la bouche après un petit moment pour me dire qu’il n’aimait pas être enfermé, et à ses mots je penchais la tête sur le côté avec un p’tit rictus au coin des lèvres en lui répondant, avec une pointe d’amusement : « Oui, je crois que j’l’ai remarqué ! » Fallait le voir tourner en rond dans sa cage depuis quelques minutes. « Je ne sais pas si je dois te comparer à un lion là…ou à un ours mal luné… » Encore une fois, je disais cela avec humour et je savais pertinemment que Paris en comprendrait le sens. Il s’excusa ensuite pour avoir perdu le contrôle, et je l’écoutais patiemment s’exprimer parce que je sentais qu’il en avait besoin. Après tout, s’il était capable de poser des mots sur ses ressentiments c’était plutôt bon signe. J’inspirais profondément et souriait chaleureusement, lui prouvant que je ne lui en voulais pas du tout… Au contraire, dans sa situation j’aurais sans doute fait pareil. « Paris….chéri, écoute : tu as vraiment aucun soucis à te faire. Bonaventure, c’est vraiment un ami et rien de plus. Tu ES le seul et l’unique à mes yeux, et ce depuis un bon moment maintenant. Parce qu’on, autant être honnête : je ne t’annoncerais rien de nouveau en te disant que j’ai passé mon temps à te résister, en vain ! » J’haussais alors les épaules et lâchais les barreaux de la cellule pour prendre une posture plus détendue, parce que j’avais la ferme intention de me moquer de moi-même en cet instant : « "Paris, il vaut mieux tous les deux qu’on reste amis" » lançais-je en citant mes propres mots lors de notre rencontre non loin de la patinoire un peu avant Noël. Je sortais ensuite un gros soupir bien exagéré en levant un bras et l’agiter devant moi en chassant l’air comme si je voulais chasser une mouche et ajoutais « Franchement, en y repensant j’avais rien de crédible ce jour-là… c’est vrai quoi ?! Je te dis tout ça mais la seconde d’après, je me rue dans tes bras ?! Pffff » Je me tournais en ridicule, parce que dieu sait que je l’avais été à cet époque-là. Croire que je pouvais me tenir au statut d’amis avec Paris ? C’était couru d’avance…

Je rigolais un peu tout en regardant un point fictif au sol en repensant à ce fameux soir et ajoutait « Et d’ailleurs : en tant que jalouse, je me pose là moi aussi, hein ! » la crise que je lui avais faite sur les différentes femmes qu’ils avaient eu à son bras à l’époque, était bien au dessus de à celle qu’il venait de me faire. Je relevais la tête pour fixer Paris dans les yeux, sans perdre mon sourire attendrie par ses paroles. Il m’annonçait alors qu’il avait envie de me serrer dans ses bras; qu’il était à côté de moi pourtant, mais que je lui manquais quand même…Et je ne pouvais que me sentir honorée à l’idée de connaître cette facette de sa personnalité. Je la savais exclusive, secrète, et j’en étais limite ravie qu’elle le soit. Parce que je voulais que Paris ne soit ainsi pour personne d'autre que moi… « bah on est deux dans cet état…tu me manques aussi » J’allais rajouter quelques chose, mais au moment où j’ouvrais la bouche, le garde de tout à l’heure, frappa brutalement sa matraque sur les barreaux d’une cellule vide pour nous ramener à la réalité.

« HEY les tourtereaux ! Votre ticket pour la liberté est là, il signe les papiers de sorties… » Mauvais timing…mais bon, au moins c’était une bonne nouvelle, on allait pouvoir sortir.
Le garde me fit sortir en première, et je restais pourtant là, au milieu de la pièce, à trépigner d’impatience pour que Paris puisse lui aussi enfin sortir.  Il passait à peine sa porte que déjà je lui sautais dans les bras. Mais littéralement !! J’avais enroulé mes jambes autour de sa taille et entourait mes bras autour de son cou alors que ma tête reposait sur un de mes bras et son épaule. Je le serrais fort tandis qu’il me tenait pour que je ne tombe pas.

Le garde passait alors à côté de nous en levant les yeux au ciel et allait de son commentaire : « Dites-donc ! Vous voulez qu’on vous rappelle pourquoi on vous a coffré ? » Cette phrase eut pour raison de me faire grogner, même si je finis par descendre de mon perchoir Made In Paris (c’te blague) tirant sur mon blouson au passage pour éviter de paraître débrayée à cause de mon saut non calculé. On nous demanda de signer un papier pour récupérer nos affaires personnelles détenues pendant notre « dodo surprise ». Une fois fait, on pouvait se diriger à l’accueil pour contresigner les papiers de sorties…et affronter Bonaventure.

Sur le chemin, placé au côté de Paris, j’avais passé mon bras derrière son dos et lui entourait la taille me collant à lui tout en marchant. Et quand on arrivait enfin sur les lieux, je ne le lâchais pas ! Pourquoi ? Parce que je voulais qu’il comprenne qu’il était exclusif, qu’il comptait, qu’il n’y avait aucun doute la dessus. C’est pourquoi, au moment où on se trouvait face à Bonaventure qui nous avait sorti de là, je souriais à ce dernier, mais n’avait certainement pas changé de position : Toujours collé à Paris et le tenant par la taille, je venais remercier mon ami. « Merci Bona’…Je te dois une fière chandelle !! Dès qu’on rentre, je me charge de te rembourser et… » Je me sentais encore honteuse par rapport à la dernière fois que l’on s’était vu lui et moi, le dernier contact que l’on ait eu suite à cela ayant été deux  textos d’excuses qui pour moi n’avaient pas de valeur vu qu’il méritait de VRAIS excuses de ma part. Mais je  ne me voyais pas les faire maintenant, dans ce lieu que je voulais d’ailleurs quitter en vitesse ! J’étais épuisée, avait envie de prendre une douche pour retirer toute traces évidentes de mon passage ici…Au lieu des excuses donc, j’optais pour des présentations officielles. « Euhmm Bonaventure, laisse-moi te présenter Paris… » Et alors que les deux s’échangeait quelques regards et une brève poignée de main en premier lieu, je continuais  avec les formules d’usage habituelles « Paris, Bonaventure: un très bon ami….Bona, Paris : mon petit-ami ! » Je ne sourcillais pas, restais sûre de moi, bien qu’un peu embêtée de devoir faire les présentations aussi rapidement et dans un lieu impersonnel, mais au moins les choses étaient claires : je ne cachais personne à personne, et j’assumais amplement ma situation.

Quelques instants plus tard, je réfléchissais à la manière dont on allait pouvoir rentrer. Ma voiture, et la moto de Paris étaient restée sur les lieux…j’allais donc devoir demandé un dernier service à mon ami. « Ecoute je sais que tu en as déjà fait beaucoup mais…j’ai encore un p’tit service à te demander…tu pourrais nous ramener au parc forestier à quelques kilomètres d’ici ? Nos véhicules sont restés là-bas et… » Pas besoin de finir réellement. J’implorais simplement mon ami du regard, pourtant déjà tellement reconnaissante à l’idée qu’il soit là, et qu’il nous aide.


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Summer & Paris
Paris était désemparé face à toutes les émotions que faisait naitre Summer. Il n’avait pas l’habitude d’être confronté à tout cela et ce soir, il avait clairement éprouvé ses limites. Il ne savait pas quoi faire pour sortir la tête de l’eau mais heureusement, sa petite-amie était un véritable phare en pleine tempête. Il l’écouta religieusement, buvant même chacune de ses paroles qui lui permettait de se détendre. Concentré sur elle, il ne remarqua même pas qu’il s’était arrêté de marcher pour venir limite se coller aux barreaux de sa cellule dans l’espoir vain de se rapprocher d’elle. « Si tu savais combien ce jour-là, j’avais envie de t’embrasser pour te prouver que je ne voulais pas être ton ami ! Mais je m’étais convaincu que c’était la meilleure des choses. Je n’étais pas encore prêt à admettre ce que je ressentais pour toi et encore moins que j’avais envie de plus » avoua-t-il avec un léger sourire, signe qu’il était définitivement calmé. « J’ai aimé que tu viennes dans mes bras. Je te l’ai pas dit mais ce jour-là, je crois bien que j’ai touché le paradis » répondit-il par la suite, en lui glissant un petit clin d’œil. Paris ne cessait de répéter qu’elle était son ange et c’était vrai. Auprès de la jolie blonde, il se sentait tellement bien. En paix avec lui-même.

Il lui manquait juste une chose : qu’elle le regarde. Summer fixait un point au sol et il la trouvait adorable mais son regard lui manquait. Il aimait tant s’y perdre. « Tu es sexy au diable quand tu es jalouse » la taquina-t-il, ses attentes étant comblées puisqu’elle le regardait à nouveau. Dieu qu’il pouvait aimer ses yeux.  Le garde arriva sur ces entrefaites et Paris se retint de lui grogner dessus. Il avait tellement hâte de sortir de cette cage ! Summer aussi visiblement parce qu’elle trépignait devant la sienne. Puis, ce fut la libération et le jeune homme se fit un plaisir d’accueillir sa petite-amie dans ses bras, la soutenant par la taille pour mieux répondre à son baiser avec fièvre et tendresse. « Dieu que tes lèvres m’ont manqué aussi »murmura-t-il entre deux baisers avant que le garde joue à nouveau les trouble-fêtes. A regret, il la laissa redescendre, déposant un baiser sur son front comme s’il ne pouvait s’empêcher de la toucher après avoir passé ce qui ressemblait à une éternité loin d’elle.

Le couple regagna rapidement le rez-de-chaussée où les attendait un homme de leur âge. Il avait le visage souriant bien que son regard se voila de tristesse en les apercevant. Summer avait tort : son ami ne ressentait visiblement pas que de l’amitié à son égard mais Paris comprit qu’il n’avait pas à faire avec un rival. Ce Bonaventure s’effaçait pour respecter le bonheur de la demoiselle. Ce fut comme un accord tacite entre les deux hommes si bien que Paris resserra son étreinte autour de sa petite-amie. « Tu sais très bien que si je peux t’aider, je le ferais avec plaisir. Enchanté Paris » leur répondit le métisse avec un sourire qui se voulait enjouer. Tu parles mon pote. Tu n’es pas absolument pas enchanté de me rencontrer mais t’es un brave gars songea Paris en lui serrant la main qu’il lui avait tendu. « Enchanté de même… Merci pour la caution, je te rembourserai ma part et c’est pas négociable »grommela Paris qui visiblement peinait toujours à se montrer agréable en public face à un inconnu. « Je n’en doute pas » rétorqua Bonaventure en hochant la tête. C’est alors que Summer reprit la parole, demandant à son ami s’il pouvait les raccompagner jusqu’au parc forestier. « Pas de souci ! Venez, je ne suis pas garé très loin » leur répondit-il en tournant les talons. Le couple le suivit et Paris laissa Summer s’asseoir sur le siège passager. Il pouvait se montrer bon prince de temps en temps. Le trajet se fit plus ou moins en silence, coupé par le badinage des deux amis. Paris était plongé dans ses réflexions. « Et voilà ! Soyez prudent sur la route et j’espère qu’on pourra se prendre un café un de ces quatre Summer ! Cela fait longtemps qu’on a pas passé un moment ensemble » fit Bonaventure avec gentillesse, me lançant un regard dans le rétroviseur. « Pas la peine de prendre des pincettes parce que je suis dans la voiture. Si tu veux passer un moment en toute amitié avec ma petite-amie, cela me pose pas de problème tant que tu sais où sont tes limites »rétorqua Paris à sa question muette. Oui, il savait mettre les gens à l’aise. Toutefois, le métisse rigola en secouant la tête. « Pas de souci à se faire… Summer et moi sommes amis, uniquement amis. Je vous souhaite une bonne fin de soirée les amoureux »les salua-t-il avant qu’ils ne descendent de la voiture. « Il était amoureux de toi ton Bonaventure mais il a compris que c’était mort ! Tu avais raison, je n’ai pas à m’en faire pour lui » lui dit-il alors qu’il la tenait, adossée contre son torse, son menton reposant sur le sommet de son crâne. « Rentrons ! »

electric bird.
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