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Paris & Summer
► Looking at the stars, I can see nothing but you
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J’avais réussi à me détacher de Paris non sans éprouver une douleur au ventre à l’idée de ne plus le sentir contre moi, et je le regardais en baissant la tête : il était encore à genou et avait l’air d’un gamin capricieux et au moins je me sentais soulagée de voir que je n’étais pas la seule à être frustrée. Sa remarque me fit rire discrètement et j’attrapais la couverture à mes pieds pour la déplier, la secouer un peu, tandis que Paris commençait à geindre en disant qu’il ne voulait pas s’installer convenablement, qu’il avait juste envie de moi. J’allais répliquer quand je sentis une main m’attraper la jambe pour me faire perdre l’équilibre ; Paris m’attendait à la fin de ma chute pour me faire tomber dans ses bras et de plus me lâcher. J’avais émis un petit cri de surprise et au moment où Paris m’enlaça, je me mis à lui répondre avec la même voix encore empreint de frustration « Mais moi aussi j’ai envie de toi, t’imagine pas à quel point… » Je gardais la couverture dans une de mes mains tandis que je posais l’autre sur la joue de mon petit-ami avant d’y déposer mes lèvres par la suite « Mais tu viens de dire que tu voulais que ce soit romantique et…OOooohh, j’ai pas envie de contrecarrer tes plans ou de te presser parce que j’arrive pas à me contenir ! » Pas le temps de lui en dire plus que déjà, Paris s’emparait de mes lèvres et je l’accueillais sans aucune restrictions. Et ce qu’il fit ensuite, cette déclaration, me rendit complètement folle. Je ne me contrôlais plus : la seule chose que je réussissais à faire sans trop trembler de désir, c’est de passer la couverture autour de nous pour nous couvrir. Le reste après cela, n’était que geste imprécis, précipitée parce que plus Paris parlait, plus il faisait monter la température et plus j’avais envie de le lui arracher ses vêtements et prendre possession de son corps. Mes mains tremblantes se posait sur son visage, le tenant en coupe au niveau de ses mâchoires tandis que je multipliais les bisous sur son front, ses joues, son nez, sa bouche que je picorais entre chacun de ses mots ; mes mains descendirent ensuite dans son cou, et agrippait la fermeture éclair de son blouson pour l’ouvrir. Je fis descendre la glissière jusqu’en bas de son manteau mais ne prit pas le temps de la détacher que je m’attaquais déjà à sa chemise plaid en dessous, déboutonnant le col pour m’emparer très vite de son cou pour embrasser sa peau et la mordiller gentiment.
Paris finissait son discours et je me détachais un instant de sa peau pour le regarder intensément. Mes yeux habituellement d’un bleu très clair s’étaient noircis de désir, mes pupilles dilatées à leur maximum alors que je prenais rapidement conscience de ses dernières paroles. Une légère incompréhension me traversais en cet instant et j’interrogeais Paris pour mieux comprendre : « Pourquoi t’as attendu si longtemps pour le faire alors ? Simplement parce que tu voulais être romantique ? » Je ne le lâchais pas du regard parce que ce dernier me répondait sans avoir besoin que Paris me le confirme avec ses mots « Oh mon dieu, t’es complètement de fou... » Déclarais-je avant de me précipiter sur sa bouche pour l’embrasser avec toute la force de mon désir. « T’as pas besoin d’aller jusqu’à organiser tout un rendez-vous idyllique pour me plaire ! » arrivais-je à articuler pendant notre baiser, et je m’écartais à nouveau pour nous stopper net et je le rassurais cependant : « Attention ça ne veut pas dire que ça ne me plait pas, hein ? C’est parfait mais…bon sang, tu imagines même à quel point tu m’as fait douter en agissant comme tu l’as fait » concluais-je en souhaitant être la plus sincère du monde avec lui. Je baissais alors la tête pour déboutonner un peu plus sa chemise, et je me posais ensuite mes mains sur ses épaules pour l’orienter sur le côté et le forcer à s’allonger sur le sol tout en reprenant la parole « J’ai envie de toi pour ce que tu es ! Parce que tu DOIS être... » De là, je ne perdis pas de temps pour l’enjamber à califourchon, mes gestes étant tout aussi tremblants et peu sûrs que tout à l’heure parce que je voulais faire tellement de chose à la fois que je ne savais plus où donner de la tête. Je voulais le caresser, l’empoigner, me coller à lui mais j’avais également tellement envie de gouter sa peau, de lui retirer tout ce qu’il y avait autour et qui me dérangeait au plus haut point ! J’attrapais à nouveau la glissière de son manteau pour ouvrir complètement le manteau et j’écartais ensuite les pans de sa chemise pour me pencher en avant sur lui et venir butiner son torse de baisers. Mon dieu, sa peau m’avait tellement manqué. Tout en parsemant de baiser sa peau brûlante, mes mains descendaient dangereusement sous son abdomen pour venir défaire la boucle de sa ceinture qui tenait son jean.
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FICHE BY LAVENDER J. TREVENA
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