romyr ϟ nobody says it was easy.

Dans ma tête, je remercie la personne tout en lui tirant la langue de se moquer de moi, non mais. Non, ce n’est pas tout, mais je ne me vois pas lui dire que la première fois où j'ai été saoule était à Vegas où j'ai été à deux doigts de coucher avec le premier venu. Puis, la seconde fois était juste de la folie. « Non. Je vais te dire ce que je vais faire : je vais en prendre une. » Et potentiellement ne pas terminer celle-ci et gaspiller. Au pire, Royce la terminera pour moi. « J’aime me rappeler ce que je fais durant ma soirée. Ne pas me le faire rappeler ou regretter quelque chose comme un tatouage ou une coupe de cheveux. » Oh god, je ne veux même pas penser à la possibilitée de faire un tric à mes cheveux sobre alors je ne veux pas penser en étant saoule. No, thank you. Puis, l’alcool ça goûte mauvais. Genre vraiment beaucoup. Donc, je ne comprends pas comment font les gens pour en boire toutes les semaines. Enfin, c’est peut-être parce que je suis une vieille fille et quoiqu’il en soit, je vais en prendre une, l’ouvre sans en prendre une gorgée et je vais m'asseoir sur les coussins. « Je sais que t’as un penchant pour l'alcool —pour m'être occupée de toi plus d’une fois— et que tu dois adorer les pertes de mémoire qui accompagnent tes réveils accompagnés, mais moi j’aime me rappeler de ces détails. » L’opening scene s’affiche ainsi que la musique et tout ça me vaut un sursaut. Okay, je mérite une gorgée de cette bière. Ce n’est pas celle que je bois quand j’en bois, mais ça devrait faire l’affaire. Oh god, non, pas du tout j’ai tort et ça se voit sur mon visage. « Viens t'asseoir, le film va bientôt débuter. » Je peux lui réciter, mais ce serait moins agréable pour lui.

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— with palmyr.

Je manquais de pouffer de rire lorsqu'elle parla de tatouage. Je lui ai expliqué pourquoi le prénom Talya était gravé dans ma peau sur mon avant bras? Peut-être qu'elle ne l'avait pas encore remarqué. Du coup, j'étais fier de lui montrer ma connerie. Je retroussais la manche de ma chemise en lui présentant mon avant bras droit. « Tu veux parler de ça? » c'était une longue histoire de beuverie avec Priape. J'avais envie de lui faire partager cette anecdote que je trouvais awesome à raconter. « J'étais avec un pote et on a lancé le pari de se faire tatouer le prénom de notre copine. Sauf qu'il y a eut un problème de communication avec le tatoueur et les prénoms ont été inversés. » du coup, j'avais Talya au lieu de Leevy sur la peau. Mais inutile de prononcer le nom de mon ex-fiancée. Pour rien au monde je voulais gâcher ce moment. Je riais après lui avoir expliqué l'histoire. J'en avais presque les larmes aux yeux. Je me raclais ensuite la gorge puis je venais m'asseoir près de Palmyr pour regarder le film qui commençait. Mais mon attention fut portée plus sur elle que sur le film. Je préférais l'observer, contempler sa beauté avec la lumière de la lune. Je commençais à piquer du nez et mes paupières se faisaient lourdes. Ce n'est pas ma faute, dès que je regarde un film je lutte pour ne pas m'endormir. Alors bois, Royce! Bois pour ne pas dormir. Je buvais.

Franchement, je suis dans l’incapacité de comprendre ce qu’il y a de drôle avec son anecdote. Oui, je l’ai déjà vu et oui, je m’étais posée la fameuse sans lui poser directement. Uniquement dans ma tête. Primo, je savais que Talya n’était pas son ex-copine, il m’a déjà dit qu’elle s’appelait Leevy alors ça va, la jalousie n’avait pas à être présente. Dans tous les cas, je ne vois pas ce qu’il y a d’amusant dans le fait de se faire tatouer le prénom d’une autre personne. À mes yeux, le tatouage doit représenter quelque chose. Les deux que je possède représentent quelque chose d’important pour moi. Voilà, c’était ma manière de voir les choses. Anyway, s’il est heureux de se balader avec le prénom d’une meuf sur son avant-bras, tant mieux et de raconter l’histoire avec, double tant mieux pour lui. Je vais simplement me taire et le laisser vivre dans son monde fantastique. Si un jour, je me réveille avec le prénom d’un mec sur mon bras, je le fais retirer illico presto. Nuh-uh, je n’attends pas. « Tu sais le concept de regarder un film est de le regarder ? » J’ai conscience que je peux être une distraction, mais c’est Pulp Fiction. « Je t’éduque cinématographiquement parlant là. Plus tard, tu vas me remercier parce que t’auras appris la danse de Mia et Vincent et que tu l’auras transmis à ton gosse. » Ou ma scène préférée, by the way. Hahaha, je vais lui apprendre. Je me mets cet objectif en tête et je vais réussir. « Hors-sujet, mais tu regrettes pas parfois d’avoir ce tatouage ? » Ça me trotte dans la tête depuis un moment et maintenant qu’il en a parlé, je lui demande.

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— with palmyr.

Mia, Vincent et cie. Okay, ça semblait être les personnages principaux. J'hochais la tête comme si j'étais à l'école et que j'apprenais quelque chose par la maîtresse. C'est difficile pour moi de rester concentré sur quelque chose aussi longtemps. J'ai du mal, je suis très vite distrait et ça depuis tout petit. Mais je faisais un effort, je n'avais pas envie de gâcher la belle surprise de Palmyr. « J'aime pas danser. » je riais car c'était faux et elle le savait. Je me voyais juste mal apprendre à mon fils à danser comme ces deux gugusses dont la mode était dépassée. Mais n'offensons pas Palmier. Je tournais la tête vers elle lorsqu'elle remettait le sujet du tatouage sur le tapis. J'haussais les épaules. « Si, je regrette, j'aimerais bien l'enlever mais pour ça il faut avoir le porte feuille de Paris Hilton. » je me trouvais drôle encore une fois. « Je le retirerai un jour, t'en fais pas, je ne compte pas garder ça toute ma vie. » non mais parce qu'elle me donne l'impression que ça la dérangeait tout ça.

« Menteur. Maintenant que tu m’as dit ça, je vais te l’apprendre. » Combien de fois, je l’ai fait ? Des millions de fois. À mes yeux, c’est une scène de danse mythique… Tout comme celle de Dirty Dancing. Adolescente et du temps où Caleb était toujours en vie, j’ai essayé de lui apprendre sauf qu’il a deux pieds gauches alors c’était un échec. Je sais que j’aurais dû me taire quant à son tatouage et en soi, ça ne me dérange pas plus que cela. C’est sa vie, il fait ce qu’il veut… Je ne vois juste pas l’intérêt de garder un tatouage du prénom d’une autre fille que son ex-copine. Mais il marque un point, ça coûte cher se faire retirer un tatouage. « Tu peux toujours le couvrir… Un palmier serait superbe. » S’il rit de trucs que je ne trouve pas drôle, moi, je fais des blagues pourries. C’est la logique des choses. Puis, Palmyr = Palmier. Un terrible surnom que mon entourage qu’on me donne apparemment. « Je plaisante, ne fais jamais ça. Après tu fais comme tu veux, Royce. » Ce serait complètement irrationnel. Et stupide. Je vais le redire, mais c’est sa vie. « Est-ce que je peux dormir chez toi, ce soir ? » Ça fait depuis le début des vacances et bien plus que je dors toute seule, j’en ai un peu marre.

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— with palmyr.

Je fais partie de ces personnes qui s'en foutent un peu de ce qu'ils font de leur corps, physiquement. Si je perds à un pari et que je dois me teindre les cheveux en roux, je le ferai juste parce que c'est fun. Mon tatouage n'avait rien de personnel, il ne voulait rien dire, mais c'est l'histoire en soit qui me faisait rire et qui était chouette à se remémorer. J'éclatais de rire en écoutant Palmyr. J'imagine déjà un beau palmier sur l'écriture du prénom. Il serait impressionnant. « Quand je rentrerai chez moi, je dessinerai un palmier à l'indélébile sur mon bras. » oh god, c'était assez mignon ce que je venais de dire. Je déglutis et je regardais le film pour essayer d'arrêter le rouge de se propager sur mes joues. Mais ma tête tourna automatiquement lorsque la quincy me demanda si elle pouvait dormir chez moi ce soir. J'accepte, sans hésiter. Même si normalement ce soir Delilah m'avait demandé de venir la voir. Mais Palmyr est arrivée à l'improviste et j'ai totalement oublié de contacter la jeune femme. Maintenant j'y pensais et mon ventre se noua. Delilah était surement en train de m'attendre ou en train de m'insulter de tous les noms. Pas facile d'être un mec qui s'appelle Royce. « Bien sur. » je passais mon bras autour de ses épaules pour qu'elle puisse poser sa tête contre moi. Moment câlin, ça fait du bien. Je glissais mes doigts le long de son bras puis je me décidais enfin à me concentrer sur le film. Nous restions dans cette position jusqu'à la fin et je fus bien heureux de voir le générique de fin. J'ai bien aimé le film! Mais c'était long. « Merci, c'était vraiment sympa. » je m'étirais de tout mon long comme si je venais de me lever et je me couchais sur le sol en regardant la lune.

« Non, faut pas. » Ça disparaît un dessin à l’indélébile, mais seulement après quelques nettoyages. Connaissant notre relation, je risquais de lui prendre la tête dans les prochaines heures au point qu’il en aura marre de moi. Je ne suis pas du pessimiste, mais parfois je le suis. Ça dépend toujours des situations. Okay, non, d’accord, j’ai tendance à prévoir toutes les mauvaises choses. My bad. Tout va bien parce que certaines fois, je peux être optimiste. Rarement, mais c’est possible. Enfin, je vais pouvoir l’empêcher de se dessiner dessus comme un enfant puisque j’ai la permission de dormir chez lui. C’est la première fois et je m’attends presque à me retrouver sur son canapé. Une sorte de vengeance de sa part, car je l’ai fait dormir sur mon canapé des millions de fois. Puis, vous savez ce qu’on dit ; payback a bitch. Sans un mot, je dépose ma tête sur son épaule et mon attention se concentre sur le film. Même si je le connais par cœur. Je peux même réciter les répliques. « Tu le penses ? Je sais que ce n’est pas l’idée qu’on se fait pour un rendez-vous alors tu peux le dire… Je ne vais pas te tuer ni même me mettre en colère. » Même si on se trouve sur un toit et que ce serait facile. Tellement facile. Ouais, bon, s’il mentait je ne vais pas lui en vouloir, si le fait de regarder des films sur un toit n’était pas un truc que j’adorais je trouverais cela étrange. Je me relève avant de m’agenouiller devant tout le matériel et je commence à ranger. « Tu veux rentrer ou rester ici encore un peu ? » Je regarde l’heure sur ma montre, il est quand même assez tard, mais je ne suis pas fatiguée. Affamée, un peu, mais pas fatiguée. Lorsque je termine de ranger, je reviens vers lui et m’allonge près de lui, regard levé vers le ciel.

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— with palmyr.

Je n'ai jamais eu une rendez-vous comme ça et cela me plaisait. Franchement, ça me faisait du bien de me détendre un peu avec Palmyr à mes côtés. C'était tout ce dont j'avais besoin. Depuis la petite dispute avec Delilah, je n'étais pas trop dans mon assiette et la quincy était arrivée juste à temps. Je baladais ma main sur l'arrière de sa tête et je jouais avec quelques mèches de ses cheveux en la regardant tendrement. C'est elle qui ne supporte pas qu'on chipote à ses cheveux? Tant pis, moi j'ai le droit. « Non, c'est vraiment bien. Ça me fait plaisir ce que tu as fait. Personne ne m'a autant impressionné. » je le pensais du fond du coeur. Les petites intentions sont parfois meilleures que les grandes. Je n'ai pas besoin qu'elle me paye une mobylette pour m'impressionner. Ce petit rencard était simple et suffisant. Je regardais Palmyr qui rangeait tout et pour lui faire part de ma réponse, je l'attrapai par la taille pour la faire tomber sur moi. « Attends, je n'ai pas fini les remerciements. » je roulais avec sur les couvertures pour être au-dessus d'elle puis j'entre-ouvris mes lèvres pour capturer les siennes avec tendresse.

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— with palmyr.

Je ne sais pas comment je dois le prendre. Elle me traite encore de princesse là. Tant pis, ça passe par une oreille et ça sort par l'autre. Je l'entraînais dans ma chute pour la remercier à ma façon. Des petits bisous par-ci par là, rien d'exceptionnel. C'était bien la première fois que je tenais si longtemps sans l'embrasser. J'en ai eu envie mais je ne trouvais pas le bon moment. Souvent on embrasse à la fin du rendez-vous pour se dire au revoir ou pour remercier l'autre. J'en sais rien moi, j'ai plus l'habitude de ça. Je riais en me décalant pour la laisser se relever vu que j'avais l'air un peu imposant. Elle s'imaginait déjà que j'allais la forcer à faire quoi que ce soit? Je n'avais pas en tête de coucher avec elle ici. C'est un toit et... n'importe qui peut voir d'un toit,, vive le satellite. « C'est fou comme tu interprètes mal mes gestes. Je voulais juste t'embrasser. Je sais me contrôler okay? » dis-je sur le ton de la rigolade. Je ramassais les couvertures pour l'aider à ranger et je prenais les bières en même temps. « Tu n'as même pas achevé ta bière. » pas de gaspillage, hop je buvais le reste sans lui demander si elle voulait l'achever ou pas.