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« J’aurais le droit à un autographe ? » demandai-je avec une voix de groupie, rigolant pour détendre l’atmosphère alors qu’on évoquait sa carrière de modèle. Sauf que les tensions revinrent vite avec un sujet plus que délicat : la coucherie entre Maxime et Talya. Andrea savait, bien que je me sois appliquée pour ne pas en parler avant, elle l’avait apprise par la principale intéressée, Talya, avant son départ pour Kiev. « Je suis désolé Andrea… » Je lui confiais ma grande naïveté, et comment en gars trop bon, trop con, j’avais payé une bière à son ex quand il était stressé pour sa paternité. « T’inquiète pas que si je le recroise, ça va pas être une bière que je vais lui payer… » fis-je sur un ton énervé. Et me rendant compte que ma jalousie était un brin exagéré, mais étant donné que j’étais face à Andrea qui était probablement celle qui pouvait mieux me comprendre pour le coup, je repris : « Pourquoi on s’en fout pas ? On devrait s’en foutre pas vrai ? Ils pourraient avoir refait tout le kamasutra ensemble que ça devrait nous passer au dessus ? » Bon dieu, que c’était chiant ce pouvoir qu’avaient nos exs sur nous. Je voyais bien que mon amie avait encore Maxime dans la peau, et de mon côté, si Brynn m’avait largué, c’était bien parce que je respirais encore Talya à plein nez. En tout cas, je m’inquiétais quand même pour l’amitié entre les deux jeunes femmes. Elles ne s’étaient pas revues depuis son départ. « J’imagine que c’est pas le moment de te dire que je crève d’envie d’aller la chercher à Kiev pour la faire revenir alors ? » Surement pas ce qu’elle avait envie d’entendre. « Tu m’en voudras pas si je vais là bas pour essayer de la convaincre de rentrer ? » Parce que c’était ce que la mère de Talya m’avait demandé de faire, c’était ce qu’au fond de moi je mourrais d’envie de faire, mais peut être que pour Andrea, c’était plus facile de tourner la page sans repenser à la trahison de Talya, et donc sans la croiser au détour des couloirs de la dunster ou à chaque soirée entre jaune. Je voulais être sûr qu’elle n’allait pas m’en tenir rigueur… Je tenais vraiment à mon amitié avec la blondie. C’était aussi pour ça que je me proposais comme coloc/infirmier à domicile/décorateur d’intérieur. « Je suis là pour ça Andrea, les amis ça sert à ça. » répondis-je aussitôt. « Vends le sur le net… Trouve un refuge sinon. » proposai-je comme solution pour son futur chien. Une bestiole en appartement, ça allait être compliqué…(Invité)