life is tearing us apart. ► WALTER

Avant dernier jour de vacances. Les deux dernières semaines sont passées beaucoup trop vite. Ne pas aller en cours et avoir l'occasion de faire la grasse matinée tous les matins était vraiment hyper reposant, et on y prend tous vite goût. La journée de lundi allait être difficile pour tout le monde je pense. Du coup, il fallait profiter de ces dernières heures de tranquillité. Personnellement, je préférais me reposer plutôt que de sortir faire la fête. J'avais suffisamment fêté Noël et le jour de l'an, maintenant il fallait passer à autre chose. Et puis il faut avouer que j'étais super fatiguée ces derniers temps. Le stade des nausées était passé, mais ma grossesse m'épuisait vraiment. Je n'ose même pas imaginer ce que ce sera dans cinq ou six mois. Mais d'ici là j'ai encore le temps. Pour le moment, peu de personnes sont au courant de mon état. Seuls Royce, Wolf et Noa en fait. Le premier m'avait fait la morale le soir du 24 décembre, le second était plutôt ravi bien qu'un peu inquiet pour moi, et le troisième ne voulait même pas entendre parler de sa future paternité. J'aurais sûrement dû avorté sachant que j'étais seule, mais je n'en ai pas eu le courage. Je suis affalée dans le canapé, mon mac sur les genoux et j'essaye d'avancer sur un projet que je devrais présenter aux rattrapages dans quelques semaines. Je n'en reviens toujours pas d'avoir foiré mon examen début décembre. Mais ce qui est fait est fait. J'aurais probablement glandouillé toute la journée si quelqu'un n'était pas venu sonner à la porte. Et comme Holly, ma coloc, n'était pas là, j'étais obligée d'aller ouvrir moi-même. Je fus surprise de trouver Walter sur le pas de la porte. Autant dire que, pour le coup, j'étais plutôt contente d'avoir mis un pull large qui cachait mes rondeurs. Salut ! Qu'est ce que tu fais là ? Je ne m'attendais pas à te voir. Ça fait plus d'un mois que je l'évite, alors je ne pensais pas qu'il se pointerait chez moi. Je me poussais quand même pour le laisser entrer.

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░░░░░░░░ feat. tessy r. magyar

Tessy ne m'a jamais fais ça, ne pas me donner de nouvelles depuis plus d'un mois, j'aime pas ça non, surtout quand je connais pas la raison. J'ai laissé coulé quelques semaines espérant qu'elle me donne des nouvelles, après tout on parlent pas h24 et tant mieux mais voilà quoi, là ça fait plus d'un mois et ouais j'ai besoin de la voir, entre elle et moi c'est ça, on a forcément besoin de se voir à un moment ou à un autre et là je sais pas à quel jeu elle joue avec moi.J'ai pris sur moi du coup pour bouger de mon appartement et aller la voir, sans la prévenir, ouais j'ai pas envie de prendre la peine de lui envoyer un message, elle a pas prit cette peine ce mois-ci alors je verrai pas pourquoi je le ferais. Je met environ vingt minute à me rendre devant sa résidence, je me gare et je marche jusqu'à la porte de son appartement, toquant au passage une fois devant et après quelques secondes elle vient ouvrir et sur son visage, cet air surpris qu’elle tient me laisse songeur ouais, logique aussi parce comme elle venait de me le dire elle ne s'attendait pas à me voir enfin bref, sans lui répondre quoique ce soit j'entre. Ca fait un mois que tu donnes plus de signes de vie, alors comme j'aime pas ça, j'me suis assuré que t'étais toujours en vie. lui sortais-je.

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La dernière fois que j'ai vu Walter... C'était fin octobre, ou alors début novembre, je ne sais pas trop. On avait fini dans le même lit, comme quasiment à chaque fois qu'on se retrouve tout les deux. C'est comme ça entre nous, je crois qu'on a besoin d'un certain contact physique régulier, si vous voyez ce que je veux dire. Et d'après mes souvenirs, nous n'avons jamais passé autant de temps sans se voir, sans se toucher. Deux mois. C'est long. Je n'ai pas vu le temps, passé, mais maintenant qu'il est devant moi, je me rends compte qu'il m'a manqué quand même, malgré tous mes efforts pour l'éviter. Ma réaction a été puérile, mais Walter connaît mon corps, il aurait deviné ma grossesse en un rien de temps. Et je n'ai pas envie qu'il le sache, je sais pertinemment qu'il ne va pas bien le prendre, à raison je suppose. Et je n'ai pas envie de le perdre, je ne veux pas qu'il me rejette. Ça me touche presque qu'il soit venu jusqu’ici pour "s'assurer que je suis toujours en vie". Je ferme la porte lorsqu'il est entré dans l'appartement, et je me tourne vers lui. Comme tu peux le voir, je suis toujours vivante. Je lui souris légèrement et je croise mes bras contre ma poitrine. Je suis désolée de ne pas avoir donné de nouvelles ces dernières semaines. J'ai été pas mal... Occupée. Les termes "bouleversée", "contrariée" et "apeurée" auraient été plus exactes, mais hors de question de lui dire. Comment tu vas, Walt ?

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J'aimais pas qu'elle ne prenne pas de nouvelles ou qu'elle ne m'en donne pas, pas aussi longtemps quoi, ça va faire depuis octobre qu'elle ne donne plus de signes de vie et Tessy ne m'a jamais fait un coup comme ça. On pouvaient s'oublier quelques jours voir une semaine mais on se retrouvait aussitôt mais là, on a couchés bestialement ensemble, comme a chaque fois et depuis qu'elle a quittée l'appartement, plus rien du tout. J'ai décidé de me bouger le cul, parce que j'en ai marre et si c'est pas mon habitude du tout de faire le premier pas, je le fais parce que c'est elle et qu'entre nous ça a toujours été spécial, autant dire ce qui est. Alors une fois devant la porte de son appartement, je toque et elle vient m'ouvrir après quelques secondes, je la regarde mais je ne dis rien alors qu'elle semble surprit de me voir, je fais comme chez moi, j'entre en silence et une fois que je l'entends refermer la porte, j'ouvre ma bouche pour lui dire que j'étais venu pour voir si elle était pas raide morte sur le sol. Ouais. je suis en colère ouais qu'elle ne m'est pas donnée de nouvelles depuis aussi longtemps et l'entendre s'excuser justement pour ces raisons, me dire qu'elle était occupée, ça me faisait sourire Tu sais comme moi que le "pas mal occupé" c'est juste pour ne pas donner la vraie raison. je la connaissais après tout depuis tout ce temps, j'étais pas un gars qu'elle pouvait bercer d'illusions. Je posais mes fesses sur le dossier de son canapé, toujours en la fixant alors qu'elle prenait ENFIN de mes nouvelles Et bien j'vais pas trop mal. Et toi alors ? qu'elle ne me mente pas, je le saurais.

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Il était en colère contre moi, ce n'était pas trop compliqué à comprendre. Il suffisait juste de l'observer un instant. Il avait sans doute raison. j'aurais dû donner des nouvelles. Mais qu'est ce que j'aurais bien plus lui dire ? "Salut Walt, devine quoi ? je suis en cloque après une nuit d'enfer à Salem parce que j'étais bourrée" ? Je suis sûre qu'il préfère ne pas être au courant, donc je lui rends plus ou moins service. Ouais, je craignais qu'il l'apprenne, parce qu'il ne faut pas se voiler la face : à chaque fois qu'on se dispute, c'est à cause de notre jalousie l'un envers l'autre. Jalousie stupide et puérile soit dit en passant. Mais c'est comme ça entre nous. Et je ne changerait ça pour rien au monde. Mais bon, j'ai peut-être était un peu conne en pensant que j'arriverai à l'éviter pendant neuf mois, surtout en sachant que l'on n'a jamais passé plus d'une semaine sans se donner de nouvelles. Bon, maintenant va falloir que j'invente quelque chose, une raison de ne pas l'avoir contacté. Il ne croyait pas trop à la version de mon emploi du temps surchargé. Tant pis ! Et tu sais aussi bien que moi que c'est ce qu'on dit quand on ne veut pas parler de nos vrais problèmes. Je hausse les épaules et je le regarde s'installer sur le dossier du canapé. Bon, apparemment il compte rester ici, ce qui ne m'étonne pas vraiment puisqu'il à fait l'effort de venir jusqu'à chez moi. Je suis ravie d'apprendre qu'il ne va "pas trop mal". Au moins un de nous qui va bien. Je suis moins contente par contre quand il me demande comment moi je vais. Si je mens, il le remarquera forcément. Il me connait, et je suis une mauvaise menteuse. Ça pourrait aller mieux. Je détourne le regard et je fais quelques pas vers la cuisine. Il faut que je m'échappe. Il ne faut pas qu'il me voit comme ça, qu'il insiste, et qu'il apprenne la vérité. Tu veux boire quelque chose ?

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C'était pas difficile à voir que j'étais en colère contre elle, je lui en voulais oui de ne pas m'avoir donné de nouvelles depuis aussi longtemps, c'est jamais arriver et pour une première, je le prend assez mal. Tessy et moi on a beaucoup l'habitude de s'engueuler, c'est nos jalousies respectives pour l'un et l'autre qui prennent le dessus sans même qu'on puisse y faire quoique ce soit et je dois dire que c'est chiant parfois parce que souvent on se prend la tête pour presque rien mais c'est plus fort que nous, c'est comme ça on y peut rien. Elle trouve l'excuse plutôt facile de me dire qu'elle était relativement occupée pour me donner des nouvelles, je n'y crois pas un seul instant, elle peut berner un mec comme elle veut, je le sais, elle en est capable, c'est une fille qui a vraiment beaucoup de charme, un charme qui à su m'atteindre pour avoir la relation que j'ai avec elle mais je ne suis pas si crédule que ça, ses belles paroles ne m'atteignent pas et je sais que j'aurai la vérité coûte que coûte. C'est exactement pour ça que j'y crois pas du tout à ton emploi du temps très chargé. lui dis-je sans me faire prier histoire qu'elle comprenne bien que je suis pas dupe. Je m'adosse au dossier de son canapé en la regardant, c'est maintenant qu'elle se décide de prendre de mes nouvelles, d'un certain point de vue vaut mieux tard que jamais hein, du coup je ravis sa curiosité et à mon tour je veux combler la mienne en prenant également de ses nouvelles et comme je l'avais pressentis, elle allait pas si bien qu'elle ne voulait le faire croire. Sans blague... Tess', tu sais que ça se voit que tu pètes pas la forme ? Enfin moi je le vois. elle s'éloigne de moi, elle veut pas parler de ça, elle essaye de changer de sujet en me proposant un verre une fois dans la cuisine Une bière fera l'affaire merci. oui là-dessus j'étais pas compliqué mais ce n'est pas pour autant que j'allais lâcher l'affaire, je suis pas venu pour rien, je suis venu pour avoir des réponses.

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Ça m'étonnait un peu que Walt soit venu jusqu'ici rien que pour me voir. Je pensais à tort qu'il allait me faire la tête dans son coin, et qu'il allait faire comme si mon absence ne l'atteignait pas. Mais non, il est bien là, de mauvaise humeur. Ça se comprend un peu. Depuis notre instant torride de la dernière fois, je l'avais totalement ignoré. Personne ne prendrait bien un tel comportement. J'essaye de trouver une excuse, mais berner Walter c'est juste pas possible. Il me connaît beaucoup trop bien, depuis le temps qu'on se côtoie. C'en est presque agaçant, tiens. Je ne réponds pas, ça ne sert à rien. Il a bien compris que quelque chose ne va pas, et je n'ai pas envie qu'on se dispute. Et de toute façon je ne sais pas quoi lui dire. Je me contente donc de lever les yeux au ciel, comme une gamine effrontée et butée. On reste là, sans trop bouger, et je l'écoute m'avertir qu'il a remarqué que je ne vais pas bien. Ça se voit tant que ça ? Pourtant j'essaye de le cacher depuis des semaines. Je crois que je commence à être fatiguée de tout ça. Fatiguée de mentir, fatiguée de m'inquiéter, fatiguée de pleurer. Je détourne le regard en me mordant l'intérieur des joues. C'est pas important... C'est gentil d'être venu en tout cas. Je suis contente de te voir. J'ai envie de me blottir dans ses bras et de me sentir bien juste un court instant. Mais à la place je m'échappe, je change de sujet, je n'assume pas. Je vais dans la cuisine lui chercher une bière, moi je me contenterai d'un verre de jus de fruit. Je ramène tout ça dans le salon, je lui passe sa canette d'alcool, je pose mon verre sur la table basse et je me laisse tomber dans le canapé. Je grimace, je me sens nauséeuse. Pas de mouvements brusques Tess, ce n'est pas le moment de courir aux toilettes ! Fichus symptômes de grossesse.

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Partir de chez moi sans rien dire après des ébats torrides, sensuels et bestiaux, elle m'a habituée mais j'avais des nouvelles quelques heures après ou dans le pire dès cas le lendemain mais là pendant plus de neuf ois ça a été silence radio total et non même si j'ai ma putain de fierté et que je hais faire le premier pas, je l'ai fais quand même vers elle et j'espère qu'elle l'a bien vu ce pas parce que si elle me refait le coup elle peut être sur que je prendrai pas de nouveau la peine de venir poser mon cul chez elle une nouvelle fois. Je sais pertinemment que c'est pour une raison précise qu'elle a agit de la sorte, mais je la connais pas cette raison et c'est ce qui me fait le plus chier mais je ne me gene pas pour lui faire savoir que j'y crois pas du tout à ses belles paroles, je la connais assez pour savoir que ça va pas et ouais ça me fait chier parce qu'elle compte pour moi malgré tout et que la voir comme ça, j'aime pas. Elle évite le sujet du mieux qu'elle peut, bougeant dans la cuisine pour me demander ce que je voulais boire mais j'allais pas lâcher l'affaire, ça non, elle me connait assez pour dire que je suis le gars le plus borné qu'elle connaisse. Arrête ton blabla. lui disais-je clairemnt commençant à être agacé qu'elle ne me dise pas ce qui cloche chez elle, je prend la bière qu'elle m'a apportée et je la regarde s'asseoir à côté de moi dans le canapé, elle tire une grimace et merde j'en ai marre. Je pose la bière sur la table basse, et je me lève la fixant le regard colérique Tessy tu me dis clairement ce qu'il y a sinon je me casse. et crois moi je ferai plus le premier pas vers toi. je déconnes pas, si tu bave encore des belles paroles je me tailles et t'es pas prêt de me revoir le cul chez toi. j'avais les bras croisés et maintenant je restais muet, c'était à elle de parler, de me dire pourquoi elle s'est éloignée de moi pendant plus de neuf mois alors que je la pensais obligé d'avoir ce besoin de me voir au moins une à feux fois par semaine.

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Il ne va pas lâcher l'affaire, je le connais assez bien pour le savoir. J'ai toujours apprécié son côté obstiné, mais pas aujourd'hui. Aujourd'hui ça me fait bien chier. Tous les autres auraient lâcher l'affaire. Ils auraient tous compris que ça ne sert à rien d'insister, que je ne veux pas en parler. Mais pas Walt. Non, lui il veut savoir. Il veut connaître la raison de mon absence de ces trois derniers mois. Mais je sais que ce n'est pas une bonne chose que je lui dise. Il va péter un câble, il va partir, et c'est la dernière chose dont j'ai envie. Je veux qu'il reste avec moi. J'apprécie sa présence. Je ne sais pas trop comment expliquer ça, mais il m'apaise, je me sens en sécurité, je me sens bien. Sauf là, à l'instant présent, parce que je sais déjà ce qu'il va se passer. Il va commencer à se fâcher parce que je refuse de parler. J'ai à peine posé mes fesses sur mon canapé que c'est parti. Il me menace de partir si je ne dis rien. Il ne m'aurait pas précisé qu'il était sérieux, je l'aurait cru quand même. Son intonation est assez convaincante. Il me fixe, il attend visiblement une réaction de ma part. J'hésite à ne rien lui dire ou, au contraire, à tout lui balancer. Le problème c'est que j'ai l'impression que je vais le perdre quelque soit ma décision. La vérité est peut-être mieux dans le fond. Et de toute façon il finira par l'apprendre tôt ou tard. Autant que ce soit de ma bouche. Je suis enceinte. J'ai murmuré ces trois mots, mais je suis sûre qu'il a entendu. Mon regard est baissé, je n'ose même pas le regarder. Non, je n'assume pas encore mon état, et c'est dur d'en parler, surtout avec les personnes que j'aime le plus. Surtout à Walt en fait. J'ai couché avec un mec durant le weekend à Salem. On était bourrés et maintenant je me retrouve enceinte. Réaction de Walter dans 3, 2, 1...

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J'en ai marre qu'elle me fasse patienter, je veux savoir pourquoi elle tire une gueule pareil, pourquoi ça ne va pas, pourquoi elle m'a snobée pendant plus de neuf mois. Je vais pas lâcher l'affaire parce que j'ai pris la peine de faire le premier pas vers elle en venant ici, justement pour avoir les réponses à mes questions et c'est sûr que je l'ai obtiendrai, elle-même le sait au fond même si elle essaye de dévier le sujet, qu'elle fuit mon regard depuis que je suis arrivé. Elle s'est assise sur le canapé m'apportant ma bière et voyant qu'elle ne se décidait pas à me dire ce que je voulais entendre, je me mettais en colère histoire qu'elle comprenne que j'en avais ma claque qu'elle me prenne pour un con. Je me levais posant ma bière puis la regardant dans les yeux, le visage fermé et colérique, je lui disais clairement que si elle ne me disait pas la raison, je me cassais pour de bon et elle le savait que c'était pas des paroles en l'air, j'avais beau lui rappeler que je déconnais pas, même sans le dire elle me connaissait assez pour savoir que j'avais qu'une parole et que quand je disais quelque chose je le faisais. Elle ouvrait enfin ses lèvres après quelques secondes de silence, j'avais à peine entendu mais j'avais compris les trois mots qui était sortis de sa bouche, elle était enceinte et là c'était une claque que je recevais. Elle m'explique plus en détail pourquoi elle en est arriver à être en cloque et je m'en veux d'avoir chercher à savoir la raison, j'aurai dû de pas venir, j'aurai dû ne pas faire ce premier pas mais c'était plus fort que moi et là je viens de me prendre une claque en pleine gueule avec cette nouvelle.Je reste bouche-bée pendant un moment puis je décroise mes bras, je ne la quitte pas du regard alors qu'elle essaye de ne pas croiser le mien, je sais qu'elle a honte et oui moi aussi j'ai honte, honte d'avoir été aussi con à venir ici pour entendre une connerie pareille J'me casse. j'ai même pas envie de gueuler sur elle alors que j'en meurs d'envie, d'exprimer cette rage que j'ai au fond de moi, non je suis bien trop en colère pour ça alors je préfère m'en aller et exploser après parce que si j'explose là, ça fera très mal. Je ne la regarde même pas, je passe à côté du canapé prenant ma veste au passage et arrivé à la porte d'entrée, alors que ma main se pose sur la poignet, je sens la sienne venir sur celle-ci. Que va t-elle faire ? Me retenir ? La blague... pas après m'avoir annoncée ça.

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