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Danika & Summer
Passé la soirée au dortoir des Quincy, plutôt qu’à l’hôpital, cela pouvait avoir ses avantages. Surtout quand on a passé la semaine à enchainé les services en pédiatrie à quelques semaines des fêtes de Noël. Sur le coup, quand on m’avait annoncé que j’allais pouvoir rester chez moi ce Vendredi soir, j’avais eu hâte d’y être. Et finalement, maintenant que j’y étais…bah, ce n’était pas aussi cool que cela.
Je ne partageais ma chambre avec aucun autre Quincy actuellement, donc je pouvais profiter de moment de solitude contrairement à d’autres. La solitude c’est bien quand on a envie de prendre du temps pour soi. Or là, j’avais envie de voir du monde. Le problème c’est que, un vendredi soir, il est difficile de croiser des étudiants dans les couloirs. Eux avaient eu le temps de prévoir le soirée, tandis que moi j’avais été jusqu’à hier soir persuadée que j’allais passé un nouveau service à l’hôpital.
Seule donc, je n’avais pas trouvé mieux que de profiter de ce moment pour achever certains devoirs et me mettre la tête dans mes révisions. Sauf que j’avais commencé ces dernière depuis plus de 3 heures et j’avais déjà la tête comme une pastèque. Plusieurs fois, je m’étais levée de ma chaise avait fait les cent pas dans ma chambre, à attendre par exemple un appel de Gabin pour me dire qu’il était dispo et qu’il voulait qu’on se voit…où d’Amanda pour me dire de la rejoindre je ne sais où. Et rien, pas un appel pour me sortir de mon trou. Je revenais alors machinalement à ma chaise et reprenait le cours de mes révisions.
Il devait être un peu plus de 20h quand mon téléphone se mit soudain à sonner. Je me redressais alors de ma table, et cherchait dans toute ma paperasse mon portable. Je soulevais les feuilles, les livres, pour m’emparer du cellulaire et je vis s’afficher un numéro inconnu. Habituellement, je ne réponds pas : je préfère attendre qu’on me laisse un message pour rappeler derrière. Mais là, j’voulais tellement trouver une échappatoire à mes révisions que ma curiosité prit le dessus que je répondis.
« Allo ? »
J’entendis un timide « Summer ? » au téléphone, et j’eu du mal à reconnaître la voix, qui semblait me murmurer les choses dans un premier temps.
« Oui, c’est moi…je n’entends pas grand-chose par contre »
J’entendis une porte se fermer, quelques gestes un peu brusques, comme si on s’essayait à faire quelques choses tout en étant le téléphone en main, et soudain, une voix claire se fit entendre ; une voix qui avait l’air de me dire qu’elle pouvait enfin parler tranquille. C’était une voix d’enfant. De petite fille, et je cherchais encore de qui il s’agissait.
« Qui est au bout du fil ? J’ai un peu de mal à reconnaitre la voix… »
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