Kidnapping. PV.

Ven 8 Jan 2016 - 20:21

Non, non personne ne peut comprendre. Personne ne le peut parce que... Tout le monde est différent. Même si les gens peuvent parfois vivre des expériences similaires... Tout reste quand même différent parce que nous sommes des êtres distincts. Chacun vit les choses d'une façon unique. Des êtres uniques pour des expériences singulières.

Le point positif... C'est qu'au moins Nate était assuré d'avoir un soutien. Si jamais crise il devrait y avoir. Il aurait au moins la certitude que ça ne partirait pas totalement en couille... Qu'il ne pourrait pas se faire du mal. Parce que... Pendant ces angoisses là, ce n'était pas aux autres qu'il risquait de faire du mal mais bien à lui-même. Quand son esprit névrosé décidait de se réveillait il manquait souvent de peu de perdre la raison au point de finir au bord de la mort.

Et Nate fumait. Il fumait à cette fenêtre regardant dans le vide, se débarrassant de la cendre de temps en temps. Une drogue douce pour pouvoir apaiser son esprit désordonné. Ces pensées tourbillonnantes. Jamais il n'aurait pensé finir à se cramer les poumons de cette façon. Lui qui détestait ça. Puis le stress des examens était arrivé, il avait commencé occasionnellement pour réussir à passer ces périodes sans craquer. Et au final... Tout le reste avait fini par se ramener aussi.

Et Bon' essaya de détendre un peu Robin. Le blond l'écouta d'une oreille. Sagement, sans vraiment bouger ni broncher. Robin n'allait sûrement pas écouter. Elle n'écoutait jamais. C'était à se demander si ce kidnapping était vraiment une bonne idée. Bref, le mégot de Nate vint s'écraser sur le rebord et il le balança dehors. Il ferma la fenêtre et se frotta les mains frénétiquement pour tenter d'en relancer la circulation. Rester calme... Rester calme. Il entra dans la chambre et constata que Robin ne bougeait pas. Sans surprise. Il resta figé avant d'échapper d'un ton neutre.

"Si tu acceptes de m'écouter... Et de discuter... C'est la dernière fois que tu auras à me subir."

(Invité)

Ven 8 Jan 2016 - 21:49

Kidnapping. ✩

Robin & Nate & Bonaventure

Bonaventure tâcha de se rappeler qu’il était un homme patient, généreux et tolérant… Mais par Allah, il avait envie de la prendre et de la secouer dans tous les sens rien que pour lui arracher une toute petite parole. Elle allait le rendre totalement dingue. Il avait beau s’excuser, faire preuve de la plus grande des gentillesses mais rien n’y faisait, elle restait butée dans son coin. Que fallait-il faire ? La ramener ? Lui dire qu’au final, elle n’avait qu’à se détruire et qu’il s’en frottait les mains ? Le pire dans toute cette histoire c’est qu’il se demandait si tout ceci, si tous leurs efforts valaient vraiment la peine. Robin se complaisait dans ses malheurs, à croire qu’elle prenait son pied qu’une fois au bord du gouffre. Bonaventure en avait connu des comme ça lorsque ses parents l’avaient fait interner quelques semaines après sa sortie de l’hôpital.

Il avait vu combien la déchéance humaine n’avait aucune limite. Robin ne désirait pas d’aide mais Nate si. Il avait besoin de se faire entendre de la jeune femme alors le métisse se promit qu’il continuerait d’essayer : pour elle, pour lui mais pas pour sa propre personne. Il était trop fatigué, trop usé mentalement pour continuer à aider les personnes comme Robin. Il avait besoin de prendre du temps pour lui, de repousser cette mince frontière entre le sommet et le fond du gouffre. Bonaventure paraissait fort mais ce n’était pas le cas et Robin le lui faisait comprendre sans même le savoir. Nate venait de les rejoindre et il lui sourit, fier de le voir prendre la parole. Il espérait juste que Robin accepte, qu’elle se risque un peu à faire un pas vers le Dunster. « Ecoute le » se contenta-t-il de dire d’une voix ferme.

electric bird.

(Invité)

Mar 12 Jan 2016 - 14:20

Kidnapping

Mais oui, écoute le Robin, écoute le et tu seras enfin tranquille, tu ne le verras plus, il t'oubliera comme tu l'as toujours souhaité. Il sera enfin protégé de toi et ne finira pas comme ton frère. Ecoute le et tu seras enfin libéré d'un poids, d'une culpabilité qui te ronge depuis que tu l'as vu dans cette rue, dans ce lit d’hôpital, quand tu as vu sa crise également, son besoin de toi. Ecoute le et tout sera oublié. Ou pas. "Non." Articulais-je alors simplement. Non, je ne vais pas l'écouter, non, je ne veux pas le voir partir. J'ai besoin de lui, même si je refuse à le reconnaître ouvertement. J'ai encore des sentiments pour lui... Il fait partie de mon passé, hante mon présent et fuit mon avenir. C'est l'impression que j'ai. Il ne sera plus là dans le futur, il ne sera plus là pour moi, mais c'est ce que je cherche au final non ? Alors pourquoi est-ce que je refuse encore et encore de le voir partir alors que je sais au fond de moi que c'est le mieux pour lui ? Suis-je si égoïste que cela ? Suis-je si mauvaise, néfaste ? Je me crispe, me repliant sur moi-même encore plus, les muscles tendus, je serre les doigts dans la couverture pour tenter d'évacuer un peu de cette douleur que j'éprouve. J'ai besoin de lui, mais lui doit être loin de moi. Maintenant, je dois bien plus ressembler à un animal en souffrance qu'un animal prit au piège et qui a peur... J'ai peur de le perdre, mais ce n'est rien comparé à cette culpabilité qui me ronge, me détruit de l'intérieur à petit feu, culpabilité que je fuyais grâce à la drogue et à l'alcool, mais je n'ai plus touché de drogue depuis un moment et l'alcool... A peine... "Je ne peux pas." Finis-je alors par rajouter d'une voix brisée. Je ne peux pas l'écouter parce que je me refuse à le voir partir, je me refuse à l'oublier pour de bon, parce qu'il a été tout pour moi pendant un moment et je regrette cette période... J'aimerais l'oublier, lui et notre amour que l'on a partagé, mais je ne peux juste pas...

(Invité)

Mer 13 Jan 2016 - 14:55

Alors là... là il en avait marre. Il en avait marre de sa comédie, de sa petite victimisation à deux balles, de son refus de sortir de son petit espace de sécurité. Il en pouvait plus, il fulminait, et ça devait d'ailleurs se voir car son visage s'était déformé de rage sans qu'il ne puisse le contrôler. Il serrait les poings en la regardant là, jouer les martyres sur son lit. Elle était son propre martyr, et elle avait fait de Nate son compagnon de souffrance sans qu'il ne demande rien. Et ça... ça il en pouvait plus. Ses oreilles sifflaient, les émotions négatives se déchainaient sous son crâne abîmé. Il n'était plus apte à avoir une réflexion saine ni de la patience. Surtout pas dans ce genre de situations qui mettent en jeu des sentiments bien trop forts. Alors, quand il se mit à parler, ce fut d'une voix froide qui lui était inédite, un ton qui faisait clairement sentir qu'il était au bout du rouleau, qu'elle avait réussi à l'user jusqu'à la moelle.

"Tu sais quoi Robin ? J'en ai ras le cul. Tu voulais m'avoir à l'usure ? Ben t'as réussi, là je suis à bout. Reste dans ta culpabilité si tu le souhaites, sombre si tu veux. Tout ce que j'en retire c'est que t'es qu'une putain d'égoïste. Si on t'a amené ici c'était dans l'espoir que tu nous écoutes. Et toi... tout ce que tu trouves à faire c'est penser qu'à ta gueule. Ou du moins... te persuader que ce que tu penses est le mieux pour tout le monde, tu imposes et en aucun cas la discussion n'est permise. Alors... franchement... t'as qu'à rester ici toute seule à crever de froid. J'en peux plus de toi."

Sa voix s'était brisée sur ses dernière parole. Il aurait voulu la rassurer, lui dire que ce n'était pas elle la responsable de ses malheurs, que s'il avait tenté de se tuer ce n'était pas de sa faute mais uniquement de la sienne, à lui. Mais non, au lieu de ça elle continuait encore de le pousser dans ses retranchements. Il la regardait avec haine, parce que sa patience était à bout depuis un bon moment, et parce que l'amour est bien trop proche de la haine... et qu'il l'aimait bien trop. Parce que ses émotions étaient devenues un torrent incontrôlable sous sa tête. Les larmes lui étaient montées aux yeux. Et il tourna les talons en donnant un vif coup de pied dans l'encadrement de la porte.

"Putain d'égoïste... PUTAIN D'ÉGOÏSTE !!"

Il tremblait et porta une main à son visage pour l'y crisper. Fallait qu'il sorte, qu'il s'en aille loin, il allait péter un câble. Il avait pas envie d'être mal encore une fois, mais il suffoquait déjà, sa respiration sifflante entrecoupée de moment silencieux où il la bloquait pour essayer d'en reprendre le contrôle. Et le voilà qui prenait la fuite vers cet ailleurs nommé dehors pour réussir à se refroidir les idées. Nate arriva devant la porte et l'ouvrit comme si sa vie en dépendait sortant en titubant de telle sorte à ce qu'il se mangea l'encadrement en bois de la porte d'entrée. Mais il n'y fit pas attention. A quoi bon ? Il essayait déjà de se débarrasser de cette colère qui venait se mêler à son angoisse, synonyme d'un effondrement émotionnel prochain.

Il se retrouva en plein blizzard mais il s'en foutait, il continuait de marcher de façon bancale pour s'enfuir. Il cherchait frénétiquement son paquet de cigarettes et son briquet, mais ses mains presque tétanisées par l'angoisse refusaient de répondre, et il vit le tout lui échapper pour finir par terre. Il aurait pu prendre ses médicaments dans son sac... mais ça aurait impliqué de faire demi-tour. Alors il porta ses mains à son crâne en essayant comme il pouvait de se calmer. Il se mit accroupi et crispa ses doigts dans sa tignasse, tirant dessus comme pour se sortir ses pensées de sous son crâne. Idée de merde... vraiment... c'était une idée de merde.

"Putain d'égoïste... Putain d'égoïste... Putain d'égoïste... Putain d'égoïste..." Il répétait cette phrase entre deux respirations perturbées. Un peu comme un moyen d'essayer de retrouver le contrôle alors qu'il donnait le sentiment de le perdre encore plus. "PUTAIN D'ÉGOÏSTE !! Injuste !! C'est injuste..." Et il s'effondra pour de bon, les yeux fermés, les larmes ruisselant sur ses joues, se réfugiant dans les ténèbres pour oublier la réalité. "C'est injuste... elle a pas le droit... pourquoi elle est comme ça... ? Je sais pas... J'ai rien fait de mal ? Si ? Arrête... J'ai rien fait de mal... ARRÊTE. Arrête... je veux la paix... je veux la paix..." Un supplice alors qu'il nageait entre deux eaux. Entre la réalité et ce que son esprit lui infligeait comme images tortueuses de son passé ou d'un futur potentiel. Dans son état... cette idée avait été la pire du siècle. "La pire du siècle... tu as fait une erreur. Encore. Toujours. Je sais."

Il devait faire peur à voir, normal. C'était plutôt le genre de trucs qui étaient pas communs. Il était perdu, complètement perdu dans le noir et la sortie lui semblait inaccessible. Sa respiration incontrôlée venait se mêler à des sanglots, et il était tétanisé, incapable bouger ou même de réagir. S'il avait pu se voir, peut-être aurait-il réalisé à quel point il était tombé bas... au point de ne plus pouvoir maîtriser du tout ses émotions. Au point de ne plus pouvoir canaliser son angoisse. Il aurait du depuis longtemps chercher de l'aide, bien avant tout ses problèmes avec Robin. Mais il avait voulu s'en sortir seul et maintenant... il se noyait plus que jamais dans les conséquences d'une blessure et d'un traumatisme trop profond. Pitoyable... Encore une fois.

(Invité)

Ven 15 Jan 2016 - 0:08

Kidnapping. ✩

Robin & Nate & Bonaventure

Tout était sorti d’un coup sans que Bonaventure ne puisse dire ou faire quelque chose pour calmer Nate mais le voulait-il dans le fond ? Robin et Nate devaient régler leurs problèmes et si aucun des deux ne parlaient, ne vidait son sac alors cette mission kidnapping n’aurait servi à rien. Est-ce ce qu’il s’était dit pour se convaincre de parler ? Aucune idée et sûrement cette question resterait sans réponse. Alors, spectateur impuissant, il laissa la colère voire la haine de Nate s’exprimer, se promettant d’intervenir si et seulement si, la situation venait à dégénérer. Les mots semblaient s’écouler d’eux-mêmes dans la bouche du Dunster, comme si, il avait enfin accepté d’arrêter ce contrôle, de libérer ses émotions.

Bonaventure n’en menait pas large. Il avait l’impression de n’être qu’un voyeur, de ne pas être à sa place dans cette pièce. Que faisait-il là ? Il était censé servir de tampon et finalement, Nate n’avait pas eu besoin de lui. Ou peut-être que si. Aucune idée. Il était encore sous le choc de la verve du plus jeune. Il n’avait pas soupçonné qu’il pouvait y avoir tant de ressentiment envers Robin. Le métisse se tourna vers cette dernière pour observer ses traits, pour voir sa réaction mais au dernier moment, il détourna le regard. Voyeur, c’était tout ce qu’il était. Il se sentait mal à l’aise, pas à sa place. Nate s’enfuit à ce moment et il fut tenté de le suivre mais pourquoi faire ? La dernière fois, il avait bien compris que les contacts n’étaient pas son fort. Alors, il se tourna vers Robin pour ne serait-ce avoir un quelconque indice sur la marche à suivre. Voulait-elle parler ? Ou être seule ? A moins qu’elle ne décide de poursuivre le jeune homme. Par Allah qu’il se sentait idiot à cet instant précis. Idiot et inutile.

electric bird.

(Invité)

Sam 16 Jan 2016 - 17:03

Kidnapping

Mes doigts se referment encore plus sur la couverture, mes jointures blanchissants alors que Nate parle, qu'il me déverse sa haine dessus et je ne dis pas un mot... J'ai l'impression de mettre prit une gifle en plein visage... Non, plus un coup de poing en plein estomac. Je me replie encore plus sur moi-même, dans une position pseudo-fœtale, les lèvres entrouverte comme pour me plaindre ou pour sangloter, mais aucun son ne sort... Tout est prisonnier de mon corps, de mes pensées... je m'entrave toute seule alors que je l'écoute, qu'il continue de me donner des coups invisible. Puis le calme... Il part... M'abandonne... En m'insultant encore d'égoiste... Je le suis réellement... Je ne bouge pas pendant des secondes qui me semble de longue minutes. Très longues minutes... Peut-être que c'est pire pour Bonaventure s'il est réellement là... Je finis par laisser entendre ma voix sans même avoir vérifier pour sa présence... Peut-être que j'aurais mieux fait de courir après Nate, plutôt que de rester là, mais j'en étais incapable après ce qu'il venait de me dire... "Il a raison." Murmurais-je d'une voix brisée alors que je fais tout pour ne pas pleurer... Encore... Je ne suis qu'une pleurnicheuse au finale... Je ne fais que ça, pleurer encore et encore, alors que ça changera plus rien... Elia ne reviendra jamais, Nate non plus... Il me hait... Comme je le voulais, parce que j'ai tout fait pour ça... Mais en même temps, je ne supporte pas cette idée... Non...C'est désagréable.

Je renifle alors, pour tenter de retenir mes larmes, pour ne pas pleurer. Je ne peux pas craquer devant lui, devant eux, si jamais mon ex revient... Que vont-ils pensé de moi ? Ils me voient déjà assez en mal comme ça, pas besoin d'en rajouter une couche... Ils me détestent tout les deux, c'est indéniable pourtant, ma voix résonne une nouvelle fois dans la chambre. "Tu me hai aussi Bon' ?" C'est limite une supplique, parce que je ne veux pas entendre qu'il me déteste, je ne veux pas... Alors qu'au final, j'ai tout fait pour ça... Si seulement je pouvais effacer mon passé, tout oublier et ne plus me soucier de mes anciens amis, de celui que j'aime encore... Je finis par bouger, continuant de reniflé tout en frottant mes yeux alors que je m'assieds sur le bord du lit, prenant ma tête entre mes deux mains, les coudes posés sur mes cuisses. "Je me déteste tellement..." Je me tais alors, retenant mes sanglots, la gorge nouée, les larmes aux yeux alors que je tire sur mes cheveux blond et bleu avec les mains.

(Invité)

Lun 18 Jan 2016 - 0:24

Kidnapping. ✩

Robin & Nate & Bonaventure

Bonaventure se laissa tomber dans le fauteuil où était Nate il n’y a pas plus tard qu’une minute ou deux. Il était lessivé par toute cette tension mais surtout attristé par la tournure que prenait les choses. Il aurait aimé un happy end pour ces deux-là. Une fin heureuse pour que son éternel optimisme puisse s’en réjouir des jours durant. Malheureusement, la vie était parfois chienne et mal faite. Les « et ils vécurent heureux » n’étaient pas si nombreux que cela. C’était même une denrée rare qui le poussait à se dire que les gens pleuraient de la même manière qu’ils riaient, comme s’il n’y avait plus de frontière entre le bonheur et le malheur. Cela lui faisait mal au cœur d’assister à un pareil spectacle lui qui avait tant misé. Il s’était mouillé, il avait fait la chose la plus dingue de sa vie pour… rien.

Dans un sens, il comprenait Nate. Robin ne voulait pas l’écouter mais elle ne voulait pas de lui dans sa vie. Du moins, c’est ce qu’elle aimait répéter mais son chagrin n’était pas feint. Elle souffrait des paroles du Dunster, elle souffrait de sa culpabilité et de sa solitude. La jeune femme s’était enfermée dans un cercle vicieux qu’il connaissait tellement bien. Combien de personne avait-il rejeté après les attentats, après la mort de Jarod ? Trop. « S’il a raison… peut-être pourrais-tu en tirer les leçons et essayer de lui donner tort ? » tenta-t-il sans grande conviction. Il était fatigué de toujours se contrôler, de toujours jouer les preux chevaliers. Ce soir, il avait échoué et cela lui donnait comme un goût d’amertume dans la bouche. La question de Robin lui arracha une grimace et un pincement au cœur. « Non ma belle, je ne te hais pas… je ne t’ai jamais hai » lui répondit-il avant de redresser la tête pour pouvoir la regarder. Il mourrait d’envie de la prendre dans ses bras mais il n’était pas en état d’accepter un nouveau rejet. Il savait que Robin n’accepterait pas son étreinte alors il restait à distance. « Peut-être qu’il est temps pour toi d’avancer, d’aller de l’avant et de te pardonner. Tu ne peux plus continuer ainsi Robin… même toi, tu as le droit de te pardonner »

electric bird.

(Invité)

Lun 18 Jan 2016 - 0:50

Kidnapping

Étrangement, il était toujours là... J'avais un peu de mal à le croire, c'était pas normal... Je m'attendais à ce qu'il ai suivit Nate, comme tout à l'heure, quand il avait demander à celui-ci de le suivre pour le protéger de moi... Parce qu'il faut toujours le protéger de moi...Parce que je suis mauvaise, nocive... Il a bien raison de faire ça.. Tout comme le Dunster à bien raison de souhaiter ma mort au final... Ils ont raisons tout les deux... Même dans ses paroles le Quincy à raison... Sauf que je n'ai pas de raison de me battre. Pourquoi est-ce que je devrais prouver à Nate qu'il a tord, alors qu'au final... Tout ce que je fais c'est pour lui... Pour le protéger de moi, même si actuellement c'est nocif pour lui...Il finira bien par me dire merci un jour non ? J'aimerais... J'aimerais qu'il me comprenne et qu'il arrête de faire sa tête de mule, qu'il réalise que si je fais ça c'est pas par égoïsme, mais pour lui, pour le protéger de ce que je suis... Mais il est vrai que je suis égoïste dans ma façon d'agir, car je ne lui laisse pas le choix, comme à Bonaventure.. Alors, je lui demande à lui aussi... Savoir, savoir s'il me hait aussi et j'ai peur de la réponse, j'ai peur de l'entendre me traiter aussi d’égoïste, entendre de sa part aussi des paroles mauvaise que lui aussi me haï... Pourtant... Il me répond rapidement de façon négative et je retiens un sanglot à cause de ça... Comment est-ce qu'il peut ne pas me haïr après tout ce que j'ai fait, tout ce que je le fait comme mal à lui et à Nate ? Comment ? Comment alors que moi-même, je m'en veux pour toi, pour ces paroles que je prononces, ces gestes que j'ai, la mort d'Elia également... Je le lui fais comprendre par une parole, une simple phrase qui résume le tout et qui est également la vérité. Je me déteste. Je me haï. C'est pour cela que j'ai fui la réalité, que j'ai cherché à changé... Mais ne dit-on pas chassez le naturel, il revient au galop ? C'est pas pour rien. je l'ai bien vu avec Nate... je le vois encore bien maintenant... Je vais le conduire à la morgue... "Je... Je veux pas qu'il vous arrive quelque chose par ma faute...Nate a... Il a déjà essayé à cause de moi...Et puis... Il est mal... Il..." Je tire un peu sur mes mèches blondes, encore, pour dans un sens essayer de me faire mal alors que ma voix part de plus en plus dans les aiguës à cause des sanglots que j'essaie de retenir. "Je veux pas ça... je veux pas qu'il lui arrive du mal... Je sais plus quoi faire Bon... J'en peux plus de moi... De tout ça... Je l'aime mais je peux pas... Je saurais pas... Pas après tout ça... Je..." Les larmes coulent sur mes joues et j'éclate en sanglot, mes épaules secouées légèrement à cause de ceux-ci. Je craque.

(Invité)

Lun 18 Jan 2016 - 10:14

Nate avait finalement laissa la crise d'angoisse et la névrose l'emporter. Il ne parla plus, il en était incapable de toute façon, sa respiration sifflante et paniquée l'en empêchait. Il sentait ses mains se tétaniser de plus en plus, et au bout de deux bonnes minutes de supplice. Il parvint à reprendre le contrôle. Il se souvint de ce qu'avait dit sa psy pour le cas où il ne pourrait pas prendre ses anxiolytiques. Penser à des nombres, compter, de nombre premier en nombre premier pour garder sa concentration et essayer d'oublier la crise et ainsi... d'en reprendre le contrôle. Et c'est ce qu'il avait fait. Et ça avait marché. Alors, il avait rouvert ses billes bleues lentement. Il était tremblant, il claquait des dents, conséquences de la spasmophilie et certainement aussi du froid. Il ramassa ses clopes et son briquet et se releva pour retourner se mettre au chaud.

Et quand il entra... il entendit la voix de Bon' s'élever. Apparemment il avait réussi à discuter avec Robin. Il décida de rester silencieux et de rester invisible aux deux. Il se posa à côté de la porte de façon à ce qu'on ne puisse pas le voir de l'intérieur de la chambre. Et il se contenta d'écouter. Les paroles de son camarade étaient justes et sonnaient bien. Pourquoi est-ce que Nate arrivait jamais à bien parler comme ça ? Il n'arrivait jamais à faire passer ce qu'il voulait vraiment dire dans ses mots. Puis ce fut au tour de Robin de répondre, et à ses paroles, Nate porta sa main à son bras blessé à jamais. Il serra ses doigts dessus en regardant dans le vague. C'était pas par sa faute... Mais ça elle refuserait de l'entendre.

En revanche, ce que Nate entendait et qui lui faisait mal, c'était le malêtre de Robin. Il relâcha un peu son bras et garda la tête basse en regardant ses pieds tristement. Elle l'aimait... mais il avait du mal à y croire. Elle parlait peut-être d'Andrew... ? Non... non il avait rien à faire dans la conversation actuelle. Mais alors... si c'était bien de Nate qu'elle parlait... pourquoi elle était en couple avec Andrew ? Le dunster ne comprenait vraiment plus rien. Il savait plus ce qu'il devait croire ni sur quel pied danser. Mais avec ce qu'il avait balancé à Robin sous le coup de l'émotion il se doutait bien que de toute façon... il avait définitivement perdu Robin.

Mais malgré ça, chaque sanglot de la blonde lui arrivait en plein coeur comme un coup de poignard. Alors, il apparut dans l'encadrement de la porte. C'était trop insupportable. Il tremblait encore mais il s'en fichait. Il regarda Robin de ses billes teintées de tristesse quelques instants avant de s'avancer vers elle, de se poser tout près d'elle et de l'observer. Il attrapa son poignet pour lui faire lâcher ses cheveux qu'elle était en train de malmener, pour la poser sur son crâne à lui. Et il vint la prendre dans ses bras sans un mot.

(Invité)

Lun 18 Jan 2016 - 15:13

Kidnapping. ✩

Robin & Nate & Bonaventure

« Robin, ce que tu ne comprends pas, c’est que tu ne peux pas nous protéger ni de toi ni du reste du monde. Tu auras beau tout faire, tu ne contrôles pas nos vies. Nous sommes libres de faire nos choix, de prendre des risques ou pas. Tu ne peux pas contrôler nos sentiments et encore moins l’amour que ressent Nate à ton égard. L’amour ne se contrôle pas et tu auras beau tout faire pour l’éloigner, pour le détruire… tu ne feras que le précipiter justement à sa perte. En cherchant à tout prix à le protéger de toi, tu ne fais que le faire souffrir et réaliser tes propres craintes » lui répondit Bonaventure avec une extrême douceur. Il comprenait sa souffrance et cela lui faisait mal de la voir ainsi abattue mais ce n’était pas à lui de faire ce geste envers elle. A cet instant précis, elle avait besoin de Nate et non de lui. « Tant que tu respires, tu peux te battre ! C’est ce que me répétait souvent mon grand-père quand j’étais las d’être moi ou quand j’ai essayé de mettre fin à ma vie Robin. N’arrête jamais de te battre ! Tu auras toujours loisir de te trouver des ennemis alors arrête de te voir comme tel. Au contraire, tu es ta meilleure alliée si seulement tu voulais bien te reprendre en main et te pardonner… mais ça, on ne peut pas le faire à ta place. On ne peut que te tendre la main, c’est à toi de faire le reste du chemin. Il n’y a pas de recette miracle dans la vie » termine-t-il par dire avant de remarquer la présence de Nate dans la pièce. Ce dernier s’approcha d’elle. Le métisse avait l’impression de jouer les voyeurs si bien que lorsque Nate prit Robin dans ses bras, il se leva et les laissa seuls. Ils avaient besoin de se parler en toute intimité.

Bonaventure s’éloigna vers le salon où il se dirigea vers la fenêtre. Il avait toujours apprécié ce chalet pour ce calme, pour ce sentiment d’être seul au monde. Combien de semaines avait-il passé ici après sa sortie du centre psychiatrique ? Une éternité mais il avait adoré chaque minute de cette solitude forcée. Aujourd’hui encore, il se surprenait à vouloir rester ici, loin de tous, loin de tout.

electric bird.

(Invité)

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