PARIS + Quand une catastrophe en entraine une autre

Quand une catastrophe en entraine une autre

Noel approche à grands pas et je suis en plein préparatifs mais voilà rien ne se passe comme je l'aurais voulu. D'abord parce que ma nièce et son meilleur ami ont décidés de m'embêter, que le bébé aussi à me donner des coups de pied et que je n'arrive à rien. Mais de plus la machine à laver vient de rendre l'âme alors que je dois faire un tas de machines avec les vêtements des deux petits monstres. Non vraiment ce Noel ne sera pas comme les autres je crois. Voilà pourquoi j'avais appelé à la rescousse mon meilleur ami Paris qui n'allait plus tarder, sauf que je n'étais pas vraiment habillée, seulement en peignoir avec mon pyjama sexy en dessous. Mais bon je me dis qu'il me connait mieux que personne et qu'il ne sera sans doute pas gêné, du moins espérons le. Parce que depuis que je suis enceinte, avec les hormones qui me travaillent, j'ai souvent chaud. Je l'attends donc tentant de calmer les deux monstres mais perdant patience quand je vins entendre la sonnette retentir. Je pars ouvrir et salue Paris.

Oh god, merci d'être venu. J'espère que t'es mon sauveur de la journée car je suis au bord de la déprime. Comment tu vas sinon toi ?

Je vins donc envoyer les enfants dans leur chambre comme si j'avais envie d'être seule avec mon meilleur ami. J'espérais seulement que mes hormones de femme enceinte n'allait pas faire surface et que je n'allais pas lui sauter dessus car cela allait créer un malaise entre nous. Je vins donc lui adresser un sourire, attendant sa réponse.

Pour une fois, les enfants avaient déserté l’appartement dans lequel, la fratrie avait récemment emménagé. Il était temps tant ils commençaient à être à l’étroit dans le petit studio. Un problème de moins raya-t-il mentalement de sa liste avant que son téléphone portable ne sonne. C’était Leanne, sa meilleure amie qui avait visiblement un problème de machine à laver. Paris accepta de suite de venir voir le problème, lui demandant juste ving-minutes histoire de déposer Ashlynn à la Dunster House pour que son cousin puisse s’en occuper. Puis, une fois son petit colis déposé, il se hâta de rejoindre l’appartement de sa meilleure amie, armée de sa boite à outils. Le jeune homme adorait tout ce qui était bricolage et mécanique alors, réparer sa machine à laver n’allait pas être pour lui, un parcours du combattant. Non, le seul truc, c’est qu’il ne s’attendait pas à la voir ainsi vêtue et surtout à se sentir aussi troublé. Bordel, il n’était qu’un pervers sur cette planète se sermonna-t-il. « Salut ma belle ! Allez, je vais te remettre d’aplomb, ne t’inquiète pas, le roi de la bricole est dans la place »lui dit-il en entrant chez elle, déposant un baiser sur sa tempe en essayant de ne pas trop la reluquer. « Je vais bien ! Matthew joue chez un de ses amis et le trio infernal est à un goûter d’anniversaire… Autant dire que je savoure ma liberté »plaisanta-t-il tout en posant sa boîte à outils non loin de la machine à laver. « Et toi comment ça va ? »

Quand une catastrophe en entraine une autre

Paris ne serait pas le premier à juger Leanne quant à sa tenue. En fait, il la trouvait surtout foutrement désirable et il peinait à la regarder dans les yeux. En dehors de cela, elle restait sa bonne vieille Leanne, sa meilleure amie et une mère. Enfin future mère. « Tu sais que je vais finir par exiger que tu me fasses à diner si ça continue ? Parce que la réparation de ta machine à laver maintenant le massage, je vais finir par demander un dédommagement »la taquina-t-il avec un sourire moqueur. Leanne pouvait être certaine qu’il lui ferait son massage. D’ailleurs, c’était quelque chose dont il était à peu près sûr de réussir tant il avait l’habitude de se masser après chaque séance de musculature avec des huiles essentielles venant tout droit de sa production personnelle. Paris était un féru d’herboristerie et il louait à un vieux fermier un petit coin d’un jardin pour pouvoir jardiner de temps en temps. Son rêve serait d’avoir une maison avec un jardin mais pour l’heure, il devait se contenter de ce petit bout de terre à une heure de Boston. Heureusement que le vieil homme l’entretenait souvent pour lui. « Allez, repose toi, je prends le relai »lui dit-il en s’accroupissant au niveau de la machine à laver pour voir d’où venait le problème. Paris la tira vers lui et la retourna pour voir derrière. « Je pense que je vais en avoir pour une petite heure mais je pense qu’après ça, elle sera comme neuve »lui dit-il avant de se relever. « La prochaine fois, j’éviterai le t-shirt blanc pour venir chez toi »rigola-t-il avant de l’enlever, histoire de ne pas le tâcher. Paris n’était pas pudique pour un sou et puis, Leanne l’avait déjà vu plus d’une fois torse nu. « Au fait, tu en es à combien de mois de grossesse ? »

Quand une catastrophe en entraine une autre  

« Encore heureux ma belle ! Y a pas marqué esclave personnel de madame »la taquina-t-il en jouant les impertinents comme à son habitude. Paris aimait beaucoup taquiner les gens et si par moment, il savait se montrer cruel par ses piques, il faisait toujours attention à ne pas l’être avec ses amis les plus proches -qui plus est quand ladite personne se révélait être sa meilleure amie enceinte. D’ailleurs, Paris l’enjoignit à se reposer en lui assurant qu’il prenait les choses en main. Il n’empêche que vu de l’extérieur, ils devaient offrir une sacrée scène tous les deux. L’une en dessous sexy, l’autre en jean et torse nu. Ils auraient été parfaitement raccord avec un film érotique des années 70 mais Paris était loin de ce genre d’idées. Après tout, il s’agissait de Leanne, sa petite Leanne, sa meilleure amie. Il avait toujours veillé à ne jamais coucher avec elle pour la simple et unique raison qu’il ne voulait pas la perdre mais voilà, son cerveau adorait tomber en dessous de sa ceinture… Puis, soyons honnête, elle le dévorait des yeux, ce qui ne l’aidait pas à se concentrer. « Parce qu’un T-shirt blanc, ça se tache vite madame » rigola-t-il avant de lui demander à combien elle était enceinte. Paris la trouvait magnifique tant la grossesse lui allait à merveille. « Eh bien, tu as fait la moitié du chemin à ce que je vois…Tu es sûre que tu ne veux pas te reposer un peu ? » lui demanda-t-il inquiet. Leanne semblait tout de même épuisée par les deux petits monstres qui jouaient pas loin.

Paris se pencha vers la machine et commença à la démonter pour voir d’où venait la panne mais il ne pouvait ignorer le petit regard coquin qu’elle lui lançait si bien qu’il termina par en rigoler. « Sérieux ma belle, si tu continues à me regarder comme ça, je vais finir par oublier que tu es ma meilleure amie et que tu es enceinte ! » la sermonna-t-il gentiment. Franchement, s’ils couchaient ensemble, ce ne serait pas bien ! Elle n’arriverait plus jamais à le regarder en face et lui, non plus… Et puis, ça lui rappellerait trop les débuts de leur amitié où il fallait le reconnaitre, il avait mis du temps à la voir autrement que comme une femme sexy.

Quand une catastrophe en entraine une autre  

« Tu sais que tu n’as pas besoin d’une panne de machine à laver pour me voir ! Il te suffit de m’appeler et j’accours » lui répondit-il avec un sourire amusé. Paris appréciait sa solitude et son indépendance mais quand il s’agissait de ses amis, il avait tendance à toujours répondre présent car l’amitié était une notion très importante pour lui, au même titre que la famille. Alors, passer du temps avec Leanne n’était pas une torture, bien au contraire. Il appréciait énormément la compagnie de sa meilleure amie. Paris éclata de rire face à sa question concernant son matage en direct live. « Je savais que tu étais une petite voyeuse dans le fond. Avoue-le, cette panne, tu l’as provoqué pour que je vienne jouer au sexy plombier ? »la charria-t-il de bon cœur car il savait bien que ce n’était quelque chose qu’elle a provoqué. Leanne et Paris se lançaient simplement dans un petit flirt anodin qui n’avait aucune conséquence si ce n’est d’attiser un peu leur libido. « Remarque, vu comment tu m’accueilles »commença-t-il en parlant de sa tenue « Ce serait dommage que de ne pas profiter du spectacle » rigola-t-il. Leanne était très sexy mais la grossesse la rendait encore plus resplendissante.

Bon sang, elle était sa meilleure amie pas une conquête de plus. Si Paris avait le malheur de coucher avec elle, Leanne lui en voudrait au final et elle ne voudrait plus le voir. Or, il tenait bien trop à elle pour se passer de sa présence. Malheureusement, elle était têtue et bien décidée visiblement à le faire basculer du côté obscur de la force. « Peut-être parce que si on cédait à cette tentation, on s’en voudrait ? »lui répondit-il en se relevant pour s’approcher d’elle, la poussant doucement contre le mur, lui bloquant le passage de son corps. « Tu sais ce qu’on dit, à trop jouer avec le feu, on se brûle.. Je ferais peut-être mieux de m’occuper de cette machine à laver et non de sa propriétaire »

Spoiler:

Quand une catastrophe en entraine une autre  

Paris me connait trop bien puisqu'il vint me faire savoir que je n'avais pas besoin d'une panne pour qu'on se voit. J'aurais eu juste à l'appeler et il serait venu pour passer un moment avec moi. Mais pourtant cette panne, je n'ai rien fait pour la provoquer, ma machine a réellement rendu l'âme, même si je dois bien reconnaitre que l'appeler à la rescousse pour qu'il joue au sexy plombier m'a traversé l'esprit. Alors je vins lui répondre, en le taquinant à son tour et en reconnaissant ma légère envie de reproduire le fameux cliché du sexy plombier dans ma cuisine.

Je sais et tu n'as pas totalement tort sur le fait que j'ai voulu que tu joues au sexy plombier mais les journées sont longues seule dans cet appart quand les enfants dorment -même s'ils jouent tranquillement en ce moment-. Je le regarde avant de reprendre. En tout cas, tu devrais venir jouer le sexy plombier plus souvent car cela m'émoustille un peu de te voir torse nu.

Je sais pourtant que coucher avec mon meilleur ami allait sans doute causer des soucis entre nous par la suite, voire nous éloigner mais ma libido était un peu au calme plat et je dois reconnaitre que voir Paris aussi peu habillée dans ma cuisine m'émoustillait véritablement. Voilà pourquoi je m'amusais à le déconcentrer avec mon regard coquin et ce qui commençait à marcher plus ou moins puisqu'à un moment, il se lève, me plaque contre le mur tout en faisant savoir que si on se laissait tenter à la tentation, on pourrait le regretter. Au fond il avait raison mais le simple contact de nos corps l'un contre l'autre me donnait envie de l'embrasser alors je vins lui répondre.

Peut être que tu as raison mais en même temps comment résister à un corps pareil ? Mais je crois aussi que finir de réparer la machine serait plus raisonnable et puis n'oublie pas que je t'ai promis un diner et toi un massage.

J'étais tellement excitée à cause des hormones qu'instinctivement je vins porter mes lèvres aux siennes tout en collant mon corps presque dénudé contre son torse nu. Mon meilleur ami était incroyablement sexy à en exciter plus d'une, je comprenais mieux pourquoi toutes les filles voulaient passer une nuit avec lui. Peut être que je regretterais ma pulsion mais pour l'heure, je me dis que je ne devrais pas me frustrer car les hormones peuvent nous faire faire des choses pas bien. Je vins regarder mon meilleur ami dans les yeux, attendant sa réponse.

« Serait-ce que ma meilleure amie commence à être frustrée sexuellement ? »lui demanda-t-il de but en blanc alors qu’elle lui avouait se sentir seule. Paris ne connaissait pas vraiment cette sensation car il était toujours entouré de femmes désireuses de le satisfaire mais au-delà de ça, c’était un être profondément solitaire et indépendant. Il aimait se retrouver seul, quitte à s’exiler dans ce petit quart de ferme qu’il possédait en dehors de la ville. C’était son petit coin à lui, là où il pouvait réfléchir sereinement en s’adonnant à sa passion pour le jardinage. Cela ne l’empêchait pas d’apprécier ses amis ! Toutefois, il avait besoin de s’exiler… Du coup, se sentir seul était plus un luxe qu’une malédiction pour le Dunster. « Si me voir torse nu t’émoustille, évite de venir à un de mes shows » la taquine-t-il de bon cœur. Mise à part Leandra qui l’avait surpris à un show, Leanne était la seule au courant de son métier un peu particulier qui était d’être stripteaseur. Paris n’en était pas fier, c’était pas le genre de truc qu’il affectionnait particulièrement mais ça payait bien et vite.

La tension sexuelle qui s’était décidée à venir jouer les trouble-fêtes entre les deux amis ne faisait que se renforcer de minutes en minute et leur conversation n’aidait en rien à la situation. Leanne l’allumait comme il se devait et lui… bah il ne faisait rien pour calmer le jeu -du moins, il essayait mais sans trop mettre de persuasion. « Oui, il vaudrait mieux se montrer raisonnable ma puce et puis, il y a les gosses, j’ai pas trop envie qu’ils finissent traumatisés »plaisanta-t-il en se reculant légèrement. Quelle idée de l’avoir plaqué contre le mur… Franchement, il réfléchissait de temps en temps ? Leanne en profita pour l’embrasser à cet instant précis et Paris céda très rapidement à cette sirène, entourant sa taille de ses bras. Bon sang, il fallait qu’il se contrôle un peu sinon il allait lui faire l’amour, là contre le mur. « Il faut qu’on se calme… c’est franchement pas raisonnable et voilà »marmonna-t-il en la regardant droit dans les yeux. « Tin tu fais chier à être aussi sexy, tu le sais ? »grogna-t-il en se détachant pour aller passer ses nerfs et sa frustration sur la machine à laver. « Tu as de la chance qu’il y ait les gosses à côté » soupira-t-il avant de rigoler de la situation. Sérieusement, Il n’y en avait pas un pour rattraper l’autre.

Spoiler: