Mira ► The fall on the hero

The fall on the hero

Et-ce que je me souviendrais de ce que je viens de lui dire ? C'est ça la réelle question... Même si on pourrait aussi ce demander si je me souviendrais de cette soirée, du fait d'avoir pleurer et tout le tralala qui va avec...Est-ce que je me souviendrais d'avoir été si faible ? oui... Parce que j'en aurais honte et elle le saura... Mais en attendant, j'attends sa réponse. A mon pseudo chantage, parce qu'elle considère que ça en est, mais elle a le choix, elle peut très bien me dire non et notre relation ne changera pas. Je ne la force pas à rester, je lui propose simplement d'enfin lui donner ce qu'elle veut si elle me tient compagnie pour la nuit... Si elle voit cela comme du chantage c'est qu'elle ne m'apprécie pas, que je suis de trop dans sa vie et qu'elle a couru après mon pardon juste parce qu'elle le voulait, mais pas parce que c'était pour moi, parce qu'elle m'appréciait. Je la fixe, dans la quasi obscurité de ma chambre pour savoir ce qu'elle fait, mais rien, elle semble continuer de vouloir partir, de douter de moi également. Je soupire en me laissant tomber en arrière pour me retrouver coucher à la perpendiculaire de mon lit. "J'ai eu le temps de dé-saouler un peu entre ma dernière bière et ici." Est-ce réellement le cas ? J'en savais trop rien, mais en tout cas, je ne pleurais plu et cela pouvait un peu affirmé aussi cette hypothèse non ? Ou bien étais-je simplement plus calme ? Je ferme les yeux, tout en entreprenant de détacher ma ceinture qui me donne l'impression d'être trop serrée. " Puis, c'est pas du chantage. C'est une solution." Finis-je par dire alors que je soulevais mon cul du matelas pour faire glisser mon pantalon de ma taille et le retirer, me retrouvant ainsi en boxer singlet sur mon lit pour pouvoir enfin penser à dormir réellement. Je me bouge alors, me gliçant comme une merde dans le bon sens de mon lit et posant ma tête sur mon oreiller en grognant un peu avant de regarder vers elle. "Viens." Dis-je en soulevant un bras pour l'inviter à venir, non, en fait, je lui ordonne limite de venir me rejoindre dans le lit... Elle ne va pas apprécier... je sais pas du tout ce qu'elle s'imagine... Croit-elle que je vais lui sauter dessus comme un gros pervers et essayer de la violer ? De une ce n'est pas mon genre, elle sait comment je suis... Jusqu'à présent, j'ai toujours respecter les filles à ce niveau-là, j'ai jamais forcé une fille à couchée avec moi et le pire que j'ai fait au final pour un fille, c'était la trompée et elle le sait vu que je viens de lui dire, parce que c'est la première fois que ça m'arrive parce que je l'ai fait pour rien... parce que je suis con alors que j'aime cette fille... Du moins, il me semble... Je crois... j'ai jamais été comme ça avec une autre fille... Puis il y a Sixtine aussi... je sais pas trop ce que j'éprouve pour elle, elle me fout aussi dans de sale état, mais au final, je pense pas que je saurais faire quoi que ce soit avec elle, pas après le coup qu'elle m'a fait... Non, je saurais vraiment pas...

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Le pardon est une qualité humaine que certains ne sont pas capables de recevoir ou de donner ; certains le méritent plus que d'autres il est vrai. La rancune également est propre à l'homme, une rancune tenace chez Jay. Au fond, cette petite histoire entre nous deux, le fait de l'avoir ignoré un certain nombre de jours avant de finalement lui dire que je ne le verrai plus en tant que sex-friend, je ne pensais pas que ça prendrai autant d'importance pour lui. On n'avait pas de sentiment l'un envers l'autre, aucun engagement entre nous, je comprenais pas pourquoi il l'avait si mal pris. Ce n'était pas très honnête de ma part de le faire patienter comme ça, ne pas répondre à ses messages, basculer ses appels sur ma messagerie, mais de là, à m'en vouloir encore des mois après … ça m'a rendu perplexe, c'était vraiment de l'incompréhension qu'on pouvait lire dans mes yeux lorsque je me dirigeais vers lui lors d'une fête, et qu'il m'ignorait totalement, préférant parfois même partir ou s'éloigner. Il savait que ça me faisait mal, il s'en servait contre moi... et le fait qu'il m'offre, d'une certaine façon, la possibilité d'effacer l'ardoise, d'être de nouveau à égalité, en oubliant, et en me pardonnant... c'est tentant . J'hésite c'est vrai. J'ai bien trop peur que tout ça, en soit que des mots, que demain, il se réveille avec un énorme mal de crâne, n'ayant aucun souvenir de la fin de soirée que je viens de passer avec lui. D'un côté : j'ai pris le temps de l'écouter, j'ai essayé de le réconforter, je me suis assurée qu'il rentrait en sécurité, le raccompagnant moi-même ; c'est pas déjà suffisant pour lui ? Déjà plus d'une heure , voire deux que j'aurais pu rentrer à mon appartement, et pourtant, je suis toujours là. Tout ça, je ne l'ai pas fait pour l'entendre au final me dire qu'il me pardonne, mais tout simplement car je tiens à lui à ma façon et pour tout remerciement j'ai le droit à un dilemme, un dilemme dont je ne suis même pas certaine qu'il tiendra sa part du marché de son côté . Qu'il est légèrement dé-saoulé ne change pas grand-chose selon moi. « Tout dépend si t'as vraiment envie de me pardonner ... ou si c'est juste un moyen pour me retenir ici. » un peu comme le ver de terre qui sert d'appât pour attraper le poisson, ou le petit bout de fromage qui attire une souris qui finit par se faire prendre à son tour. Si c'est juste un appât, il l'oubliera, il le démentira demain, disant que j'ai tout inventé, alors que si c'est ce qu'il désire vraiment... il y a peut-être une chance pour qu'il s'en souvienne. Je reste immobile encore de nombreuses minutes, à le regarder lentement se déshabiller. De l'autre côté : dormir ici, au fond, ce n'est pas grand-chose, j'ai déjà dormi avec lui, ce sera pas la première fois. Après avoir passé la soirée à se lamenter d'avoir trompé sa petite amie, ça m'étonnerait qu'il est en tête autre chose que de dormir avec moi . Je commence à sentir un goût métallique, de sang, dans ma bouche, me rappelant d'arrêter de me mordre la lèvre. Je pousse un soupir, face à ce seul mot qu'il me sort. En plus il n'y a pas de place dans son lit ! Je me dirige finalement vers son fauteuil, dans lequel je pose mes fesses, avant de passer mes jambes par-dessus l'accoudoir, essayant de trouver une place confortable qui fasse pas trop souffrir mon dos . « Demain matin, je te réveille avec un seau d'eau dans la tronche pour la peine ! » Je suis de mauvaise humeur, mon lit il est sacré, si c'est pas une preuve que je tiens à notre amitié ça !

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The fall on the hero

Le bras levé comme un con, j'attends qu'elle vienne, le visage à moitié enfoui dans mon oreiller, sauf qu'elle ne daigne pas venir. Non seulement, elle continue de douter de moi, mais en plus, elle ose ignorer mon invitation et aller se planquer dans le fauteuil ? Mais c'est du foutage de gueule là ! Je grommelle ou plutôt, je marmonne des choses telles qu'elle est têtue, pas sympa et plein de petites choses similaires en me redressant. Je lui reproche même de ne pas me faire confiance alors que je fini par me redresser et m'asseoir sur mon lit. Je la regarde avant d'essayer de me lever, la première prise n'est pas la bonne, la deuxième non plus, mais la troisième si. Je suis enfin à nouveau debout sur mes deux pieds et je m'avance, en essayant de marcher droit, de pas m’étaler pour m'approcher d'elle. "Dors avec moi." Lui lançais-je alors que je me penchais vers elle, enfin arrivée au niveau du fauteuil. Je l'attrape alors, pour la porter, ce qui est une action assez périlleuse vu mon état, et surtout, si elle a l'idée de se débattre, mais je m'en fous, je la soulève, la forçant à quitter mon fauteuil. Mon geste est mal assuré, je manque de la faire tomber et atterrir à nouveau dans le fauteuil. "Où est-ce que tu veux aller comme ça, petite canaille !" Dis-je en la rattrape et lui lance alors dans la foulée "Agrippe toi à moi." Je bouge alors lentement, commençant à m'avancer à nouveau vers mon lit, des pas lents, pour être sûr de garder mon équilibre et ne pas la faire tomber, ou même qu'on tombe tout les deux. Je fixe mon lit, l'objectif final à atteindre. " On y est presque. Je pensais pas que mon lit était si loin." Tentais-je de la rassurer alors que je me plaignais également de la distance encore à parcourir, qui n'était en soi pas si grande que ça, mais quand même longue à faire à cause de ma façon de procéder pour m'en rapprocher. Je cherchais à garder mon équilibre, de marcher droit et de ne pas faire tomber la belle que j'avais dans les bras, alors petit pas sur petit pas j'avançais parce que trop écarter les jambes pour faire de grand pas serait un trop grand risque de déséquilibre, surtout que ne pas tanguer de gauche à droit, c'est déjà assez compliqué comme ça, alors si en plus, je commence à le faire d'avant en arrière... Juste non...

Il me faut un moment pour y arriver et la déposer dessus. Je pose alors mon index sur ses lèvres. "On se tait et pas bouger." Je la regarde un moment, je la vois un peu trouble. "Tu dormiras mieux là Mira." Dis-je avant de me détourner d'elle tandis que je contourne mon lit en me prenant le coin de celui-ci, ce qui me fait insulter celui-ci de façon peut catholique. Je ne la regarde donc plus, ce qui lui laisse le loisir de partir à nouveau, mais si elle le fait, je risque de revenir la chercher

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Une journée de cours, fatigué à avoir réfléchi, à avoir écouté un professeur, à s'être questionné sur différents exercices. Suivi d'une soirée de boulot, debout, à servir des clients, à accrocher un sourire aux lèvres, à courir aux quatre coins du bar pour prendre les commandes, les apporter et enfin apporter l'addition. Et finir la soirée pour dormir dans un fauteuil . Un peu normal que je fasse la tronche, qu'à cet instant précis, j'ai aucune envie de lui sourire, ou de lui souhaiter bonne nuit. On peut toujours dire que c'est mon choix c'est vrai : il ne me kidnappe pas non plus, il n'est pas planté devant la porte de sa chambre pour m'empêcher de sortir, mais pour ma part... c'est tout comme. Je m'en veux de l'avoir fait souffrir, ce pour quoi je veux me racheter auprès de lui et gagner son pardon, mais la manière dont il procède pour me l'accorder, elle me plaît pas pou autant! Je passe une main dans mes cheveux, dans le but de les ramener d'un seul côté de mon épaule avant de poser ma tête contre le dossier. Je l'entends pester contre moi, ce qui a le don de me faire lever les yeux au ciel. Il devrait déjà s'estimer heureux que je reste hein' ! Parce que, c'pas lui qui va ramasser les dégâts que mon chat il aura faits chez moi demain matin, lui aussi il va se venger de pas avoir eu ses croquettes et son câlin avant d'aller dodo ! Je tourne légèrement mon regard vers lui, le voyant assis sur son lit dans la pénombre, essayant a priori de se lever. Je soupire bruyamment avant de tourner ma tête de nouveau de l'autre côté, ne me préoccupant pas du boucan qu'il produit. Je n'ouvre même pas les yeux lorsqu'il me parle, certainement à quelques centimètres de moi « non ! »Je ne veux pas dormir avec lui, et je ne peux pas de toute façon. Mais il n'a pas l'air de cet avis, car je sens rapidement ses mains qui m'agrippent pour me porter, me faisant cette fois-ci , bien ouvrir les yeux. « Jay lâche moi ! » criai-je . Malgré mon désaccord j'essaie de ne pas trop bouger, pas vraiment rassuré lorsque je le vois tanguer et ayant vraiment peur d’atterrir par terre. M'accrocher à lui non plus, de peur que ça veuille dire que je coopère et que j'accepte de dormir avec lui, alors que pas du tout. Il parle mais je ne fais pas vraiment attention à ce qu'il dit, fixant le lit, qui se rapproche lentement. Je me sens mal à l'aise, dans ses bras, comme si, c'était pas mal placé, je me sens même un peu coupable... alors que je ne fais rien de mal...
J'ai l'impression que ce "court" trajet a pourtant duré une éternité, toute cette soirée se bouscule dans ma tête, et me fatigue réellement. Je me laisse glisser lentement sur le lit le fixant, alors qu'il m’ordonne de ne pas bouger. Je retire délicatement sa main de mes lèvres. « Non, je pense pas... » dis-je en soupirant, ramenant mes jambes contre ma poitrine et me tournant de l'autre côté. Je l'entends une nouvelle fois pester en se cognant contre le lit, tandis que je continue de bouder dans mon coin. Je veux pas dormi dans ses bras, ni même lui faire face. Je pourrai retourner sur le fauteuil bien sûr,mais ce sera un jeu sans fin, je suis trop fatigué, j'en ai marre de jouer. J'étais bien là-bas, j'aurai peut-être eu un mal de dos, mais je n'aurai pas ressenti cette culpabilité de dormir avec quelqu'un d'autre que Wolf. J'essaie de me convaincre, qu'au fond c'pas grand chose, ce n'est pas comme si je le trompais, mais si c'était l'inverse, qu'il dormait avec une autre fille que moi, je piquerai une crise et me sentirai trahit . « Pourquoi j'suis obligé de dormir avec toi ? » Je finis tout de même par poser cette question, qui me tiraille depuis qu'il m'a porté pour me déloger du fauteuil. C'est pareil, il m'a demandé de rester mais pour quelle raison ?

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Alors que mes mains se glissent sous elle pour la porter, je l'entends protester, mais je n'en tient pas compte, je m'en fiche un peu, en fait, non, pas qu'un peu, totalement. Elle peut même hurler que ça changera pas mes plans, mais non, je ne veux pas lui faire du mal, sauf si je viens à tomber et là, ça ne sera pas du tout volontaire... parce que justement je fais attention à cela, la gardant dans mes bras, elle accrochée à mon cou pour avancer jusqu'à mon lit, pour l'y déposer aussi doucement que mon état me le permet. Je contourne ensuite le lit, non pas sans me faire mal, me heurtant au coin de mon lit dans un juron pas très catholique. Je finis par compléter le tour de mon lit pour me retrouver de l'autre côté de celui-ci, me laissant alors tomber sur celui-ci, parce que maintenant qu'elle est là, dans mon lit, j'ai qu'une envie, enfin céder aux bras de Moprhée. Je la laisse donc se recroqueviller sur elle-même, geste que je ne comprends pas et ne cherche pas réellement à comprendre. Couché sur le flanc pour regarder son dos, du moins sa silhouette dans la pénombre de la chambre, je finis par poser ma main sur sa tête pour caresser un peu ses mèches doucement, un peu comme on pourrait caresser un chien ou un chat, bien que mon geste est, je crois, plus doux. Elle me pose alors une question, assez logique dans un sens, qui me fait un peu rire alors que j'arrêter de toucher ses cheveux, parce que si au début je les caressais, maintenant, je jouais avec, les entortillant autour de mon index. Je laisse tomber ma main, tout en me couchant sur le dos, regardant le plafond. "Pour te faire pardonner et parce que mon lit est bien plus confortable que le fauteuil... enfin, je crois. " Je lui laisse alors entendre un petit rire avec ce constat à la con, avant de tendre la main devant moi, comme pour tenter de saisir quelque chose, alors qu'il n'y a rien. "J'ai... Juste besoin de compagnie..." Finis-je alors par lui avouer, lui ouvrant ainsi un peu l'accès à mes pensées... L'alcool délie les langues, ne le dit-on pas assez souvent ? Parce qu'il est certain que je n'aurais pas balancé ça en étant sobre... Se confier comme ça, pleurer de la sorte... Je le faisais difficilement et je pense que la belle demoiselle à côté de moi le sait parfaitement... Je suis disons un mec assez compliqué, incapable de faire confiance... "J'ai réellement merdé avec Lottie...Je sais pas ce que je peux faire pour la récupérer... Elle me pardonnera jamais... C'est ça que je me dis à cet instant... Il n'est même pas question de Six' ou d'une autre fille... Juste d'elle... Alors que je pensais que c'était Six' que je voulais... Pourquoi Lottie a prit autant de place ? Pourquoi je me torture de la sorte pour une fille, des filles mêmes ? " Je ferme alors mes doigts sur du vide avant de laisser retomber mon bras mollement sur le matelas. "Je suis sorti avec Lottie pour oublier Six' parce qu'elle jouait trop avec moi, à aller et venir dans ma vie, et je crois..Qu'elle a prit plus d'ampleur que je croyais... Mais quand Six est venue pour me dire qu'elle m'aimait aussi, que c'était elle que j'aimais... J'étais paumé je crois...Je sais pas... Je suis sensé aimé qui ?" Je déglutis un peu, me retournant sur mon lit pour chercher ma bouteille d'eau pour boire une gorgée.

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Faire des choix n'a jamais été ma spécialité, choisir entre un gâteau chocolat ou à la framboise relevait d'un véritable challenge pour moi, où j'étais obligé de peser le pour et le contre. Et au final, je n'étais jamais sûr d'avoir fait le bon choix. Tout comme ne cet instant, où j'ai décidé de rester auprès de Jay pour la nuit, pesant le pour et le contre. Pour une fois, je pensais avoir fait le bon choix, en restant dans sa chambre, tout en évitant les inconvénients en dormant dans le fauteuil. Mais une fois de plus, je m'étais trompé, me retrouvant finalement sur le lit, en position de fœtus, lui tournant le dos. Je lui en veux de m'avoir délogé du fauteuil, d'avoir fait foirer mes plans, et mon choix. De plus , si l'idée de partir en plein milieu de la nuit m'était venu, je n'aurai pas eu beaucoup de difficulté à me sauver sans le réveiller, alors que là... un frisson et un léger sursaut parcourent mon corps, lorsqu'il me touche les cheveux, commençant à les caresser ou jouer avec, je ne sais pas trop. Jay ne me fait pas vraiment peur en soi, mais je suis bien placé pour savoir qu'on ne connaît pas un mec sous l'emprise de l'alcool. Une seule question sort de mes lèvres, et pour une raison que j'ignore... elle le fait rire , avant de finalement lui dire la réponse. Je fronce légèrement les sourcils, tournant légèrement mon visage vers lui « sincèrement j'aurai eu beaucoup plus de place dans le fauteuil... » Ouais un lit une place, c'pas ce qu'il y a de plus évident. Quand on couchait ensemble, j'avais l'impression qu'il était plus grand, peut-être parce que je dormais contre lui, frileuse comme je suis, et également parce que la proximité ne me dérangeait pas après ça.Aujourd'hui, le contexte est différent. Je laisse échapper un soupir avant de reposer ma tête contre le matelas. Tout le monde a besoin de compagnie à un moment ou un autre. C'pour ça que j'ai mes peluches, mon chat, quand je suis seule. Tout comme ils sont capables de chasser les pleurs d'un jeune enfant, ils sont également capable d'apporter la douceur et le réconfort dont l'on a besoin , sans avoir besoin de mots ! J'ai l'impression de servir un peu de peluche pour lui, besoin de sentir une présence à ses côtés et il n'attend pas forcément de réponse de ma part je pense. Je l'écoute juste, toujours de dos à lui, fronçant parfois les sourcils face à ses dires, comme par exemple, lorsque j’apprends qu'il est sorti avec l'une d'elles, juste pour oublier l'autre... C'pas un peu salaud ça ? Je soupire de nouveau, tandis que je le sens de nouveau bouger après la fin de sa tirade « T'es amoureux de Lottie, c'pas encore évident dans ta tête? » je lève légèrement les yeux au ciel en me redressant à mon tour pour le regarder. Les mecs sont vraiment cons parfois. Pourquoi chercher compliqué, pour moi c'est évident que Six', il ne l'aime pas vraiment, peut-être une attirance physique avec quelques sentiments, mais ce n'est pas de l'amour ça ce qu'il ressent pour elle, selon moi... Je fixe de nouveau le matelas, bien résigné à devoir dormir ici, autant essayer de rendre la nuit, légèrement plus confortable. « Bon, retournes-toi et ferme les yeux ! » C'pas comme s'il m'avait jamais vu nue, ou me déshabillait, mais je me sentirai encore plus coupable et mal à l'aise s'il me regarde. Alors j'attends qu'il s'exécute, pour retirer mon débardeur, et me libérer par la même occasion de mon soutien-gorge, que je laisse tomber par terre avant de renfiler mon haut . Concernant le bas, je pense que le jean ne devrait pas me gêner plus que ça. Je m'allonge de nouveau , me remettant dans ma position en lui tournant le dos. « Aller dors maintenant, j'ai cours demain moi ! »

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The fall on the hero

Alors que je suis là dans le noir, mon visage rivé vers le plafond, je reste silencieux. Après tout, qu'est ce que je pourrais bien dire de plus après tout ça? Rien. Je ne peux rien dire de plus, juste essayer de réfléchir encore et encore à tout celà malgré mon état de sobriété bien avancé... Je finis cependant par fermer les yeux, laissant ma tête reposer sur mon oreiller. Je ne prête plus réellement attention à Mira qui se trouve toujours à coté de moi. Non, je me laisse juste porter par les bras de Morphee qui sont sur le coup bien plus attrayant que la douce voix de la Quincy à côté de moi. Alors oui, je l'avoue, je ne l'écoute pas où plutôt plus. J'ai juste entendu sa première réplique, sa première phrase. Est ce par manque de respect? Par vraiment plutôt que l'heure est un peu trop avancé et que l'alcool peut faire des ravagé... Bref, en guise de toute réponse maintenant, elle ne peut qu'entendre que les sons de ma respiration profonde ou bien même mon ronflement... Étant endormi, je ne sais pas dire si je ronfle réellement. Je ne me suis jamais prit le trip de m'enregistrer quand je dors pour vérifier cela... On m'a déjà fait des remarques sur ca mais j'ai jamais su si cela était ironique ou non... Après tout, beaucoup de personnes ronfles... J'espère juste que ça ne soit pas trop désagréable pour elle si réellement je ronfle à cet instant, sinon elle aurait une vrai raison de me faire la gueule demain matin...

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