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Je pouvais dire que ce noël, enfin la période des fêtes de cette année était la meilleure, même si j'avais pensé pendant quelques jours que ce serait la pire de ma vie, Dean m'avait sauvé de ma tristesse des fêtes, du manque de mes parents, surtout de ma mère. Mon enfoiré de père n'était plus rien à mes yeux même si j'allais tout de même allait le voir puisqu'il me l'avait demandé, mais j'étais persuadée qu'après cette rencontre, nos relations seront définitivement brisés. Je ne voulais plus voir mon père et je lui dirais en face, je ne voulais pas couper les ponts avec un simple appel ou un simple sms. Non, je voulais qu'il comprenne que ses magouilles de mafieux m'importait que trop peu et que je tirais un trait sur lui, sur le lien que nous avions pour ma propre sécurité. Et je sais que dans ces histoires la, Dean pourrait être touché et je ne le supporterais pas. Je ne voulais pas qu'il soit touché à cause de moi, je ne le supporterais clairement pas. S'il était touché, s'il avait des soucis à cause de moi, je ne le pourrais pas le protéger, parce que j'étais persuadée qu'il ne me laisserait pas le protéger. Et j'avais peur pour lui. Peur pour lui, pour notre couple, notre avenir. C'est dingue d'avoir aussi peur pour les personnes que l'on aime. Et il était devenu en une vingtaine voire une trentaine de minutes la personne la plus importante de ma vie. Il le saura bien assez tôt. Et je lui rappellerais dès que j'en aurais l'occasion. On ne dit jamais aux gens qu'on aime que nous les aimons alors je rendrais ce proverbe bien faux pour nous deux. Même si nous ne pourrons pour le moment jamais nous exposer en public à l'université, j'espérais que nous pourrons le faire en dehors de l'université, au restaurant, au cinéma ou dans des lieux lambdas sans que personne ne nous embête avec cela. Je savais que forcément CS serait au courant un jour ou l'autre, mais je ne voulais pas lui porter préjudice, je me fichais un peu de mes études, mais je ne voulais pas qu'il perde son boulot à cause de moi. Il ne me restait qu'une année à Harvard -la moitié d'un semestre en vérité- et je serais diplômée. A moins que je ne rate mon année mais j'avais une raison de réussir, sa fierté dans un premier temps et le fait que j'avais décroché un stage dans l'un des plus grands journal de mode de la ville. J'avais reçu un mail quelques jours auparavant, et j'étais encore en pleine réflexion, peut-être qu'il me donnerait des conseils plus tard. Oui parce qu'actuellement le moment n'était pas propice aux questionnements, aux conseils et autres futilités. J'étais bien trop occupée à tenter de l'aguicher, à tenter de faire monter son désir en flèche comme il le faisait. Et il le faisait bien en plus, en faisant tout ce que j'aimais, tout ce qui me donnait envie de lui demander encore et encore de me faire l'amour. Il n'y avait pas beaucoup de temps entre ma demande et son action. J'aurais bien voulu qu'il ne nous déplace pas, mais je n'allais pas me plaindre vu comment cela s'annonçait. A la fois tendre et torride, un mélange de tendresse et de férocité. Lorsque je me retrouve au dessus de lui, une petite voix dans ma tête me dit que cela fait longtemps que je n'ai pas pris les commandes de nos actes. Lorsque mes lèvres tracent un chemin imaginaire le long de son torse, je peux sentir son rythme cardiaque qui s'accélère. Et je souris contre sa peau. Une fois mes lèvres contre les siennes, je sens qu'il est à deux doigts à craquer quand il me rend mon baiser avec autant de fougue que ce que je viens de lui donner. Ma main habile est rapidement stoppée dans son élan tandis qu'il me rapproche au maximum de son corps, me laissant entrevoir à quel point son désir a pu augmenter en quelques instants. Un sourire plus tard, je l'embrasse avec une tendresse infinie tandis que je suis doucement ses coups de reins, les coordonnant avec de légers coups de hanches, mes mains de part et d'autres de son visage, mon buste contre le sien, avant que l'une d'elle ne vienne libérer son entrejambe, mes lèvres ne quittant pas les siennes. Puis d'un coup sec, je lui redonne le contrôle, me retrouvant à sa merci, en dessous de lui.
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