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Allongée sur mon lit dans ma chambre désormais remplie de souvenirs, je fronçais les sourcils en regardant le plafond, un peu perturbée par la scène qui venait de se passer sous mes yeux quelques heures plus tôt. Je n'avais pas vraiment compris le pourquoi du comment, enfin si Zephyr m'avait touché les fesses et Dean était parti. Mais je ne savais pas pourquoi il avait eu cette réaction et cela me dépassait. Il ne pouvait pas décemment réagir comme ça, ça ne servait à rien. J'avais un peu le coeur lourd de me dire que j'avais déclenché cela. Heureusement pour moi, Noah m'avait quelque peu défendu, mais j'aurais très bien pu le faire moi-même en lui en collant une. Mais je ne supporte pas la violence. Je ne supporte pas de frapper quelqu'un, même s'il fallait bien le dire, il l'avait mérité. Je revois encore Dean qui enfonce ses mains dans ses poches avant de partir. Et le revoir encore et encore quand je ferme les yeux et je me dis qu'il ne me mérite pas. Que je ne le mérite pas, ou je ne sais quoi. Je me tapais la main sur le front en soupirant. Pauvre cruche. Comment j'ai pu croire que je ne lui ferais pas de mal ? J'avais fait du mal à Chuck, il était obligatoire que j'en ferais à Dean. Je ne pouvais pas ne pas faire de mal aux personnes que j'aimais c'était obligée. Me redressant dans mon lit, j'enfilais mes bottines avant de prendre le métro. Je fixais les gens, le regard triste, le regard vide, pensant à ce que je pouvais lui dire. En premier lieu, des excuses c'était obligé, je devais m'excuser pour le comportement de ce mec. De cet homme que j'avais rencontré une seule nuit au Summer Camp et avec qui je m'étais réveillé simplement, sans ne plus avoir de ses nouvelles par la suite. Sortant du métro, je réajustais mon bonnet et je me pointais devant l'immeuble de Dean, la lumière était allumée, je soupirais de soulagement, cela me rassurait. Je montais les escaliers deux à deux et une fois devant chez lui, je levais mon poing pour toquer et puis non. Je rabaissais ma main, redescendant deux trois marches, le coeur battant. Puis non. Je remontais, et j'ouvrais doucement la porte, retirant mes talons pour ne pas me faire remarquer. Je restais cependant dans l'entrée, j'avais l'impression que mon coeur allait exploser, mon estomac se tordait et j'avais peur. Peur de sa réaction, de la violence. « Dean? » Je ne bougeais pas, me mordillant la lèvre, serrant mon petit paquet de pain d'épice dans les mains. J'avais l'impression que j'allais devenir folle, que mes jambes allaient se dérober sous moi, mais je ne pouvais pas rester comme cela. J'avais déjà laissé ma fierté sur le palier, j'espérais qu'il en fasse de même.
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