Aazel + let's play

Et en fait non. T'allais pas bouger. T'allais pas partir maintenant que t'avais la raison parce que t'en avais pas envie et de toute manière, il n'avait pas accepté le deal. Donc t'avais absolument pas à suivre la part du marché. Donc quand t'as envie, tu couches avec moi et les autres jours, tu peux pas me supporter parce que y a un fucking problème avec mes yeux ? C'était la blague de l'année en fait. Tu levais les yeux au ciel alors que pour la première fois, Aaron ne regardait pas le sol. C'était d'ailleurs étrange de le voir te scruter comme ça. T'avais pas l'habitude à vrai dire. Puis il te posait la question et t'avançais vers lui te demandant s'il allait reculer encore une fois. Au pire, ce ne serait qu'une fois de plus. Je te l'ai déjà dis : toi. Tu pouvais pas faire plus clair en fait. Vraiment pas.

Arrête, on a seulement couché, qu'une seule fois. En gros, il pourrait mettre sa prochaine envie de côté. Ne rien faire. Ahah, très drôle. Bon, il lui a dit ce problème, il a avoué, maintenant, qu'est-ce qu'il va se passer ? Est-ce que ça sera plus facile de l'éviter ? Ou au contraire, ça va être pire ? Bien qu'il doit avouer, il aime bien sa présence. Il y a quelque chose, qui l'attire. Peut être, le jeu. Ou carrément, elle. Elle se rapproche, en donnant sa réponse, de ce qu'elle voulait vraiment. Lui. D'accord. Non, j'vois le topo d'ci. On va coucher ensemble, pendant un moment, j'vais devenir accro à ton corps. Tu vas m'obséder jusqu'à devenir jaloux et ça va finir en gros bordel. C'est ce que j'suis, Azraël. En gros, il ne lui donnera rien de mieux. Donc, tu devrais revoir tes souhaits, parce que j'en fais clairement, pas partie. C'est vrai, il la repousse mais c'est peut être mieux, non ?

Et de toute manière, tu ne lui laissais pas le choix. Quand tu voulais quelque chose, tu l'avais. Y avait pas de raison que ça change aujourd'hui et puis.. Plus on te donnait du fil à retordre et plus t'aimais jouer. Il était vraiment trèèès mal tombé avec toi. Ouais mais c'est pas la dernière, pas vrai ? T'esquissais un sourire amusé continuant à avancer vers lui pour rompre la distance. Et si ça m'pose pas de problème ? Non mais parce que c'qu'il était en train de te dire, ça te faisais absolument pas peur en fait. T'en avais même clairement rien à foutre. J'suis un gros bordel à moi aussi alors disons que.. C'est pas une excuse. Moi tout ce que je vois, c'est un mec terrifié face à une jolie fille. J'savais pas que t'étais un trouillard Buckley. Tu souriais à nouveau faisant glisser ta main le long de son bras. Mais si tu veux vraiment te défiler, vas y. Vas t'en.

Cette fille a le don de... le rendre fou. Pratiquement. Il est partagé entre arrêter et continuer. C'est quoi, le meilleur choix ? Là, il est totalement perdu. En gros, il ne sait pas ce qu'il veut et ça ne change pas de d'habitude. Son regard reste planté sur elle, mais il ne répondit pas. Comme s'il continuait à réfléchir à cette question. Et c'est le cas. Tu ne veux pas de cette relation. Du moins, c'est ce qu'il pensait. Il allait répondre, vraiment mais quelques frissons le parcourent. Un silence s'installe. Il se demande qu'elle est la meilleure des solutions, dans ce cas là. Et d'un autre côté, il en a marre de réfléchir. Il s'en fiche, non ? C'est ce qu'il est. Il se lance et tant pis pour les conséquences. Non, il ne veut pas partir. Il la fit reculer, jusqu'à il ne sait pas où avant de s'arrêter, passant sa main, au creux de son cou. Pourquoi ? Pourquoi, tu me fais un tel effet ? Pourquoi, tu veux jouer avec moi ? Putain.. Et ses lèvres sur les siennes.

Ouais, tu lui laissais la possibilité de s'enfuir. Jusqu'à la prochaine fois. Mais forcément, ce serait éphémère. Parce que tu reviendrais forcément un peu plus tard. Ce n'était en quelque sorte qu'un peu de répit avant la prochaine fois. Depuis quand tu décides pour moi ? que tu rétorquais alors. Parce que non, il n'était pas à ta place et il ne pouvait définitivement pas choisir à ta place ce que tu voulais ou non. Et finalement, fallait croire que tu gagnais puisqu'au lieu de partir, il avançait vers toi te faisant reculer jusqu'à l'étagère d'une bibliothèque plaçant finalement sa main au creux de ton cou. Un sourire de satisfaction venait étirer tes lèvres alors qu'il reprenait la parole. Mais t'avais même pas le temps de répondre qu'il venait t'embrasser et très honnêtement, tu te délectais de cette victoire. Parce que oui, encore une fois tu gagnais. Arrête de te battre si tu me veux tellement que tu finissais par lui murmurer. Ouais, pourquoi ce battre contre ce genre d'attraction ?

Qui voudrait d'une relation, presque destructrice ? Si ça continue, s'il devient accro alors quoi ? Ou pire, s'il devient amoureux ? Non, parce que les deux seules fois, ont commencé, un peu de cette manière. Ouais, il a peur parce qu'il ne veut pas se ramasser. Pas encore une fois. Sa vie commence à être un peu plus stable, ces temps-ci. Et le fait d'être seul, aide. Genre, totalement seul. Non, il ne répondit pas. À quoi bon ? À la place, il commence à céder de plus en plus, la faisant reculer et en plaçant cette main dans le creux de son cou. Il se pose, surtout les questions à lui-même mais à voix haute. De toute façon, il vient à l'embrasser. Comme s'il ne pouvait pas y résister. Elle marque un point mais, il décide ne pas relancer et de l'embrasser de nouveau alors que main se loge au niveau de sa taille, sous son haut. C'est dangereux mais à croire, que ça l'attire.

Y avait le genre de truc contre lequel on pouvait s'battre, résister. Et puis certainement fois, ça ne servait juste à rien. Comme maintenant. Ouais, c'était inutile. Suffisait de le voir de toute façon pour comprendre qu'il n'y arrivait pas. Il avait beau lutter de toute ses forces, il n'était juste pas capable de te résister. Et c'était gratifiant parce que quelque part, ça voulait dire que tu lui paraissait un peu comme irrésistible et d'un autre côté, c'était effrayant d'avoir autant d'effet sur quelqu'un. Puis sa main glissait sous ton tee shirt et tu souriais contre ses lèvres l'embrassant de plus belle. Viens que tu lui disais l'entraînant un peu plus à l'écart. Même s'il semblait n'y avoir personne autour de vous, vous n'étiez pas à l'abri que quelqu'un débarque soudainement. Alors maintenant, tu arrêtes de me fuir ? Ouais, tu voulais une réponse avant d'aller plus loin.

Peut être qu'il est bien trop faible. Ouais, ça doit être ça. Même si, Azraël lui rappelle quelqu'un, ça ne veut pas dire qu'il voit, tout le temps, cette personne. Surtout en l'embrassant ou plus. En fait, si c'était le cas, ça serait assez bizarre et malsain. Mais là, il décide de céder. Il est comme ça. Avec les femmes. Arf, il devrait un peu changer, de ce côté là, quand même. Aaron la suivit finalement, dans un coin, un peu plus reculé de la bibliothèque, se fichant totalement que quelqu'un peuvent les voir. Il n'est pas à son premier endroit public. Tu peux considérer que tu as gagné.. dit-il en soupirant. Il la veut, ouais, c'est pareil de son côté. À chaque fois que je te croise, tu peux être certaine que j'te lâcherai pas. dit-il contre ses lèvres.

Quoi que t'irais probablement plus loin dans tout les cas mais tu voulais quand même une réponse. Savoir si t'avais entièrement gagné ou si ce n'était qu'une minuscule victoire et que tout serait à refaire la prochaine fois. Ouais, tu voulais réellement savoir pour la peine. Et il disait exactement ce que tu voulais entendre et pour le coup, tu te collais totalement contre lui alors qu'il reprenait la parole. J'aime bien l'idée que tu lui chuchotais avant de mordiller sa lèvre inférieure. T'étais même carrément fan de cette idée à vrai dire. Parce que les choses seraient beaucoup plus intéressante comme ça et tu devais avouer que même si tu ne l'avais testé qu'une seule fois, il était carrément un bon coup. Y avait vraiment pas de quoi cracher dessus pour la peine. Peut être que tu pourrais passer chez moi ce soir.

Que t'es faible. Même si en même temps, Aaron se fiche de gagner ou de perdre, tant qu'il peut obtenir ce qu'il veut. Mais là, c'est différent, ce n'était pas quelque chose qu'il voulait, en premier lieu. C'est assez nouveau, en fait. Puis, ça ne lui coûte rien de céder. S'il y prend du plaisir, en même temps. Juste, il ne faut pas qu'il s'accroche. C'est une fille, avec qui, il passe du bon temps. Et qui lui fait de l'effet. Et qui est très attirante. Et... bon, ça suffit. Son envie pour elle, monte d'un cran quand elle mordille sa lèvre. C'est immédiat mais il arque rapidement un sourcil. Quoi ? On ne fait rien, maintenant ? Il se questionne parce que là, il en a terriblement envie.