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MAXWAN ∇ The powerfull can be powerless

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Alors c’est ca la vraie vie. Sentir son ventre se contracter et penser que ses poumons vont cesser de fonctionner ? C’est ça qu’elle voulait ? Parce que maintenant, Antwan se sent totalement submergé. Pire encore lorsqu’il croise le regard de Maxym. Elle n’aurait pas du parler d’emménagement. Voilà c’que ça donne quand on passe le pas. T’sais celui qu’on s’est interdit de franchir depuis plus d’un an. C’trop tard désormais et Antwan regrette d’avoir parlé trop vite. Il la fixe pendant ce qui lui semble être des heures jusqu’à c’qu’elle hausse les épaules, le sortant alors de ses pensées. La douleur ne s’atténue pas. Pourquoi est-ce qu’il a mal d’ailleurs ? Pourquoi il se sent aussi mal alors que ca fait parti de leur passé ? L’eliot s’attarde encore sur le visage de la brune et d’un geste qui lui parait incontrôlable, il s’approche, dépose sa main sur celle de Maxym. Et il réduit encore l'écart, relevant sa main pour la poser sur le visage féminin. Tant pis, c’est vrai qu’ils ne s’accorderont pas dans cette vie. Qu’il y aura toujours un décalage. Sauf que là, il en a envie et que son cœur lui dit de foncer droit dans un mur. Inconscient qu’il est, tu l’as atteint. Antwan l’embrasse. C’est pas un baiser fougueux, pas passionnel, pas long non plus. Juste triste.
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Ouais, c'est ça. Ce truc qui te prend aux tripes, et qui te sort de ton quotidien. Un truc qui t'empêches de dormir, qui secoue tes rêves. Moi, ça m'donne juste la sensation d'être balancée contre un mur puis l'autre. Allez, viens t'administrer un peu de douleur en seringue. Ca te fera aussi peur que le vide, sauf que ça dure plus longtemps. Y a pas de sol dans ma chute, dans la notre. On fait des pauses, on ment, on joue les amis, on oublie presque. Tu sais, j'ai quasi réussi. Fallait juste pas en reparler, qu'on continue comme ça, pendant un an ou deux encore. Fallait pas que tu me le dises, jamais, fallait que tu gardes ça pour la vie prochaine, celle où on se retrouverait sur la même route. Qu'on s'empêcherait l'un l'autre de se quitter du regard. Voilà, j'vais croire à d'autres vies pour toi, j'vais devenir mystique pour réussir à placer un pied devant l'autre dans cette vie là. Celle où j't'ai loupé. La seule qui compte vraiment. Puis j'dois l'encaisser ; je préférais croire qu'elle était là avant moi, depuis le début. C'est plus facile quand on sait qu'on aurait rien pu faire, on se résigne. J'fais comment pour me résigner maintenant ? J'fais comment pour ne jamais regretter ? Tu m'aides pas là, avec ta main sur la mienne. J'l'attrape pas. J'en veux pas. J'ai pas le temps de toute façon, j'me remets à peine du contact que j'dois en encaisser un autre sur mes traits. McAllister se laisse faire, McAllister se laisse bercer par la douce mélodie de ses sentiments qui s'entrechoquent, ça fait tellement mal que ça fait plus rien. Le cœur anesthésié par les secousses. Même quand leurs lèvres s'unissent, j'crois qu'elle comprend pas vraiment. Le corps inerte, avec cette défaite qui se transmet d'une bouche à l'autre ; ouais, on a abandonné, et c'est juste la fin. Baiser glacé. Y a que quand il s'écarte un peu, suffisamment pour rompre le contact, que le feu reconquiert la passionnelle. Un choc électrique qui la réveille. Désordonnés, toujours. Jamais d'accord, jamais sur le même bout de monde. Le corps féminin se colle à l'autre, ses doigts agrippés à son haut, et ses lèvres bien moins défaitistes. Parce qu'il va te falloir de la force pour t'échapper de mon brûlant qui s'amuse à attaquer ta glace. Mais j'ai le droit qu'à ce moment, et j'en ai marre des regrets, j'en ai déjà assez pour me tenir froid toute une vie.

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Il n’aime pas ça. Cette sensation d’être lâché dans un autre monde. Il se sent trop vulnérable, trop exposé, moins confiant. L’embrasser n’y change rien. Ca ne fait qu’accélérer les battements de son cœur les rendant plus inconfortables. Wayans met fin à sa frustration. Faire table rase du passé l’aidera à repartir sur une route. Le passé ne fera plus parti de ses précautions. Il l’espère. Le garçon s’éloigne de Maxym. Il doit partir maintenant sans oublier sa bouteille de champagne. Sauf qu’elle revient. Elle répond à son baiser avec plus de passion. Ca s’emballe dans sa poitrine. Toujours plus. Les mains qui agrippent son haut, le contact corporel, leurs lèvres scellées, tout ça menace de faire exploser son corps brulant. La fougue le contamine aussi et pousse les deux prétendus amis contre le bar qui les séparaient avant. Il se colle à elle, elle-même bloquée entre l’eliot et le mobilier. L'échange est plus intense jusqu’à ce qui dévie vers le creux de son cou. Seul son souffle effleure la peau féminine. Il l’a ce regain de conscience. Il se demande ce qu’il fout. T’es en train de déconner Wayans. Tu viens de tout gâcher. Ton amitié et ton couple ; Tout ce qui avait le mérite de compter. « Je.. » ne peux pas. souffle t-il d’un voix inaudible. Il peut encore arranger les choses. Tout est question de temps, mais il trouvera les bons mots pour s’en sortir. C’est c’qu’il a toujours fait. Tourner les choses pour que ca aille dans son sens. Ca marchera aussi cette fois. Ils oublieront ce moment ou bien le mettront entre parenthèses. C’est ça la vie, nan ? On construit, on détruit, on reconstruit. C’est un cercle. Antwan se terre dans cette conviction. Il s'eloigne de Maxym. Son regard laisse transparaître ce qu'il pense. Ils doivent s’arrêter là.

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T'as qu'un infime moment Maxym. Un bref instant où il n'y a que toi, où il te laisse griffer les murs et cramer sa peau froide. Cet instant, là, où t'as récupéré ses lèvres et que tu les as gardé pour lui dire c'que t'arrives pas à sortir depuis un an. Des trucs qui sortiront plus jamais de ta bouche. Que t'arrives pas à l'oublier, que c'est là au fonds de ta poitrine, tu l'entends ça Antwan ? Ce que je t'hurles en t'embrassant comme si on allait crever dans la minute. Puis le marbre dans mon dos, mon souffle qui se saccade et les battements de cœur avec, mes sens qui s'embrasent. Moi j'peux rien faire pour arrêter ça, c'est toi la conscience du duo. Moi, ma jambe veut conquérir l'une des tiennes, moi, j'veux que chaque parcelle de ton être m'appartienne. Alors tu vois, j'suis pas celle sur qui il faut compter. J'suis celle qui se délecte de ton souffle sur mon cou, et qui est haletante quand tu t'éloignes. « Je.. » Et mes billes ont l'air perdues, étourdies. Y a cette chaleur qui reste sous ma peau, mais elle n'est plus si agréable. « Je sais. » Dans un chuchotement, j'arrive pas à m'entendre le dire. Je préférais nos silences. Je sais que tu peux pas, j'le savais et j'me suis fais mal quand même. On s'est sacrifié pour une pause. Tu regrettes déjà, hein ? Si c'est pas le cas, ça viendra. Je serais la seule à prendre soin de ce souvenir, j'te promets que j'y veillerai pour deux, quand toi tu le disséquera pour le rendre moins beau. C'est pour ça que je n'écoute pas mes envies qui me guident à nouveau jusqu'à toi, tu comptes trop pour ça. Un fin sourire s'affiche. J'le pense pas ce sourire, mais je te le dois. Puis ca camoufle le bordel que c'est à l'intérieur, ton putain de bordel. « T'inquiète pas. » Je dirais rien, j'en profiterais même pas, même quand je voudrais te faire du mal. Tu peux tout reprendre comme avant. Sa voix s’éclaircit, je me fais plus allante. Voit comme je suis bonne menteuse. « Je vais t'appeler un taxi. » Parce que tu peux pas dormir ici.
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Tu l’as cramé ouais, tu l’as marqué de ton passage. Ca restera sur le cœur, dans la mémoire. Ca ne disparaîtra pas, même s’il veut y croire. « Je sais. » Sauf qu’ils s’y sont quand même risqués et qu’ils se sont fait mal. Affreusement mal. Le cœur d’Antwan en est une triste preuve. Son regard croise celui de Maxym, dévie vers ses lèvres puis s’efforce de revenir dans les pupilles adverses. Il meurt d’envie de revenir vers elle. Il veut continuer, se sentir à nouveau proche d’elle, connecté. « T'inquiète pas. » Elle l’aide, comme elle l’a fait plus tôt dans la soirée. Maxym lui offre la possibilité de s’en aller et d’oublier son dérapage. Et après quoi ? C’est elle qui encaisse tout. Alors il est la tête qui prend la décision et elle le corps qui récupère toute la douleur ? « Je vais t'appeler un taxi. » Il reste silencieux suivant Maxym du regard. Le contact sur ses lèvres devient un souvenir. L’eliot reprend ses esprits, se tourne vers le canapé et y voit la bouteille de champagne à moitié entamée. L’alcool ne justifie rien. C’était vraiment lui, ses pulsions, ses envies. Il récupère sa veste, plonge ses mains dans ses poches et attend que le taxi soit appelé. « Merci. » Qu’il dit tout bas avec un faible sourire. « Bonne nuit. » N’importe quoi. Comme s’ils allaient passer une bonne nuit. Il va ressasser en boucle c’qui vient de se passer puis réaliser que le soleil s’est déjà levé. Le froid l’attaque quand il ouvre la porte. Mieux vaut s'en aller tout de suite, même si le taxi n'est pas encore arrivé.
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« Merci. » De quoi ? Y a quoi à remercier là ? Tu vois du positif là-dedans ? T'es bien ? C'est cool d'être vivant hein, de pas contrôler ce que ton corps veut faire, quand il se fracasse contre l'avis de ton esprit. Quand après la libération qui enivre tout ton être, vient la réalité. Quand on éclate ta bulle sans faire gaffe à toi, à combien t'as mal et combien t'es à découvert hors de cette protection. Pas de merci. Ca fait des mois, des années peut-être si j'avais su avoir les bons yeux, que j'aurais dû garder ton cœur pour moi. Mais non, j'l'ai laissé à une autre, et avec le sourire encore. Heureux, tu m'as dis l'être. Alors j't'ai laissé, ne me faisant réveiller que de quelques rebonds d'une jalousie malsaine. J'ai testé, parfois, ta résistance à mes simples assauts. Tu as été brillant Antwan, stable dans ma tempête, à peine ai-je réussi à te faire bouger de ton socle. Je n'y ai pas mis tout mon souffle. A cause de ton sourire quand tu parles d'elle, à cause de ma tendance à briser ce que je chérie. J'l'ai encore fais. On s'est jeté contre le mur, ce foutu mur qui nous résistera, qui ne fera que briser l'intérieur. Des micros fissures dans nos pauvres êtres. Le quotidien lui, ne s'arrêtera pas. Demain on devra être les meilleurs dans l'amitié, on devra s'aimer sans se désirer, se voir sans se souvenir. On y arrivera ? Parce que moi, j'arrive déjà pas à te laisser, même quand tu pars, que tu sors de la pièce la veste sur le dos. On me demande où j'habite, je sais même plus. Marmonne un automatisme d'adresse, laisse le téléphone s'échouer quelque-part. Qu'est-ce que j'm'en fous de ce téléphone. Et j'm'en fous de ton : « Bonne nuit. » aussi. J'passe la porte, trop rapidement, et j'me colle à ton dos. Le froid qui s'attaque à ma peau, allez anesthésie-moi, j'ai plus le droit de ressentir quelque-chose. Les bras féminins entourent l'homme, le serre sûrement plus que de raison. J'm'accroche à toi, à l'instant, on peut repousser un peu l'arrivée de demain, je suis sûre qu'on en est capable. « T'as qu'à rester. » Un murmure, à peine audible, à peine assumé. Je sais pas quand je suis devenue si faible. J'te demande rien de plus, j'te jure que je serais sage. Parce que c'est comme cette nuit où y avait que toi qui pouvait me permettre de dormir. Je dormirai pas si je suis pas sûre qu'on est encore solide, juste pour quelques heures. « Je veux pas être demain. » C'est ma raison pour te demander de rester, c'est même pas une excuse. Je sais qu'il viendra quand même, que toi t'auras ta conscience, et moi mes ecchymoses.  Qu'on devra vivre avec le fait que c'était une parenthèse dans notre mascarade. Mais peut-être qu'on peut encore grignoter un peu de chaste silence. Laisse-moi faire durer l’éphémère, même si ça me fait détester le soleil.
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Il doit s’enfuir, revenir à sa vie normale. Celle où il fait ce qui doit être fait sans rien ressentir. C'est pas une vie rêvé. Il est loin de toute l’adrénaline que certains ressentent, mais au moins il n’a pas à sentir son cœur s’emballer. Wayans gère mal cette nouvelle sensation. L’assurance acquise depuis des années s’ébranle à nouveau quand elle se colle à lui. Ses yeux se ferment à ce contact. Les larmes ne couleront pas. C’est tout c’qu’il est capable faire. Mais ne lui demandait pas d’en faire plus. De sourire par exemple, de dire que tout va bien, de se tourner et de dire qu’il ne peut pas rester. C’est à peine s’il est capable de poser sa main sur celle qui s’est accrochée à son haut. Pourquoi tu l’as laissé partir pour revenir après ? Pourquoi tu lui infliges une nouvelle vague de douleur ? « Je veux pas être demain. » Lui non plus. Parce que là, c’qu’il ressent n’est qu’une conséquence à l’emballement de son cœur. Demain, quand les esprits seront calmés, qu’il se rendra réellement compte des faits, sa peine ne sera plus la même. Elle sera envenimée par d’autres sentiments. Les remords. La colère. L’impression d’avoir tout gâché. Le garçon se tourne vers Maxym sans savoir c’qu’il fait. J’crois qu’il se contrôle plus. Tu l’vois dans son regard qu’il ne peut pas rester, que ses yeux embués témoignent du tiraillement dans sa poitrine. « J'peux rester jusqu'à demain. » Pour c'qui est de l'avenir, il ne peut rien promettre. Sa main dans la sienne, il l’entraîne dans la maison refroidit. Qu'il soit à l'intérieur ou à l'extérieur, Antwan ne sait plus comment agir. Son instinct choisit pour lui. « J'vais ranger ça. » La bouteille, les verres qu'ils ont laissés sur la table. C'est pour s'occuper l'esprit, pour ne pas céder tout en restant à proximité.
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Je sais pas ce que je veux. J'veux que tu sois heureux, je veux l'être aussi. Je sais que c'est pas comme ça que ça marche, qu'on y arrivera pas de cette manière. Mais j'en ai marre tu vois, de faire comme si, de te dire que je serais ton amie parfaite et que c'est le passé, j'en ai marre de jouer sans jamais gagner. De provoquer ta peau sans atteindre tes lèvres. Alors voilà. Et maintenant ? Je fais ce qui est le mieux, je fais comme toi, j'essaye. Je tiens quelques secondes avant de revenir me coller à ta silhouette. Ridicule. On est deux gamins et on sait pas ce qu'on fait. On est peureux et faibles. On a peur de demain, d'être seuls, de la douleur qui attend qu'on baisse les yeux pour nous sauter sur le dos. Puis tu te tournes, et j'aime pas ce regard, la tristesse l'habite, le ternissant. C'est pas comme ça que ça devrait se passer, mais on sait très bien qu'il n'y a aucun happy end pour nous. C'est pour les autres. D'autres combinaisons. Toi et elle par exemple. Je sais que ça commence à te ronger, doucement, et j'espère juste réussir à ralentir le processus. Un peu. Pour qu'on respire un moment, avant d'être plongé la tête sous l'eau. Combien de temps ça va nous prendre pour que le fleuve soit à nouveau tranquille ? On est allé trop loin, sûrement, j'en sais rien. On a toujours repoussé les limites, comme si rien n'était assez grand pour nous. « J'peux rester jusqu'à demain. »  Un sourire de gamine se trace sur ses lèvres, d'heureuse tourmentée. Soulagée surtout. Comme si quelques minutes, heures de plus, allaient résoudre tous les problèmes. Emmène moi où tu veux, je suis nos mains. Je sais rien faire d'autre, de toute façon, que de rester dans ton paysage. « J'vais ranger ça. »  Tu t'affaires, et moi j'reste plantée au milieu du salon. Faut que je le dise : « J'attends rien de plus. » Sa voix s’éclaircit, et semble se perdre dans la pièce. Le regard fixé sur l'homme, un pas qui s'en approche. J'ai déjà eu trop, et je vais le payer. Mais ça serait mentir que de dire que je ressens une once de regret. « Antwan, j'attends rien de toi. » J'te demande rien, je suis une grande fille qui a arrêté de rêver depuis longtemps. Je ferais de mon cœur un secret absolu, faut pas que t'ai peur de ça. Sauf quand t'es là, il a tendance à vouloir s'exprimer cet imbécile, il déborde dans mes billes qui s'animent, mon battant qui s'énerve et ma peau qui te cherche. D'ailleurs, se rapproche encore, attrapant la bouteille à moitié pleine pour la poser sur le bar. « J'avais même pas espoir que tu débarrasses la table, alors tu sais. » Un espèce de sourire se place, espiègle. On souffrira demain, ça c'est une promesse, mais on est pas obligé de prendre de l'avance. Je cherche tes yeux, je veux les rendre plus heureux. « Toujours partant pour la plus grande chambre ? » On revient en arrière, comme si les lèvres ne s'étaient pas accordées, comme si j'avais pas des désirs d'encore.  
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C’est de la folie. Rester au lieu de s’enfuir en courant. Il aurait même pu prendre sa voiture au lieu d’attendre un taxi. Tant pis pour les deux pauvres verres qu’il a bu. Ce n’est pas ça qui le déroute. Il se trouve une occupation dans le rangement. Il sait bien qu’elle n’a pas besoin d’elle, qu’elle n’attend pas qu’il fasse quoi que ce soit. On s'en fout de cette bouteille qui traîne, de son verre vidée brusquement et de celui d’Antwan encore remplie de quelques gouttes. C'est ridicule, mais il doit s'occuper l'esprit tu sais. Il doit arrêter ses longs regards portés sur le visage féminins. Ce sont ses conditions pour rester à proximité. Bouger lui évitera aussi de penser et de prendre conscience de tout, d'avoir peur de ce qui va suivre. Laissons encore un peu de temps pour profiter de c’qui nous reste. Parce que demain, ils seront incapables de revenir en arrière. « C’est mon côté maniaque. » Il essaye de repérer un des bordels qu’il a mis. Finalement, c’est la fille qui débarrasse le champagne. « Toujours partant pour la plus grande chambre ? » Le garçon esquisse un sourire à l'encontre de la brune. Elle essaye de détendre l’atmosphère, c'qu'il apprécie énormément. « Evidemment. J'mérite la plus spacieuse. » lance t-il en essayant de combler les silences. Il ignore quelle chambre est la plus grande. Wayans est rarement resté assez longtemps pour squatter une des pièces. Puis, avec les gamins, ce n’était même pas la peine.  « C'est laquelle ? » C’est ca c’qu’on va faire ? Une visite guidée improvisée ?
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On nettoie les traces du crime. J'aurais pas dû poser mes questions, te provoquer, me lever, t'aurais pas dû me dire ce que tu m'as déballé. Parce que tu sais, ça va rester. Encore, tes lèvres sur les miennes, on aurait pu dire que c'était un dérapage comme il en arrive souvent. Sauf que c'était juste le point d'une phrase que t'avais écrite. Tu me donnes et tu me reprends. Tu me dis ce que j'ai loupé, tu me dis que j'y aurais plus jamais le droit. Et je sais pas comment je vais faire pour fonctionner avec ça. J'sais pas comment je vais faire pour vous voir main dans la main, sans imaginer ce que ça fait, d'avoir tes doigts entrelacés aux miens. Alors vas-y nettoie, cache les preuves de nos méfaits. « C’est mon côté maniaque. » Ton côté qui ne sait pas quoi faire, et qui s'agite pour meubler le silence. Je souris, parce que je profite de réussir encore à le faire. Je sais ce qui va se passer, je sais qu'on va s'éloigner à nouveau, parce que monsieur Loyauté va devoir répandre la vérité. Que cette vérité impliquera une distance. Il faudra que tu la reconquières, et tu pourras pas le faire si elle sait que j'existe encore dans ton entourage. Alors ouais je souris. J'te regarde. J'te distrais parce que j'veux te voir sourire aussi. « Evidemment. J'mérite la plus spacieuse. » Se pince les lèvres, s'amusant d'un : « Mérite, je suis pas sûre. » Tu me fissures l'organe le plus important de ma carcasse. Est-ce que tu le mérites vraiment ? « C'est laquelle ? » Ses doigts attrapent son poignet, comme s'ils n'étaient même pas digne de sa main. L'entraine vers le couloir des chambres, en ouvre une au passage en glissant un « celle-là », le fait rentrer rapidement, ferme la porte en lui rentrant à moitié dedans, le poussant légèrement contre le bois. T'es coincé, Antwan. Et moi aussi. J'suis coincée dans le désaccord entre mes envies et ma conscience. Souffle, dans une pause, le coeur saccadé : « Tu sais que je lutte contre moi-même, là ? » Et je déteste ça, c'est contraire aux plus primaires de mes convictions. Reste comme ça, quelques secondes, le temps que son corps soit décidé par son esprit à s'éloigner, s'écarte d'un pas, le libère. Regarde la chambre, cesse tout contact, même visuel. Faut que j'arrête. « Voilà, c'est ici. » Sourire forcé, un peu. « La plus grande, promis. » C'est bien le seul engagement que j'ai respecté ce soir.
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