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I'M GOING CRAZY, I GUESS
Nate n'était pas sûr de se tromper. Il fallait aussi dire qu'il était trop buté pour ça. Et quand il était dans une spirale négative comme aujourd'hui... Il était encore plus difficile de le convaincre de quelque chose. Et en ce jour, il avait eu envie de mourir, il avait eu envie de disparaître une fois de plus alors... C'était pire que jamais. Peut-être qu'il devrait quand même un jour finir par le faire... Sauter du toit de Harvard, dire adieu au monde dans un dernier soupir et sourire de soulagement. Se libérer du poids accablant de son existence inutile. Et la plus haute vague comme le disait Zoïa était certainement loin d'être passée. Vraiment très loin. Il avait le sentiment que rien n'allait aller en s'arrangeant. Cette espèce d'épée de Damoclès au-dessus de la tête qui ne demande qu'à tomber.
"On verra bien, l'effet papillon a souvent des conséquences improbables."
À avoir essayé d'être heureux on aurait dit que la vie se vengeait de son cas. Terrible à dire et pourtant très vrai. Et Zoïa le fit relever les yeux vers elle. Il l'observa attentivement avant de lui sourire un peu. Il préférait qu'on essaye de le consoler de cette façon plutôt qu'autrement. Il n'y avait qu'elle... Qui comprenait qu'être comme tout le monde, lui sortie des banalités ça ne marchait pas. Parce qu'il ne les comprenait pas. Parce que ça sonnait faux à ses oreilles. Nate porta sa main à son front ensanglanté et constata le liquide rouge que ses doigts avant de soupirer.
"Je me suis pas loupé.."
Il se faisait véritablement peur. Il avait meur de lui-même les derniers temps parce qu'il se retrouvait capable de faire des choses monstrueuses envers lui-même. Se faire sourire, s'ouvrir le crâne pour ne plus penser, s'arracher la peau du bras pour ne plus respirer au final. La marque de ses dents sur celui-ci lui donna la chair de poule et il ferma les yeux dans un soupir... Avant de se relever pour aller aider Zoïa à ranger ce bordel dont elle n'était pas responsable.
"On verra bien, l'effet papillon a souvent des conséquences improbables."
À avoir essayé d'être heureux on aurait dit que la vie se vengeait de son cas. Terrible à dire et pourtant très vrai. Et Zoïa le fit relever les yeux vers elle. Il l'observa attentivement avant de lui sourire un peu. Il préférait qu'on essaye de le consoler de cette façon plutôt qu'autrement. Il n'y avait qu'elle... Qui comprenait qu'être comme tout le monde, lui sortie des banalités ça ne marchait pas. Parce qu'il ne les comprenait pas. Parce que ça sonnait faux à ses oreilles. Nate porta sa main à son front ensanglanté et constata le liquide rouge que ses doigts avant de soupirer.
"Je me suis pas loupé.."
Il se faisait véritablement peur. Il avait meur de lui-même les derniers temps parce qu'il se retrouvait capable de faire des choses monstrueuses envers lui-même. Se faire sourire, s'ouvrir le crâne pour ne plus penser, s'arracher la peau du bras pour ne plus respirer au final. La marque de ses dents sur celui-ci lui donna la chair de poule et il ferma les yeux dans un soupir... Avant de se relever pour aller aider Zoïa à ranger ce bordel dont elle n'était pas responsable.
© Babao
(Invité)
Et voilà qu'aussi bizarre que ça puisse paraître, l'équipe de C'est du propre était en action. Toutefois avec un casting comme Nate et Zoïa, l'emission aurait sans doute eut un moins succès. Les deux compères passèrent ainsi un certain temps à ranger l'appartement et à lui redonner allure humaine. Nate s'était déchaîné et Zoïa admirait presque le fait qu'il arrive à extérioriser de la sorte même si ça devait lui coûter cher en vaisselle. Et qu'il se faisait très mal au passage, ça c'était moins enviable pour le coup. La Rousse soupire un grand coup lorsqu'ils ont enfin terminé et observe alors Nate. Il semble aller un peu mieux, même si ce n'est pas la forme. Ses prunelles l'observent longuement. « Tu accepterais que je te soigne ? » Le réflexe de soignant reprenait le dessus finalement. « Parce que tes plaies ne sont pas très jolies, et je ne voudrais pas qu'elle s'infecte. Laisse-moi faire ça pour toi d'accord ? » Un rictus peint ses traits exsangues. « Je suis pas très doué pour aider les gens à aller mieux, mais pour les recoudre oui. » Des milliers de fois elle avait fait ça, et recoudre le corps physique, ça réparerait peut-être un peu son âme ? Ses plaies en lui qui ne parvenaient pas à cicatriser.