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Moi ? Névrosé ? Jamais. • Zozodamour

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I'M GOING CRAZY, I GUESS
Ca faisait un moment maintenant que la soirée de l'Ivy League était finie. Il avait quitté Robin pour de bon... et le maigre espoir qu'il avait eu de pouvoir retrouver leur relation passée s'était envolé, s'était calciné en quelques secondes comme un vulgaire morceau de sapin trop sec auquel on aurait foutu le feu. L'échange qu'ils avaient eu par SMS avait encore une fois confirmé le fait qu'elle ne voulait plus jamais l'avoir dans sa vie. Ils s'étaient dit adieu, c'était fini. Le blond regrettait ses réponses sarcastiques et sèches, il aurait voulu lui parler autrement, mais sa colère et son amertume étaient bien trop fortes. Il avait compris tout seul qu'elle ne voulait plus de lui dans sa vie, il se serait bien passé de ces messages qui lui ont simplement rappelé à quel point il était indésirable.

Il avait beau s'être passé un tas de trucs entre temps, ces souvenirs le hantaient. Il était mal, allongé sur le dos sur son lit, les yeux grands ouverts à fixer le plafond. Il se revoyait, pitoyable, à lui courir après, à cogner Andrew pour un baiser volé, à l'embrasser comme un con, elle... à la gifler de lui infliger son manque de coke... trop d'images... Il se voyait comme un monstre... un montre... Et son regard se perdit un peu dans le vague. Un monstre... c'es tout ce que tu es, c'est tout ce que tu mérites d'être. Tu aurais eu la chance de t'échapper, de partir pour de bon, de ne plus venir pourrir la vie de personne, de ne plus être une gêne mais tu as choisi de rester en vie. Je t'avais prévenu que rien ne serait plus comme avant, que tu ne serais plus jamais le même. Mais encore une fois tu ne m'as pas écouté.

Toujours aussi inutile, toujours aussi lâche... une erreur ! Un monstre. Tu as osé frapper celle que tu aimes dans ta faiblesse, dans ton incapacité à assumer ce que tu es. Pauvre petit con... Pitoyable comme d'habitude. Pourquoi est-ce que tu caches ton visage dans tes mains ? Tu veux disparaitre ? Je te l'ai dit, tu en as eu l'opportunité mais tu n'as même pas eu assez de couilles pour pouvoir réellement aller jusqu'au bout. Tout ce que tu as gagné c'est une cicatrice qui va te rappeler ta lâcheté pour le restant de tes jours. Arrête de te crisper de cette façon, de te boucher les oreilles. Tu sais très bien que ça ne sert à rien... tu m'entendras toujours. Je frappe ton esprit, le martèle, le façonne. Tu n'es qu'un bout de chair que je peux faire à mon image, celle de la folie. Tu sens ta raison s'en aller doucement ?

Ton souffle s'accélère, tu paniques, tu as peur. Oh ? Tu pleures ? Pauvre chou va. Personne n'est là pour s'apitoyer sur ton pauvre sort. Pourquoi est-ce que tu te lèves tout d'un coup ? Des médicaments ? Réveille toi, on t'a pris tous tes anxiolytiques pour éviter que tu ne refasses une connerie, tu ne peux pas lutter. Je suis là et je resterai là. Comme ta seule compagnie... fidèle, dévouée, malsaine et meurtrière. Tu ouvres cette armoire à pharmacie en tremblant comme une feuille, ridicule que tu es. Tu t'énerves en plus, ce n'est pas bien joli de tout jeter par terre dans ces cris de rages. Non, vraiment. Et tu ne trouves rien... pour au final aller faire les cent pas dans ton appartement en te tenant le crâne tellement fort entre tes doigts que tu t'arraches presque les cheveux. Pourquoi tu me cries d'arrêter ? Tu te remets accroupi... puis debout... il faudrait peut-être savoir non ?

Oh... mais tu n'as jamais su ce que tu voulais. Quand tu as des amis tu n'en veux plus parce que tu ne sais pas comment leur parler ni les aider, quand tu trouves l'amour tu es tellement pathétique... que tu ne sais pas le garder. Tu ne sers à rien. Ne meurs-tu pas d'envie d'arracher tes sutures une à une ? De toutes les faire sauter pour venir embrasser la mort ? Non ? Bien dommage... Je te vois te relever, approcher ta tête de ce mur et commencer à te cogner le front dessus jusqu'à en saigner un peu. Tu te fais mal dans l'espoir que j'arrête. Mais je ne m'arrêterai pas. Tu ne mérites que la vérité, et je suis là pour te la dire. Je susurre à ton esprit ces douces paroles si amères que tu en viens à te prostrer, tremblant comme une feuille. Que dis-tu ? Que je dois te laisser en paix ? Oh ? Tu te relèves encore ?

Pourquoi est-ce que tu es entrain de balancer toute la vaisselle qui sèche à côté de son évier par terre ? Tu crois sincèrement que couvrir mes paroles avec du bruit va fonctionner ? Petit con... tu ne comprends donc rien. Tu n'as jamais rien compris. Tu t'attaques à ta table maintenant ? Ce pot de fleur n'avait rien demandé à personne. Comme toi me diras-tu, sauf que tu te trompes. Tu ne fais que mériter tout ce qui t'arrives. Parce que ton existence ne devrait pas être, parce que tu déranges. Et jeter son oreiller contre le mur avant de briser ta lampe de chevet n'y changera rien. Et cette chaise que tu jettes... non plus.

Ah ? Tu te remets en boule ? Tu ouvres ton bandage ? Est-ce que tu finis enfin par m'écouter ? C'est bien... continue Nate. Tu sais que tu es sur la bonne voie. Je ne peux que t'encourager. Encore un peu... ça y est ton bras suturé est à nu. Je te vois approcher tes doigts tremblants avant de te raviser, tu grimaces ? Non ! Ne recule pas cette main, continue ! Tu étais si près du but... de ce but ultime. Pourquoi est-ce que tu viens te mordre le bras comme ça ? Tu te fais mal pour rien... tu sais que tu dois le faire. Arrête d'essayer de te retenir. Tu peux te balancer et te bercer lentement autant que tu veux en pleurant, ça n'y changera rien. Je suis là, je ne partirai pas. Moi, ta folie, ta névrose, ta fidèle compagne, celle qui vient pour te guider sur le bon chemin.

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So darkness I became  

La Noirceur comme compagne du quotidien, c'est une chose à laquelle elle aurait pourtant dû s'habituer depuis toutes ces années. Mais voilà, on s'accroche au peu de lumière que la vie vous offre et pire on y croit. On croit qu'on peut changer, on pense que des personnes qu'on pensait absentes vous permettront d'exister. Et la chute n'en est que plus fatale. Le chagrin voilà ce qu'elle éprouve, elle le cœur de pierre. Tellement rugueux qu'elle a eu la folie de croire qu'elle n'en avait pas. Il la rappelle à l'ordre désormais et de la plus amère des façons. Une douleur sourde et lancinante meurtrie sa poitrine en permanence. Si bien que l'impression de manquer d'air est permanente et que son sang bouillonne de rage de concert avec cette absence en elle. La Solitude est toujours là, elle aussi, elle ne la quitte jamais vraiment à croire qu'elle est jumelle de la première. Mais vers qui se tourner? Zoïa a besoin d'une personne, elle a besoin d'une présence, tout ce vide va finir par l'engloutir pense-t-elle. Et elle se retrouve banale à chercher chez un tiers ce qu'elle ne possède pas. Si pitoyable. Habituellement, c'est chez son frère qu'elle aurait chercher le réconfort, lui seul est capable d'atténuer sa noirceur. Du moins qu'elle pensait. Mais les vieux démons s'emparent également de lui désormais lui chuchotant des pulsions de vengeance. La Rousse prend le large, met le voile, et décide de laisser ses jambes fuselées la porter quelque part. C'est ainsi qu'elle atterrit devant chez Nate. Puisque son grand frère est absent, pourquoi ne pas chercher celui qu'elle considère comme le petit? Il ne la jugera pas lui. Tout simplement parce qu'il possède le même ébène dans le creux de ses os. Parce qu'on le nomme aussi bizarre qu'elle. Parce qu'ils sont deux Marginaux qui se sont bien trouvés.

Elle martèle de ses doigts d'encre la porte, mais la réponse reste sourde. Des bruits de coups, puis de vaisselle et la Volcanique s'inquiète. L'inquiétude, c'est donc une chose dont elle est encore capable.  Et le Dunster y reste sourd. La main frêle s'abat volontairement sur la poignée  qui par chance laisse la porte s'ouvrir. Les billes délavées scrutent le carnage avec flegme. Une méticulosité presque scientifique habille le visage de l'Impassible alors qu'une lueur les ravive lorsqu'elle repère la silhouette de son ami dans un coin recroquevillé. Elle s'approche féline, sans un mot, sans un bruit. Puis de sa stature d'Orgueilleuse née, se baisse à terre, s'accroupit. La Demoiselle observe le Blessé, un oisillon, tombé d'un nid imaginaire. Les yeux métalliques se baissent sur le carmin qui serpente le long de l'exsangue de sa peau. Zoïa y pose sa main sans réfléchir, appuyant fermement sur la plaie. Elle ne parle pas, ses yeux parlent d'eux-même, elle sait qu'il lui faut un temps pour venir à elle, pour sortir des ténèbres qui le hantent, familières depuis toutes ces années. L'ivoire de ses sents vient marteler le rosé de ses lèvres alors qu'elle l'observe. Ca lui fait mal de le voir avoir mal. Tout simplement. « Je suis là. » soupire-t-elle finalement de sa voix douce et frêle. Parce qu'elle n'est pas l'amie rêvée, elle n'est qu'une incapable, une malhabile. Une rescapée toujours en naufrage. Comme lui.
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I'M GOING CRAZY, I GUESS
Tu résistes encore et toujours, te mordant le bras au sang pour te contenir de ne pas rouvrir ces sutures qui te crient de le faire. Mais tu sais que tu ne pourras pas m'échapper. Tu sais très bien que c'est impossible. Et même si tu parviens à me faire taire pour cette fois, je reviendrai à la charge pour toujours plus te faire basculer. Parce que tu connais la vérité, tu sais très bien que tu es indésirable et que tu dois en finir. Tu le sais... alors à quoi est-ce que tu te raccroches ? Tu n'as plus rien, tu n'es plus rien. Je sais que tu en as conscience mais que tu continues de te voiler la face, idiot que tu es.

Quelqu'un est entré, une présence à côté de toi. Ignore-la ! Non, ne la regarde pas, elle ne peut rien pour toi car tout es perdu d'avance, personne ne peut plus rien pour toi, hormis moi, ta folie. Non... ne la regarde pas... ne la regarde pas... ! Mais le brouillard du blond commença à se dissiper lentement. Il sentait sa main sur son bras, presser sa plaie, douloureusement. Il regarda Zoïa sans vraiment la voir, ne comprenant pas que c'était elle. Il ne lâchait pas son bras, malgré la douleur, et malgré celle que la jeune femme venait ajouter. Ce ne fut que lorsqu'elle devint plus intense et qu'elle se mit à parler qu'il se mit à grimacer. Il n'avait pas entendu ses mots, bien trop perdu dans les méandres de son esprits torturé pour pouvoir décoder quoi que ce soit. Sa grimace se transforma en grognement, puis en gémissement de douleur avant qu'il ne finisse par lâcher prise de son bras, reculant et se débattant pour qu'elle le lâche comme un animal un peu effrayé.

Il ne fallait pas qu'on le touche, il ne voulait pas qu'on le touche. Il se sentait mal, encore à moitié plongé dans son inconscience. Il tirait sur son bras en gémissant un peu par moment parce que ce contact lui était insupportable. Il reculait, autant qu'il pouvait pour fuir, pour fuir la réalité et rester dans sa névrose. Ca lui faisait mal... Il ne voulait pas avoir mal... pas en pleine conscience. Mais il se retrouva vite coincé contre le mur, à regarder celle qu'il peinait à reconnaître avec ses grands yeux effarés. Tu es pitoyable Nate... personne ne peut rien pour toi. Monstre... De nouvelles larmes lui montaient aux yeux pendant que son esprit lui faisait une douloureuse piqûre de rappel. Il voulait retourner se prostrer, disparaître... que personne ne le voit, que personne ne l'approche. Mais cette personne... ne le laissait pas faire. Par sa présence, elle l'en empêchait. Il était au plus bas, tout son discernement semblait s'être fait la malle. Il avait tellement pris sur lui les derniers temps qu'il implosait littéralement. Il s'effondrait lentement mais sûrement, sur lui-même, sous toute cette solitude et cette souffrance. Indélébile.

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So darkness I became  

Le hasard avait voulu que ça tombe sur elle. La Maladroite, la Glaciale. Comment réagir face à une telle crise lorsqu'on a si peu de psychologie? Machinalement, sans réfléchir, c'est l'aspect d'elle-même soignant qui prend le dessus. Et voilà qu'elle s'empare du bras masculin pour l'arrêter dans son geste. Les yeux de la Rousse rencontre ceux du Dunster. Elle y lit de l'effarement, de la folie un peu aussi, mais surtout des ténèbres qui s'embrasent, qui consument. Elle connaît bien cette flamme. Absorbée par cette sombre lueur, elle lâche-prise lorsque Nate se débat. Voilà qu'il se réfugie quelques pas plus loin, se retrouvant étouffé par le poids de son chagrin. Dos au mur. La Solitaire ne sait que faire. Elle n'est pas douée pour consoler, et encore moins pour trouver les mots. La béance de ses tourments ne fait que écho à la sienne. La Dunster s'asseoit et sort une cigarette. Se donner contenance, se noyer de poison, c'est au choix, mais l'issue fatale est de toute manière la seule possible. Elle embrase le brin à ses lèvres, le tend à son ami. Un rictus peint ses lèvres exsangues. « Je ne sais même pas si tu aimes ça. » Mais que ça te fasse réagir bordel. En bien ou en mal, peu importe. La seule chose que je veuille, c'est te faire décrocher de cette crasse psychologique.
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La présence avait finalement lâché prise, elle l'avait laissé à sa folie, tout seul contre son mur. Il s'y adossait comme si sa vie en dépendait, se prostrant, laissant des larmes couler le long de ses joues blêmes. Il tremblait comme une feuille, serrant son bras contre son torse en respirant de façon rapide... bien trop rapide... Il ne comprenait vraiment rien. Son esprit torturé continuait de lui envoyer son amertume en boucle. Et finalement, la panique se tassa. Elle finit par s'envoler au fur et à mesure que les secondes et les minutes passaient.

La présence flamboyante ne semblait plus vouloir l'attaquer, le toucher. Elle était juste... là. Elle emplissait la pièce de cette aura qui lui était si familière. Tellement... connue. Nate reprit son souffle, ses esprits, il se décrispa un peu, laissant son bras blessé retomber légèrement. Il cligna plusieurs fois des yeux pendant que le vrombissement insupportable de ses pensées finissait par se calmer. Un murmure, un petit souffle s'échappa de ses lèvres. Il venait de prononcer le prénom de Zoïa. Et là, son regard se perdit autour, il regardait le désastre de son petit appartement de ses grands yeux bleus, honteux. Il baissa la tête, se remémorant tout ce qu'il venait de se passer.

Mais l'odeur de cigarette de sa soeur de coeur vint briser sa honte et la solitude dans laquelle il s'embrumait de nouveau. Il regarda la cigarette qu'elle lui tendait sans oser croiser ses yeux de glace à elle. Il avait peur du jugement qu'il pourrait y lire. Il avait peur... de voir qu'elle le prendrait sûrement pour un fou... et elle n'aurait pas tout à fait tort. Il était effrayé à l'idée qu'elle puisse le fuir. Ne plus jamais vouloir de lui dans son cercle d'amis.

Il ne fumait que rarement... pendant les périodes stressantes d'examens principalement. Mais là, l'envie de nicotine venait de lui faire un rappel. Alors, ses doigts tremblants vinrent chercher le bâton de cancer pour le porter à ses lèvres. Il y goûta d'abord timidement, avant de tirer sur la clope un peu plus franchement, et de souffler en fermant les yeux, laissant sa tête reposer contre le mur.

"Navré pour le spectacle. J'étais très en forme aujourd'hui il faut croire..."

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La Malhabile parvient finalement à lui permettre de retrouver un semblant d'équilibre, une lueur qui le rappelle à la réalité. Il prononce son prénom puis se renferme, mais contre toute attente, c'est la clope qui le raccroche. Une auto-destruction pour une autre. Plus douce et paisible. « C'est bon parfois pas vrai? » s'amuse-t-elle en le voyant expirer la fumée avec un presque soulagement. La reprise de conscience est difficile parce qu'il doit faire face à ses démons, au chantier de son appartement. La Rousse se laisse glisser le long du mur pour se retrouver à côté de lui. Un regard en biais et elle pose ses yeux sur le bordel ambiant. « J'aimerais bien savoir faire ça. » assure-t-elle de sa voix douce. De sa main tatouée, elle reprend le baton de poison pour s'enivrer elle aussi d'une inspiration avant de lui repasser. « D'extérioriser tout ce qui fait mal là dedans. » admet-elle en pointant sa poitrine creuse. « Je garde tout à l'intérieur. Tout le temps. » Pas une larme, pas une rage, une colère froide, glacée et la distance comme armement. Nate lui sait se faire déborder. Ca fait mal, mais il extériorise de temps en temps, même si il le regrette. « Qu'est-ce qui t'as mis dans cet état? » demande-t-elle doucement en posant sa tête furtivement contre la sienne. Tu peux me parler de ta noirceur, elle est ma plus vieille compagne également.
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Oh que oui c'est agréable. Bien trop... Ça ne devrait pas l'être. Mais ça l'est. C'est mauvais autant que c'est von, sauf que l'un des penchants détruit le corps pendant que l'autre apaise l'esprit. Alors Nate ne répondit rien à ça, il se contentait de savourer le shoot nicotinique en silence. Et Zoïa parla du carnage comme si c'était quelque chose de génial.

Nate poussa un soupir. Lui... Il aimerait savoir tout garder à l'intérieur comme elle. Pour s'éviter ce genre de problèmes et de désagrément. Pouvoir garder sa névrose pour lui et ne pas l'exposer au monde. Il la regarda porter une main à son coeur après avoir tiré un peu sur la cigarette qui retrouva les doigts de Nate. Le blond resta silencieux, pensif. Au final... Il ne parvenait pas à savoir ce qui était mieux. Exploser ou non ? Il laissa un soupir lui échapper.

"J'ai revu Robin. Elle était mal. J'ai pas pu m'empêcher de l'aider. Elle m'a fait croire... Qu'elle m'aimait encore, qu'on était ensemble de nouveau... Et elle m'a chassé."

L'incompréhension de ce jour continuait de marteler l'esprit de Nate sans relâche. Il s'était senti mal, trahi. Seul. Bête. Malade... C'était d'ailleurs un peu pour ça qu'il se faisait suivre par une psy qui tentait tant bien que mal de lui faire retrouver une vision claire et saine de la réalité. Et... C'était pas une mince affaire quand on savait que le blond avait été conditionné toute son enfance par un cauchemar quotidien. Syndrome post traumatique... Certainement le truc le plus dur à soigner en plus de sa névrose.

"La dame qui me suit... Dit que... J'ai des troubles anxieux névrotiques avec des tendances schizophréniques. De ce que j'ai compris." Et il échappa un rire un peu jaune. "Complètement fêlé."

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Une fille. Pas n'importe laquelle certes mais voilà la raison de sa folie passagère. Encore et toujours Robin. « Elle ne peut pas s'empêcher de te faire du mal non? Et toi tu ne peux pas t'empêcher de l'aimer? » Les billes océanes se posent avec une presque tendresse sur le visage du Brisé. Elle connaît bien ça, ce sentiment. Cette incompréhension mutuelle. Voilà pourquoi elle cherche par tous les moyens possibles à ne pas s'attacher. Mais on ne peut éviter l'inévitable car autrement autant aller vivre dans une grotte directement. Elle devinait un passé difficile chez Nate, les écorchés savent reconnaître leurs similaires. Aussi ne fût-elle pas étonnée lorsqu'il lui confia ce semblant de diagnotics. « Ca rassure les gens de coller les autres dans les cases, mais tu es toi et tu es formidable, ne laisse personne te faire douter. » dit-elle doucement. Parce que coller des cases, c'est ce qu'elle préférait faire dans sa vie diurne bien ordonnée, et dans la nocturne, elle laissait tout le bordel. « Parole d'une Bipolaire à tendance obsessionnelle. » rétorque-t-elle doucement avec un sourire en coin. Et même pas besoin d'une psy pour se coller sa propre étiquette, bien au milieu du front.
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"Apparemment non... Elle ne peut pas. Et moi je suis constamment assez con pour retomber dans ses bras. Je peux pas m'empêcher de l'aimer..."

S'il pouvait il l'aurait fait depuis longtemps. Comme ça il n'aurait plus besoin de souffrir. Il aurait pu continuer à s'adonner à ses passions dévorantes d'autrefois sans se soucier d'une fille. Comme avant... Comme avant d'être amoureux. Comme avant de découvrir le sexe et ses plaisirs. Comme avant tout ça. Mais non, aujourd'hui la plus dévorante de ses passions était Robin et il ne pouvait rien y faire.

Il échappa un petit rire jaune en entendant Zoïa lui dire qu'il était formidable. Fort minable et formidablement con surtout... Un idiot. Un fleur bleue. Un hypersensible qui se cherche la merde tout seul comme un grand au lieu de se protéger. Un schizophrène... Un putain de schizophrène qui ne sait même plus faire preuve de discernement en ce qui concerne sa vie sentimentale. Fallait bien qu'un jour... À force de morfler... Il finisse malade.

Une nouvelle bouffée de fumée vint ponctuer son regard en coin pour la jeune femme. Bipolaire... Obsessionnelle. Nate se contenta de l'observer longuement. Il ne lui trouvait rien de tout ça... Mais après tout qui était-il pour juger ce qui pouvait bien se passer sous le crâne de la rousse. Il se remit à regarder dans le vague en consummant ce qui restait de cancer sur sa cigarette. Pensif... Et la raison de cet éloignement de la réalité était en fait très simple.

"Est-ce que tu crois... Que ça peut s'arrêter autrement que par la mort ?
"

Est-ce qu'au final il y avait vraiment une autre issue de secours pour se débarrasser de la souffrance et de la solitude ? Car sans elle... Il n'était rien. Elle avait toujours été là comme un putain de miracle dans sa vie... Le débarrassant de ses angoisses, calmant ses TOC. Aujourd'hui, que ce soit le piano, les jeux vidéos ou même ses études... Rien n'était aussi puissant qu'elle pour le rendre au calme.

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Elle ne comprend que trop bien et c'est bien tout ce qu'elle fuit dans une relation. « Il n'y a rien de rationnel dans les sentiments, voilà pourquoi c'est bien mieux de les fuir. » martèle la Sans-coeur qu'elle est. La vérité est bien autre, mais avec le temps les apparences ont fait sa réputation et elle n'a même plus besoin de défendre cette froideur apparente qui se dégage d'elle. Les conséquences sont cette solitude mais finalement elle s'avère parfois confortable. Qui pourrait comprendre de toute façon? Comment comprendre qu'on ne peut plus exposer une plaie désormais béante? Nate la regardait, comme si il la voyait pour la première fois. Elle devinait ce qu'il pensait. Elle qui semblait si forte, si dure de caractère. Mais en réalité, elle était bien aussi folle que lui. Disons que c'était moins extravagant mais bien plus irrécupérable peut-être. L'acier de sa carapace avait fini par adhérer au plus profond de ses os. La question qu'il lui posa lui donna à réfléchir. La mort semblait si paisible. C'était sans doute pour cela qu'elle était si attirée par les gisants. « Je pense oui. » dit-elle doucement en lui lançant un regard de côté. Pour l'optimisme vous repasserez. Mais Zoïa était une cartésienne de première, une rationnelle, une pragmatique et pour elle vivre était douloureux. A chaque instant. Elle payait le prix de cette mort qu'elle avait ôté dans le ventre maternel, la souffrance en fardeau et une innocence pris en otage d'une histoire sans bonheur. « Mais il ne se passe plus rien lorsqu'on est mort, ça doit être d'un ennui, tu ne crois pas? » Elle pouffe de sa propre idiotie. Paradoxalement, elle avait ce genre de croyance mais n'avait jamais songé au suicide pour autant. La fin viendrait bien assez tôt.

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