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Pourquoi tout ne pouvait pas être comme maintenant ? Simple, sans prise de tête ? Je me demandais si le jour ou on aura mis les cartes sur table, ce sera pareil ? Si, nos jeux seront toujours les mêmes, Si nos enfantillages resteront intacts et si, il sera toujours pareil. Je ne voulais pas perdre cette complicité, cette chose qui nous unissait et qui me faisait tellement plaisir. Bon les passages sous la douche était assez... exclusifs, je ne supportais pas prendre ma douche avec quelqu'un, pour moi la douche était assez sacrée c'était ici que je pouvais réfléchir. Penser à ma peinture, à mes cours, à ma vie. Oui, je faisais beaucoup de choses super inintéressante dans ma vie et je pensais que cela me ferait du bien. La petite insulte qui fuse, et qui me fait rire, semble le faire rire aussi et évidemment, il ne prend pas au sérieux ma petite menace ce qui me fait automatiquement levé les yeux au ciel et sa provocation est terriblement amusante « Je ne sais pas, je verrais bien et tu verras bien... » Je le fixais avec un sourire en coin. Je n'allais pas le frapper, non je ne supporterais de lui faire du mal, je lui en avais déjà bien assez fait, en abîmant son mobilier, en lui disant des mots que je ne pensais pas. Mais même si mes insultes envers sa chose l'avait blessé, alors non, je ne m'excuserais pas. Pas le moins du monde, à moins de me brûler la langue, la bouche et encore. Même sous la torture je ne m'excuserais pas. La niaiserie de retour, je lui dis que je ne supporterais pas de lui faire autant de mal parce qu'il me manquerait bien trop et que je ne supporterais pas, que je ne supporterais plus de vivre sans lui. Sa réponse me touchait tellement, je souriais doucement, pas tellement habituée, je ne savais pas vraiment quoi lui répondre, de peur qu'il prenne peur, qu'il le prenne ou je ne savais quoi encore. Je me contentais de rougir avant de rajouter d'une petite voix « J'aurais aimer y être aussi... » Oui et ça, il le savait. Il était au courant de tout cela. Et je voulais qu'il le sache encore et encore. Mais la niaiserie, ça va bien cinq minutes. J'attaque alors, au moment il s'y attend le moins, laissant parcourir mes doigts sur son torse. Je sais que c'est l'un de ses points faibles et je suis tellement fière d'attaquer avant qu'il ne le fasse. Mais monsieur, maître de la provocation revient à l'attaque et je répond aussi rapidement que possible, je lui annonce que je suis au courant des regards, des gestes, des réactions. Et tout ce qu'il trouve à répondre c'est qu'il est désolé ? Vraiment ? Il est désolé ? Puis qu'il le ravale son rictus aussi la ! « T'es désolé ? Je ne te pensais pas comme ça, plus du genre à assumer. » Je lui tire la langue avant d'écouter son excuse du téléphone. Pff. Pathé-tique. Je ris doucement avant de répondre « L'excuse du téléphone, on me l'a déjà faites tu sais... Tu me déçois Dean. C'est pas beau de ne pas assumer... » Et je ne me gêne pas pour le reluquer à mon tour, avant de me regarder dans le miroir, passant mes mains sur mon visage. J'avais vraiment une mine affreuse. Je repassais devant lui en serviette, et je retournais vers la machine à café pour m'en faire couler un. Je m'installais une nouvelle fois sur le comptoir. Uniquement vêtue de cette serviette. Je parlais assez haut pour qu'il puisse m'entendre « Je me fais un café et j'y vais ! Je songe à sortir en serviette et à appeler un taxi comme ça... » Je voulais avoir sa réaction. Je voulais qu'il me dise ce qu'il pense.
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