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Bon, je crois que j'ai un peu abusé hier soir. A partir de Mojito n°20, j'ai abandonné le comptage de mes verres et je pense que j'ai clairement dépassé les limites de la raison. Je ne sais pas pourquoi mais je sens que je vais rapidement regretté d'avoir voulu oublié le temps de deux pauvres heures ma vie. Même si j'avais vu Dean, cela ne m'avait pas empêcher de continuer à boire et heureusement, parce que, peut-être que je ne l'aurais pas embrassé, peut-être que je n'aurais pas osé faire tout ce que j'avais fait hier soir, de ce que je me souvenais. J'étais assez heureuse de ma soirée. Mais est-ce que cela avait changé quelque chose entre nous? Peut-être, en même temps, je ne savais même pas où il en était dans sa propre vie, alors je ne voulais pas m'aventurer sur de faux idéaux. Après tout, je n'aurais peut-être pas dû faire tout cela, je n'aurais peut-être pas dû sortir. Rah, stupide conscience qui me repassait ma soirée dans la tête. Je ne supportais pas de me sentir coupable comme je me sentais coupable actuellement. Et puis le barman, il était assez canon, je devrais peut-être retourner au bar pour lui donner mon numéro ? Ouais non, mauvaise idée. Tirée de ma rêverie, j'ouvrais un œil, puis l'autre. Oh. Bordel. Je fixais le plafond me rendant clairement compte que je n'étais pas dans ma chambre à la Cabot House. Merde. Merde. Merde. Je claquais ma main sur ma tête, l'éléphant jouant à Just Dance dans ma tête n'était pas très sympa, je fermais les yeux avant de les rouvrir. Merde. J'étais toujours au même endroit. Je regardais en dessous de la couverture, j'étais en sous-vêtement. Double Merde. Fermant un oeil, je me risquais à tourner la tête et j'aperçois Dean, endormi. J'écarquille alors les yeux, et je lève la couverture de son côté, il est en boxer. Oh. Mon. Dieu. Je sors alors doucement du lit, cherchant mes affaires qui ne sont pas la, enfin si il y a mon chapeau en plein milieu de la chambre mais mon chemisier et mon jean sont actuellement en voie de disparition. Je souffle un grand coup avant de me cogner dans le meuble en face de son lit « Aïe ! » que je murmure en sautillant à cloche-pied. Attrapant ce qui semblait être sa chemise d'hier soir, je la boutonne rapidement avant d'aller à la recherche de mes vêtements. Encore pire qu'une chasse au trésor. Oh tiens, mon chemisier sur la lampe dans le salon. Mais qu'est ce que j'ai foutu ? Secouant la tête pour chasser les pensées négatives qui me traversent l'esprit quand j'arrive dans la cuisine, je recherche Ibuprofène et Doliprane, mes meilleurs amis pour ce matin. En espérant ne pas le réveiller. Mais en espérant surtout que je n'ai pas fait ce que je pense, quoique, ça ne me gênerait pas tant que ça.
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