(flashforward) don't fuck with my love ◇ Romyr

Je le sais que ce n'est pas un adieu, ce n'est pas ce que je lui ai dis et je n'avais pas l'intention de lui dire au revoir. Mais d'un côté, j'avais l'impression que jamais je pourrai retrouver ce sentiment de me sentir unique pour elle. Décidément, les choses ne se passaient jamais comme on le désirait. A force d'être compliquée je devenais moi aussi compliqué et je ne savais même plus ce que je voulais. Je me suis peut-être trop emballé car j'étais célibataire ce qui voulait dire que j'avais le feu vert de tenter de nouvelles choses avec elle. Mais je ne pensais pas que le chemin serait si rude. J'ai pas l'habitude de ça. Voilà pourquoi ça m'attriste. J'ai envie de soupirer bruyamment quand elle vient dans mes bras mais je me contentais de respirer calmement. Palmyr disait qu'elle n'avait pas l'intention de prendre la fuite, et si elle le faisait, je ne serais pas étonné. « Okay, si tu le dis. » répétai-je ses paroles car je ne savais pas quoi dire d'autre. Je ne me sentais plus à l'aise dans ses bras donc je la repoussais sans être brusque et je posais mon regard dans le sien. « Je vais y aller, j'ai des achats à faire. » moyen de mettre fin à la discussion? Ouaip. Je ne pouvais pas redevenir son ami en un claquement de doigts. Il fallait me laisser du temps et j'espère pour elle qu'elle aura vite un déclic avant que je fasse le vide dans ma tête.

Là, c’est le moment où on m’applaudit parce que je fais clairement une connerie. Au fond, je le sais, mais j’étais trop aveugle pour le réaliser. Je ne me sentais pas la bienvenue dans ses bras, j’avais l’impression d’être une étrangère et ça me brisait le cœur. En moins de dix minutes, j’étais passée de celle qu’il voulait à celle qui la chiante de service qui décidait de le friendzoned, terrifiée. J’allais me mordiller l’intérieur de la joue en l’entendant me dire les mêmes mots. C’était évident que Royce ne me croyait pas. Je ne pouvais pas le blâmer, mais ça me faisait royalement chier. Je ne résistais pas à son repoussement, me contentant d’hocher légèrement la tête à ces mots et au fait qu’il me repoussait. Il n’avait plus envie de discuter avec moi, je n’allais pas le forcer. « Okay. » Murmurais-je en inspirant profondément sans le regarder. Trop honteuse. Finalement, je tournais les talons préférant m’en aller dans l’autre direction que la sienne. Je voulais m’éloigner de lui même si j’étais celle qui lui faisait du mal.