Les femmes, ce drame! ♠ (Free)

Les nanas, vous êtes un mystère.  

Je ne regrettes pas d'être venu dans ce lieu ce soir. Au départ, je pensais boire quelques petits verres en ayant de la musique dans les oreilles. Puis, je comptais rentrer chez moi sagement pour me poser et fixer le plafond jusqu'à ce que le sommeil se pointe. Mais voilà que monsieur destin ramène Solveig dans mon programme. Ce qui n'est pas une mauvaise chose, car je sais qu'elle sera de bonne compagnie pour me vider la tête. En plus, elle est pompette, alors autant dire que je ne peux pas me retenir de rire en la voyant faire certaines expressions avec son visage. Surtout sa petite moue boudeuse. Et oui, je sais être gentleman parfois, mais, a coté de ça j'ai le sens de la compétition. Mais pas le temps de relever, que maintenant c'est sa main qui vient percuter doucement son front, pour indiquer que j'étais entrain de la désespérer. Je souris amusé, et j'écoute sa remarque avant de jeter un coup d'oeil rapide a mes chevilles. Je relève la tête pour mettre mon regard dans le sien, et dire en haussant les épaules    " Elles vont bien. Alors je vais pouvoir danser! "  
Et c'est ainsi que nous nous retrouvons sur la piste afin de se montrer mutuellement nos talents de danseurs. Un jeu amusant? Voyons ça! J'aime énormément notre complicité, et je suis bien content de voir qu'elle est de retour ce soir. Que pour une fois, les voix ne se haussaient pas pour se crier dessus.    " Alors méfie toi des sanctions mademoiselle Blackbird! "      Bah si j'ai un statut de professeur aussi, ici. Je suis alors dans la possibilité de mettre des punitions. Gentilles bien sur, ça reste Solveig alors je ne peux pas me comporter comme un homme cruel. Pendant notre Zouk, la jolie rouquine me dit une phrase en stoppant un peu la danse. Je ne suis pas vexé, mais je prends un certain contrôle comme pour ne pas relever. Bien que je le fasse un peu. Je venais de la positionner dos a moi, en la collant contre mon torse afin de reprendre le rythme de la danse. A sa question, je baisse un peu les yeux pour les avoir sur son visage    " L'alcool? Je ne suis pas assez bourré pour qu'il me parle! "    Et je fais un sourire provocateur. Ma main posée sur son ventre, la sienne par dessus, nous nous débrouillons vraiment bien. A sa demande de ne pas m'arrêter, je reviens mettre ma bouche non loin de son oreille en souriant    " Je n'arrête jamais quand c'est amusant... "   Le jeu amusant non? Et les mouvements ne s'arrêtaient pas. Je démontrais que j'étais vraiment pas mal dans ce domaine. Et je dois bien avouer que Solveig, elle déchire aussi. Surtout pour quelqu'un de bien bien bien pompette. A sa reprise de parole, je fais un haussement du sourcil droit en essayant de capter son regard du mien. Et je dis     " Je ne doute pas de ton sérieux. Mais, a quoi ça servirait si tu ne t'en souviendras pas demain matin? "     Bah oui... Moi, je me souviendrais de tout. A part si je continues a boire. Peut - être que ce ne serait pas une mauvaise idée d'aller reprendre un peu de boisson, car l'avoir positionné dos a moi, bah... C'était pas la meilleure des idées, voyez vous.

Je me demandais ou j'en serais si jamais je n'avais pas rencontré Dean dans ce bar, probablement je serais encore en train de danser avec cet inconnu qui avait partagé les shots de Tequila avec moi, ou alors je serais en train de vomir dans les toilettes. Au choix. Je ne tiens quasiment pas l'alcool. Et ce soir en est encore la preuve, mais le souci est tel que, je bois, je bois, je compte mes mojitos et mes tequilas mais je n'arrive pas à m'arrêter et surtout que j'ai enfin eu ma revanche sur Dean, donc je pourrais m'arrêter mais non. Enfin, j'arrête pour un moment quand je lui propose de danser, d'aller nous éclater sur la piste de danse. Même si je doutais de mes talents de danseuse ce soir avec de l'alcool dans le sang. Mais on verrait bien. Je ne suis pas sûre de tenir durant beaucoup de danses, mais je sais que Dean me soutiendra si jamais je manque de tomber. Je suis tellement heureuse que ce soir soit un soir normal. Un soir comme on aurait pu passer dans mon canapé, à se faire des blagues nulles et à se battre pour choisir le film. Mais ça change un peu et je suis heureuse que nous ne nous prenons pas la tête. Puis il sourit et son sourire est la meilleure des choses du monde, il est capable de me remonter le moral rien qu'avec son sourire alors forcément quand il sourit, je souris aussi. Je tente de blaguer un peu et sa réponse me fit éclater de rire en pleine danse « Tu sais bien que j'aime les sanctions... Carmichael. » Je me calme, me reconcentrant sur la danse mais je garde un sourire satisfait sur les lèvres, je sais qu'il n'aime pas que je l'appelle Carmichael et j'en profite avant de dire une bêtise, que je ne regrette pas cependant. Je suis bourrée alors peut-être que je ne me rappellerais de rien demain, et ce sera peut-être mieux comme ça. Enfin, non. Mais sûrement. Collant contre son torse, je soupire doucement pour retirer les cheveux que j'ai devant mes yeux avant de lui demander ce que l'alcool lui dit mais il me répond qu'il ne sait pas, puisqu'il n'est pas encore saoul. Intéressant. Je me mordille la lèvre quand il me dit qu'il n'arrête pas quand c'est amusant et je souris encore et toujours avec ce sourire provocateur « Et c'est très amusant ce soir... » Oui, notre complicité, notre envie de se surpasser, de chercher l'autre encore et toujours. Je continuais mes mouvements, bougeant contre lui et j'en profitais pour caresser la paume de sa main avec mon pouce avant de lui reparler de mon sérieux. J'avais vraiment un sérieux problème ce soir, l'alcool sûrement. Je restais contre lui, ne bougeant plus et je l'écoutais parler, je grimaçais légèrement avant de me tourner vers lui pour entourer son cou de mes bras, plongeant mon regard dans le sien. Je voulais instaurer une certaine distance entre lui, mais c'était juste impossible, je me collais alors doucement à lui avant de rajouter « Oui c'est sûr, mais ça ne m'empêche pas d'avoir des envies irrépressibles qui me viennent à l'esprit... » Je rapprochais ma main pour frôler ses lèvres de mon pouce, et rapprochant mes lèvres de son oreille je murmurais « Et toi non plus visiblement... » Je riais doucement en attrapant sa main pour l'attirer jusqu'au bar et je commandais un cocktail pour moi et un whisky pour lui. Je le connaissais. Et je savais que c'était ce qu'il voulait.

Les nanas, vous êtes un mystère.  

Et puis, je gardes en tête que mon objectif était de venir pour me vider la tête. Si je finis avec Solveig pour passer ma soirée, c'est qu'elle me sera d'une grande aide pour réussir. Je peux affirmer que c'est déjà le cas. Premier verre ensemble, pour ensuite la voir gagner une bataille dans notre guerre de l'addition. Elle est terrible je vous jures! A un tel point, que la jolie rouquine m'emmène sur la piste. Pas de force, parce que j'adore danser. Mais ce n'était pas dans mon programme de finir au milieu des gens. Ce n'est pas désagréable. Nous étions entrain de danser un zouk, et surtout a se taquiner comme toujours. D'ailleurs, voilà que la demoiselle affirme ne pas avoir peur des sanction, en prenant bien soin d'ajouter mon nom de famille. Grrr , je ne suis pas fan quand elle fait ça. Pourtant, je suis un professeur alors j'ai l'habitude, mais ce soir je suis Dean. Je fais alors une petite moue en affichant ma ride du lion, et je termines en souriant.     " Oui, mais je pourrais en trouver certaines qui ne te seront pas agréables.... Blackbird! "     Le combat des noms. Comme quoi, des fois nous sommes des grands enfants. Mais ça n'empêche pas que je rigoles en sa compagnie en gardant un bon rythme de danse. Pour finir a la positionner de dos en la collant a moi. Oui, je suis un peu du genre a innover .  Et Solveig aussi en laissant échapper une envie. J'accuse l'alcool pour le coup, et je réponds que pour ma part la boisson ne parle pas car je ne suis pas assez bourré. Ce qui est vrai, disons que les quelques verres me touchent mais pas trop non plus. De son sourire provocateur, elle dit que c'était très amusant ce soir. Du même sourire, je reprends la parole    " Et je sens que ça ne va pas aller en s'arrangeant bizarrement! "    et je souris un peu amusé a ma réflexion en venant me reconcentrer dans ce que nous faisions. Je peux sentir son pouce qui caresse la paume de ma main, et mes yeux ne quittent pas son corps. Je faisais abstraction de tout le monde autour de nous. Je lui glisses alors que ce n'est pas utile de faire des choses si tout sera oublié le lendemain matin, et la ; ma rouquine se retourne en glissant ses mains autour de ma nuque; avant d'y glisser ses bras. Nos visages a proximité, je la regarde dans les yeux en souriant doucement avant d'écouter ce qu'elle me disait. Mes mains sur ses hanches.      " Ce n'est pas faux ; mais .... "    Mais pas le temps de finir. Sa main s'approche, et du bout du doigt elle effleure mes lèvres. Je baisses les yeux pour voir ce qu'elle faisait, et a son murmure je fais un peu les yeux ronds. Quoi moi? Son rire prenait place, et je me fais entrainer au bar sans savoir ce qu'il fallait répondre. Décidément, je me fais emmener partout.
En voyant comment elle me connaissait si bien, je ne pouvais pas retenir un sourire de s’afficher avant de tourner la tête vers elle.    " Je crois que tu es vraiment madame Irma... Ou alors, tu tentes tout simplement de me saouler. "    Je laisse un petit rire s'échapper, et a la réception du verre, je fais pour trinquer. Et quand Solveig lève son verre pour percuter le mien, je balance un billet au barman en affichant ma mine de vainqueur.     " Et de 2-1 ma Belle! "     Et hop, une grosse gorgée de whisky, qui, j'avoue, me fait un peu grimacer.

Je ne pensais à rien d'autre qu'à cette soirée et je n'avais pas vraiment envie de rentrer à la Cabot House ce soir, enfin pour le moment, peut-être que dans une heure, je serais fatiguée et j'irais me coucher. Quoique, moi, dormir, bourrée. Ce n'était pas trop trop compatible. Genre, non je ne pouvais pas décemment comparer deux choses vu l'état dans lequel j'étais. Mais par contre bizarrement, la danse et l'alcool était compatible ce soir, j'allais me mettre à danser un tango si on continuait, j'étais sûre que je pouvais en être capable. D'ailleurs je pouvais aussi être capable d'être très chiante puisque je l'appelais Carmichael alors que je savais qu'il détestait cela et c'était encore plus amusant, il me parlait de sanctions alors forcément moi et mon esprit étriqué on était au garde à vous « Arrête de mentir ... Carmichael. » Je souriais, le défiant du regard faisant bouger mes sourcils de haut en bas pour le provoquer et je trouvais cela terriblement amusant.J'aimais tellement cette chose que nous avions, cette complicité, ce besoin de nous moquer constamment l'un de l'autre, gentiment évidemment. Cela m'aurait vraiment manqué si jamais il était sorti de ma vie. Mais il tient ses promesses, et j'en suis heureuse. Bon, lorsque je dis que j'ai envie de l'embrasser je le pense mais en même temps, je ne le pense pas. L'alcool me fait parler et je regrette un peu de lui avoir dit cela, mais en même temps, ses lèvres me manquent. L'alcool. « Moi j'aime bien quand ça ne va pas en s'arrangeant... » Je passe ma langue sur ma lèvre supérieure avant de mordiller ma lèvre en continuant de danser avant de lui faire face et de plonger mon regard dans le sien, mon coeur battant légèrement plus vite. Je le cherchais, le provoquer. Je gardais mon regard dans le sien silencieuse avant de parler de mes envie irrépressibles « Mais quoi ? » ma voix n'était qu'un murmure, je continuais doucement mes caresses avant de le prévenir que je savais qu'il était assez content d'être avec moi avant de l'attirer au bar et sa tête était assez épique, pourquoi est-ce que je n'avais pas pu prendre de photos ? Je passe notre commande en m'asseyant lourdement sur le tabouret et je le regarde du coin de l'oeil quand il me dit que je ne veux que le saouler, je secoue négativement la tête « Même pas vrai... » J'haussais les épaules en faisant une moue rieuse avant de retirer ma veste pour la mettre sous mes fesses et je le regardais du coin de l'oeil avant de déboutonner une bouton de mon chemisier, trinquant avec lui quand nos verres nous sont apportés, j'affiche ma ride de lion en faisant une moue boudeuse quand il tend un billet au barman « Bon... j'ai perdu je crois.. » Je lève mon verre tragiquement avant de boire une gorgée de mon cocktail. Je fixe devant moi avant de tourner la tête malicieusement « J'ai le droit à un cadeau parce que j'ai perdu ? Je suis triste tu devrais me consoler... » Et je le regardais, une mine triste sur le visage, la tête un peu penchée sur le côté.

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Rien ne me pressait a rentrer en tout cas. Personne ne m'attendait chez moi. D'ailleurs, il faudrait que je pense a adopter un animal de compagnie, parce que des fois je me sens réellement seul. Du genre, un chat. Ou un chien. Ou les deux, j'ai la place. En plus, j'adorais le chat de Solveig, j'avais le droit a quelques câlins quand j'allais chez elle. Ce qui a le don de me mettre du paume au coeur. Voilà, maintenant j'ai envie d'aller dans un refuge pour me prendre une bête. Bon, je ne suis pas trop en état de conduire, et la jolie rouquine encore moins faut dire. Donc, il était préférable de passer cette soirée, de rentrer dormir dans quelques heures, et de voir pour mon envie. Car j'en aurais d'autres d'ici la. Quand elle m'accusait de mentir, je fais un relevé de sourcils en la fixant, et je dis en secouant la tête    " Je ne mens jamais moi. Mais continue a m'appeler comme ça, et tu en auras la preuve! "    Je fais un sourire en coin avant de reprendre ma bouille amusée de la situation.
Mais la suite est encore mieux. Nous étions entrain de danser l'un contre l'autre. A l'aveu de son envie de m'embrasser je fais pivoter son corps pour avoir son dos contre mon torse. Et nos bouches n'arrêtaient pas de laisser échapper des phrases remplies de sens divers. Quand la demoiselle dit qu'elle aimait quand les choses n'allaient pas en s'arrangeant, mes yeux se lèvent au ciel et je soupires en souriant avant de lui glisser a l'oreille     " Nous sommes deux alors... "     Et hop, elle me fait face en passant ses bras autour de mon cou. Je garde mon sérieux en mon contentant de sourire. Sauf que Solveig me perturbe un peu quand ses doigts viennent sur ma bouche, au point où je ne réussis pas a terminer ma phrase. Elle ne manque pas de s'en rendre compte et d'insister pour que je puisses la finir    " Mais... Ce sont tout de même des envies causées par l'alcool. "    T'as pas mieux en stock Dean? Et un peu comme sauvé par le gong, elle m'entraine pour revenir au bar avant de boire un verre. Enfin, un énième verre. Sa moue rieuse, me faisait sourire amusée. J'adorais ses manie, et sa façon de parler et tout quand elle était pompette. C'était vraiment rigolo!     " Ouais, laisse moi en douter! "     Toujours dans la compétition, je trouves un moyen de détourner son attention. Je lève mon verre, et au moment de trinquer, ma deuxième main file un billet au barman. Elle affirme avoir perdu, et je gardes cet air de vainqueur fier en la fixant dans les yeux. Nous buvons de façon synchro, une gorgée de nos boissons. Je grimace, et je reprends un air normal en ayant la tête tournée vers elle. Et... Oh mon dieu qu'elle est mignonne. Mais je ne perds pas le nord. Je fais un haussement de mon sourcil en laissant ma langue se promener sur ma lèvre inférieure avant de dire    " Attend... Logiquement, ce n'est pas le gagnant qui est récompensé?   "      Quand le barman qui ramène la monnaie rajoute    " Logiquement si! "    Je tournes furtivement et pas longtemps la tête sur lui, histoire de lui faire un signe de celle ci en guise de remerciement. Et je reviens sur Solveig pour dire en haussant les épaules    " Tu vois, même le monsieur est de mon avis. "   Et voila le retour de ce petit air malicieux.

En fait, je me demandais comment allait finir la soirée, est-ce qu'il m'accompagnera à la bouche de métro pour que je rentre chez moi en sécurité ? Est-ce qu'il appellera un taxi et me déposera en bas la Cabot House, ou est-ce qu'il m'hébergera chez lui ? En tout bien tout honneur évidemment, j'ai pas envie que sa psychopathe de copine me plante un talon aiguille dans l'oeil, c'est bon j'ai assez donné. M'enfin, ne parlons pas des sujets qui fâchent, ce n'était pas le moment, surtout que j'étais bien trop alcoolisé pour tenir un discours gentil sur cette meeeeeeeeerveilleuse personne. Je me contentais de le charrier lui, en utilisant son nom de famille et en insinuant que c'était un menteur et je voulais bien voir ses sanctions « Alors je continuerais jusqu'à ce que tu me le montres ... CARMICHAEL ! » J'haussais un peu le ton en riant avant de refaire ma tête d'enfant sage, doublée de ma conscience qui était assez démoniaque. Oui je n'étais pas sobre, j'avais envie de l'embrasser, et nos phrases ponctuées de divers sens assez ... malsains n'arrangeaient pas les choses. J'aimais beaucoup le fait que nous nous cherchions ainsi, c'était amusant et je voulais qu'il me prouve qu'il aimait les choses qui n'allaient pas en s'arranger alors je murmurais doucement à son oreille « Prouvez le moi, monsieur le professeur. » On en est revenu à ce statut et je lui tire doucement la langue en souriant par la suite, je ne suis qu'une enfant quand j'agis de la sorte mais j'assume amplement. Je m'étonnais quand il ne terminait pas sa phrase et je fronçais un peu les sourcils en entendant sa réponse. Pathétique, j'étais persuadée qu'il pouvait mieux faire mais je ne disais rien, je l'aurais bien assez tôt. Je me vengerais. L'alcool a vraiment bon dos. Et il sait bien que si je lui demande cela, c'est que j'en ai envie, même si je pourrais désinfecter un grand blessé avec tout l'alcool que j'ai dans le sang. Et quand je lui indiquais ne pas vouloir le saouler, il doutait de moi. Non mais dis donc, j'étais digne de confiance moi. Enfin pas tellement mais on va dire que si. On trinque et je bois mon cocktail, il n'est pas assez fort à mon goût mais je sais que je vais avoir le droit à tout l'alcool à la fin vu que je n'ai pas mélangé et c'est tant mieux. Je lui demande alors mon cadeau mais il me dit que c'est plutôt le gagnant qui doit avoir un cadeau, et quand j'ouvre la bouche pour répondre, le barman passe et répond à ma place. Je fronce alors les sourcils en le regardant et il rigole en encaissant nos consommations. Je lève les yeux au ciel à sa remarque et je me met debout, replaçant mes cheveux avant de me rapprocher de lui « Bon, tu as gagné c'est vrai... » Je souris en murmurant à son oreille « Me dit pas que t'en avais pas envie, je te dis, j'ai senti. » Pas besoin d'en dire plus, et délicatement, je prend son visage entre mes mains et je dépose tendrement mes lèvres sur les siennes pour l'embrasser délicatement, tendrement même s'il sent le whisky et que je déteste ça, cette sensation est quand même la meilleure qui existe au monde. Bourrée ou pas.

Les nanas, vous êtes un mystère.  

Et ce qui est encore plus bon ce soir, c'est de ne pas savoir a quelle heure nous terminerons la soirée. Seul, j'aurais même pas laissé une heure pour ma présence dans cet endroit, mais maintenant que j'ai Solveig en soutient, je peux sans doute deviner que la boite de nuit risquerait de fermer après notre sortie. Mais le bon coté, c'est qu'a cette allure, ils feraient leurs chiffres niveau consommations. La jeune femme n'était pas a son premier verre, et je ne m'arrêterais sûrement pas maintenant non plus. Quand elle reprend mon nom de famille en insistant bien, je la fixes en enlevant mon sourire avant de dire " Toi... Toi je te jures que tu vas le regretter! " Et je fais un petit sourire avant de faire un non de la tête. A vrai dire, je ne savais pas comment lui faire regretter, mais je suis sur que l'idée me viendra au fil de la soirée. J'étais assez imaginatif pour ça.
Nous étions entrain de danser, et nos phrases remplie de sous entendus dirigées la conversation. Je tentais de donner des réponses fuyantes, mais je ne crois que je n'étais pas tellement convaincant en faite. Tant pis, peut être que Solveig était trop bourrée pour vraiment s'en rendre compte. Et heureusement pour moi, je suis rapidement attiré vers le bar! Un verre de plus, et le sujet passera a la trappe.
Nos verres réceptionnés, j'en profites pour gagner une seconde bataille de la guerre des additions. Je suis l'homme, c'est logique aussi que ce soit moi qui paie non? Bon, c'est surtout le joueur qui parle, car il ne veut pas perdre. En plus, dans ma connerie j'ai un acolyte qui me soutient dans le fait que le perdant ne doit pas être récompensé. Ce barman aura un bon pour-boire, que je laisse justement sur le comptoir. Après, je ne sais pas si c'est forcément une bonne idée de réclamer une récompense a Solveig qui ne tient plus tellement sur ses deux jambes, mais bon, c'est le jeu et le gain. Donc, je la regardes, et elle se redresse en partant du tabouret. Elle remet ses cheveux roux en place et je souris en attendant. Son corps se rapproche du mien, et je commences un peu a avoir peur. Quand elle dit que oui, j'avais gagné, je fais un sourire en coin en accompagnant un mouvement de ma tête de bas en haut et je la fixe . Sauf que son regard m'échappe quand sa bouche vient a mon oreille pour me murmure une phrase qui me fait froncer les sourcils. Je cherchais quoi dire, mais ses mains viennent prendre mon visage. Je ne lâche pas ses yeux des miens , et je les vois se rapprocher pour se fermer alors que sa bouche vient en contact de la mienne. Je fermes les yeux sans bouger. Je me retrouves un peu déconnecté, et je n'entends que le claquement des mains du barman qui applaudit. Ouais, il aime bien encourager les deux parties lui. Et entrainé par le soupçon d'alcool, mes lèvres accompagnent les siennes pendant quelques instants. Une fois nos lèvres décollent, je les pinces en la fixant, et je dis " T'arrives toujours par avoir ce que tu veux toi... "

Soirée détente, voilà comment j'appelais ce moment assez cool que je passais avec Dean. Nous ne nous prenions pas la tête et ça faisait tellement longtemps que je n'avais pas dansé à ce point sans réfléchir, sans me dire que quelqu'un pouvait me juger. Je n'avais pas dansé autant depuis le bal de fin d'année en vérité. Et quand je réfléchissais à l'évolution de ma vie depuis le bal de fin d'année on pouvait dire que j'avais fait pas mal de chemin dans ma vie personnelle et ma vie d'étudiante. En quelques mois, j'avais divorcé j'avais aussi été élue présidente de la maison qui m'avait accueilli depuis mon entrée à Harvard, Blake était parti et j'avais rencontré Dean. Beaucoup de choses positives pour peu de choses négatives. C'était une bonne balance et j'étais assez heureuse que le karma ne m'ait pas envoyé me faire voir. Enfin, si on pouvait dire ça comme ça, puisque j'avais quand même fini par avoir le coeur brisé, mais ce n'était que du passé maintenant, je ne me considérais plus comme triste, surtout en ce moment, vu que j'étais pompette, même bourrée si on voulait employer le terme exact. J'étais complètement saoule. Je m'attendais à la gueule de bois phénoménal demain, et heureusement que je n'avais pas cours. Je m'amusais à rendre Dean fou de colère, fou de rage et ça avait l'air de bien marcher puisqu'il me promettait une vengeance, vengeance qui n'était pas dans sa tête, j'en étais persuadée, lorsque j'entend le mot regretter, mon sourire s'agrandit et je balance ma main au dessus de mon épaule comme pour lui dire paroles, paroles. Je m'étonnais au fur et à mesure des secondes qui passaient et que je dansais tout contre lui, en souriant, ne manquant pas une seule fois de finir sur les fesses parce que je ne tenais pas debout. Après tout, je tombe toujours quand je suis stoïque, alors bouger me faisait le plus grand bien. Ses réponses à mes sous-entendus étaient tellement drôle et tellement... fausse. Enfin, je savais qu'il cherchait ses mots, mais visiblement, dans mon esprit il ne les trouvaient pas si bien que cela mais je ne lui disais pas pour ne pas le heurter et heurter sa fierté d'Homme. Lorsque nous nous retrouvions au bar, l'ambiance entre nous n'avait pas réellement changer, nous étions toujours aussi enfantins, toujours à agir comme des enfants et lorsqu'il payait la note de nos deux verres, je me faisais la promesse de le lui faire payer un peu plus tard, quand il s'y attendrait le moins, et j'étais très douée pour faire cela. Je retenais aussi le barman qui était de son côté et je le fusillais du regard ce qui semblait l'amuser pendant qu'il faisait ses cocktails. J'ose lui demander une récompense pour ma perte, mais je sais qu'il ne voudra pas et mes doutes sont bons. Je grimace alors avant de lui offrir un cadeau de ma part, et un cadeau qui sonnait un peu comme une précision. Pour qu'il comprenne que j'étais des plus sérieux quand je lui avais demandé un peu plus tôt de m'embrasser. Je prenais le risque de me prendre une veste monumentale, mais je tentais le diable en posant mes lèvres sur les siennes pour lui offrir un baiser léger, un baiser des plus tendres. Lorsque les applaudissements du barman se firent entendre, je souriais sur ses lèvres avant de me reculer pour m'asseoir sur mon tabouret, l'entendant dire que j'obtenais toujours ce que je voulais. Un petit sourire gêné sur le visage, je sentais mes joues qui se coloraient de rouge avant de rajouter d'une voix légère « Oui et tu devrais le savoir. Dis moi que tu n'as pas apprécié ce baiser et cela ne se reproduira plus. » Je sirotais mon cocktail, jetant un coup d'oeil au barman qui levait les pouces en l'air ce qui me fit une nouvelle fois rire. Puis je me tournais vers lui, prise de remords « Et je suis désolée si je t'ai offensé. Ce n'était pas le but. »

Les nanas, vous êtes un mystère.  

Danser? C'est une chose que je fais régulièrement. Que ce soit dans mon salon, dans ma salle de bain le matin en me préparant. Je suis un passionné de danse, et j'avais longuement hésité a en faire mon métier avant de me diriger vers le sports. Depuis jeune, je me passionné pour les danses de salons mais aussi pour les sports de combat. Il était donc normal qu'un jour mon coeur balance. Il était aussi obligatoire de choisir. Je ne regrette en rien ma voie professionnelle. Je suis a fond dans ce que je fais, bien que certains élèves ne me rendent pas forcément la tâche facile. A coté de ça, je m'épanouissais et oui, je mélangeais la vie amoureuse. Ma vie amoureuse qui, ce soir, n'est pas de tout repos. Je venais de me faire larguer, alors, je voulais me vider la tête et profiter un maximum. C'est ce que je faisais en compagnie de Solveig sur la piste. Ma compagnie du soir qui m'amuse, et qui a un peu trop abusé de l'alcool. Mais tout le monde a le droit de s'éclater comme bon lui semble non? Alors ne jugeons pas! Dans un zouk un peu enflammé, nous installons alors une ambiance enfantine. C'était une petite habitude chez nous de se taquiner, de se provoquer et d'en assumer les conséquences. Comme la, quand elle continue de m'appeler par mon nom de famille en cherchant la sanction. Je ne l'ai pas en tête; mais vous me connaissez, je vais trouver une idée assez rapidement pour lui faire regretter... Gentiment!
Cherchant mes mots, et fuyant la franchise pour une fois, je me fais entrainer au bar. De nouveaux verres d'alcool en main, nous trinquons et j'en profites pour remporter une bataille. Encouragé et soutenu par le barman, acolyte de choc pour ce soir. Solveig ne se démonte pas, et affiche une moue trop mignonne pour réclamer une récompense. Le duo de choc alors lui indique que la coupe est donnée au gagnant et non au perdant, elle s'apprête a me l'offrir. Ma tête entre ses mains, ses lèvres se posent sur les miennes pour un échange tendres. Les applaudissements du serveur provoquent un sourire chez la jolie rouquine, qui se décolle lentement. Je pinces mes lèvres, et je prends la parole avant de lui sourire gentiment. Mais, voilà que je suis au pied du mur. Que devais je faire? Mentir au risque de ne plus recevoir ce genre de cadeau? Ou dire la vérité en partant sur l'optique que la soirée s'annonçait plus enflammée? Je vois ses petites joues, et je montres mes dents en étirant mes lèvres avant de dire le verre a la main    " Je... Je penses que je vais avoir, encore plus l'esprit de compétition si j'ai des récompenses identiques a celle ci en cas de victoire. "     Logiquement, la demoiselle va comprendre que j'ai apprécié. Je prends une gorgée du whisky, qui ne me fait plus grimacer maintenant. Je vois alors les pouces du barman, et je fais un non de la tête en pouffant légèrement de rire. Le visage de Solveig revient vers le mien, je la fixe et a sa remarque je fais un haussement d'épaule avant de dire     " Offensé avec ça? Il faudrait être complètement fou! "     Et j'affiche un sourire tout mignon.

Est-ce que j'allais regretter demain matin ? Est-ce que Doliprane et Ibuprofène seront mes amis ? Oh non, je ne supportais pas d'avoir mal au crâne mais il fallait dire que le gentil monsieur qui m'avait proposé des verres de tequila, m'avait bien mis dans l'ambiance et j'avais continué dans le chemin de la Tequila et du Mojito toute seule comme une grande, bon sang. Pourquoi est-ce que j'étais sortie moi ? Mais remarque, je ne serais pas sortie, je n'aurais pas vu Dean, et si je n'avais pas vu Dean, on aurait pas retrouver cette complicité qui me manquait tant, et on aurait pas enflammé la piste de danse de la boîte de nuit et notre super copain le barman se serait peut-être ennuyé sans ses tic et tac du comptoir. Oui, je nous voyais un peu comme tic et tac, les deux compères toujours prêts à s'amuser, même si pendant un temps nous nous prenions la tête, je n'aurais jamais penser qu'un retour à la normale serait possible. Mais visiblement si et mon coeur en vibrait de bonheur. Et d'alcool. Mais surtout de bonheur en vérité. Bref, j'étais heureuse et ce n'était pas que les effets secondaires des boissons alcoolisées que j'avais ingurgité depuis que j'étais arrivé dans le nightclub qui mettait mon bonheur à un level maximum. Non non. Habituellement, je ne dansais pas le zouk, mais il fallait dire que j'avais un très bon professeur, et que j'avais envie de l'impressionner. Mais visiblement, j'avais réussi et j'étais plutôt fière de moi. Je sais que je pourrais facilement gagner certaines des batailles en faisant les moues qu'il aime bien mais je me retenais, je le ferais craquer bien plus tôt que je ne le pensais, j'en étais sûre et certaine. Ma moue boudeuse ne me rapporte rien de bon, et le barman semblait être du côté de monsieur le professeur, ce qui me tirait une nouvelle moue boudeuse et cela semblait les faire rire tout les deux. Enfin quand je déposais mes lèvres sur les siennes, je n'arrivais pas à deviner si le barman était de mon côté ou du sien, visiblement il ne savait pas de quel côté de la force il voulait pencher puisque quand je déposais mes lèvres sur celles de Dean, il applaudissait ce qui me tirait un petit rire. Puis après, je me dis que j'ai peut-être fait quelque chose de mal. Peut-être que j'ai été trop loin, alors je m'excuse simplement si je l'ai offensé mais son sourire me fait sourire à nouveau et sa remarque étire mon sourire « Alors garde cet esprit de compétition, si ça se trouve, les cadeaux pourront augmentés au fur et à mesure des défis qui passent. » Lorsque je fixais son visage, je plongeais mon regard dans le sien et je vidais mon verre de cocktail d'une traite, fermant les yeux et secouant la tête à cause de tout l'alcool qui était venu d'un coup. Je posais mon doigt sur mon nez pour l'écraser et je me tournais une nouvelle fois vers lui « Je crois vraiment que tu commences à tourner. Tu me fais un câlin, j'aime les câlins quand je suis saoule » Je fais une moue assez boudeuse une nouvelle fois, appuyant ma main contre ma tête pour la maintenir en place. Mon dieu, j'avais peut-être vraiment forcé sur la boissons, et ça craignait énormément.