Les femmes, ce drame! ♠ (Free)

Les nanas, vous êtes un mystère.  

 J'avais mit les pieds dans un night club. Oui, ce n'était pas un lieu que je fréquentais habituellement. Je suis professeur a l'université, et ici, il y avait souvent de nombreux élèves. Mais la, j'avais vraiment besoin de souffler, de passer une soirée dans un lieu bruyant et vivant pour ne pas penser a tout ce qu'il me saoule. Quoi? Vous tenez a savoir? C'est simple. Enfin pas tellement. Mais voilà, j'avais arrêté ma relation un peu ambiguë avec Solveig pour me mettre avec Sally. La jolie blonde me disait vouloir prendre son temps pour ne pas que notre histoire termine dans le mur. Ensuite, une énorme dispute éclate avec la rouquine. Un jeu idiot, auquel je mets rapidement une fin en lui disant que nous pouvions restes amis mais rien de plus. Elle accepte et me promet de faire des efforts. Sauf que la, Sally me dit de ne plus la voir. Ce que je ne peux pas faire, car j'ai déjà fourni pas mal de preuves sur mes sentiments. Alors par textos, elle me dit que nous deux ça en reste la. Donc merde! J'en ai un peu ras le cul des filles insatisfaites qui veulent le beurre et l'argent du beurre. Moi je fais ce que je peux, mais l'ultimatum je déteste ça. Sally veut me quitter? Et bien qu'elle le fasse. Je ne vais pas lui courir après, c'est une grande fille. Pourtant elle s'entête a ne pas comprendre quoi que ce soit. Son manque de confiance est insupportable.

Dans le lieu, je m'installe au bar en affichant aucun bonheur sur mes yeux. Car je suis tout simplement avec un moral au plus bas. Je commandes une téquila que je m'enfiles rapidement, et ensuite, je réclame un cocktail à base de gin. Mon verre en main, je sirotes doucement. J'avais croisé mes bras sur le bar, et a vrai dire, je me contentais de regarder ma paille dans le liquide que j’ingurgitai. Je voulais oublier tout ça, ne serait ce que quelques heures. Mais pourtant, rien a faire, ma tête ne voulait pas. Je me repassais tous les messages échangés avec Sally. Je soupirais, totalement démuni et déprimé de cette situation. Je me disais qu'il faudrait peut être que je partes en vacances loin de tout ça.
Une fille vient alors a coté de moi tout sourire, limite aguicheuse. Je tournes le visage pour la regarder et je lui dis   " Si tu cherches un pigeon pour un verre, et pour finir la soirée chez lui. Tu peux aller voir ailleurs. "    Oui, je ne suis pas très sympathique. Mais j'avais les nerfs. Je termines mon verre. Mais je ne perds pas de temps pour demander au serveur de m'en resservir un, a nouveau.

Ce soir, je sortais. Je me changeais les idées et il fallait dire que depuis la soirée d'ouverture de la galerie d'art, j'avais l'esprit et le coeur un peu plus léger. Je ne mettais quasiment jamais les pieds dans une boîte de nuit, mais ce soir j'avais envie de danser, d'oublier dans la musique, de sentir mon corps en osmose avec la musique. Je passais sous la douche en rentrant du sport, il fallait dire que mes efforts payaient, je pouvais voir mes abdos qui apparaissait et bon sang, ça faisait du bien de voir que le travail payait. En passant sous la douche, je fermais les yeux pour me détendre. Mes muscles étaient endoloris et j'avais l'impression que je n'allais plus pouvoir me baisser ou quoi que ce soit. Mais l'eau chaude me faisait du bien et me réchauffait par la meilleure occasion. Sortant de la douche, je caressais Peluche en souriant tandis qu'elle passait entre mes jambes comme pour me rassurer, j'aimais tellement ce chat, elle me comprenait. Et quand j'étais rentrée l'autre soir, les larmes roulant sur mes joues et que je m'étais effondrée sur mon lit, elle était venue se nicher contre mon cou et avait ronronner. C'était la meilleure des choses et Dean le savait bien, et je pense qu'il l'aime bien, mais je n'en sais trop rien. Chuck ne l'aimait pas, alors il l'engueulait tout le temps, mais Dean lui, il lui fait toujours des caresses et j'aime bien le voir aussi gaga que moi de mon chat. Pourquoi je pensais à lui ? Je n'en savais rien. Je coupais l'eau de la douche, et ouvrais mon armoire pour choisir une tenue adéquate. J'optais pour un jean, un chemisier et un chapeau que je déposais sur mes cheveux lissés. Bon j'étais prête et j'espérais retrouver du monde, j'aurais peut-être proposé à une ou deux cabots. Mais tant pis, je verrais bien. Je prenais le métro et j'arrivais rapidement devant le nightclub entrant directement vu l'heure a laquelle j'arrivais. Je m'installais au bar et commandais une shot de tequila que je vidais avec un parfait inconnu avant de lui sourire et d'aller danser avec lui. Je dansais sans être trop collée à lui, je ne voulais pas qu'il s'imagine des choses. Il me proposait un deuxième verre que j'acceptais et je le vidais aussi rapidement et je retournais danser avec lui, me collant un peu plus à lui. Me stoppant, je tournais la tête et j'aperçevais celui qui semblait être Dean. Mon dieu. Pourquoi. Je réfléchissais quelques secondes avant de me rapprocher de lui, avant de voir une fille qui avait prit mon idée, je m'approchais alors d'elle après avoir entendu sa phrase et je rétorquais “Tu n'as pas compris le monsieur ? Tire toi pauvre conne.” Et je m'installais à ses côtés, commandant un mojito au barman. Je restais à ses côtés, mordillant ma lèvre et je collais doucement nos mains avant de prononcer quelques mots “Je suis un peu pompette mais, tu devrais arrêter l'alcool cinq minutes, ça va te faire du mal.” Je remerciais le barman qui ramenait nos consommations et je lui tendais un billet avant qu'il n'est le temps de payer “J'ai eu ma revanche.” Et je tournais le visage vers lui en souriant. Et toc.

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 Je ne savais pas si j'allais rester longtemps ici, vu qu'en occurrence, je remarques que la musique, le monde et la boisson ne me change pas les idées. Ca viendrait peut - être après plusieurs verres non? La dernière fois que j'avais bu, que j'étais complètement bourré, j'avais fini a la porte de Sally pour m'excuser d'avoir été un crétin. Sauf que la, je ne ferais pas ça, parce que c'est elle qui avait provoqué ma mauvaise humeur du soir. J'enfilais rapidement une téquila pour ensuite me prendre un cocktail a base de Gin. Mon visage se tourne ensuite sur une demoiselle qui se donnait des airs d'allumeuse. Bien sur, je la remballe aussi sec. Ce qui est étonnant venant de Dean Carmichael mais bon... C'est normal. Je fais alors un signe au barman pour me commander un verre sans vérifier si la jeune fille était encore la, quand soudain j'entends une voix féminine qui prend ma défense en quelque sorte. En insultant l'aguicheuse au passage. Mon visage se tourne alors pour apercevoir ma sauveteuse, et surprise. Solveig. Je fais un haussement de sourcils en les maintenant quelques secondes en hauteur. Je fais un petit sourire la laissant s'installer a mes cotés.    " Je ne savais pas que j'avais un garde du corps! Mais merci. "    Je gardes un petit sourire, et je me demandes bien a quoi jouait le destin pour nous rassembler dans le même lieu. Sa main se colle a la mienne, et je fixe ce contact avant de revenir poser mon regard dans le sien en l'écoutant. Je fronce un peu, et je dis   " Tu me dis d'arrêter de boire, alors que tu es pompette? "   Je fais un sourire amusé et je reprends   " Je tentes de savoir si je vais réussir a oublier mes soucis avec un peu d'alcool. "    Je sais que ce n'est pas forcément la bonne méthode, mais a vrai dire ça me passe au dessus de la tête. Le barman vient alors avec les deux verres, et je fous ma main dans ma poche de jean, sauf que je ne suis pas Lucky Luke. La rouquine tend un billet, et rétorque que sa revanche et tenue. Je passes ma langue sur ma lèvre inférieure, et je dis, bien que ça m'égorge un peu    " Tu gagnes la deuxième bataille. Bien jouée! "    Je la fixes toujours en ayant un peu tourner mon corps en sa direction    " Mais... Le fait d'être pompette ne va pas te poser de problème, madame la présidente? "    Bah oui, c'était la présidente de sa maison. Et vu qu'il existe un magazine qui raconte tout, j'ai un peu peur pour elle. Je devrais peut - être plus craindre pour moi étant donné que je me suis foutu avec une étudiante, et qu'elle est enceinte mais bon. J'ai dit que ce soir je ne pensais a rien, comme ci le monde ne tournait plus. Je soulève mon verre pour l'inviter a trinquer

D'habitude j'étais plus à rester dans ma chambre avec Peluche, un plaid et un thé mais ce soir, j'avais envie de voir du monde et m'amuser un peu. Depuis mon divorce et la claque dans la figure que je m'étais prise littéralement par Dean, je n'étais pas sortie beaucoup mais la j'avais vraiment besoin d'évacuer. Le sport ne m'aidant pas, j'ai préféré la danse et la musique. Bien que dans les nightclub, il y a souvent des mecs saouls et qui te colle, mais ce soir je m'en fichais un peu, je comptais profiter. Non, je n'avais pas dans l'optique de rentrer avec un mec, de m'envoyer en l'air avec lui mais, je comptais bien danser jusqu'au petit matin, jusqu'à avoir les pieds en feu. Bon, visiblement, le destin, le karma en avait décidé autrement puisque j'avais aperçu Dean dans ce même nightclub, j'aurais peut-être du m'exiler dans une autre ville pour ne pas avoir à le croiser, mais cela me faisait du bien de le voir, je ne devais pas me mentir. Même s'il semblait, triste, énervé, déprimé et tout autre mots pouvant le caractériser, j'étais heureuse qu'il soit la parce que cela allait m'empêcher de faire une connerie et de m'oublier dans les bras d'un autre, ce n'était pas vraiment dans mes habitudes alors je ne voulais pas déroger à mes règles de vie. Je n'étais pas une catin de la pire espèce et je ne comptais pas le devenir. Non, quand je me retrouvais dans des draps inconnus, j'étais limite en crise de panique alors non merci. Ce soir, ou plutôt demain matin, je voulais retrouver mon chat et mon lit. Les deux choses les plus importantes dans ma vie, ou pas. M'enfin qu'importe, j'avais un peu la tête qui tournait du fait de mes deux, trois, quatre, enfin de mes innombrables shots et j'étais à ses côtés, alors qu'il entamait lui aussi son je ne sais combientième verre d'alcool. La réponse qu'il me donnait après que j'ai viré miss aguicheuse me faisait rire et je levais les yeux au ciel en répondant « Garde du corps, garde du corps, je ne suis pas une armoire à glace non mais. » Je commandais alors un verre m'installant à ses côtés, assise, je ne serais pas à même de tomber, de m'étaler sur le sol comme une fille trop bourrée. Et ce qu'il me répond une nouvelle fois, me fait encore rire. Bon, l'alcool aide aussi « C'est toujours les mauvais exemples qui donnent des conseils. Et crois moi, oublier ses soucis avec l'alcool c'est pire. Tu dis ça a la fille qui a eu un cadavre de bouteille de vodka dans sa chambre après... après tu sais quoi. &raquo Non, ne pas se repasser la soirée catastrophique qu'on avait passé tout les deux dans sa tête, c'est la mauvaise idée du jour Blackbird. Je secouais la tête pour supprimer ses images affreuses de mon esprit. Mojito n°47 m'appelant, je payais nos consommations, un sourire victorieux sur le visage, ça c'était pour le diabolo violette et le cappucino de la dernière fois, et je ne manquais pas de lui faire savoir, la deuxième bataille, seulement ? La guerre plutôt ! « Ne jamais sous-estimer Solveig Blackbird ! » Son regard dans le mien, je me mordille la lèvre et je l'écoute parler, avant d'hausser les épaules, des problèmes j'en avais déjà assez alors un de plus, un de moins, ça me passait clairement au dessus de la tête. « Je ne sais pas, je m'en fous un peu à vrai dire, les problèmes je les accumule en ce moment alors tu sais, un de plus, un de moins. » Non, je ne parlais pas des problèmes que j'avais avec lui, mais d'autres problèmes. Comme mon père qui faisait des siennes, mes frères qui me faisaient chier, enfin des problèmes que je pourrais considérer de presque normaux quoi. Je trinquais avec lui avant de siroter mon cocktail, l'alcool me brûlant la trachée, je grimaçais un peu mais il fallait juste que ça passe « Tu veux me parler de tes problèmes ou tu sais que je risque de m'énerver ? Tu viens danser après, ça fait oublier paraît-il. » Moi en tout cas, ça me fait oublier et j'espérais que ça marcherait pour lui aussi.

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Je m'attendais a croiser des étudiants, ou peut être des professeurs ici. C'est pour ça que j'étais venu m'installer rapidement au bar sans trop regarder autour de moi afin de ne pas attirer des connaissances. Je ne tenais pas a rester seul, mais mon but en venant c'était boire pour oublier. Mais voilà que monsieur destin entre en jeu pour faire venir Solveig. Bon, c'est positif car elle vire la nana qui tentait de m'aguicher bien que mon visage affichait bien que ça ne fonctionnait pas. A voir, la président est effectivement pompette. Mais bon, elle a le droit de profiter non? Je ne suis pas en fonction ce soir, je ne peux donc pas punir l'étudiante ou lui faire de trop grande moral. En tant qu'ami par contre, si. A sa première réflexion, je lance un petit rire en regardant vers le comptoir. Elle me fait sourire, c'est déjà un début.    " Il faut toujours se méfier de l'eau qui dort. "    Je fais un haussement de sourcils. En parlant d'eau, je crois qu'elle ferait bien d'en boire. Solveig s'installe a coté de moi, et je pivotes un peu mon corps pour poser mon regard dans son visage. Bon, elle ne suit pas trop ma pensée vu qu'elle commande un cocktail, comme moi. J'écoute ce qu'elle me raconte, et je fais un petit sourire en coin avant de reprendre la parole    " Ouais je sais bien. Mais je m'arrêterais avant de finir au sol. Je connais mes limites! "     Je ne relevai pas la fin, je n'avais pas envie de repenser a cette soirée. Quand la rouquine secoue sa tête, j'affiche une expression amusé avant de repasser ma langue sur mes lèvres. Et je me fais avoir par un manque de rapidité pour payer. Quand elle dit ne pas la sous estimer, je plisse mes yeux en jetant un regard méchant pour plaisanter    " Je n'ai pas dit mon dernier mot ma chère! "    Bah oui, je ne suis pas du genre a laisser couler. Je vais reprendre l'avantage sans qu'elle ne puisse le capter.
Je pose mon coude sur le comptoir, et elle enchaine sur les soit disant problème. Je ne comprenais pas tout, et je me disais que si nous étions ici a boire, ce n'était pas pour parler de tout ça. Alors je me content de dire gentiment    " Tant qu'il ne t'arrive rien de grave. "    Je n'ai aucune idée du pourquoi j'ai dit ça. Nous trinquons et je prends une bonne gorgée du cocktail grâce a ma paille. Je la vois grimacer et je sors un petit rire en la fixant. Et, a sa question, j'hésitai a dire la vérité. Donc, dans ma tête je trouvais un moyen de bien tourner ça. Et sa proposition de danse m'aide. Je laisse le bout de ma langue sur le coté de ma lèvre inférieur pendant quelques secondes et je dis    " Pour faire court, et pour laisser les soucis aux vestiaires. Disons que Sally m'a envoyé chier parce qu'elle ne conçoit pas que je passes du temps avec toi. "    Je reprends une bonne gorgée en foutant ma paille dans ma bouche, et je souris en avalant le tout.     " Et pour ta gouverne. Je suis un excellent danseur. C'est quand tu veux pour une démo! "

Faut croire que le destin ne m'aide pas beaucoup à oublier Dean quand il me le met juste devant mon nez un soir où justement je tentais d'oublier un tant soi peu sa présence dans mon esprit. Depuis notre, enfin mon baiser, j'ai beaucoup moins de mal à ne pas penser à lui, je me suis peut-être rendue compte que finalement, nous n'étions pas fait pour être ensemble. Ou tout simplement, je me rend à l'évidence que je ne peux pas lui faire du mal en m'en faisant moi-même. Je savais qu'il ne voulait pas que je sois triste, déprimée, alors je le faisais pour lui. Je me jetais à corps perdu dans le travail, dans mes études et dans le sport pour avoir l'esprit constamment occupé. Et ça marchait plutôt bien. L'eau qui dort, l'eau qui dort. Je ne rétorquais rien, je n'avais juste pas la carrure d'un gorille de garde du corps et il le savait bien. Lorsque je m'installais sur le tabouret, je sentais la terre qui tournait un peu mais pas tellement donc, c'était parfait. Enfin il fallait juste que j'arrête de fréquenter Mojito et Tequila mais il ne voulait pas me lâcher ce soir visiblement, donc j'allais continuer. Je l'imaginais se viander copieusement sur le sol et je pouffais de rire avant de rajouter « Le jour où tu tombes, tu m'envoies un texto. » Oui, enfin, non. Je serais bien capable de me ramener chez lui pour l'aider et on sait tout ce que ça fait quand l'alcool est un peu trop présente dans un organisme, on fait des conneries. Et les conneries bourrées, on les regrette facilement. Saoule mais pas dupe, je payais nos consommations avant lui et j'avais envie de faire la danse de la victoire, mais je me retenais. Parce que j'étais civilisée et que je ne voulais pas me ridiculiser devant lui, ce n'était pas la peine. Non, c'est bon, me tourner en ridicule je savais bien le faire toute seule. « Mais je te connais trop bien mon cher ! Je sais que tu vas perdre, c'est tout. C'est écrit. Je suis madame Irma tu ne savais pas ? » Ca y'est, les conneries arrivent et j'ai envie de me frapper pour dire des conneries pareilles. Mon dieu. Boulet boulet boulet. Puis Solveig, l'alcool triste parfois, je me met à lui parler de mes problèmes enfin, sans vraiment les évoquer et je m'arrête avant d'en dire trop et d'avoir envie de pleurer. Non, pleure ce n'est plus trop mon délire, ni faire la suicidaire d'ailleurs. Il espérait qu'il ne m'arrive rien de grave, mais même moi je ne savais pas s'il allait un jour m'arrivait un truc à cause des conneries de mon père « Ca j'en sais rien. » Ca se trouve, j'allais être impliquée dans des conneries et j'allais finir ma vie en prison. Non, non, non. Ma proposition assez sérieuse semblait lui donner matière à réflexion et je me demandais bien à quoi il pensait mais quand les mots me parvenaient aux oreilles, j'avais envie de boire mon mojito cul sec. « Et bien que Sally aille se faire foutre. » L'alcool tout ça. Je buvais alors la moitié de mon mojito et je serrais les dents pour me calmer. L'alcool et ses ravages, j'étais une vraie pile électrique, une machine de guerre quand j'étais alcoolisée. Je saisissais alors sa main pour l'entraîner vers la piste de danse et je le défiais du regard en commençant à danser « Alors, montre moi tes talents de danseurs mon cher. Je te préviens, tu risques de perdre à ce jeu. » Et je me collais doucement à lui, commençant à bouger au rythme de la musique. Un nouveau jeu un peu moins mesquin se mettait en place, et j'étais heureuse de retrouver cette complicité.

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Après, faut se dire que si le destin s'entête a mettre Solveig sur ma route, c'est pour la simple et bonne raison qu'a coté de notre relation ambiguë, elle a toujours su me remonter le moral et me faire rire. C'est bien pour ça que je ne souhaitais pas la perde définitivement. Nous en venons a se faire une moral sur le fait que boire pour oublier les problèmes n'était pas une solution. Et tout ceci venait de la bouche d'une demoiselle qui pourtant, faisait tout ce qu'elle disait ne pas être bon.    " Oui, si j'arrive a bouger je le ferais, promis! "    Je fais un clin d'oeil avant de rire en sa compagnie. Bon, ce soir ça s'annoncer drôle parce que la présidente était déjà bien pompette, et que moi j'en étais a présent a mon troisième verre. Que je n'avais pas pu payer car trop de rapidité chez la rouquine, qui tenait a avoir sa revanche sur un de nos moments où nous avons bataillés pour savoir qui paierait l'addition. J'avais gagné, en utilisant de mes charmes. Alors que la, Solveig vient de remporter la bataille dans la plus grande simplicité. Bourrée, mais pas dupe. Quand elle se dit être madame Irma, je hausses un sourcil et je lui dis   " Je crois qu'il va falloir nettoyer ta boule de cristal. Parce que, jamais je ne te laisserais gagner. Non, c'est révolu ce temps! "    Ferais je une allusion a la soirée d'inauguration où elle avait gagné le jeu stupide? Peut être. Mais je ne prolongeais pas. Je préférais trinquer pour ensuite boire une bonne gorgée du cocktail. Encore du liquide qui ne m'aidera pas dans ma sobriété. Quand Solveig dit ne pas savoir, sur le fait qu'il ne lui arrivera rien. Je fronce les sourcils en enlevant mon sourire, et je lui dis simplement   " Je retournerais la terre pour retrouver la personne qui te fera du mal. "    Façon de dire que la personne passerait un mauvais quart d'heure. Bizarre venu de celui qui lui a récemment briser le coeur. Mais bon, cela n'empêche en rien que je tiens a elle et que je ne veux pas que quelqu'un la touche. Le sujet des problèmes ne me disait pas. J'étais ici pour me vider l'esprit, pas pour étaler ce qui me saper le moral. J'explique alors en grande ligne, et quand la rouquine fait sa petite réflexion sur Sally. Je lui jettes un petit regard qui veut dire "Hep doucement!" Mais d'un coté, la blondinette m'avait largué.
Je remarques sa façon de vider son verre, et amusé, je décides d'en faire de même. Que l'alcool coule a flot et qu'il monte vite dans mon cerveau. Ma main dans la sienne, je me fais embarquer sur la piste de danse    " C'est un jeu? "    Je fais un rire du genre taquin, avant de reprendre    " Bonne défaite! "    J'avais hésité a devenir professeur de danse a la place du sport. Pour dire mon niveau. Mais il est vrai que la présidente n'avait jamais eu l'occasion de me voir a l'oeuvre. Je vais donc dévoiler cette facette. Elle vient contre moi, et je me place dans le même rythme. Pour un mec, mon bassin bougeait bien, et j'étais dans le bon tempo. La complicité le retour et ça fait du bien. Franchement, les filles vont toutes vouloir danser avec moi je crois (a) " Alors? Impressionnée? " je viens poser mes yeux dans les siens en continuant de bouger. Ma main se place sur le milieu de la hanche pour ne pas avoir de mal entendu

Je n'avais pas honte de dire que Dean me faisait du bien et que toutes les petites garces qui n'en était pas contente aille se faire cuire un oeuf. J'étais heureuse qu'il soit dans ma vie, il avait réussi à me faire remonter la pente et il était l'une des rares personnes à savoir pour la trahison de mon père alors je ne voulais pas qu'il parte de ma vie. Non, c'était impossible de concevoir une partie de ma vie sans lui, sans les textos rassurants qu'il pouvait m'envoyer quand j'étais au plus mal et que je me demandais quelle tournure pouvait bien prendre ma vie si je prenais telle ou telle décision. Il était de bon conseils et ces conseils me manquerait si jamais il venait à partir. Je l'imaginais tellement prendre un selfie sur le sol de son appartement, complétement bourré et affalé sur le sol. Cela me faisait vraiment rire et j'étais heureuse qu'il arrive encore à me faire rire après tout ce que nous avons traversé. Il faudrait que j'arrête d'appeler les verres que je consomme par des numéros parce que les chiffres augmentent trop vite et ça me fait un peu peur. Mais qu'importe. Heureusement que je ne parle pas à mes verres, le serveur me prendrait pour une débile mentale mais quand je peux voir le regard de l'homme derrière le bar quand je lui tend un billet et que je m'exclame d'avoir gagné, il a l'air amusé et je suis bien contente d'amuser la galerie, c'est au moins une chose que je sais faire. « OH SI ! Tu me laisseras gagner » L'espoir c'est beau, l'espoir ça fait vivre et j'ai beaucoup d'espoirs. Peut-être trop même. Cependant, je ne me voile pas la face en lui annonçant que je ne savais pas ce qu'il pourrait m'arriver dans les prochaines années parce que je ne savais pas ce que mon père avait réellement fait et ce qu'on pourrait me faire à moi « T'es mignon tu sais. » Oui, alcoolisée, je dis des trucs réellement niais mais qu'importe. Il prononce son prénom et les mots sortent aussi aisément qu'une insulte et je ne m'en veux pas, qu'elle aille vraiment se faire foutre, ça nous fera des vacances. Je sentais son regard, mais je ne disais rien, je n'avais envie de rien dire après tout, je suis maîtresse de mes pensées. Lorsque je l'attire sur la piste de danse, je ne sais pas à quoi m'attendre après avoir bu Mojito n°47. « Oui un jeu rigolo. Tu vas voir. » Et je commençais à me trémousser alors qu'il se collait à moi et je continuais à me bouger en rythme, un éternel sourire sur le visage. Les effets de l'alcool. Tourner ne me faisait pas spécialement de bien, mais tant pis, lorsqu'il s'arrêtait, je croisais mes bras sur ma poitrine et je levais les yeux au ciel en protestant « pas trop non. » Je lui tirais la langue en me recollant à lui et je dansais de manière assez caliente contre lui, Mojito n°47 étant passé dans mon sang, je sentais l'effluve de l'alcool qui désinhibait tout mes sens. Lorsque j'arrête de tourner, je saisis doucement sa main pour entrelacer nos doigts, complètement saoule désormais « Je suis complètement saoule et j'ai terriblement envie de t'embrasser. » Ordinairement, je n'aurais pas demandé ça, parce que je savais que je me serais pris une veste monumentale, mais sous le compte de l'alcool, je ne suis pas vraiment moi-même. Et je suis sûre qu'il comprendrait.

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La scène était comique a imaginer. Moi, sur le sol, complétement bourré avec le téléphone en main pour tenter d'écrire a Solveig. Je suis sur que je serais capable de tenir le portable au dessus de ma tête, et de me le lâcher sur la tronche par inadvertance. Oh ouais, je suis sur que ça se passerait comme ça, alors j'avais un sourire amusé rien qu'en me faisant le film dans ma tête. Et c'était plaisant de passer un moment sans se prendre la tête. Nous étions entrain de rigoler, de retrouver une bonne complicité. Je penses que l'alcool aide la rouquine dans l'humeur du moment, mais je ne peux pas le reprocher. Je suis entrain de partir sur la même voie. J'ignore le nombre total de verres mais, je ferais attention a ne pas finir la tête dans les toilettes. Ce serait forcément moins drôle. Après, je suis venu en taxi, alors je peux me permettre des excès. Je fais lever un sourcil, et je dis en faisant un non de la tête    " Non. Je suis trop mauvais perdant! "    Et je souris avec un peu de mesquinerie avant de lui sourire normalement. Nous en venons a parler un peu de nos soucis, et Solveig confié ne pas savoir si elle était en sécurité. Forcément que je réagis en disant que si quelqu'un touche a un seul de ses cheveux, je retrouverais cette personne pour lui faire mordre la poussière. Je reçois un compliment disant que j'étais mignon, alors je fais un sourire en coin du genre "Eh ouais je sais" en me donnant des faux airs de mec qui se prend pour un beau gosse, et je dis    " Ce n'est pas une découverte oui... "    Et je pouffe de rire. Allez, oublions les problèmes pour ce soir!
Je me laisse entrainer sur la piste de danse en demandant si il s'agissait bien d'un jeu vu sa remarque, et Solveig dit que oui, mais que c'était rigolo. Je gardes un beau sourire en commençant a bouger. Collés, nous étions dans le bon rythme, ce qui est étonnant pour elle, vu qu'elle est pompette. Moi je suis un très bon danseur, alors je ne m'en fais pas. Mais voilà qu'elle tente de me charrier. Je fais un visage choqué avant de faire une bouille boudeuse.    " Comment t'es vilaine en faite! "    Et je secoue la tête en fermant les yeux avant de la retrouver contre moi pour continuer notre danse. Un genre de Zouk. Sa main vient dans la mienne, et nos doigts s’entrelacent. Je la fixe, et a ses paroles, je pinces mes lèvres avant de faire un petit sourire. Sacrée Solveig! Je saisie sa deuxième main et je croises ses bras pour la faire tourner. Son dos contre mon torse maintenant, je murmures a son oreille     " Chut. Tu dis des bêtises, c'est l'alcool qui parle. "     Je tenais toujours ses mains, ses bras étaient croisés sur son buste. Si j'avais dit ça, c'est parce qu'elle était saoule. Je continue a danser en rythme, et pour ne pas refroidir notre complicité retrouvé, je remets ma bouche a son oreille pour lui dire d'une voix douce,     " Danse. Reste avec moi, et ne t'arrêtes pas. "    Mes mains lâchent les siennes, et une se pose sur son ventre pour pouvoir poursuivre la danse. Etait elle sérieuse?

Il fallait que je m'arrête de rigoler pour rien parce que ça en devenait pathétique. Mais en même temps, j'aimais l'ambiance de ce lieu, être avec Dean, passer simplement du temps avec lui. Même si l'alcool m'aidait à parler facilement, à guider mes gestes, cela me faisait réellement du bien. Bon, par contre, je voyais déjà Madame Gueule de Bois qui allait pointer le bout de son nez, et ça c'était un peu moins bien. Heureusement, j'avais une pharmacie dans ma chambre et je pourrais soigner mon mal de crâne assez rapidement. Enfin, je l'espèrais. Sinon, au pire, je resterais couchée toute la journée. Je veux qu'il me laisse gagner, je veux que pour une fois ce ne soit pas moi qui perde, mais visiblement, monsieur n'est pas du même avis que moi et je fais une moue boudeuse, sans lui répondre, les gestes sont plus communicatifs parfois. J'hausse un sourcil interrogateur quand il me dit qu'il sait qu'il est mignon. Non, mais les chevilles Carmichael, les chevilles. Je tape doucement ma tête en fermant les yeux pour lui montrer que je suis un peu blasée par son comportement mais ce n'est pas la vérité, moi je trouve plus cela amusant qu'autre chose « Fais attention à tes chevilles, elles risquent de gonfler ! » Et si ses chevilles gonflaient nous ne pourrions pas être sur la piste de danse, lui me montrant qu'il est le meilleur danseur et moi lui annonçant que c'est un jeu amusant. Il tentait de s'appliquer à danser correctement, bougeant son corps en rythme avec la musique et il fallait dire qu'il était très très doué, mais ça, je me retiendrais de le lui dire, il prendrait la grosse tête sinon. « Oui, je suis vilaine, ce n'est pas nouveau. Monsieur le professeur. » Je souriais comme pour me moquer de lui avant de prendre le contrôle de la danse, attrapant sa main pour l'entrelacer afin de zouker en bon et dû forme. Je bougeais contre lui en rythme avec la musique, j'ai encore de la chance de savoir danser correctement plutôt que de faire la danse des canards en dansant sur la table et j'étais plutôt fière de moi quant au rythme que je prenais. Mais la phrase qui sortait de manière totalement incontrôlée -ou pas- de mes lèvres me faisait me stopper, mais néanmoins, je gardais sa main enlacée avec la mienne. Il n'a pas l'air vexée et ça me rassure, je lui souris à la suite et je le laisse prendre le contrôle, me retrouvant coller contre lui, mon dos contre son torse, je ferme doucement les yeux quand ses lèvres arrivent à mon oreille et je me mordille doucement la lèvre, l'alcool l'alcool... Il a bon dos l'alcool ! je lève discrètement les yeux au ciel en rétorquant « Et toi l'alcool il te dit quoi ? » Oui je voulais savoir ce qu'il pensait quand il était complètement saoul. Les gens qui nous voyaient de l'extérieur pouvaient peut-être penser que nous dansions alors que nous étions simplement en train de parler sans perdre le rythme. Je bougeais encore et encore « Toi non plus ne t'arrête pas. &raquo Je riais légèrement, posant ma main sur la sienne tout en continuant de bouger « Et j'étais très sérieuse. Mais de toutes façons, je ne me souviendrais de rien demain donc. » Je levais les yeux au ciel en ne me stoppant pas dans mon rythme, tentant de me concentrer pour ne pas tomber. Oui, je commençais vraiment à avoir la tête qui tournait donc cette danse n'était peut-être pas une bonne idée mais qu'importe.