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are we still a family sis' ? ◇ (W/PALMYR)

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feat. palmyr e rutherford


Elle ne se rendait pas compte à quel point elle était naïve, je suis dur dans mes propos mais c'est pour lui faire entendre raison, Royce est un mec et un mec reste un mec concernant les femmes, c'est pas nouveau et Royce à été comme ça, c'est sûr que depuis cinq ans j'ai plus de nouvelles, il a changé surement, j'en sais rien mais je préfère mettre Palm en garde. Je ne lui laisse pas le temps d'en placer une, je me rapproche d'elle et je lui fais clairement comprendre que je ne cesserai pas de voir Olyvia, ce qui ne semble toujours pas lui plaire Si, ça dépend simplement pour quoi. j'avais mon petit sourire de connard en coin de lèvres, je l'entendais blablater, à vouloir encore savoir ce que représentait Olyvia pour moi Je te rassures c'est pas qu'une impression que t'as mais en ce qui concerne Olyvia, elle me plait c'est tout. physiquement parlant, depuis le Summer Camp quelque chose s'est crée entre nous et j'ai bein envie de voir jusqu'où ça va nous mener.
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ARE WE STILL A FAMILY, SIS'?
— with walter rutherford.

Juste une fois, j’aurais aimé ne pas avoir tort. De voir que Walter, le seul frère qui me restait, était dans la capacité de ne pas agir comme le connard qu’il était. Évidemment, j’avais mis la barre trop haute, une autre fois. Et ça, ça s’appelle toujours essayer de voir le bon côté des gens. Parfois, ça me surprenait toujours de constater que nous étions nés des mêmes parents, que nous étions de la même famille et que nous avions perdus la même personne. « Pour ça, tu devrais en avoir, Walter. » J’étais sérieuse, le respect dans la famille était important. Semblerait-il que chez Walter, ce n’était pas le cas. Monsieur-je-suis-fâché-contre-le-monde-entier jouait avec mes nerfs et pourtant, il ne me voyait pas lui tourner le dos. Bordel, j’ai payé les intérêts de sa merde. « Physiquement, elle te plaît. Tu t’imagines avoir un futur avec elle ? L’aimer plus que ta petite personne, être réellement en amour ? Parce que si ce n’est pas le cas, ne me fait pas perdre une bonne amie. » Être la sœur du mec qui te brise le cœur, ça ne sonne pas bien dans une amitié, just saying.

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Le problème avec Palm, c'est plus fort que moi, ça fait deux ans que plus rien ne va entre nous, que je joue mon connard avec elle, parce que je la rends responsable pour la mort de Caleb, c'est elle qui était avec lui lors de l'attentat, elle qui s'en est sorti et pas lui, c'est horrible de dire ça, un frère ne devrait pas dire ça mais j'ai tellement de colère en moi que oui, j'aurais aimé que Caleb soit encore là et que Palm ne le soit plus. Je te rassures j'en ai mais pour toi, j'en ai plus depuis deux ans. et je ne mâchais pas mes mots non, nos parents nous ont appris le respect, je ne sais même plus si on forment une famille, des parents divorcés, un frère décédé et un frère et une sœur entre qui plus rien ne va, c'est les Rutherford. Elle m'énervait avec ses questions, me questionner sur Olyvia, j'en avais marre Tu m'énerves avec tes questions, ce qui se passe entre elle et moi, ça te regardes pas, arrête de toujours vouloir te préoccuper des autres, de leur histoire, arrête t'es trop gentille, trop naïve, arrête ça. j'étais exaspéré pour tout dire Si toi t'imagines un futur tout beau tout rose où coule l'amour sincère entre avec Royce, tu te fais bien enculer. la claque est parti toute seule, je l'ai pas venu venir peut-être parce que je n'ai pas mesurer la teneur de mes propos, peut-être que je l'ai mérité, c'est certain mais je m'en fiche, j'ai dis ce que j'avais à dire.
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— with walter rutherford.

Ah oui, voilà. L’accusation où je suis responsable de la mort de notre frère. La raison pour laquelle Walter n’a pas de respect pour moi. Le pourquoi il doit agir comme un connard dans tous les aspects de ma vie. Pourtant, ça ne me surprend aucunement, ça fait deux ans que j’ai droit au regard froid et aux sous-entendus de la mort de Caleb. J’ai envie de lui dire d’aller se faire foutre, mais je préfère rester silencieuse. Les mots de ce genre ne sortent pas de ma bouche. À la place, je lui pose un million de question sur sa ‘’relation’’ avec Olyvia parce que ça m’agace qu’ils se fréquentent. Ce qu’il me dit me scotche au sol. Je perds le contrôle de ma main. Sans réfléchir, elle a décidée d’aller à la connaissance de sa joue. Et vraiment, je crois que ma main a décidée d’y mettre toute sa force parce que j’ai mal à la main. Je me fous complètement de laisser mon empreinte de main sur sa joue pour les prochaines minutes, il le mérite. « Toi, tu vas crever tout seul. T’es tellement minable que la fille qui voudra d’toi est cinglée. Tu détruis tout ce que tu touches, t’es pathétique et tu ne le réalises même pas. Ma vie aurait été mieux si t’étais celui six pieds sous Terre. Tu sers à rien. » Je le regarde la mâchoire serrée, je prends le temps d’enregistrer ce que je viens de lui balancer. Pas très Quincy de ma part. « Et oui ça me regarde. Tu ne l’as mérites pas; tu ne mérites personne. Et comme tu veux que j’arrête d’être trop gentille, la prochaine fois j’espère que tes intérêts vont faire en sorte que tu te retrouves à l’hôpital. » Je ne suis pas très sérieuse, mais sous le coup de la colère, je le pense.

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Je la tenais responsable pour la mort de Caleb, et j'espère qu'après deux ans à faire mon connard avec elle qu'elle l'avait compris. Mais bizarrement elle ne bronchait pas, pourtant là je venais de lui tendre une perche, lui dire que je n'avais plus de respect pour elle depuis environ deux ans ne lui faisait pas tilt, ou au mieux elle le savait mais elle ne disait rien, parce qu'elle n'était pas comme ça. Et je me faisais dur dans mes propos pour la pousser à bout, pour enfin lui faire comprendre qu'elle devait arrêter de faire la gentille et le résultat de tout ça ? Une gifle,mémorable au passage, je l'avais sentis oui, c'était même sûr que j'avais la marque de sa main sur ma joue et je l'avais mériter vu ce que je venais de dire et enfin elle se montrait méchante, enfin. Putain Palm, enfin tu deviens une vraie Rutherford, ça m'a fait mal ce que tu viens de dire et je le mérite c'est clair mais putain, enfin tu te laisse aller, tu laisses exprimer ta colère. j'avais entendu chacune de ses paroles et même si ça faisait mal d'entendre ça, j'étais content qu'elle le dise, me dire ce qu'elle pense, certes par la colère mais au fond c'était ce qu'elle avait tant voulu me dire depuis bien longtemps, enfin. Tu sais ce que j'adore le plus chez toi ? C'est que même si je suis un connard avec toi, tu seras toujours là pour moi. la preuve, elle a payée mes intérêts, non franchement, enfin elle se laisse aller et enfin je vois le visage moche de la dernière Rutherford et putain qu'est-ce que ça fait du bien.
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Il n’a pas besoin de me dire que je suis responsable de la mort de notre frère. Je me sens déjà responsable et Walter n’a pas besoin d’en ajouter une couche sauf qu’il le fait. Parce que c’est un connard. Un connard avec qui je partage le même sang et les mêmes gênes. Je ne comprends pas comment on fait pour être autant différent l’un de l’autre tout en étant de la même famille. Ouais, enfin, ma main est rouge et elle commence à picoter et à faire mal. C’est la première fois que je gifle quelqu’un et putain, j’espère qu’elle restera dans ses souvenirs à tout jamais. Un jour, à un souper de Noël, on va en rire. Je le sais. « Ferme-là, Walter. Ce que tu dis n’a aucun sens; être Rutherford ne représente pas juste d’exprimer sa colère. » Ma voix est froide, mon attitude aussi. Sa joue est rouge et intérieurement, je souris. Ça a fait un bien fou, sérieux. Il méritait cette claque. « Tu veux savoir pourquoi ? Parce qu’être une vraie Rutherford c’est de ne pas tourner le dos à sa famille. Alors, ne viens pas me dire que je ne suis pas une vraie Rutherford, tu ne l’es même pas toi-même dans ta misère. » Parce que dans ma tête, même si t’as une famille compliquée, tu restes présent pour ceux-ci. Même lorsque ton grand frère est un réel connard. Même lorsqu’il te fait chier en permanence. Même quand t’as l’impression de veiller sur un enfant qu’un adulte. « Et je n’ai pas besoin de toi pour me tenir responsable du décès de Caleb. J’y arrive toute seule. » J’ai toujours préférée Caleb à Walter même lorsque le premier était en vie. Walter et moi sommes incompatibles.

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C'est vrai que je ne l'ai pas venu venir, sa main est venue à la rencontre de ma joue avec une telle rapidité que ça m'a fait bizarre, c'est bien la première fois qu'elle m'en colle une. Et il me semble même que c'est la première fois qu'elle gifle de sa vie, et elle ne l'a pas ratée celle-là, je ressens des picotements dans la joue, je l'ai mérité cette gifle, pour ce que je venais de lui dire mais c'est comme ça, je suis comme ça, un impulsif, un colérique, je dis ce qui me passe par la tête, sans penser aux conséquences. Non mais ça y participe, la preuve. j'avais un petit sourire qui s'affichait sur les lèvres alors qu'elle me faisait prendre conscience de la vraie valeur d'un Rutherford, elle n'avait pas tort, la famille avant tout, elle a toujours été là pour moi et je n'ai fais que la repousser sans arrêt. Tu te trompes, j'ai toujours été là pour toi, pas dans le sens le plus clair mais j'ai été là pour toi, à toujours te pousser à bout, à toujours t'en faire baver pour que tu sois en colère et regarde, c'est aujourd’hui que ça paye, tu m'as claquée la gueule, t'as été méchante des tes paroles, t'es devenue plus forte sans même t'en rendre compte. un Rutherford est toujours là pour sa famille, même si j'ai coupé les ponts avec mes parents, j'ai encore ma sœur et même si je la rends responsable pour Caleb, même si une part de moi la déteste tellement, l'autre partie de moi, veut être là pour elle, la protéger, la rendre confiante en elle-même, la rendre plus forte, plus affirmé, parce qu'un Rutherford ne se laisse jamais marcher sur les pieds, parce qu'il peut montrer de quoi il est capable pour s'affirmer. A ton avis, qu'est-ce qu'il penserait de nous là le frangin ? lui posais-je comme question, Caleb à toujours été le plus sage, le plus fort de nous trois et essayer de transcrire ses pensées, c'est se rappeler de lui, de ne jamais l'oublier parce que ça ne sera jamais le cas, on ne l'oubliera jamais.
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Je ne le regarde même plus. Je suis concentrée sur les picotements que j’ai dans la main. Je ne comprends pas comment ça peut faire un bien fou, mais après tu as mal. Ça ne fonctionne pas dans ma tête. Enfin, avec les doigts de mon autre main intacte, je me masse l’autre main. N’empêche que je l’écoute toujours et que je lève les yeux à sa remarque. Pour une fois, je crois que je peux être d’accord avec lui. Il n’a pas tort. Sauf que comme j’ai de l’orgueil, je ne vais pas le lui dire. Je n’ai pas envie de voir sa tête déjà énorme s’enfler davantage. J’éclatai de rire à la suite de ses propos parce que ça ne fait aucun sens dans ma tête. Il est là, mais pour les mauvaises raisons. Il n’est pas là quand j’ai besoin d’une présence familiale près de moi. Walter ne l’a jamais été, Caleb s’en est toujours chargé. S’assurer que tout roulait sur des roulettes dans ma vie. Si j’avais un problème, Caleb trouvait les solutions. Bordel, j’ai appris à faire du vélo grâce à Caleb. « T’es là pour les mauvaises raisons, Walter. T’es juste là pour me mettre en colère, t’es pas là quand j’ai besoin d’aide, quand je suis perdue. T’es là quand t’as besoin d’un truc de ma part, c’est tout. » J’inspirai profondément en me laissant tomber sur la première chaise que je vois. Je me passe une main dans les cheveux avant d’être surprise de sa question. C’est la première fois qu’il prononce son prénom devant moi sans être en colère, ça fait changement. Sauf que ça ne me plaît pas. Je n’aime pas parler de Caleb avec personne. « Il aurait honte de nous. Honte de ce que nous sommes devenus, c’est certain. Caleb était celui qui faisait en sorte qu’on puisse s’entendre. » Caleb, il était comme le soleil et Walter et moi étions les planètes qui tournaient autour de lui.

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J'avoue que cette gifle je l'ai cherché, elle ne me regarde même plus, trop occupée à regarder sa main qui semble lui faire mal, elle semble même surprise, et moi ça me surprend pas, c'est la première fois qu'elle donne une gifle, elle ne s'en pensait pas capable et pourtant il se révèle que si. Je lui fais clairement comprendre que la colère forge quelqu'un, Palmyr ne l'a jamais exprimer jusqu'à aujourd'hui et ouais au fond ça me fait plaisir que ma sœur se montre plus forte. Mais concernant la suite de mes propos, elle éclate de rire, trouvant surement absurde ce que je venais de dire puis elle me disait que je n'étais là que pour les mauvais moments, c'est vrai Je vais pas le nier mais tu sais autant que moi qu'on a jamais été proches, c'est Caleb qui était là pour toi dans les bons moments, j'ai jamais su te comprendre comme lui te comprenait alors oui je préfère faire mon connard et n'être là que pour te foutre en rogne mais je déconnais pas, c'était pour te rendre plus forte. elle venait s'asseoir sur une chaise de la cuisine, alors que je venais à lui demander ce que Caleb penserait de tout ça, c'est vrai que c'est bien une des premières fois où j'en parle sans péter un câble et entendre ce que disait Palm, ça me faisait sourire, si il y a une chose où on seraient toujours d'accord, c'est bien sur Caleb Tu veux venir le voir avec moi ? ça faisait un moment que j'avais pas été sur sa tombe et même si j'ai encore du mal a accepter qu'il ne soit plus là, j'ai envie de partager ce moment avec ma sœur, pour Caleb, pour que la honte qu'il puisse avoir sur nous, disparaisse pour ce petit moment.
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Même si nous ne sommes pas proches l’un de l’autre, certaines fois j’aurai aimé l’avoir près de moi. Le voir reprendre le rôle que Caleb ne peut plus remplir. J’aurai aimé le voir prendre soin de moi comme je prends soin de lui depuis le décès de notre frère. J’aurai aimé qu’il soit dans la capacité de remplir son rôle de grand frère qu’il n’a jamais pris au sérieux de toute sa vie. Rien qu’une fois, j’aurai aimé le voir me demander comment j’allais; rien qu’une fois. « Justement, tu ne crois pas que le décès de Caleb aurait dû nous rapprocher ? Te faire prendre conscience que j’ai perdu la seule personne qui me comprenait réellement ? Que t’avais besoin de faire des efforts ? » Oui, encore aujourd’hui, je m’acharnai sur un truc qui n’allait probablement jamais se produire. Faut se rendre à l’évidence, le moment où Walter arrivera à me comprendre est encore très loin. Tout comme moi, je suis loin de le comprendre. Je me pinçai les lèvres en l’entendant m’inviter à aller le voir ensemble. La dernière fois remontait au jour où il s’était fait enterré six pieds sous Terre. Depuis, c’était à des moments différents. Moi, ça remontait au retour du Summer Camp. « Okay. » Même si c’était bizarre, j’voulais le voir. « Faudra que tu t’arrêtes pour lui acheter des fleurs. » Dans ma tête, on ne se pointe pas à la tombe d’une personne sans un bouquet de fleurs. C’était impoli. Je me relevai de la chaise et je me dirigeai vers la porte pour qu’on puisse se mettre en route vers le cimetière. Sur le chemin, il s’est arrêté pour acheter des fleurs et nous y étions. « Ça remonte à quand ta dernière visite ? » Je suis curieuse. Je voulais savoir s’il venait ici aussi souvent que moi j’en avais l’habitude.

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