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" Avoue que je suis quand même un très joli accident de parcours" j'observe son sourire, note le ton qu'il emploie avec moi, c'est que mon demi frère n'a pas finit de me surprendre. Visiblement je n'avais pas totalement tort en le poussant à bout, ce que je vois m'amuse bien plus et est bien plus intéressant, qu'une pauvre discussion terne et ennuyeuse, pleine de sanglots ou, en plus, je devrais faire semblant de m’intéresser à ce qu'il raconte. Il est surement là, à ce dire qu'il n'a absolument rien en commun avec moi, alors que présentement il joue mon jeu et réagit comme moi j'aurais réagit, avec mesquinerie, sarcasme et avec une absence totale d'empathie. Je pousse un léger soupire à sa remarque et roule des yeux, blasée " Je pense que je saurais bien assez tôt de toutes les façons, tu me rends curieuse et je n'aime pas ... avoir ma curiosité insatisfaite." Je peux voir aisément qu'il meurt d'envie de me traiter de garce et de m'étriper de ses mains, peu importe, je ne suis pas encore arrivée à sa limite.
" C'est vrai Bonaventure, c'est tellement plus facile d'en vouloir à ta demie sœur qui, je veux bien te l'accorder, est une garce plutôt que te dire que ton père à tromper ta mère et que la situation délicate que tu es en train d'affronter, ma présence, vient de là. J'ai beau être une garce, je ne suis pas à l'origine de cette situation.". A ma remarque pleine d'ironie, il répond avec une mesquinerie qui mériterait presque les applaudissements si elle ne me touchait pas aussi personnellement. Je le fixe du regard, il vient de me blesser et je doute qu'il s'en rendre réellement compte. J'ai toujours été un problème pour mes frères et sœurs, la petite adoptée, la fille de l'employée qui pourtant à toute l'attention et l'amour du père. Vous l'aurez compris, l'amour fraternel, je ne l'ai pas connu. Savoir qu'encore une fois, je risquerais d’être vu comme tel, comme un problème à gérer me ramenait à tout ça.
Je reste sans voix pendant quelques secondes, ne le lâchant pas du regard, mon poing se referme alors qu'il est encore poser sur la table " Je vais te dire ... tu es un peu trop gentil et idéaliste pour te rendre à l'évidence et te dire que ton père est un connard. Et maintenant ... tu as peur, peur que je prenne ta place d'enfant chéri. Je te conseille de faire attention, parce que tu pourrais être surpris par les réactions de ton père et ce tapis rouge, je pourrais bien marcher dessus. Tu vas apprendre quelque chose à mon sujet ... j'obtiens presque toujours ce que je veux." Mon ton est froid et il peut clairement sentir que je suis en colère. Mes mots ne sont pas réfléchis et encore moins calculés, mon but est de le blesser comme il vient de le faire avec moi.
" C'est vrai Bonaventure, c'est tellement plus facile d'en vouloir à ta demie sœur qui, je veux bien te l'accorder, est une garce plutôt que te dire que ton père à tromper ta mère et que la situation délicate que tu es en train d'affronter, ma présence, vient de là. J'ai beau être une garce, je ne suis pas à l'origine de cette situation.". A ma remarque pleine d'ironie, il répond avec une mesquinerie qui mériterait presque les applaudissements si elle ne me touchait pas aussi personnellement. Je le fixe du regard, il vient de me blesser et je doute qu'il s'en rendre réellement compte. J'ai toujours été un problème pour mes frères et sœurs, la petite adoptée, la fille de l'employée qui pourtant à toute l'attention et l'amour du père. Vous l'aurez compris, l'amour fraternel, je ne l'ai pas connu. Savoir qu'encore une fois, je risquerais d’être vu comme tel, comme un problème à gérer me ramenait à tout ça.
Je reste sans voix pendant quelques secondes, ne le lâchant pas du regard, mon poing se referme alors qu'il est encore poser sur la table " Je vais te dire ... tu es un peu trop gentil et idéaliste pour te rendre à l'évidence et te dire que ton père est un connard. Et maintenant ... tu as peur, peur que je prenne ta place d'enfant chéri. Je te conseille de faire attention, parce que tu pourrais être surpris par les réactions de ton père et ce tapis rouge, je pourrais bien marcher dessus. Tu vas apprendre quelque chose à mon sujet ... j'obtiens presque toujours ce que je veux." Mon ton est froid et il peut clairement sentir que je suis en colère. Mes mots ne sont pas réfléchis et encore moins calculés, mon but est de le blesser comme il vient de le faire avec moi.
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