Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityBonaventure ✱ Family portrait - Page 2
Le Deal du moment : -17%
SSD interne Crucial SSD P3 1To NVME à ...
Voir le deal
49.99 €


Bonaventure ✱ Family portrait

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
J'écoute ses propos avec attention, enfin une attention toute relative puisqu'au même moment je me pose des milliers de questions. Qu'est ce que je fais là déjà ? pourquoi je n'ai pas gardé cette information pour moi ? Qu'est ce que je veux au fond ? En fait, ma décision avait été impulsive, je suis allée lui parler parce que je voulais qu'il sache que j'existe, décision égoïste et narcissique de ma part, décision que j'ai prise quand j'ai vu cette parfaite petite famille au centre ville quelques jours avant. Je n'ai pas pensé à lui, aux répercussions que cela pouvait avoir sur lui ou sa famille et pour être honnête, je n'y pense toujours pas, du moins ça n'occupe pas mes pensées.

Les yeux baissées, perdue dans mes pensées, sa voix résonne comme lointaine alors que je suis occupée à tenter de rassembler les différentes pièces du puzzle. Je tente tant bien que mal de me décider sur la suite des évènements, ce que j'attends de lui, de son père ? Je n'en sais rien, je n'avais pas prévu d'attendre quelque chose à vrai dire. Je lève les yeux vers lui, interpellée par ses mots, il dit étudier le journalisme et être un Quincy ... pourquoi ça ne me surprend pas, en fait nous sommes très différents, à part son père, nous n'avons rien en commun.

Handisport ? je le scrute du regard sans gène alors qu'il m'en fait part, je cherche une quelconque anomalie chez lui "Tu as un handicape ?" , j'ai fais moins directe ... en fait non, je n'ai pas l'habitude de tourner autour du pot et je l'avais déjà assez fait avec lui durant notre conversation. Attendre 154 ans avant d'en venir au sujet ça me fatigue.

J'ai 23 ans et toi ? lui dis je calmement, avant de passer une nouvelle fois ma main dans mes cheveux "Me concernant je fais partie des Eliots et je viens tout juste d'arriver à Harvard, j'étudiais à Madrid avant. Je souris légèrement en coin, désabusée, je ne lisais pas dans ses pensées mais je n'étais pas assez conne pour croire que ma présence puisse le ravir "Tu sais, tu n'es pas obligé de faire semblant avec moi, je sais bien que ma présence doit t’insupporter. Lui dis je calmement en croisant les bras, mon regard ne se détachant pas du sien.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Family portrait ✩
Isabel & Bonaventure
La question avait été des plus brutales mais venant d’Isabel, cela ne le choqua pas. Bonaventure avait rapidement compris que sa demi-sœur était nature peinture dans son genre. Toutefois, il n’était pas vraiment à l’aise avec son handicap mais la volonté qu’elle le connaisse fut la plus forte vis-à-vis de sa pudeur. « Oui. Il y a maintenant presque trois ans, des attentats ont eu lieu à Harvard. Je ne sais pas si tu en as entendu parler mais j’étais près d’une bombe quand celle-ci a explosé. J’ai…J’ai été gravement blessé.. » commença-t-il d’une voix distante. Ce n’était pas une distance vis-à-vis d’Isabel mais bel et bien vis-à-vis de toute cette histoire. Le fait d’en parler comme s’il évoquait la météo était pour lui une façon de s’épargner de nouvelles souffrances. « Ma jambe droite à été soufflée lors de l’explosion. Les médecins n’ont pas pu la sauver et mes parents ont du prendre la décision de m’amputer car je n’étais pas en état de prendre une quelconque décision. On peut dire que ça a été la surprise à ma sortie du coma » haussa-t-il les épaules alors qu’il faisait preuve d’un poil d’ironie.

Heureusement, le sujet redevint léger et il put à nouveau se détendre. « Je ne fais pas semblant Isabel. Si tu apprends à me connaitre, tu comprendras que je ne suis pas le genre d’homme à faire semblant. J’ai envie de te connaitre. Okay c’est compliqué pour moi de me dire que tu es la fille de mon père. C’est juste dérangeant mais j’ai vraiment envie d’apprendre à te connaitre » mettait-il les choses au clair pour qu’il ne reste aucune ambiguïté de ce côté-là. Isabel n’avait pas demandé à naitre. Son père avait trompé sa femme, fin de l’histoire. Bonaventure avait perdu quelques illusions en route mais elle n’en était pas responsable. « J’ai 24 ans ce qui fait de toi, ma petite sœur » lâcha-t-il sur un ton léger. Le silence retomba entre les deux jeunes gens. Un silence qu’il préféra rompre. « J’ai des cousins à Harvard. Un cousin qui s’appelle Malachy. Il est à la Mather House. Il est mon cousin du côté maternel mais du côté de paterne, c’est une Cabot. Elle s’appelle Blandine… Sinon, qu’est-ce qui t’a poussé à venir à Harvard ? »
electric bird.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Je me souviens de cette affaire de bombe, heureusement je n'étais pas encore arrivée à Harvard. Je ne vais pas mentir, je ressens plus de la gratitude pour ne pas avoir été présente que de la tristesse envers les victimes, la seule pensée d’être mutilée à cause d'une bande de taré  suffisait à me rendre malade. Alors sincèrement, vaut mieux que ça arrive aux autres qu'à moi même. Il avait donc été touché par ces explosions et visiblement elles étaient la cause de son handicap. Je hoche légèrement la tête à ces mots "Je vois, mais tu es vivant et mon père m’a toujours dit que les personnes avec des cicatrices sont les plus impressionnantes. Elles ont survécu là ou d'autres ont crevé."

Il n'y a pas de douceur, d'empathie ou de délicatesse dans ma voix, je lui réponds de façons assez neutre, comme s'il m'avait dit de lui passer le sel. Je ne suis pas vraiment insensible mais je n'allais pas m'émouvoir à chaque fois qu'on me raconterais une histoire, puis je suis pratiquement sure qu'il ne veut pas de ma pitié et ça tombe bien puisque je ne crois pas en avoir en stock.

Pourquoi j'avais voulu venir étudier à Harvard après toutes ces merdes, pour tout avouer, j'ai failli ne pas me pointer et j'ai longuement hésiter avant de quitter Madrid. Sa question me mettais mal à l'aise intérieurement, puisque je m'étais décidée à venir à Harvard après mon "agression", ce besoin de changer d'air, de quitter l'Espagne et de m'éloigner de toutes cette embrouille. Je prends quelques secondes pour me sortir de mes pensées et lui répondre calmement "Bien que je n'ai pas besoin de recommandation sur mon CV, je pense qu'Harvard reste le meilleur choix que je puisse faire pour reprendre l'entreprise familiale. Ma main tremble légèrement, trahissant le fait que je pense tout autre chose, je serre le poing et me reprends.

Il ne fait pas semblant selon lui, il a envie d'apprendre à me connaitre. Je ne sais pas vraiment quoi en penser, en fait, je pense qu'une fois qu'il me connaitra un peu mieux, il se demandera comment se débarrasser de moi. Enfin qui sait, ça pourrait être amusant. " Qu'est ce que tu attends de moi exactement ? Je t'avouerais que je ne me suis pas encore décidée sur la façon dont je dois gérer les choses".

Une façon pour moi de lui dire que je ne suis pas encore fixée le concernant, je ne sais pas comment le considérer, si je dois l'ignorer et s'il y a un quelconque intérêt pour moi à le fréquenter.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Family portrait ✩
Isabel & Bonaventure
 « On peut se consoler avec ce genre de choses effectivement » fit Bonaventure en haussant les épaules. Pour lui, la donne était toute autre. Il n’avait rien d’admirable ou de courageux. Il survivait plus qu’il ne vivait. Il suffisait de regarder sa vie pour s’en rendre compte : il était complexé, poursuivi par des cauchemars la nuit, mutilé dans son corps et dans son âme. Oui, il n’y avait rien d’héroïque ou d’impressionnant. Il ne faisait que respirer là où d’autres vivaient. De tout de manière, il ne cherchait pas non plus à ce qu’on s’apitoie sur son sort car cela ne changerait rien. Il lui manquerait toujours une jambe. Alors, il faisait avec, il mettait un pas devant l’autre si l’on pouvait dire cela. Au moins, Isabel n’était pas le genre de femme à tomber dans le larmoyant. Bonaventure se demanda distraitement s’il y avait quelque chose susceptible de l’émouvoir. Dans un sens, elle lui faisait penser aux statues, figées dans une expression pour l’éternité. Ce n’était pas un reproche, chacun était comme il était mais clairement, ils n’avaient rien en commun. Le jour et la nuit.

 « L’entreprise familiale ? Ton père est entrepreneur ? » lui demanda-t-il plus par curiosité qu’autre chose. Bonaventure n’était pas impressionné par la puissance, le pouvoir et la richesse -sûrement parce qu’il côtoyait ce genre de personne depuis sa plus tendre enfance. L’ambition et lui, ça faisait deux. Du moins, il était compétiteur comme tout bon sportif qui se ressemble mais il ne cherchait pas à être le meilleur. Il voulait simplement repousser toujours un peu plus ses limites chaque jour.

Isabel devait sûrement l’être, ambitieuse. Était-elle le genre de femme à faire passer sa carrière avant ses amis ? De tirer profit d’une relation ou au contraire, de l’écarter si cela ne lui servait pas ? Aucune idée et c’était ce genre de question qui le poussaient à vouloir en apprendre davantage.  « Je n’attends rien de toi Isabel. Je ne te connais absolument pas alors je te rassure de suite, je ne vais pas te demander de me considérer comme un frère. Ce serait trop étrange pour nous deux seulement nous avons un père en commun. Nous ne partageons pas le même sang mais on ne peut nier que d’une façon ou une autre, nous sommes liés » commença-t-il par lui répondre avant de méditer quelques instants. Qu’attendait-il d’elle ? Rien mise à part qu’elle épargne sa famille.  « J’ai juste envie de te connaître, de savoir qui tu es, d’où tu viens. Appelle cela déformation professionnelle ou sens de la famille au sens large mais je ne peux pas faire comme si tu n’existais pas. Après, je me dis que peut-être que toi oui. Et puis, si tu te décides de quoi faire vis-à-vis de mon père, je préférais m’occuper de votre rencontre. Je veux protéger ma famille y compris de toi si tu optais pour la guerre. Je ne cherche pas à te provoquer ni à te menacer Isabel. Je pense que nous pouvons nous entendre tous les deux. Je préfère simplement jouer carte sur table parce que je déteste l’hypocrisie et que tu me parais être une personne franche. Voilà ce que j’attends de toi : de la franchise et voir si toi et moi, nous pouvons apprendre à nous ouvrir pour former une famille. C’est idiot n’est-ce pas ? On me dit souvent que je suis trop sentimental »
electric bird.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Je n'ai aucune idée de la façon dont il doit vivre son handicap et je ne tente pas de comprendre plus que ça. Il ne veut pas de ma pitié je suppose qu'il a du entendre assez de personnes chigner sur son sort et moi ce genre de pratique m'insupporte. " Je ne tente pas de te consoler, je n'ai ni l'envie ni l'énergie. Je te parle de mon expérience par apport à ce genre de chose, à la façon dont je les vois." Ma famille me qualifie comme une battante, une jusqu’au-boutiste, je ne m’arrête pas si je n'ai pas décidé de le faire et je pense qu'au fond la façon dont Bonaventure à de gérer son handicap voulait un peu dire la même chose. Quelqu'un de blessé mais qui ne s’arrête pas pour autant, peut être avons nous ça en commun après tout.

" Mon père est le propriétaire d'une chaine de supermarché populaire en Espagne, Mercadona si tu connais." Je parle d'un ton calme, presque las, non pas qu'il m'ennuie mais je n'ai pas encore trouvé cette petite hargne qui fait que je puisse m’intéresser à lui. Il veut être journaliste alors que son père à derrière lui un empire politique et moi, je ne veux qu'une chose c'est reprendre l'entreprise familiale au nez de mes frères et sœurs. L'ambition est de mes carburants. Les gens ont tendances à m’ennuyer et c'est pour ça que j'ai tendance à ne pas considérer leurs états d’âmes, j'ai franchement autre chose à faire que de m'occuper de ce que pense et ressent une personne qui est pour totalement inintéressante. Alors dans la plupart des cas je les ignore ou je me sers d'eux. " Voilà ce que j'en pense. Je pense que tu ne sais absolument pas ce que tu fais, tu ne sais pas ce que tu vas faire, ni comment tu comptes l'annoncer à ton père." Un sourire en coin vient se dessiner sur mon visage, sa situation ne m'amuse pas vraiment, mais je la trouve intéressante et je trouve cela encore plus intéressant d'autant plus que je suis une donnée de l'équation qui peut venir tout foutre en l'air.

" En fait si j'ai bien compris, d'un coté tu veux protéger ta mère ce qui ferait de toi un ... menteur si tu ne lui dis rien, au même titre que ton père d'ailleurs. Le sang du politicien sans doute et d'un autre coté, il va bien falloir parler parce que crois moi, quand une situation comme celle ci est découverte" je marque une pause pour accentuer mes propos " Les menteurs ont tendance à se retrouver exposés et jugés." Mes propos sont loin d’être rassurants, il pourrait me voir comme quelqu'un de mesquin en fait, je suis capable de faire ce que de nombreuses personnes ne peuvent pas faire, me regarder dans une glace sans aucune honte. Le fait est que je ne fais que lui exposer une situation qui parait claire et c'est déjà tellement tendu que je n'ai même pas y mettre mon grain de sel

Je pousse un léger soupire d’agacement quand il dit vouloir à tout prix protéger sa famille, oui d'accord je ne suis pas des plus aimable mais je pense avoir fait assez d'efforts aujourd'hui. " Tu penses vraiment que je serais là à te parler si mon but était de venir foutre la merde ? " Je soupire à nouveau et me penche vers lui m'appuyant sur la table " J'ai l'air d’être le genre de personne à hésiter pour accomplir ce genre de plan foireux, je ne serais pas là en train de te parler. Si j'avais prit la décision de faire vivre  un peu ta parfaite vie de famille, tu aurais appris mon existence de façon beaucoup moins agréable. Je te l'ai dit, je n'ai pas envie de faire ce genre de chose, du moins pas avec toi et pas pour le moment." Fonder une famille ? S'ouvrir ? il n'abandonne pas, c'est intéressant. " Tu es naif et sentimental, mais ça te concerne après tout. Parles moi de ton père, comment il est ? Je lui ressemble ?"
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Family portrait ✩
Isabel & Bonaventure
Bonaventure n'avait rien trouvé à dire à ses propos concernant son handicap. Isabel était de loin la dernière personne avec qui, il voulait en discuter ou même en débattre. Le jeune homme n'aimait pas en parler et encore moins à une parfaite inconnue. Il y avait des gens qui dès qu'il leur arrivait quelque chose en parlait jusqu'à plus soif. Or, dans son cas, moins il en parlait et mieux il se portait. Il aimait se dire qu'il n'avait rien d'un héros, qu'il était juste une victime lambda d'un truc qui lui échappait. Le reste importait peu. Toutefois, l'idée qu'elle puisse plaindre quelqu'un était assez risible.. Cela devait valoir le coup d’œil. Aussi, loin de se démonter, le Quincy chercha à en apprendre plus sur elle, sur ses parents adoptifs. "Non je ne connais pas" répondit-il en secouant négativement la tête. Les grands empires financiers lui importaient peu tout comme tout ce qui était commercial. Cependant, si Isabel voulait reprendre le flambeau, c'est qu'elle était certaine d'y trouver son compte. Bonaventure hésitait encore entre la qualifier de parfaite égoïste voire égocentrique ou tout simplement mettre cela sur le compte d’une ambition démesurée. "Amen ma soeur, tu m'as cerné !" lâcha-t-il avec ironie. En même temps, il n'allait pas l'applaudir pour ce commentaire car cela coulait de source qu'il ne savait pas quoi faire d'elle.

Las, il se passa une main sur la nuque comme pour en chasser la soudaine raideur. "Ma mère n'est pas une folle furieuse non plus. Elle sera à même de comprendre qu'un enfant peut avoir des difficultés à faire voler en éclat le mariage de ses parents. Je veux juste m'assurer qu'elle ne l'apprenne pas de manière inopinée. Je suis pas certain que ta mère apprécierait beaucoup qu'on lui dise : tiens au fait maman, tu sais pas quoi, p'pa t'a fait cocu il y a une vingtaine d'années et encore mieux... il a eu une fille" répondit-il un poil plus sarcastique à croire qu'Isabel faisait remonter en lui, ses pires travers. Bonaventure plongea son regard dans le sien, affichant un rictus mi-figue mi-raisin. Il ne savait plus trop quoi penser tant son cerveau refusait d'analyser les choses froidement. Il lui faudrait certainement un peu de temps. "Qu'est-ce que j'en sais Isabel? Je ne te connais pas et quelque chose me pousse à croire que tu agis le plus souvent guider par ton propre intérêt. Je me trompe peut-être mais si ce n'est pas le cas : qu'est-ce qui me prouve que si tu le juges nécessaire, tu n'en serais pas capable? Tu n'as pas l'air d'être le genre de personne à s’embarrasser de ce genre de considération surtout en sachant que tu considères mon père comme un parfait connard" lui dit-il sans agressivité d'aucune sorte. Au contraire, son côté nonchalant reprenait le dessus à croire qu'il commençait à refaire surface.

Cela n'empêcha pas son côté sentimental de s'exprimer. Il ne pouvait pas nier sa fibre familial et encore moins son désir de gosse d'avoir un frère ou une soeur. "Tu lui ressembles surtout au niveau de ton regard, de ta façon de tenir ta tête bien droite. Mon père, Gideon Weasley, a tout du politicien aguéri. Il ne se laisse pas marcher sur les pieds, il a toujours un plan B et surtout il obtient toujours ce qu'il veut. En dehors de cela, c'est un père aimant, peu présent mais aimant. Il a toujours fait en sorte que je sache que je pouvais compter sur lui. Il m'a protégé autant qu'il le pouvait. Nous avons des sujets de discordes mais nous réglons toujours les soucis car papa ne veut pas qu'on quitte la maison fâchés. Il a perdu son père peu après une dispute et il a toujours regretté que ces derniers mots soient dictés par une colère puérile. Quoi te dire d'autre? Il est passionné de basket et d'athlétisme. Il aime la littérature anglaise et Chaplin. Sinon c'est un fan des Beattles. Et il aime ma mère. Cela peut paraitre aberrant puisque tu es le fruit d'une liaison extra-conjugale mais il est sincèrement épris de ma mère. Quand ma mère a eu son cancer du sein, il a pris des vacances pour rester à ses côtés. Mon père n'est pas un saint loin de là mais ce n'est pas un monstre non plus et je présume qu'on ne peut pas ramener un homme à une erreur. Je sais qu'il assumera sa paternité car il m'a toujours appris à assumer mes erreurs ou mes opinions"
electric bird.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Un léger sourire se dessine sur mon visage alors que j'entends le ton de mon demi frère changer. C'est que je l'aurais juger un peu trop vite ? De l'ironie, du sarcasme, il semble que Bonaventure ne se résume pas à ce petit visage d'ange et ce coté sentimental naïf. " Je n'ai pas à me poser ce genre de questions, puisque mon père ne ferait pas ça, puis excuse moi d'emmerder mais ce n'est pas moi qui ais trouvé une jolie espagnole à mon gout pour quelques soirées." Voyons voir ce que ça donne si j'arrive à le pousser à bout, ce que je viens de voir m’intéresse pas mal et il se pourrait que je finisse par m'entendre sur certains points avec lui. Cette impression ne disparait pas avec la suite de ses réponses et je souris plus franchement, amusée par sa réaction " Eh bien, c'est que j'arrive enfin à t'agacer, je pensais que tu continuerais à me sortir ses petites remarques sentimentales et pleines de bons sentiments.".

Je trouvais cela ennuyeux d'avoir un demi frère au caractère de bisounours, je serais curieuse de voir un autre coté chez lui.  Je ne suis pas prête de le considérer comme mon frère, il ne faut pas trop m'en demander et c'est beaucoup trop tôt, mais il pourrait finalement il y avoir un intérêt à le connaitre un peu plus.  " C'est bien du sarcasme que j'ai entendu là ? C'est ... intéressant". Il me parle de son père et je hoche doucement la tete à ses propos, c'est un peu comme ça que je l'imaginais, en bon politicien qui prévoit ses coups et qui fait en sorte que les choses se passe comme il le souhaite. Pas de chance papa, me voilà de la partie et je paris que tu n'avais pas vraiment prévu ça. D'un autre coté, Bonaventure m'assure qu'il assume ses actes et qu'il est attaché à la famille, enfin, je suppose que je le saurais bien assez tôt. " Tu penses qu'il réagira comment lorsqu'il apprendra pour moi ? Je suppose que ma présence n’amènera pas que du positif pour lui, vu comment tu me parle de son attachement à ta mère."
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Family portrait ✩
Isabel & Bonaventure
« Qu’est-ce que tu en sais ? Mon père était blanc comme neige jusqu’à ce que tu débarques dans ma vie alors si j’étais toi, je ferais un peu plus profil bas »marmonna Bonaventure qui commençait à voir ses pires travers ressortir à cause d’Isabel. Il se demandait même si elle ne faisait pas tout pour le pousser à bout. Si c’était le cas, elle risquait de comprendre qu’il n’avait l’air que d’un ange. Bien sûr, Bonaventure était gentil, serviable et aimable. Toutes les qualités requises pour être un parfait Quincy mais c’était également un homme qui avait passé sa vie à lutter contre les préjugés, à lutter contre les attaques personnelles à cause de sa couleur de peau, de son adoption et de son handicap. Il avait des armes et du répondant. Si Isabel pensait qu’il n’était que bon qu’à sourire, elle allait rapidement déchanter. « Je ne sais pas ce que tu cherches mais si tu continues sur ce chemin, tu risques de pas être simplement confrontée à mes sarcasmes » rétorqua-t-il avec un sourire aussi faux que pouvait l’être certains des siens. Après tout, il venait d’un milieu aisé, avait grandi parmi des politiciens. Aussi, savait-il se fondre dans la masse quand bon lui prenait.

La jeune femme qui lui faisait face et qu’il commençait à vouloir étrangler, lui demanda de lui parler de son père, chose qu’il fit. « Il assumera sa paternité tout en essayant de trouver comment rebondir en cas de fuite dans la presse. Mon père protégera toujours à la fois sa famille mais également sa carrière. Pour ce qui est de son mariage, autant être franc, il risque de ne pas survivre à ta rencontre. Je sais que tu t’en fous comme de ta première chaussette, inutile de le nier »haussa-t-il des épaules. Il commençait un peu à comprendre sa manière de penser. Toutefois, il y avait une chose qu’Isabel ignorait au sujet de Bonaventure : il était un adepte de la loi du talion. Si elle manifestait la moindre envie à saccager sa famille, il se ferait un plaisir de faire de même avec la sienne –mais ça, il n’allait franchement pas le lui dire. Dans le fond, peu importait qui était Isabel. Bonaventure avait désormais une nouvelle mission : faire en sorte que sa famille s’en relève. « Tiens, voici mon numéro. Si tu as envie de rencontrer mon père, j’organiserai une rencontre » termina-t-il par dire en griffonnant son numéro sur un bout de papier.

electric bird.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
J'étais agréablement surprise par ce que je voyais et ce que j'entendais. Si mes frères et sœurs me connaissent et ont tendance à rester calme quand je leur mène la vie dure, je savais que le sujet sensible chez Bonaventure était la famille et c'était tellement plus intéressant de le voir perdre son calme que d'avoir à le supporter avec sa bonne humeur et ses bonnes intentions. " Oh s'il te plait ne compare pas mon père au tien, jusqu'à l'heure le mien n'a jamais encore sorti un enfant surprise de son chapeau. "
Si je compte m'en prendre à sa famille ? Non, j'ai déjà fort à faire avec ma famille, je n'ai pas le temps de m'occuper de la sienne, même si le fait d'avoir un certain pouvoir me plait beaucoup et puis rien ne dit que je ne pourrais pas utiliser tout ça à un moment ou à un autre.

Je peux clairement voir que je l'agace et si je trouve notre conversation beaucoup plus intéressante qu'il y a quelques minutes, je n'apprécie pas qu'on me menace, ça a tendance à m'énerver et à me faire devenir méchante, je peux vous assurez que maintenant je ne lui suis pas.  " J'ai hâte de voir ça, je me demande bien jusqu’où tu peux aller Bonaventure.  ". Je souris légèrement en coin, mes doigts pianotant doucement sur le bord de la table, c'est que l'agneau tenterait de se transformer en loup ? Je reconnais ce sourire faux qu'il m'offre, je pourrais recevoir une récompense tellement je l'ai déjà utilisé. " Et puis tu sais, je ne cherche pas grand chose, je me contente juste de te dire ce que je pense, le fait que ça te plaise ou non ne regarde que toi. Si tu es dans cette situation présentement, ce n'est pas de ma faute, je ne fais que t'informer. " lui dis calmement. J’enfonce  peut être le clou, mais ce n'est que la pure vérité je ne fais que lui donner la nouvelle, à ma façon bien sur mais la personne qui est à l'origine de tout ça, c'est bien son père et pas moi. Il me fait savoir que son père protégera sa famille et évitera les fuites pour sa carrière " Ça fait toujours plaisir de savoir que je ne serais qu'un problème de plus à gérer. " je suis ironique bien sur, mes parents m'ont toujours considéré comme l'enfant prodige, je suis la préférée de mon père alors que nous n'avons pas le même sang, donc savoir que mon père biologique pourrait me voir comme une emmerde ne me faisait pas plaisir. J'ai toujours eu ce besoin d’être reconnue, chose qui doit surement venir du fait que je n'ai jamais eu la reconnaissance de mes frères et sœurs. Je prends le bout de papier et pousse un léger soupire en regardant son numéro puis lève les yeux vers lui " Et si je disparais ? " bien sur que je ne compte pas disparaitre mais je suis curieuse " Je veux dire ce serais plus facile pour toi et si ... maintenant, là, je te dis que je m'en vais et que tu ne me reverras plus jamais."
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Family portrait ✩
Isabel & Bonaventure
"Pour le moment mais tu es la preuve vivante que des accidents de parcours existent" rétorqua Bonaventure avec un sourire digne de la Eliot House. Il se haïssait de se conduire en gosse de riche mais Isabel le poussait à la chose. Pourtant, le jeune homme était connu pour sa bonhomie alors pourquoi diable n'arrivait-il pas à garder cette conduite sympathique et chaleureuse en sa présence? La réponse était toute simple : elle le forçait à devenir ainsi et pire, elle y prenait visiblement son pied. Isabel devait avoir un quotidien bien triste pour en être réduite à ce genre de comportement. N'avait-elle rien de mieux à offrir aux autres que cette image de garce insensible et égocentrique? Visiblement non. Il était triste pour elle car ce n'est pas ainsi qu'il s'était figurée une petite soeur. Ils n'avaient absolument rien en commun ni même les mêmes buts dans la vie.

Pour l'heure, il tentait de se contenir par égard pour l'éducation que ses parents lui avaient donné mais par moment, son côté sanguin et colérique reprenait le dessus. "Tu n'as pas réellement envie de le savoir"lâcha-t-il d'un ton mortellement sérieux. Oui, Isabel n'avait aucun intérêt à trop le pousser à bout sans quoi, elle comprendrait que derrière son air angélique, il avait tout du démon. Bonaventure avait trop de colère retenue, trop de chose qu'il avait relégué dans un coin de sa tête pour ne pas souffrir. Si cela venait à exploser, il n'était pas certain qu'il puisse se calmer aussi facilement. "Oui, tu arrives dans ma vie tel un boulet de canon, tu m'annonces que tu es la fille biologique de mon père mais non, tu ne fais rien de plus que m'informer. Quelle amabilité de ta part" continua-t-il sur le sarcasme. A l'origne, il rêvait de lui demander si elle était con ou si elle faisait exprès mais sa bonne éducation avait reprit ses droits sur sa langue bien trop pendue avec Isabel.

"Parce que tu t'attendais à ce qu'il te déroule le tapis rouge en te disant : ciel ma fille, je suis si heureux de faire ta connaissance? Remarque, l'espoir fait vivre !" rétorqua-t-il avec une certaine perfidie. Il en venait presque à souhaiter que son père l'envoie péter pour qu'elle comprenne la souffrance qu'il ressentait à l'idée d'être mis à l'écart de sa propre famille. Isabel était une menace davantage pour lui que pour sa famille et ça, il le comprenait car son côté compétitif le poussait à la voir comme une rivale. Misère, dans quoi venait-il de s'embarquer?! "Parce que tu es capable de faire un geste altruiste pour une fois dans ta vie? A quoi bon répondre à cette question. Nous savons tous les deux que tu ne disparaitras pas. Tu es face à une situation qui t'amuse, dans laquelle tu pourrais peut-être tirer avantage. Alors, non, je sais que tu ne renonceras pas aussi facilement Isabel. Pour cela, il faudrait encore que tu ais une conscience" haussa-t-il des épaules. Il était injuste avec elle mais elle avait réveillé son côté le moins glorieux de sa personnalité alors qu'elle s'y habitue.
electric bird.
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)